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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

Je reviens d'une petite soirée où on a écouté deux films d'horreur que j'ai trouvé assez plate.

Le premier film : Art of the Devil

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Art of the Devil est un film d'horreur Thaïlandais qui raconte l'histoire de Boom (la fille sur l'affiche) qui tombe enceinte lorsqu'elle a une aventure avec un homme mariée, mais celui-ci la rejette en lui offrant un dédommagement monétaire. Elle décide tout de même de garder le bébé, mais suite à ça, elle se fait violer et se fait plus par après frapper par une voiture. Elle survit, mais perd son bébé. Au bout du compte, elle pète une criss de coche et décide de se tourner vers la magie noir pour se venger de son amant et de toutes sa famille.

On voulait écouter le film dans sa langue originale avec les sous-titres anglais, mais pour une raison mystérieuse, le film voulais juste jouer en anglais. Malgré ça, on a laissé les sous-titres et c'est probablement un des pires doublages que j'ai entendu, accompagné des pires sous-titres qui fittent pas dutout avec ce qui est dit que j'ai vue de ma vie. Sérieusement, j'ai pratiquement pas vue de textes dans les sous-titres qui suivaient ce qui était dit, on aurait cru voir deux histoire en paralèlle. Parlant de l'histoire, elle est vraiment dure à suivre et il se passe pratiquement rien. En gros on a rit tout le long.

Voici le trailer en version original du film. Dire qu'ils en ont fait deux suite....

http://www.youtube.c...h?v=dM3Txt_lOWU

Le deuxième film : The Zombies Diaries

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The Zombie Diaries est un film de zombie britannique indépendant dans le style caméra à l'épaule / documentaire, séparé en trois parties, trois groupes séparées qui finissent par avoir un certain lien entre eux. C'est un espèce de mélange entre Blair Witch Project et Night of the Living Dead.

Ce film ci était un peu moins plate que l'autre, mais au moins avec le premier on a rit. Celui là on avait le gout de dormir pratiquement. Il y a des bouts intéressant, surtout vers la fin, mais vraiment pas assez pour en faire un film intéressant du début à la fin. Comme Blair Witch Project, tu as un gros chunk du film qui se passe à entendre des trucs sans jamais rien voir comme du monde, puisque celui qui film court comme une volaille pas de tête, et ça arrive juste trop dans ce film.

Trailer du film:

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Lost Highway (1997)

David Lynch

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Pour commencer, je me dois de décrier le pathétisme de l'édition DVD canadienne (pas celle figurée ci-haut) qui est dotée de la pire qualité d'image possible et d'un cadrage d'image absolument vomitif, combiné à l'absence de sous-titres et d'extras pertinents. Bon, malgré tout, j'ai pu revoir ce film une deuxième fois et cristalliser un peu mon opinion.

Ce n'est définitivement pas mon préféré de Lynch, car la trame s'obscurcit un peu trop et tend à s'étirer en longueurs tandis que notre interprétation des images et des situations la devance, contrairement à bien d'autres de ses films tissés autrement. La symbolique signifie beaucoup et enrichit quand même notre écoute de nombreux détails, et plusieurs scènes sont menées avec excellence et très punchées.

L'appel à la maison de l'homme mystérieux me reste encore à l'esprit, et toute la transposition de la jalousie en symboles également.

Par contre l'interprétation n'est pas ultimement convaincante et comme j'ai déjà dis, parfois ça traîne un tantinet. Tout de même, fort intéressant, j'ai apprécié davantage ma deuxième écoute.

***

Super Riders with the Devil (1976)

Lin Chong-Guang

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Bon, une bande de mouches à merde en métal à dos de motocyclettes affrontent un éventail de monstres en caoutchouc plus ridicules les uns que les autres. Il y en a tellement que les discerner devient plutôt infernal (monstre du cancer, monstre reptile, monstre à écailles, monstre de la traîtrise, etc, il y en a au bas mot une trentaine). Il faut par contre s'assurer de ne pas manquer l'attraction principale, l'agent des enfers, un scarabé hautement risible qui semble être bien inconfortable avec son immense casque qui menace à tout moment de lui rompre le cou.

