Le dernier film que vous avez vu

[PrincipeDelNoche]

Twilight Hésitation

Bon c'est la blonde de mon ami qui a choisi ce film alors c'était soit ça ou rester seul chez moi à regarder Independence Day. J'aurais peut-être mieux fait de me rettapper ce film d'hyper-patriotisme américain, j'aurai pu être plus diverti.

J'ai pas vu twilight 2, j'ai vu le premier, j'y ai rien compris du pourquoi du comment toute cette bande de personnes trippent la dessus.

Bref le 3 a plus d'action que le premier, mais bon je vous invite grandement à ignorer ce film.

[Humbert Humbert]

Vengeance is Mine

Shôhei Imamura, 1979

Basé sur l'histoire réelle de Iwao Enokizu, un meurtrier japonais célèbre dans les années 60 pour avoir échappé soixante dix-huit jours à la police. Un film extrêmement cru; les scènes de meurtre sont très réalistes bien que limitées en nombre, mais c'est la violence psychologique, le moeurs tordus qui frappent surtout. Malheureusement, le film traîne beaucoup et s'essouffle à plusieurs moments.

--------------------------

Du rififi chez les hommes

Jules Dassin, 1955

Les trente premières minutes sont plutôt conventionnelles. Une histoire de truands comme on les connaît si bien, rien de mémorable. Mais soudainement, Dassin se déchaîne: une scène de vol de bijouterie de trente minutes, hyper-réaliste et minutieuse dans ses moindres détails, et surtout entièrement silencieuse. Ensuite, on ne compte plus les trouvailles de réalisation et les plans décoiffants de beauté. Au sommet de sa forme, Dassin signe un film noir parfait et sans concessions.

[Skankerboy]

Je viens de voir Black Snake Moan. Bon film dans l'ensemble, se n'est pas un must mais il divertis et j'adore les passes de musique du film je ne savais pas que Samuel L. Jackson avait une belle voix. Un peu plus et il aurait pus faire partis des Jackson 5.

Btw: la petite Ricci est shappé en maudit.

[Commissaire Laviolette]

Du rififi chez les hommes

Jules Dassin, 1955

Les trente premières minutes sont plutôt conventionnelles. Une histoire de truands comme on les connaît si bien, rien de mémorable. Mais soudainement, Dassin se déchaîne: une scène de vol de bijouterie de trente minutes, hyper-réaliste et minutieuse dans ses moindres détails, et surtout entièrement silencieuse. Ensuite, on ne compte plus les trouvailles de réalisation et les plans décoiffants de beauté. Au sommet de sa forme, Dassin signe un film noir parfait et sans concessions.

As-tu vu Topkapi?

(d'ailleurs est-ce que quelqu'un connait un endroit où je peux louer des films de Dassin à Québec?)

[Shady97]

Poison Ivy The Secret Society

avec Myriam McDonald

pas pire le film !

[Humbert Humbert]

As-tu vu Topkapi?

Non, c'est bien?

[Humbert Humbert]

Les diaboliques

H.G. Clouzot, 1955

C'est supposé être un classique du suspense et de l'horreur, mais ça m'a laissé plutôt indifférent. On dirait une nouvelle de Poe au niveau des thématiques, mais j'ai trouvé que ça évoluait mollement, malgré certaines scènes sinistres bien menées. Le "punch" final m'a paru grandement tiré par les cheveux. Pas complètement raté, mais rien de mémorable.

[Commissaire Laviolette]

Non, c'est bien?

Oui.

Ça fait un petit bout que je l'ai vu, mais je me souviens d'un montage un peu affolé, un harem de personnages Hitchcokien. Peut-être même un air de comédie. Une thématique du cambriolage qui s'envole d'une manière rafraîchissante même si on nous la ressert beaucoup ces temps-ci.

J'dirais presque un anti-film noir.

[Mind4Twist]

Je suis entrain de regarder pour la Xieme fois Almost Famous a T.V.A. en ce moment.

http://www.youtube.com/watch?v=7Qn3tel9FWU

Un classique ce film, la trame sonore est juste trop forte.

[Lux]

Oui.

Ça fait un petit bout que je l'ai vu, mais je me souviens d'un montage un peu affolé, un harem de personnages Hitchcokien. Peut-être même un air de comédie. Une thématique du cambriolage qui s'envole d'une manière rafraîchissante même si on nous la ressert beaucoup ces temps-ci.

J'dirais presque un anti-film noir.

