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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

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Lawrence d'Arabie

réalisé par David Lean

Un film qui a souvent résonné autour de moi, mais sur lequel je ne m'étais jamais arrêté. À l'instar de Carlos, les 3h30 me faisait redouter quelques assoupissements (je blague). Plus sérieusement, comme tout ce qui est considéré comme un classique, on s'attend à grand et beaucoup. Et ce film ne déçoit pas, en passant par les envolés lyrique du thème indémodable (http://youtu.be/jdFwhhH2x7I?t=40s) et les panoramas grandioses du désert et du vide. Je ne connaissais rien ou presque de l'histoire et j'ai bien failli être berné à croire à une fable du héro excentrique au coeur pur, mais c'est au contraire la descente au enfer d'un homme en quête d'identité et de gloire qui, prenant goût à la guerre, sombre peu à peu dans la folie, dépassé par ses ambitions.

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Three Days of the Condor

réalisé par Sydney Pollack

Thriller intelligent, rythmé et bien mené. N'a rien à envié au films d'espionnage saturés de caméra à l'épaule des années 2000. L'enjeu des évènements, que je ne dévoilerai pas, fait d'ailleurs un écho encore beaucoup trop fort à un sujet d'actualité de notre époque. Le dernier dialogue est d'ailleurs surprenant de justesse dans le questionnement qu'il soulève. Il y a bien sûr une romance un peu maladroite, comme tout bon film de ces années avec une star masculine au sex appeal assumé, mais rien qui n'empêche d'apprécier ce film au léger goût de popcorn.

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Je m'ennuyais, télécommande en main, quand je suis tombée sur le début d'un film où on voit un homme s'acheter une gamine. C'était La Strada de Fellini. Evidemment, j'ai commencé à rager et je n'ai pas voulu zapper tout de suite. Mais bon, la fille a la politesse de s'attacher alors ça devient tolérable. Après, même si j'ai aimé et que j'y ai beaucoup pensé dans la semaine, je ne comprends pas en quoi ce film doit être excellent (à part les acteurs). Il m'est bien tombé dessus, étant dans une de ces relations où on ne sait pas décider si on risque trop en restant, mais ça doit moins parler aux gens qui sont loin de cette difficulté, tellement c'est peu rationnel, c'est peut-être quelque chose qui aurait pu être mieux présenté, pourquoi ils se traitent si mal et pourquoi elle se casse pas. Même s'ils évoluent, j'ai eu l'impression de voir des animaux tout le long et beaucoup ont du se dire "wtf, quels débiles". Bref, ça m'a touché mais je me sens rabaissée de l'avoir été, si la volonté de montrer l'homme qui s'humanise (comme j'ai cru le percevoir mais je dis peut-être de la m.rde) avait réussi, il n'y aurait pas cet arrière-goût désagréable.

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La semaine passée j'ai vu en avant-première :

Dallas Buyers Club : Excellent film, très touchant. Matthew McConoghey est très, très fort encore une fois (j'a adoré sa performance dans Killer Joe).

Last Vegas : lol, Hangover 1 avec des vieux et sans situations comiques, juste du rien.

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Ma nuit chez Maud de Rohmer

Je dois dire que j'estime avoir bien fait de continuer mon exploration des contes moraux malgré la relative pauvreté qui émanait de ce que j'avais vu auparavant. Ce film est puissant. Rien à voir avec les verbiages et la morale rectiligne de L'Amour l'après-midi et Le Genou de Claire. Rohmer a tout donné dans ce film : des dialogues riches portés sur la religion, la morale, l'amour et évidemment aussi un petit soupçon de réflexion sur le Pari de Pascal. L'ingéniosité de l’œuvre réside surtout dans la manière dont tout cela est mis en parallèle. C'est d'autant plus intéressant de remarquer que Rohmer n'a pas cherché à en imposer maladroitement : ce sont les personnages qui partagent tous leurs propres idées quant aux thématiques abordées dans l'histoire. Ainsi le Pari de Pascal (l'ami communiste) n'est jamais critiqué par l'auteur, ni la foi religieuse (Jean-Louis), ni l'athéisme (Maud). Et toute cette histoire de probabilités dans les événements (en lien avec le Pari) dépasse les attentes et rend l’œuvre très complexe. Je suis incapable d'en parler correctement et je vais me contenter de conseiller le film à toute personne qui lira ceci.

ajout : il y a quelque chose qui différencie grandement ce film des deux autres à propos de la morale, précisément. Il n'est plus question de juger de la moralité d'un acte. Rohmer tend plus à proposer l'idée comme quoi cette moralité doit se contenter d'accompagner les agissements de l'individu sans que celui-ci ait à y penser. Par exemple, Jean-Louis ne ressent pas le besoin de se questionner à savoir s'il devrait coucher avec Maud ou non, puisque déjà épris d'une autre femme, le désir de le faire ne le ronge pas même une seconde. S'il en était autrement, cela ferait déjà de lui un infidèle.