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Le faciès du champion!

Généralement divertissant, à l'image de Power Rangers sous acide. Le tout manque cependant cruellement de techniques de combat surprenantes et de débilitées hors de l'entendement.

***

Future War (1997)

Anthony Doublin

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Bon... Des cyborgs d'une planète lointaine chassent des esclaves humains (qui possèdent un don d'assimilation de la langue anglaise hors du commun) à l'aide de "traceurs", des dinosaures qui tentent de dévorer les fugitifs et qui s'auto-détruisent à la moindre blessure... Du grand art.

Surtout ce cyborg.

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Sérieusement, hormis ce qui fut déjà mentionné comme loufoque, le reste est d'une relative platitude, platitude tout de même amusante à relever et à invectiver en groupe d'amis.

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They Live by Night

Nicholas Ray, 1948

Premier film de Nicholas Ray (plus connu pour "Rebel Without a Cause" et "In a Lonely Place"), "They Live by Night" s'inscrit de plein pied dans la tradition du film noir américain, plus précisément dans la série des "lovers on the run" dont le film "You Only Live Once" de Fritz Lang est sans doute le plus important modèle. Mais bon, loin de moi l'envie de dénaturer le film en le soumettant à une catégorisation trop rigide. D'autant plus qu'il a son petit style bien à lui.

Ce qui rapproche "They Live by Night" du film de Lang, disons davantage que de "Gun Crazy" qui a pourtant été fait à seulement deux ans d'intervalle, c'est d'abord et avant tout la dynamique. Contrairement aux films à la Bonnie and Clyde, "They Live by Night" présente la relation entre un criminel en fuite et une femme de bonnes moeurs qui le suit par amour tout en l'exhortant de cesser ses activités criminelles. Seulement on n'a pas d'argent sans travailler, alors d'autres crimes doivent être commis pour subsister pendant la fuite...

"They Live by Night" est parfois un peu mélodramatique sur les bords, mais c'est bien la seule chose qu'on puisse lui reprocher. Les acteurs sont compétents, le récit est prenant et la réalisation laisse entrevoir des bribes du grand réalisateur à venir. Il maîtrise parfaitement bien son sujet et son genre. On ne peut s'empêcher de ressentir pour ce couple une profonde sympathie, même si l'on sait que leurs rêves ne sont que poudre aux yeux et que la réalité ne manquera pas de frapper de plein fouet alors que l'étau se resserre...

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Les James Bond commencent à être plate. J'ai trouver celui-ci divertissant mais sans plus. Selon moi, Daniel Craig fit pas dans le rôle de James Bond. J'trouvais que Pierce Brosnan avait le look.

Il avait peut-être le look, mais pour les films de Bond qu'il a fait, à part peut-être GoldenEye, ça faisait assez dure. Avec Die Another Day, c'était juste rendu du gros n'importe quoi. Casino Royale est probablement la meilleure affaire qui pouvait arriver à cette franchise sur le déclin. Quantum of Solace, comme suite de Casino Royale, ça fait le travail, mais il est vraiment une grosse coche en dessous.

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Act of Violence

Fred Zinnemann, 1948

Un vétéran de la Seconde Guerre voit sa paisible routine menacée par un soldat de son ancien régiment revenu se venger d'un mystérieux incident. Ce type de prémisse aujourd'hui banale peut facilement déraper, mais dans "Act of Violence", elle est exploitée avec beaucoup de lucidité. On présente un univers où il est difficile pour le spectateur de prendre parti. Chaque geste, chaque issue pourrait s'avérer légitime.

La force du film réside justement dans son profond réalisme. Personne ne vient magiquement justifier tel ou tel acte, trancher le bon du mauvais. Ce qu'on voit, ce sont des pauvres types abimés qui tentent de gérer leurs démons comme ils le peuvent, donc souvent très mal. Les performances sont vraiment persuasives et la courte durée du film accélère la dégringolade. Un film sombre, pessimiste, mais vrai.