Surtout un air de comédie. L'OST est plein de soleil.

Ils l'ont repassé à télé-québec ya quelques semaines, c'est moderne pour 1964.

Et c'est une femme qui dirige tout ce beau monde assistée d'un beau dandy, ils entreprennent le vol d'un bijou à un musée d'Istanbul avec comme contrainte d'engager seulement des gens sans casier : un gymnaste, un naif et Joe Dassin qui travaille pas loin de la place.

Le personnage joué par Peter Ustinov (Simpson), le "schmoh" ou le pigeon, est extrèmement drôle. La scène où le dandy lui demande s'il est capable de tirer un divan (avec la femme assise dessus) sur 5 mètres pour tester s'il est en mesure de remplacer le noob qui s'est blessé aux bras, lol. Tout comme le cuisinier russe alcoolique de leur domaine, ainsi que les policiers turcs dont le sérieux n'égal pas tout à fait leurs techniques d'enquête.

[AubeRouge]

Valse avec Bachir par Ari Folman et sorti en 2008. C'est une coproduction israëlo-franco-allemande. Et c'est un film d'animatioon documentaire. Un soldat israelien missionné en Iran, 20 ans plus tard, tâche de retrouver des souvenirs de ce conflit, massacre de Sabra et Chatila compris. C'est assez poignant.

[Humbert Humbert]

Detour

Edgar G. Ulmer, 1945

Tourné en six jours avec des acteurs inconnus sur un budget médiocre, Detour avait tout pour tomber dans l'oubli quelques mois après sa sortie. Or, il n'en fut rien; aujourd'hui, il est impossible d'aborder sérieusement le film noir américain sans mentionner ce classique.

En un modeste 67 minutes, Ulmer réussit à développer une histoire entraînante qui n'est toutefois pas sans invraisemblances. Mais étrangement, c'est justement le caractère improbable des péripéties qui fait le charme du film. Le protagoniste Al Roberts, incarné par un Tom Neal au faciès dépressif, n'a définitivement jamais fini d'en baver.

Le rendu série B de la production, combiné à la réalisation très inspirée d'Ulmer et le jeu efficacement caricatural d'Ann Savage font de Detour un film fort amusant et étrangement inspirant. Le titre même paraît être d'une comique ironie. Je ne saurais le recommander assez fortement à qui voudrait s'introduire à ce style de films que j'affectionne tant.

[Thor Nadeau]

Adaptation

Drame - 2002 - Spike Jonze

Charlie Kaufman est un auteur a qui on a commandé l'adaptation cinématographique d'un roman qui a pour thème l'orchidée. Mais voila, le roman est décousu et Charlie a de la difficulté a rendre intéressant un scénario de film portant sur une plante. Prise de panique, angoisse et remise en question sur la capacité d'un auteur à rendre un scénario intéressant.

Le film propose une très habile mise en abime du personnage principal. Le vrai scénariste du film EST Charlie Kaufman. C'est un scénario sur son incapacité a écrire un scénario basé sur le roman "le chasseur d'orchidées". Fait surprenant, Charlie Kaufman s'invente un jumeau dans le film, Donald, et le fait créditer en tant de co-scénariste de "Adaptation". Les deux personnages sont joués par un Nicolas Cage égal à lui même.

On a l'impression que le scénario s'écrit au vol, à mesure qu'on écoute le film. Les diverses influence de l'auteur (le personnage) transparaissent dans l'histoire et le style du film à mesure qu'il se déroule. Par exemple, l'auteur se fait dire qu'utiliser une voix hors champ et cliché, alors le film n'utilise plus de voix hors champ (narration). Probablement le meilleur scénario de film qui m'a été donné de voir. Du moins le plus habile.

Modifié 10 juillet 2010 par Thor Nadeau

[Alf]

Grizzly Man

de Werner Herzog. La démarche de Herzog est remarquable, tout comme le personnage qu'ils nous présente

[Humbert Humbert]

F for Fake

Orson Welles, 1973

Dernier long métrage complété d'Orson Welles, F for Fake (aussi connu sous le nom de About Fakes) est un documentaire en style libre sur la fraude et la tricherie, mais plus particulièrement sur le peintre de faux Elmyr de Hory, ainsi que sur son biographe Clifford Irving qui a lui-même orchestré dans les années 70 une fraude monumentale: la publication d'une fausse autobiographie du magnat réclusif Howard Hughes.

