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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

J'ai bien aimé Amadeus aussi mais je l'ai trouvé quelque peu overraté. Oscar du meilleur film? 7 autres oscars? top100 imdb?

C'est un peu fort selon moi pour un film d'une véracité historique moyenne et qui illustre les personnages comme des caricatures sensationnelles. Je ne dit pas que c'est mauvais, loin de là, je me suis bien amusé à le regarder, mais ça reste un film moyen dans mon palmarès.

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American Psycho

Je m'attendais à un bon film. Ok Christian Bale est pratiquement parfait dans le rôle (et la différence est d'ailleurs assez frappante étant donné que j'ai vu The Machinist la veille) mais ça ne m'a jamais allumé. Le personnage est haïssable, l'histoire est ennuyante.

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Halloween III: Season of the Witch

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Un épisode de Twilight Zone sous acide intéressant et milles fois plus original que les autres suites qui suivirent et le remake à chier de Rob Zombie.

De plus il y a John Carpenter à la production et même si il ne l'a pas réalisé, sa patte se fait pas mal ressentir au niveau de l'ambiance et de certaines thématiques qu'il développa plus tard dans They Live et In the Mouth of Madness.

7/10

Modifié par The Eternal
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From now on we are enemies. You and I Sa vient de là la première phrase de la toune Warheart de CoB!

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American Psycho

Je m'attendais à un bon film. Ok Christian Bale est pratiquement parfait dans le rôle (et la différence est d'ailleurs assez frappante étant donné que j'ai vu The Machinist la veille) mais ça ne m'a jamais allumé. Le personnage est haïssable, l'histoire est ennuyante.

J'aime les hasard comme ça.

My pain is constant and sharp and I do not hope for a better world for anyone, in fact I want my pain to be inflicted on others

La quote à la fin de Bodom Beach Terror, avant Angels Don't Kill est tiré d'American Psycho.

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"The Curious Case of Benjamin Button"

David Fincher, 2008

On dira ce qu'on voudra, Fincher est tout de même un réalisateur assez important: Seven, Fight Club, Alien 3... Ok, peut-être pas, mais en tous cas les deux premiers ont marqué une génération et ont même accédé au statut d'oeuvres cultes. J'ai pas vu "Zodiac", mais je trouve que ça a l'air bon. "The Game" était correct. "Panic Room" passable.

Bref, j'avais quand même hâte de voir "Benjamin Button", ne serait-ce que pour apprécier le traitement que pouvait rendre Fincher d'une nouvelle d'un écrivain que j'estime beaucoup. J'en ai entendu du bien comme du mal, mais je dois dire que j'ai quand même bien apprécié. C'est certain qu'à pinailler, on peut trouver des trucs fatigants: la narration en flashback, je suis pas certain; l'arrière-plan de Katrina non plus et la dernière heure avec l'histoire d'amour entre Daisy et Benjamin m'a semblé prévisible.

Toutefois, j'ai beaucoup aimé la première heure et demi environ, assez pour que ça sauve le film. Benjamin en vieillard est juste fantastique. La vulnérabilité du personnage est touchante. Et la photographie de ces scènes-là m'a paru étrangement supérieure. Peut-être n'est-ce qu'une illusion, mais bon, j'ai vraiment accroché. Au final je pense que c'est un film assez réussi, qui échappe pas tout à fait au sentimentalisme un peu facile à la "Forest Gump" (même scénariste), mais qui est assez efficace sur le plan artistique pour qu'on lui pardonne ses faiblesses.

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J'ai vu Into the Wild il y a quelques jours et je ne sais tojours pas quoi en penser. C'est très beau, l'Alaska tout ça, et je suis contente d'enfin être sensible à des images. Sinon, j'ai rien grillé, c'était un gnangan assez habituel de jeune adulte qui rejette la société. Me détestez pas hein, moi je vous aime. J'ai juste un mal fou à expliquer certains films, j'ai vu un truc qui me semble plutôt pas mal et je sais pas en parler, je suis pas douée avec les mots, c'est peut-être ça, ou peut-être que je manque de culture et que ça viendra avec le temps ou peut-être que je ne suis pas assez intelligente, un mix des trois, je sais pas. Au final, ce film m'a surtout laissé dans le vide.

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Numero 9, film d'animation de Shane Acker, et produit par Tim Burton.

Des espèces de petites créatures/poupées qui tentent de survivre dans un monde post-apocalyptique, après la destruction du genre humain par des machines de guerre.

C'est le premier film de Shane Acker qui s'en sort plutôt bien avec un magnifique univers visuel sombre et effrayant, ça sent le désespoir et la mort (on y voit des cadavres humains quand ce n'est pas des morceaux de corps), mais le scénario est faible et très répétitif, et les personnages pas assez creusés. Très peu d'émotion pour moi, sans pour autant m'être ennuyée.

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Tout le monde pense qu'il a été fait par Tim Burton. NON! Et merci de l'avoir précisé car même avant la présentation principale au cinéma, on annonçait Burton comme le réalisateur dans les vidéos publicitaires.

