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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

Tu pourrais te partir un blogue : Cinéma soporifique, ou devant quel film j'ai réussi à ne pas dormir. Tu pourrais te faire trois catégories : sommeil profond, somnolence et éveil total.

Quand tu auras vieilli un peu, je pourrai te faire regarder mon court métrage : Apologie de l'ennui.

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Je pourrais plutôt lancer un blogue semblable où je rangerais tous les messages de ce forum dans ces mêmes catégories. Toutes tes stupidités trouveraient sans doute bien leur place dans "sommeil profond". Ensuite de ça, je pourrais même ajouter à ce blogue un petit descriptif te concernant, que j'intitulerais : Commissaire Laviolette le petit emmerdeur de la place qui, malgré ses trois mille messages, n'a jamais été capable d'en accoucher un seul le moindrement astucieux ou pertinent.

En revanche, je dois avouer que c'est un choix plutôt judicieux que t'as fait de nommer ton court-métrage ainsi. L'ennui, c'est bien ce qui nous habite à te lire.

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L'Éclipse d'Antonioni

Film plutôt insipide. Si Antonioni cherchait dans ce récit à illustrer le vide incommensurable qui caractérise les petites vies mondaines, c'est réussi ! C'est un véritable néant qui nous est présenté pendant deux longues heures. Les qualités esthétiques de l'oeuvre perdent dès lors tout leur intérêt puisqu'il ne se dit vraisemblablement rien tout le long du film, si ce n'est que quelques scènes idiotes présentant une bande d'affolés à la Bourse, puis la liaison sans raison d'être entre la femme et son petit bourgeois naïf de service. Rien à voir avec La nuit.

Le style d'Antonioni n'est pas la tasse de thé de tout le monde c'est clair. "L'Eclisse" pousse un peu plus loin les idées abordées dans "L'Avventura" et "La Notte", sans toutefois (à mon avis) verser dans le sempiternel "Hé que les bourgeois font donc rien de leurs vies" qui peut devenir à la longue un peu facile. Le film a été présenté comme une histoire d'amour malheureuse avec Alain Delon, et c'est un coup de cochon de la part d'Antonioni parce que comme tu sais rien de tel ne se passe avant la bonne moitié du film...

Il présente d'abord de longues scènes en apparence banales où les protagonistes se rencontrent à peine et ça illustre bien l'idée antonionnienne que la vie ne se compose pas uniquement de péripéties, et que les moments d'accalmie sont tout aussi importants. Et pour couronner le tout, la finale ne résout absolument rien et le spectateur est laissé dans un monde où les personnages qu'il vient de côtoyer ne semblent même plus exister.

"L'Eclisse" est un film artistique, créé sans aucune considération pour la structure narrative classique ou le réalisme ou quoi que ce soit qui puisse en faire un film grand public, ce qu'il n'est pas du tout. Plusieurs personnes doivent s'emmerder solide et je le comprends tout à fait. En ce qui me concerne, je l'ai trouvé excellent, de la même manière que j'ai adoré "La Dolce Vita" de Fellini, avec un respect supplémentaire pour l'audace dont Antonioni fait preuve dans la réalisation, qui contient bien entendu ses ratés, mais la scène finale excuse presque tout.

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Je pourrais plutôt lancer un blogue semblable où je rangerais tous les messages de ce forum dans ces mêmes catégories. Toutes tes stupidités trouveraient sans doute bien leur place dans "sommeil profond". Ensuite de ça, je pourrais même ajouter à ce blogue un petit descriptif te concernant, que j'intitulerais : Commissaire Laviolette le petit emmerdeur de la place qui, malgré ses trois mille messages, n'a jamais été capable d'en accoucher un seul le moindrement astucieux ou pertinent.

En revanche, je dois avouer que c'est un choix plutôt judicieux que t'as fait de nommer ton court-métrage ainsi. L'ennui, c'est bien ce qui nous habite à te lire.

T'es comme un petit animal farouche. C'est que tu as une tendance assez prononcée à mentionner l'état d'éveil dans lequel tu te trouves dans tes "critiques". D'autant plus que l'ennui semble être le mal incarné dans ta vie et le plus grand défaut qu'un film peut avoir (qui n'en est pas vraiment un). Ça valait la peine d'être souligné.

Mais bravo pour la boutade, c'était bien envoyé, je t'avais fourni pas mal de gaz, tu dois être content.

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T'es comme un petit animal farouche. C'est que tu as une tendance assez prononcée à mentionner l'état d'éveil dans lequel tu te trouves dans tes "critiques". D'autant plus que l'ennui semble être le mal incarné dans ta vie et le plus grand défaut qu'un film peut avoir (qui n'en est pas vraiment un). Ça valait la peine d'être souligné.

Mais bravo pour la boutade, c'était bien envoyé, je t'avais fourni pas mal de gaz, tu dois être content.

