Le dernier film que vous avez vu

[homme privilégié]

C'est même une habitude dans mon cas.

[The Eternal]

C'est la raison de pourquoi je ne loue plus de film depuis très longtemps. Sois j'en achète (ceux qui m'intéressent réellement) et le reste c'est plus du téléchargement et du streaming.

Modifié 5 décembre 2009 par The Eternal

[Gui Nantol]

Le Miroir

Andreï Tarkovski, 1975

Ouf! Pas facile le cinéma de Tarkovski, pas facile. J'ai eu la chance de voir ses films dans l'ordre et disons que ça ne va pas en se simplifiant. "Andreï Roublev" est probablement le film le moins digeste qu'il m'ait été donné de voir, "Solaris" est déjà beaucoup plus accessible bien que d'une grande lenteur, et ce "Miroir" échappe complètement à toute interprétation au premier visionnement.

Je suis honnêtement sans mot. Il n'y a pas d'histoire en tant que telle, que des images oniriques, des souvenirs fragmentés, des scènes qui forment un sens au plan des émotions mais qui ne s'imbriquent pas de manière linéaire ou rationnelle. Un film très difficile pour le spectateur moderne qui a besoin que ça bouge, qui doit sans cesse être diverti. Aucun divertissement ici. Seulement une oeuvre absolument magnifique, qui défile sans qu'on ne puisse jamais en déchiffrer les rouages. À revoir.

TU DOIS voir Stalker de Tarkovski. C'est tout simplement saisissant. Le film se veut raisonnable et passionel, c'est vraiment poignant.

[ABC]

Mr.Deeds qui passait à TVA. Amusant comme film. J'aime pas mal tout les films de Adam Sandler.

[John V. Kidding]

J'ai vu L'effet papillon et c'est pas mal moins bon que dans mes souvenirs. L'histoires est écoeurante, il n'y a pas de doutes là-dessus, mais certaines séquences coupent short, des plans n'ont pas de raison de vivre, etc.

[John Voljohn]

Lawrence of Arabia de David Lean (1962) jouait au Cinéma du Parc, alors quand j'ai la chance de voir un film d'une certaine renommée que je n'ai jamais vue sur grand écran, je ne la laisse pas passer. Encore plus lorsque la projection se fait en 35mm, et dans le cas présent avec une bobine superbement bien restaurée.

Pas mal comme film, il devait vraiment s'agir d'une très grosse production à l'époque parce que c'est très bien filmé, les scènes du désert sont magnifiques, le budget devait être plutôt faramineux. Peter O'Toole est pas mal dans ce premier grand rôle, et en fouillant dans google image on lui trouve même une certaine ressemblance avec le véritable Lawrence.

Cela dit, malgré l'emballage plutôt epic, le film dénote d'une certaine minceur. Sincèrement, c'est pas mauvais, mais on ne parle pas ici d'un chef d'oeuvre à tout casser.

J'oubliais, un gros + pour la trame composée par Maurice Jarre (le père de Jean Michel), vraiment excellente.

[ToxicKev]

Deuxième chance de l'un des films les plus hypés de tout les temps. Je l'est trouvé légèrement meilleur, mais rien qui se rapproche de la folie générale qui entoure ce film. Norton et Pitt sont bons, mais je déteste toujours autant le scénario. Certains disent que le punch est excellent, moi il m'a laissé de marbre. The Sixth Sense, The Machinist et d'autres que je n'est pas vu ont surement des "fins" bien meilleur dans le genre.

J'peux comprendre que certains aiment le film à cause des messages derrière ce dernier, (l'appartenance à un groupe, le fait que nos propriétés finissent par nous posséder, etc), mais Fight Club figure définitivement dans ces films populaires que je n'aime pas. 5/10

Modifié 7 décembre 2009 par ToxicKev

[Herman Dentcarié]

Rear Window (1954)

Alfred Hitchcock

Un des grands classiques d'Hitchcock, où figure un photographe avec une jambe dans le plâtre qui s'emmerde à mourir. Ce dernier, qui occupe ses derniers temps d'immobilité en jetant un coup d'oeil sur son voisinage, découvre rapidement que quelque chose cloche dans un appartement en face du sien. Planification d'un meurtre?