J'ai été voir The Final Destination. Attendez sa sortie en DVD. Ça vaut vraiment pas la peine de se déplacer au cinéma pour ça. Les death scenes, je les qualifierais de moyennes, sans plus. Le niveau de "gore" s'équivaut avec les autres films de la série. Ils ont vraiment coupé dans l'histoire (je comprends, elle est moche) et les personnages principaux ne sont pas accrocheurs­. Les intros des autres Destination Ultime étaient plus poussées, là c'est du NASCAR, personne a peur de ça contrairement à un accident d'avion, sur l'auto-route ou dans une montagne russe (mon opinion). Ah, et la fin m'a vraiment déçu, on la voyait venir depuis le début. Un truc cool au niveau du montage, c'est un pastiche des morts des précédents films sous forme de rayons X si je puis dire, faut voir pour comprendre.

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"Le Samouraï"

Jean-Pierre Melville, 1967

Alain Delon incarne le gangster parfait. Il est froid, détaché, il parle peu, mais il se dégage quand même de son personnage une humanité incompréhensible. Quand on y pense, il n'y a rien pour le rendre attachant, sa personnalité est dépouillée, on ne sait rien de lui, mais bon dieu qu'il est cool.

Ça se peut juste pas comment ce film-là coule bien. C'est compressé, mais d'une bonne façon, avec un art de réalisation épatant. Il n'y a littéralement pas un plan qui ne veuille rien dire, qui n'apporte rien. Chaque geste, chaque parole des personnages a sa place. C'est sobre et stylisé à la fois. Un tour de force.

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Gamer

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Le cyberpunk est un genre que j'affectionne, mais le problème est que les bon films de ce genre se font plutôt rare et Gamer fait partie des mauvais films du genre. Autant je pouvais embarquer dans le trip de Crank 1 et 2 (à écouter saoul ou gelé ou même les deux) autant dans Gamer je me suis fait chier. Le film ne sait pas sur quel pied danser tant ça oscille entre l'humour trash et le film de sci-fi sérieux. Aussi, la réalisation est carrément affreuse, la caméra tremble de partout et les scènes d'actions sont illisibles.

4/10

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"J.S.A.: Joint Security Area"

Park Chan-wook, 2000

Je comprends pourquoi ce film a été hautement controversé à sa sortie, mais également pourquoi ce fut un succès instantané. Le sujet (amitié interdite entre des soldats des deux Corées) est assez explosif dans un pays qui prend les choses très au sérieux. Mais c'est plutôt un drame humain qu'un "statement" politique.

La réalisation est inspirée et annonce "Sympathy for Mr. Vengeance" et "Oldboy". Le jeu des acteurs est excellent au niveau des protagonistes mais certains rôles secondaires font un peu grincer des dents. Heureusement, leur présence est assez rare. Le film n'amènera sans doute pas de nouveaux adeptes à Park, mais ceux qui aiment son style ne seront pas déçus.

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"Anatomy of a Murder"

Otto Preminger, 1959

Un drame légal comme on les aime, qui n'a pas la concision de "12 Angry Men" mais qui s'y apparente par la force de son suspense. Le scénario est béton et James Stewart livre une de ses plus solides performances en carrière (comparable à "Vertigo"). Je n'ai honnêtement pas vu les 160 minutes passer, et j'en redemandais quand le film s'est terminé. Les joutes verbales lors du procès sont hallucinantes.

On a l'impression d'être privilégié, impression qui devait être encore plus forte en 1959 alors qu'il était mal vu de parler de viol et qu'on excusait souvent la chose sous prétexte que la victime était trop sexy. Et Preminger arrive avec un film qui présente des personnages tous moralement douteux, victime comme bourreaux, en posant cette question: en quoi est-ce que l'habillement d'une femme peut justifier son viol, et quelles sont les limites acceptables? Un gros coup de poing en 59, mais qui n'a perdu ni sa force, ni son actualité.

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Hatchet

Petit film hommage au slasher des années 80. J'ai aimé, c'était bien gore. Aussi avec les apparitions des acteurs qui ont jouer les figures importante que l'on connais aujourd'hui (Freddy Krueger, Jason Voorhees et Candyman), ça ajoutait un petit effet de nostalgie. Point négatif, le tueur n'a rien de sympathique, je crois que jamais on réussira à recréer un personnage aussi intense que Freddy, Jason ou Micheal.

7/10

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"Woman in the Dunes"

Hiroshi Teshigahara, 1964

Un homme est kidnappé par des villageois qui le forcent à vivre avec une femme dont la demeure est établie dans une fosse au milieu des dunes de sable. La prémisse est intrigante et donne effectivement lieu à un film étrange, profond sans être prétentieux et long sans être ennuyant. Un huis-clos angoissant aux thèmes existentialistes qui a de quoi donner des cauchemars.

La relation entre le captif et la femme, qui est finalement aussi captive que lui, seulement d'une autre façon, est menée avec intelligence et ne verse jamais dans un érotisme de bas étage ou une étude psychologique facile. L'absurdité de leur situation (devoir pelleter chaque jour du sable pour ne pas être enterrés vivant) n'est pas même réellement dérangeante et le réalisateur en fait bon usage sans en abuser. Vraiment un film à voir.

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