Bla, bla, bla... un autre joli petit message tout rudimentaire qui laisse savoir que tu lis tout de travers. Peut-être devrais-tu mettre davantage d'efforts à ta lecture ? Ça te permettrait probablement des messages plus nuancés. Je te dis ça parce que tout ce que tu me reproches est faux : je mentionne rarement l'état qui m’assaillait au moment d'un visionnement et quand bien même qu'il en serait autrement, qu'est-ce que ça change à mon propos ? Ici, j'ai simplement dit avoir vu Nostalghia très fatigué, ce qui m'empêchait donc de facto d'en faire de véritables éloges puisque malgré la beauté des images, j'avais l'impression de n'avoir rien compris, et parce qu'en plus de cela, évidemment, le cinéma de Tarkovskï demande un certain effort. Ensuite, faudrait faire la différence entre ce qui TE SEMBLE et ce qu'IL EN EST. Je n'ai jamais laissé entendre par mes messages que je voyais en qqch d'aussi personnel que l'ennui le "plus grand défaut qu'un film peut avoir". C'est toi qui t'es imaginé tout cela, pauvre cloche. D'ailleurs, je n'ai pas la prétention d'affirmer que mes messages dans ce sujet sont des critiques. Je suis volontairement, plus souvent qu'autrement, subjectif et très concis. Ça permet, à qui voudrait bien le savoir, de connaître mon appréciation toute personnelle d'un film quelconque puis, s'il y a lieu, je suis normalement toujours ouvert à la discussion. Vois-tu, Humbert Humbert n'a probablement pas aimé ce que j'ai dit de L'Éclipse, mais plutôt que de faire comme toi et me répondre une moquerie de merde, s'est donné l'effort d'une réponse plus intelligente. Malheureusement je n'ai rien de pertinent à lui répondre, donc ce sera pour une prochaine fois. Je dois aussi avouer que j'avais manqué la scène finale. L'enregistreur Illico est à peu près aussi déficient que tes aptitudes de lecture et a coupé tout juste après la scène où Vitti répond à son crétin qui lui demande s'ils se reverront, quelque chose comme : "oui, puis après-demain. Et le jour d'après..." Après la réplique d'HH, je suis donc allé lire sur Internet en quoi consistait exactement la fin et ça change beaucoup l'essence du film. Mais toi, en plus de n'avoir jamais pris la peine de parler de tes derniers visionnements, tu te permets les jugements faciles en omettant toutefois de parler des films dont il est question, en te contentant plutôt de quelques farces niaises et toujours bien loin du propos. Tu te confortes là-dedans, c'est correct. Mais à partir de maintenant, contente-toi de les chanter dans ta tête et abstiens-toi de les publier, ok ?
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Bla, bla, bla... un autre joli petit message tout rudimentaire qui laisse savoir que tu lis tout de travers. Peut-être devrais-tu mettre davantage d'efforts à ta lecture ? Ça te permettrait probablement des messages plus nuancés. Je te dis ça parce que tout ce que tu me reproches est faux : je mentionne rarement l'état qui m’assaillait au moment d'un visionnement et quand bien même qu'il en serait autrement, qu'est-ce que ça change à mon propos ? Ici, j'ai simplement dit avoir vu Nostalghia très fatigué, ce qui m'empêchait donc de facto d'en faire de véritables éloges puisque malgré la beauté des images, j'avais l'impression de n'avoir rien compris, et parce qu'en plus de cela, évidemment, le cinéma de Tarkovskï demande un certain effort. Ensuite, faudrait faire la différence entre ce qui TE SEMBLE et ce qu'IL EN EST. Je n'ai jamais laissé entendre par mes messages que je voyais en qqch d'aussi personnel que l'ennui le "plus grand défaut qu'un film peut avoir". C'est toi qui t'es imaginé tout cela, pauvre cloche. D'ailleurs, je n'ai pas la prétention d'affirmer que mes messages dans ce sujet sont des critiques. Je suis volontairement, plus souvent qu'autrement, subjectif et très concis. Ça permet, à qui voudrait bien le savoir, de connaître mon appréciation toute personnelle d'un film quelconque puis, s'il y a lieu, je suis normalement toujours ouvert à la discussion. Vois-tu, Humbert Humbert n'a probablement pas aimé ce que j'ai dit de L'Éclipse, mais plutôt que de faire comme toi et me répondre une moquerie de merde, s'est donné l'effort d'une réponse plus intelligente. Malheureusement je n'ai rien de pertinent à lui répondre, donc ce sera pour une prochaine fois. Je dois aussi avouer que j'avais manqué la scène finale. L'enregistreur Illico est à peu près aussi déficient que tes aptitudes de lecture et a coupé tout juste après la scène où Vitti répond à son crétin qui lui demande s'ils se reverront, quelque chose comme : "oui, puis après-demain. Et le jour d'après..." Après la réplique d'HH, je suis donc allé lire sur Internet en quoi consistait exactement la fin et ça change beaucoup l'essence du film. Mais toi, en plus de n'avoir jamais pris la peine de parler de tes derniers visionnements, tu te permets les jugements faciles en omettant toutefois de parler des films dont il est question, en te contentant plutôt de quelques farces niaises et toujours bien loin du propos. Tu te confortes là-dedans, c'est correct. Mais à partir de maintenant, contente-toi de les chanter dans ta tête et abstiens-toi de les publier, ok ?