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Je ne sais pas pourquoi mais j'ai tendance à tolérer les clichés beaucoup plus facilement dans les films que dans les romans. « Ruby Sparks » reprend le cliché millénaire de l'homme qui tombe amoureux de sa création (ça doit remonter au mythe de Pygmalion). D'autant plus que ce cliché prend forme à travers la sempiternelle mise en scène de l'écrivain. Bref, on a droit à un beau condensé de déjà vu: l'histoire des déboires d'un auteur qui retrouve goût à la vie en tombant amoureux de sa « créature ». Est opérée une certaine forme de déplacement du cliché par le fait que les scènes les plus comiques du films sont reprises de façon à évoquer les scènes les plus dramatiques: le contrôle qu'exerce le créateur sur sa créature peut constituer autant une damnation/aliénation qu'une rédemption. Il serait possible d'établir d'autres parallèles entre l'acte de créer et la trame narrative du film. Je n'ai pas poussé l'analyse plus loin. Tout de même, « Ruby Sparks » mérite l'écoute et ce, même si la finale est ultra quétaine... Plaisir coupable.

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Je ne me lasse pas des films d'animation japonais. C'est vraiment un régal de zénitude.

Ce film aborde le suicide et la réincarnation d'une âme qui doit se racheter au nom du suicidé.

Simple, épuré, et surtout parfaitement animé est comme un doux moment de calme réflexif.

A méditer (;

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La vie d'Adèle

Je n'ai pas eu de véritable ''boner'' , mais c'était quand même beau toute cette sexualité délurée. Et je suis curieux de savoir quand est-ce que le premier chapitre se termine. Quelqu'un a lu la BD ? www.filmschoolrejects.com/news/gay-sex-depictions-in-film.php

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L'Enfance d'Ivan de Tarkovski

Sans aucun doute l'un de mes visionnements préférés de l'année.

Film qui évoque la guerre et la déshumanisation qu'elle cause. Ce n'est pas un portrait des conséquences sociales du conflit armé que Tarkovski a voulu filmer, mais plutôt un récit poétique, plus personnel sur le sujet. On y fait la rencontre d'Ivan, un jeune orphelin -- si bien interprété, d'ailleurs -- qui au nom de cette guerre incomprise en vient à perdre précocement son enfance. L'onirisme ainsi que les plans surréalistes ne manquent pas à l'appel. En seulement une heure et demi je me suis souvent surpris à tressaillir face au génie de Tarkovski tant la mise en scène est d'une ingéniosité sidérante. Il y a dans ce film un travail de photographie si impeccable que lui seul vaut le visionnement de l’œuvre. Bon, encore le curieux sentiment de dire trop peu à propos du film tant les mots me manquent. Y a toujours une certaine impotence qui vient m'habiter lorsque je tente de faire l'éloge d'un film qui m'a bien ébahi. Tant pis. Je vais tout de même répéter : c'est à voir !

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Berserk, L'âge d'or.

J'ai la chance de découvrir cette trilogie culte, que je sais évidemment adaptée du manga culte. C'est juste du grand art.

J'attaque la seconde partie l'eau à la bouche.

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No Place on Earth - Un documentaire qui aborde la vie de cinq familles de juifs ukrainiens qui se cachaient dans des cavernes pendant la guerre. Je ne sais pas si la construction du docu m'a plu mais l'histoire racontée en vaut la peine. C'est vraiment ouf, ils ont survécu sous terre pendant plus d'un an et demi, ceux qui étaient des gamins sont encore là pour témoigner, c'est dur de pas pleurer tout le long.

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Berserk, L'âge d'or.

J'ai la chance de découvrir cette trilogie culte, que je sais évidemment adaptée du manga culte. C'est juste du grand art.

J'attaque la seconde partie l'eau à la bouche.

La CGI des deux premiers films laisse à désirer, le dernier opus corrige ce problème dans un final grandiose. Je suis en train de lire des mangas qui sont eux aussi exceptionnels.

Mon dernier film est Gravity, Cuarón se fait plaisir à son habitude avec un plan séquence d'ouverture génial. La suite est tout aussi bonne visuellement, le scénario est creux, oui, je n'en attendais vraiment pas plus après avoir vu les trailers. Dans Children of Men, Cuarón utilisait la caméra au service du propos, dans Gravity c'est l'inverse, dommage.

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  • 2 semaines plus tard...

L'autre jour j'ai vu un film de Gaspar Noé le titre Soudain le vide. On dira que c'est minable cependant j'ai au moins le mérite d'être authentique dans mes choix de visionnement. Je ne me force pas à aimer des films d'auteur serbo-croate rien que pour faire le cultivé.

L'exercice de Gaspar Noé est intéressant en la désincarnation d'un jeune homme vers un état à la troisième personne où il constate ce qui arrive à son meilleur ami et à sa soeur une fois son décès, c'est un film qui se démarque par sa poésie et ses flashbacks comme la vie qu'on voit à reculons juste avant de voir le long tunnel noir. Y a un laisser-aller dans ce film c'est un exercice de style même à partir du montage du début.

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  • Jpeg a libéré ce sujet

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