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Ca t'arrive de pas aimer un film que tu regardes? Je dis ca parce que je viens de lire (avec intérêt) tes 6-7 dernières critiques et elle sont toute extrêmement positive.

Bon, je suppose que les films merdiques ne méritent pas qu'on leur accorde d'attention, mais j'aimerais ca t'entendre dire qu'un film que tu viens d'écouter vaut pas de la merde pour x et x raisons. :) Tu es trop gentil et tolérant evers les films je crois.

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C'est plutôt que je choisis bien ce que je regarde je dirais. Je sais ce que j'aime et je connais mes réalisateurs fétiches, donc en quelque sorte je joue safe. Ça m'arrive de ne pas aimer un film, mais dans ce temps-là je prends souvent même pas la peine d'en parler.

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The hills run red

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Le film suit Tyler, un fan de films d'horreur qui tente de trouver une copie d'un film tourné dans les années 80 dont les seules traces qui reste, sont un previews. Sa quête le mène donc, lui et 2 amis, dans la forêt où le film à été tourné... Mais ils réalisent trop tard que le tournage n'a jamais arrêter et qu'ils feront partit du cast, malgré eux.

Surprise! Ce film est débile, j'ai vraiment adoré! C'est un des meilleurs slasher sortit depuis Freddy vs. Jason. Quelques uns des meurtres sont originaux et le tueur est tellement nice.

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Les Quatre Cents Coups

François Truffaut, 1959

Revisionnement d'un de mes films préférés. C'est fou comme c'est limpide et efficace. L'histoire est simple, mais on se reconnaît tous un peu dans le personnage d'Antoine qui a le diable au corps et ne fait qu'enchaîner les coups pendables. Moi, du moins, ça m'a rappelé ma jeunesse. Jean-Pierre Léaud fait preuve d'un naturel qu'il abandonnera de manière assez drastique dans le reste de sa carrière. À nul instant avons-nous l'impression qu'il s'agit d'un acteur.

Sa performance est à la fois drôle et touchante, et surtout toujours crédible. Il est Antoine Doinel. Truffaut affectionne les longs plans sans coupures et manie la caméra avec génie. La dernière séquence en particulier est vraiment époustouflante. On voit qu'il a l'oeil aiguisé, qu'il excelle dans l'art de déterminer ce qui sortira bien à l'écran, ce qui fait des 400 Coups un film d'une exquise beauté.

Premier film de la nouvelle vague que j'ai vraiment apprécié. Je dois même dire que j'étais très étonné quand j'ai vu ce film. Je ne m'attendais pas à beaucoup. La nouvelle vague m'a jamais fait tant tripper. Je veux dire, c'est pas mauvais, mais ca ne venais pas me chercher. J'aime beaucoup Antoine Doinel, c'est vraiment un personnage très attachant. Même si je n'ai pas vraiment eu une enfance comme la sienne, je ressentais vraiment ce qu'il vivait et je m'y identifiait. J'ai pas regardé la suite de sa vie dans les autres films par contre. Ce sera à voir prochainement je l'espère.

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Salo ou les 120 journées de Sodome - Pasolini

Nan mais pourquoi il a fait ça? Voilà, je me suis posée cette question pendant tout le film.

J'ai lu Sade, je savais à quoi m'attendre mais je pige vraiment pas l'intérêt d'un tel film. On voit pas tant la violence, on est censé la ressentir, mais il n'y a rien ni personne d'attachant, comment ça peut toucher? Je comprends pas la réaction des gens, pourquoi ça choque, etc. C'est juste froid, lent, vaguement désagréable. C'est un peu inquiétant parce que ça éveille l'imagination, en tout cas la mienne, j'avais plein d'idée pour les faire souffrir les ptits. Mais je comprends pas qu'on puisse être vraiment mal à l'aise face à cette cruauté, il y a bien pire dans la réalité et on se montre encore plus distant. Bref, j'ai capté ni le film ni les réactions de ceux avec qui je l'ai regardé. Sinon, merci pour les préludes de Chopin, j'ai le sentiment que je vais les jouer moins souvent.