Les dialogues amusants allègent un film plutôt lourd axé sur le voyeurisme (d'ailleurs, la quasi totalité des plans viennent du regard du personnage principal sur l'extérieur) et la recherche d'indices. Même si la finale n'est pas explosive, sa mécanique est tout de même fort efficace et crée une tension assez géniale. À voir.

***

Murder on the Orient Express (1974)

Sidney Lumet

Un meutre, un tas de suspects, qui l'a fait? La recette typique d'Agatha Christie, bien que supportée par le jeu de nombreux acteurs émérites et un réalisateur loin d'être mauvais, ne m'a guère séduite. S'il est vrai que le film s'écoute plutôt bien et s'avère plutôt agréable, on en retire pas grand chose: pas de grandes surprises, peu ou pas de moments forts et pas de tension non plus. Le tout résulte en un "Who done it?" faible et aucunement engageant.

Par contre, le long monologue final de Poireau et ses quelques interrogations sont assez réussis.

***

Lady Terminator - Nasty Hunter (1988)

H. Tjut Djalil

Les magnifiques copy/paste de cette envergure ne sont malheureusement pas gage de bonne qualité, et Lady Terminator en est la preuve.

Lorsqu'une sorcière sous-marine est trompée par son mari qui ne couche PAS avec une autre femme (si vous êtes déjà perdu, c'est normal), celle-ci envoie une malédiction sur son arrière petite fille, qui sera maudite à jamais et prise à parti par une plongeuse sous-marine possédée. Ce qui s'introduit en récit de maléfices et sorcellerie devient très rapidement, sans raison aucune, un pastiche bon marché de Terminator. Notre possédée troque ses breloques pour un coat de cuir et une mitraillette, en plus de se transformer en robot. Au final, elle fera fuser des lasers provenant de ses yeux fondus dans tous les sens.

Que dire, sinon que c'est incroyablement mauvais? Je n'ai pas vu le nouvelle version DVD restorée mais plutôt un vieux VHS francophone, et la qualité à d'image à elle seule devrait suffir à vous repousser. On n'y voit tout simplement rien, tant il fait noir. Jumelé à une quasi absence d'action, le tout résulte est un concentré de médiocrité.

***

Deadly Prey - Ultime Combat (1987)

David A. Prior

Une bande de mercenaires kidnappent des gens dans la rue afin de s'en servir comme proie de pratique. Malheureusement pour eux, un beau matin, ils choisissent un ancien super soldat, capable de fabriquer une centaine de pièges de forêt complexes en une seule heure et de décimer des escouades armées jusqu'aux dents en un temps record. Le tout se termine dans une explosion de coups de machètes, d'attaques à main nues contre des tanks et de revirements ridicules. Pas si mal, mais bien moins drôlatique que Le Dernier Assaut (Strike Commando).

***

Space Mutiny (1988)

David Winters

Oeuvre complètement vide mettant en vedette une prothèse de barbe-mousse disproportionnée et des bogeys en carton qui tirent des lasers et explosent spontanément. Alors qu'ils possèdent des effets spéciaux de batailles spatiales fort potables, les penseurs de ce film optent plutôt pour une MUTINERIE ennuyante de la part d'un syndic stellaire qui souhaite prendre contrôle du vaisseau et cesser le travail.

Éventuellement, ils échouent. Fin.

[Daleko]

Memoirs of a Geisha

Quelle daube... Le seul intérêt de ce film, c'est Gong Li. C'est joli mais entre les acteurs mal à l'aise en anglais et la différence de traitement entre les personnages masculins et féminins, c'est n'importe quoi. Les geishas se font crasse sur crasse et sont responsables de leurs propres malheurs tandis que les clients sont pas mal tous convenables. C'est bien connu, il n'y a rien de plus courtois qu'un soldat sur le territoire occupé, au dernier moment il te demande pour être bien sûr qu'il a le droit de te pénétrer. C'est tellement évident que ce film a été écrit et fait par des hommes, qui ne connaissent rien au Japon en prime, j'ai halluciné.