Je pense qu'il ne serait pas exagéré de qualifier ce film de chef-d'oeuvre. Tout y est extrêmement original, de son montage déjanté à sa narration parfois verbeuse en passant par son sujet qui est lui-même haut en couleur. Elmyr de Hory a réussi à faire fortune en vendant à des musées à travers le monde des reproductions de tableaux de maîtres. Ses contrefaçons étaient si habiles que nul ne lui en a jamais refusé une seule.

Toute l'oeuvre est traversée du génie de Welles, qui s'amuse avec le spectateur tout le long du film sans toutefois jamais lui mentir. D'entrée de jeu, il promet que tout ce qui sera dit au courant de la prochaine heure sera authentique et vérifiable. Au travers des récits de Hory et Irving, il amène quelques éléments autobiographiques ainsi qu'une étrange histoire de faux mettant en vedette nul autre que Picasso. À voir!

[HappyScrappy]

J'ai vu le troisieme volet de Twilight.

J'ai pas trippé sur le premier.

J'ai bien aimé le deuxième.

Le troisieme me laisse perplexe.

Je ne sais pas si j'ai aimé ou non.

Il est assez ordinaire.

On s'attend vraiment à plus que ce que l'on nous rend.

J'aurais préférer l'avoir lu, j'aurais probablement trouvé ça moins long que le film.

[AubeRouge]

Détrompe toi happy chose, c'est sans doute encore plus chiant à la lecture qu'au visionnage. Genre tome 1 : 500pages pour que bella sache qu'edward est un vampaire

Tome 2 650 page pour que bella se tate entre le loup garou et le vampire

Tome 3 : j'ai lu deux pages et je l'ai brulé.

Bref, une action par pavé, faudrait vraiment me payer cher pour aller voir ça en film.

Humber Humbert, je note ta noteje suis epoustouflée par le talent de welles, je n'ai vu que MacBeth et le celebrissime Citizen K et sans m'y connaitre en cinema j'ai trouvé ça... Woaw, chaque plan parfait (à mes yeux de néophyte)

[Lux]

La corde au cou 1965 (québécois)

de Pierre Patry basé sur le roman de Claude Jasmin.

Drame psychologique avec Guy Godin et Andrée Lachapelle : un type tue sa maîtresse lors d'un party et il fuit vers les campagnes voisines.

La narration en forme de voix intérieure est très présente tout le long film. Même que parfois, le protagoniste lance des trucs directement à la caméra, ce qui contribue à augmenter l'intensité du personnage et de son trouble ("abandon" de la civilisation, libération).

Divers retours en arrière (on doit bien voir un quizaine de fois les brefs images de son premier crime alors qu'il tente de noyer sa maîtresse sous l'eau dans une piscine), et d'autres moment comme une soirée mondaine avec une littéraire dégourdie, et une soirée au parc Belmont passée avec sa maîtresse.

Quelques scènes psychédéliques viennent se glisser à travers ses rêveries notamment quand il trouve refuge dans une église le temps d'une sieste (il assassinera le bedo après que celui-ci l'eût réveillé).

L'image est assez dirt, surtout les scènes à l'extérieur, mais c'est superficiel.

C'est très bien écrit, et maudit que les citadins et les urbains (je mentionne car il passe un long moment chez un fermier qui a un accent plus proche du nôtre) parlaient bien à cette époque. Que s'est-il passé ?

[Humbert Humbert]

A Holy Place

Djordje Kadijevic, 1990

J'étais plutôt enthousiaste face à cette adaptation d'une nouvelle de Gogol, mais quelle violente déception. Un film comme pouvait en faire la Hammer aux États-Unis dans les années 70, mais vingt ans en retard et sans le charme. On oscille constamment entre la comédie et le sérieux de façon décousue, si bien que le film paraît n'avoir aucune direction.

Des pans complets de l'histoire sont évoqués puis laissé à eux-mêmes. Le jeu des acteurs est passable au mieux et la musique, plutôt que de contribuer à accentuer l'ambiance sombre et gothique, vient la rendre loufoque. Un film répétitif, sans réel focus et très vite oublié. S'il n'était pas serbe et rare, personne n'aurait daigné le passer à Fantasia.

[Dahut]

hey hum

a propos d'europe qui arrete de se complaire dans la douleur, je te suggère cela:

http://www.youtube.com/watch?v=0uCTJ7hkX-k

slobodan sijan, who's singing there

rien a voir avec le connard de nationaliste serbe pseudo zoophile de kusturica : )