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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

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Le film n'a pas pogné du tout et aurait surement encore moins vendu si Jack Black n'aurait pas été là pour faire le fanfaron. Étant un fan des comédies pipi-caca de Black, j'ai aimé. Le film est rempli de référence satyrique à la Bible. 7/10

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Ça faisait un bout que je voulais voir ça, la

avait piqué ma curiosité. Je pense qu'il faudrait que je le revoie, parce que j'en sors avec un sentiment partagé. D'un côté, j'ai beaucoup aimé, de l'autre, y'a des bouts de scénario qui m'agacent, comme la fin qui fini trop bien à mon goût. Je donnerais quand même un 7/10, mais c'est à réviser en ce qui me concerne.
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Comme je disais à un gars à ma job, je suis pas mal sûr que ça s'appelle "Rise of the Fallen" parce que Megan Fox est tellement hot que même les impuissants de 65 ans ont réussi à bander de nouveau.

C'est clair que c'est pour sa. La scène au début ou Sam parle à Bumble Bee dans le garage et qu'elle enlève son suit de moto pour sa petite robe blanche... ayoye.

Modifié par ABC
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Les Quatre Cents Coups

François Truffaut, 1959

Revisionnement d'un de mes films préférés. C'est fou comme c'est limpide et efficace. L'histoire est simple, mais on se reconnaît tous un peu dans le personnage d'Antoine qui a le diable au corps et ne fait qu'enchaîner les coups pendables. Moi, du moins, ça m'a rappelé ma jeunesse. Jean-Pierre Léaud fait preuve d'un naturel qu'il abandonnera de manière assez drastique dans le reste de sa carrière. À nul instant avons-nous l'impression qu'il s'agit d'un acteur.

Sa performance est à la fois drôle et touchante, et surtout toujours crédible. Il est Antoine Doinel. Truffaut affectionne les longs plans sans coupures et manie la caméra avec génie. La dernière séquence en particulier est vraiment époustouflante. On voit qu'il a l'oeil aiguisé, qu'il excelle dans l'art de déterminer ce qui sortira bien à l'écran, ce qui fait des 400 Coups un film d'une exquise beauté.

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omg.

Tu viens de me faire réaliser que c'est le film du petit gars qui trippait sur Balzac et qui plagie un texte. J'ai du voir ça un soir à radio-canada il y a au moins 3 ans. J'avais adoré mais j'avais jamais su le titre (pas de pause il me semble).

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La passion de Jeanne d'Arc

Carl Theodor Dreyer, 1928

Il est rare pour un spectateur de se buter à une expérience de pur cinéma. Mais c'est à ce genre d'expérience qu'il doit pourtant s'attendre avec "La passion de Jeanne d'Arc". Un film muet sans accompagnement musical, donc silencieux d'un bout à l'autre, c'est déjà assez épeurant pour faire fuir un bon pourcentage de spectateurs potentiels. Je ne mentirai pas, c'est certain qu'il faut être bien éveillé pour passer au travers. Cependant, sa courte durée et l'incroyable puissance des performances assurent que le jeu en vaille la chandelle.

Dreyer a tout fait, absolument tout fait pour conférer à son film une touche de réalisme s'approchant du documentaire. Il est même allé jusqu'à faire bâtir un petit village médiéval pour que ses comédiens se sentent immergés complètement dans leurs rôles. Ce petit "caprice" a d'ailleurs fait frémir les producteurs lorsqu'ils se sont aperçus que leurs décors dispendieux n'étaient qu'entre-vus dans le montage final du film!

Ce qui importait à Dreyer, c'était les visages. Toute l'histoire passe par les visages, en particulier celui de Jeanne d'Arc interprétée avec génie (je pèse mon mot) par Maria Falconetti. Un bon pourcentage du film se compose de gros plans, et le reste comporte très peu (voire pas?) de plans larges. La réalisation de Dreyer est brillante. Les juges sont toujours pris en contre-plongée, Jeanne est vue de haut, à la fois pour représenter le regard de ses bourreaux mais aussi celui du Dieu pour qui elle se sacrifie. Je pourrais parler des heures de ce film mais je vais me contenter de le recommander vivement.

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Et alors?

C'est sa le titre du thread.

Le dernier film que vous avez vu c'est quoi.Je peux te copy/past le résumé si sa peux aider.."Déterminé à venger le meurtre de sa petite amie Vesper Lynd, James Bond est envoyé à Haïti, où il tue Le Chiffre, une des têtes dirigeantes de

l'Organisation. Une piste le conduit à Camille, une belle intrigante qui à son tour le conduit jusqu'à M. Greene, un milliardaire qui, sous couvert d'activisme environnemental, s'est lié à un dictateur déchu de Bolivie afin de s'approprier les réserves d'eau de ce pays. Pourchassé par les hommes de Greene et de l'Organisation, dont il a intercepté les communications compromettantes, l'agent 007 tue, sans le savoir, le garde du corps d'un important conseiller du premier ministre britannique. Sa supérieure M, qui l'a toujours protégé, réclame son retour à Londres. Mais Bond, dont la mission personnelle n'est pas encore terminée, poursuit sa traque."

Modifié par ABC
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Les James Bond commencent à être plate. J'ai trouver celui-ci divertissant mais sans plus. Selon moi, Daniel Craig fit pas dans le rôle de James Bond. J'trouvais que Pierce Brosnan avait le look.