[Commissaire Laviolette]

Le livre est écrit comme ça..

[Daleko]

Alors le livre doit être aussi mauvais que le film.

[Commissaire Laviolette]

C'est pas de la grand littérature en effet.

Mais néanmoins, peut-on faire autre chose que spéculer quand il s'agit de rendre le romantisme et les moeurs historiques?

[Wavebird]

C'est un film esthétique. Je m'attendrais pas à grand chose côté contenu, particulièrement sur la véracité historique.

[Daleko]

C'est pas de la grand littérature en effet.

Mais néanmoins, peut-on faire autre chose que spéculer quand il s'agit de rendre le romantisme et les moeurs historiques?

C'est pas tant ça qui m'a fait tiquer que le manque de crédibilité des personnages, ça tient pas debout. Sinon je savais un peu d'avance que ça me déplairait puisque les romances à la base c'est juste pas mon truc et j'ai pas choisi le film.

[homme privilégié]

Borat

Larry Charles, 2006

Un ami ayant les mêmes goûts en matière d'humour m'a prêté ce film (qui semble être devenu un film culte depuis sa sortie) me confiant que c'est siii drôle. Sérieusement, je veux bien croire qu'il y a certainement une petite critique sociale à en dénicher, mais c'est trop peu pour moi: j'ai manqué m'endormir après les trente premières minutes. Étant donné qu'il n'y a (pratiquement) aucune trame narrative, je misais sur certaines petites scènes comiques et efficaces, mais non. Une grosse perte de temps dans mon cas. Je tiens quand même à dire que je ne m'attendais à rien de ce film.

Ma cote personnelle:

Sinon, depuis mon visionnement du dernier film de Sidney Lumet, j'ai vu..

29/11: The Ballad of Jack and Rose:

03/12: You Don't Mess with the Zohan:

04/12: Lola Rennt:

05/12: Mr. Deeds:

05/12: Reindeer Games:

06/12: Baby's Day Out:

06/12: Dead Calm:

[Humbert Humbert]

Blood Simple.

Joel et Ethan Coen, 1984

Deuxième visionnement de ce film qui m'avait laissé indifférent il y a quelques années, sans doute à cause de mon peu de connaissances du genre auquel il rend hommage, le film noir. Le revoir m'a fait grand bien, puisque cette fois j'ai bien aimé. Je continue de trouver le scénario un peu mince, mais l'ensemble est bien rendu, l'atmosphère est très réussi et le schéma du film noir classique est transposé avec inventivité.

On aime les quiproquos, les personnages qui s'entortillent dans une spirale de meurtre et de malentendus dramatiques auxquels le spectateur assiste bouche béante. On aime aussi les nombreux travellings, le symbolisme pesant et le jeu au ton toujours juste des acteurs. La violence est crasseuse, réaliste, dégoûtante, à l'image des personnages qui n'ont rien de foncièrement attachant. Pour un premier film, c'est certainement excellent.

[homme privilégié]

Que penses-tu de No Country For Old Men ou encore Burn After Reading?

[ABC]

Borat

Larry Charles, 2006

Un ami ayant les mêmes goûts en matière d'humour m'a prêté ce film (qui semble être devenu un film culte depuis sa sortie) me confiant que c'est siii drôle. Sérieusement, je veux bien croire qu'il y a certainement une petite critique sociale à en dénicher, mais c'est trop peu pour moi: j'ai manqué m'endormir après les trente premières minutes. Étant donné qu'il n'y a (pratiquement) aucune trame narrative, je misais sur certaines petites scènes comiques et efficaces, mais non. Une grosse perte de temps dans mon cas. Je tiens quand même à dire que je ne m'attendais à rien de ce film.

Ma cote personnelle:

Alors ne regarde pas Brüno. C'est encore pire que Borat.

[homme privilégié]

Alors ne regarde pas Brüno. C'est encore pire que Borat.

Pire est un grand mot...

[ABC]

Pire est un grand mot...

Quel mot aurait tu employé