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Cyprien, le film sur un geek qui trouve une spray qui le rend bogoss. Y'a des blagues de geek pas mal, mais au bout d'une heure ça devient relou, malgrés la touche d'humour du genial elie semoun.

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Moins pire que les 2 suites précédentes, mais toujours aussi poche. La réalisation est digne d'un mauvais téléfilm et l'histoire n'est qu'un remake ennuyant du premier où il ne se passe absolument rien durant tout le film. Même la fin est ridicule.

3/10

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Toujours un classique et qui n'a pas vieilli au niveau de son message et malgré son manque évidant de budget, Romero arrive quand même à rendre crédible un monde envahi par des zombies.

9/10

Modifié par The Eternal
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Blue Velvet (1986)

David Lynch

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Peut-être le meilleur travail de Lynch quant à l'équilibre maintenu au niveau du ton et des images symboliques déployées. Le voyage entre les deux oreilles nous conduit vers Dorothy et Frank, dans un antre érotico-dément des plus délectables. L'exploration du psychisme est plutôt bien foutue, construite de manière habile, permettant d'apprécier autant un visionnement relâché qu'une analyse plus approfondie. Très réussi, je ne suis pas déçu de ma deuxième écoute!

Après être revenu sur quelques films de Lynch que je possédais déjà, je crois que je vais bientôt procéder à l'achat de ce qui me manque. Je n'ai toujours pas vu la série Twin Peaks...

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Lynch, c'est du bonbon.

"Twin Peaks" c'est délicieux, mais particulièrement la saison un et les deux ou trois premiers épisodes de la seconde, après ça s'essouffle un peu. Il faut garder en tête que tous les épisodes ne sont pas écrits et/ou réalisés par Lynch et que parfois sa griffe se fait un peu plus discrète. C'est tout de même une série culte à voir.

"Mulholland Drive" je l'ai toujours vu comme une version "améliorée" de "Lost Highway". Je trouve que la construction des deux films se ressemble, mais que Lynch réussit davantage à l'exploiter dans "Mulholland Drive" qui semble au final beaucoup moins superficiel.

M'enfin, je te laisse découvrir tout ça. Je pense que tu aimerais beaucoup "Wild at Heart".

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"Mulholland Drive" je l'ai toujours vu comme une version "améliorée" de "Lost Highway". Je trouve que la construction des deux films se ressemble, mais que Lynch réussit davantage à l'exploiter dans "Mulholland Drive" qui semble au final beaucoup moins superficiel.
Je n'aurais su mieux dire, c'est carrément ce qui m'est venu à l'idée suite à mon premier visionnement de Mulholland Drive, que j'ai visionné une semaine ou deux après Lost Highway.

Jusqu'à maintenant, je n'ai vu que Eraserhead, Lost Highway et Mulholland Drive. Le dernier reste mon préféré pour bien des raisons. Ma mère m'a souvent conseillé Elephant Man, comme quoi (suivi de "The Straight Story") c'est un des seuls films de Lynch où le surréalisme et la trame narrative antilinéaire n'y sont pas.

Pour l'instant, je vais me contenter des deux films dont j'ai fais mention plus haut. Peut-être vais-je donner une deuxième chance à INLAND EMPIRE un jour, qui me semblait beaucoup trop décousu, en plus de durer trois heures.

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Sur le long terme, tu ferais quand même erreur de passer à côté d'Elephant Man à mon avis. S'il expérimente moins sur certains aspects, il ne manque cependant pas de profondeur au niveau de la trame.

La seule chose qui me stoppe envers Twin Peaks est son prix, non pas car il me semble gonflé, mais parce que cela fait relativement dispendieux pour acheter aveuglément. Je me déciderai bien éventuellement.

Pour ce qui est d'Inland Empire, je ne crois pas qu'il a été conçu pour être facile ou agréable à l'écoute en premier lieu. Il faut l'aborder davantage comme un exercice.

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