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Le Cercle Rouge

Jean-Pierre Melville, 1970

Mon troisième film de l'excellent Melville, qui commence à se glisser tranquillement dans mon palmarès de réalisateurs incontournables. De tous les cinéastes français que je connaisse, c'est probablement lui qui a le style le plus "américain". Ses films sont souvent un peu plus avares de dialogues que le film français typique, en plus d'aborder des thématiques habituellement associées au film noir à l'américaine. Les deux inspirations majeures de Melville pour le "Cercle Rouge" sont d'ailleurs "The Asphalt Jungle" de John Huston et "Du rififi chez les hommes" de Jules Dassin, deux classiques du genre, par deux Américains.

Totalisant 140 bonnes minutes, "Le Cercle Rouge" ne se presse pas; tout comme dans "Le Samouraï", le rythme est assez lent, mais tout coule de manière incroyablement fluide. Dans l'univers de Melville, il y a peu de femmes, peu de souci d'expliquer les motivations des personnages, peu de chichi et de blabla. Ce qui importe, c'est l'honneur entre hommes de métier, entre hommes froids, calculateurs, qui vont droit au but et qui ne font pas de sentiment. En ce sens, aucun personnage n'est réellement attachant, mais le film fonctionne très bien comme ça.

Le cinéma de Melville, c'est l'épitomé du cool. Tous les personnages sont relaxes, personne ne perd jamais son calme, personne ne s'emporte, tout est exécuté avec style et finesse. Ça me semble particulièrement vrai dans "Le Cercle Rouge", où Alain Delon et son incroyable moustache ne frémissent jamais d'un poil. Même la photographie, les couleurs superbes, les bleus sombres, les verts foncés, tout ça contribue à l'ambiance excessivement "cool" du film. Encore une autre recommandation, surtout pour les amateurs de films de gangsters.

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Selon moi, Daniel Craig fit pas dans le rôle de James Bond. J'trouvais que Pierce Brosnan avait le look.

Tellement! Il avait le look et l'attitude aussi. Il était un peu maigre, mais sinon c'était parfait.

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Modifié par ToxicKev
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The Devil's Rejects - Rob Zombie

C'était trop cool! J'ai demandé des films déprimants et on m'a filé ça, je comprends pas trop en quoi ça correspond à ma demande, mais il a bien fait! C'est une famille de tueurs qui prend la route, recherchée par la police. OK les meurtres sont violents mais l'environnement est pas glauque, la musique est plutot joyeuse, il y a plein de soleil, ça met de bonne humeur quoi. Les personnages sont attachants, le papa clown est drôle, la fille est salement sexy. J'ai vraiment aimé l'utilisation de la musique, par exemple quand le cri d'une des victimes glisse directement vers une chanson blues.

Je sais pas, ça fait pas l'effet des films d'horreur qui m'ont traumatisé, déjà c'est pas gore, puis ensuite c'est plein d'humour. Bref ça prend pas la tête et ça réveille bien.

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C'est aussi une pseudo suite de House of a 1000 corpses, mais qui vit vraiment mieux sans l'apport du film originel, trop différent au niveau du ton (qui d'ailleurs se cherche constamment) et plutôt lamentable du côté de l'originalité.

***

The Elephant Man (1980)

David Lynch

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Ce film traînait dans ma collection depuis belle lurette et je ne me suis jamais senti dans l'humeur pour le visionner, jusqu'à hier soir. Comme d'habitude, je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt.

Pour ceux qui n'en connaissent rien, ce film confronte le spectateur à des sentiments voguant allègrement entre la pitié et la culpabilité en lui proposant un personnage grotesquement déformé, servant d'attraction pour un cirque de rue insalubre et glauque, qui est rescapé par un docteur qui finira par lui offrir une certaine qualité de vie.

J'aime comment le film nous amène à nous interroger sur les fondements de notre pitié/cruauté envers autrui, et à quel point "s'investir" pour rendre quelqu'un heureux ne peut être en fait qu'un jeu d'hypocrisie.

Par contre, j'ai trouvé que les séquences de rêve un peu trop "Lynch" ne cadraient pas vraiment avec l'ambiance générale, et d'autre part que le misérabilisme était un peu enfoncé au fond de la gorge lors du segment où Merrick est traîné à nouveau dans les cirques (même si, au final, ça sert bien le récit).

Globablement, le film m'a fait une forte impression, et je peux dire que ses quelques petits défauts n'ont pas vraiment sapé dans mon appréciation. Certainement un des meilleurs coups de David Lynch.

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The Third Man

Carol Reed, 1949

J'avais, à mon premier visionnement, rédigé une critique plutôt négative de ce film que tous s'entendent à encenser. Le personnage d'Harry Lime ne me paraissait pas digne de tant de mystère. Je trouvais également que l'intrigue traînait péniblement et que le motif musical de guitare acoustique répété tout au long du film détruisait complètement l'ambiance. Qui plus est, je ne disposais pas de sous-titres et l'accent allemand et britannique de certains acteurs rendait parfois les dialogues difficiles à déchiffrer.

Un nouveau visionnement était donc primordial. J'ignore si mes goûts ont changé, si j'étais dans un mood plus réceptif ou si je viens tout simplement de "saisir" le film, mais cette fois-ci j'ai beaucoup apprécié. Je dois concéder à Carol Reed un indéniable flair de réalisation. Plusieurs scènes sont extrêmement bien tournées, le plan le plus marquant étant selon moi celui des doigts de Lime qui se tordent de désespoir au travers de la bouche d'égout.

"The Third Man" est tout en contrastes entre l'ombre et la lumière. Entre ce qui est montré et ce qui est caché. Entre ce qui est dit et ce qui est tu. L'énigmatique Harry Lime devient vite une excuse pour le protagoniste de ne pas retourner chez lui, de s'éterniser auprès d'une jeune femme en deuil de qui il s'éprendra. Le spectre du défunt Lime s'étend sur toute cette ville de ruines, elle-même remplie d'ombres pesantes qui semblent menacer d'engloutir les personnages. On aime!

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