Est-ce dans un effort stylistique que tu ne te permets pas de paragraphes? Je ne crois pas être la bonne personne à sermonner sur des efforts de lecture. J'énonçais une impression qui se dégage de l'ensemble de tes messages. Pas une donnée factuelle basée sur un calcul mathématique de la redondance de tes qualificatifs.

Anyway, j'ai toujours eu 90 et + en Français Lecture.

Me suis déjà endormi, en classe, en checkant ce film-là, QU'ON ME RETIRE IMMÉDIATEMENT MES DIPLÔMES!

Zéro crédibilité!!!!

Juste pour te dire, j'avais des amis qui ce sont endormis en écoutant Apocalypse Now. J'AVAIS.

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Thomas est amoureux

Véritable daube. On me l'a imposé dans un cours et c'est sans même l'ombre d'un doute que je vais affirmer haut et fort que c'est le PIRE film qu'il m'ait été donné de voir dans toute mon adorable existence. À côté de ça, même des navets tels que American Pie ou Zack et Miri font un porno valent quelque chose, parce que ceux-là ont le mérite de ne pas se prendre au sérieux. Anecdote : la grande majorité de la classe affirmait avoir trouvé ça ben bon.

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Frenzy d'Alfred Hitchcock

Je porte bien haut dans mon estime quelques films du fameux maître du suspense, dont Vertigo, Psycho et Rear Window. Mais Hitchcock a réalisé plus de cinquante films, et forcément il y a des redondances qui rebutent. Celui-ci en est un bon exemple ; l'histoire commence et tout semble déjà rebattu. On découvre d'abord le cadavre d'une femme flottant sur la mer puis, peu après, on dévoile l'identité de son meurtrier. Ainsi, on nous inflige le fardeau de tout connaître alors que les personnages du film n'en savent rien. Pendant près de deux heures, ils croient que le meurtrier est un tout autre homme et ce pendant que le véritable coupable continue d'étrangler des matantes par ci et là. Enfin, y a un revirement de situation et le méchant bonhomme se fait prendre sur le vif, en sueur et sans sa cravate, qui est toujours bien enlacée sur le cou de sa dernière victime. Y a aucun revirement final. On le savait déjà que tout allait se passer ainsi. Hitchcock disait lui-même : "There is no terror in the bang, only in the anticipation of it." Peut-être, mais tout est un échec ici, parce que vraisemblablement, on s'en calisse de ce qui va suivre. On ne les a plus nos sueurs froides. Le plus grand mérite qu'on puisse attribuer à la filmographie de cet homme, c'est sa maîtrise du langage cinématographique, et y a rien qui se démarque dans ce film-ci. En bref : un film insipide, prosaïque.

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Pickpocket de Robert Bresson

Qu'est-ce que cette merde que je viens de voir ? Dire que j'ai lu en quelque part que ça évoque l’œuvre dostoïevskienne... Pour ceux qui se demandent de quoi ça parle : l'histoire très courte d'un gars un peu stupide qui semble prendre un vilain plaisir à voler des porte-feuilles. On n'apprend finalement jamais rien sur ses motivations à le faire, et lui non plus ne semble pas le savoir d'ailleurs. Tout au long du film, il nous raconte un paquet de ses pensées ineptes qui ne riment à rien. bla blabla bla Au bout du compte, il rencontre une femme qui, on le suppose, le poussera à se repentir et s'empêcher de commettre son petit vice. En tout cas, un film pas très très étoffé.

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As-tu vu autre chose de Bresson ? C'était mon tout premier visionnement de lui et ça donne pas envie de voir autre chose...

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Monika de Bergman

J'ai trouvé ce film plutôt aimable. L'histoire est toute simple : deux adolescents étouffés par leur quotidien monotone s'éprennent l'un de l'autre et décident de fuir le nid familial en allant passer leur été sur une île presque paradisiaque. Ils s'accouplent là-bas, vivent quelques petits moments de bonheur et rentrent finalement au bercail, qui malgré tout leur offre un certain confort matériel qui manque sur l'île. Arrivés à Stockholm, Monika accouche et peu à peu, l'amour qui les unit s'effrite. La fille trompe son amant, puis celui-ci décide d'élever l'enfant tout seul. Tout ça en une heure et demi. Au premier degré, on peut voir en cette œuvre une vision pessimiste de la vie conjugale, l'énamoration présentée comme quelque chose de très éphémère et qui a pour fatalité assurée la discorde, puis le mépris. Ce serait déjà bien, mais on peut y voir davantage. Bergman manipule son spectateur ; il fait de ses personnages des fresques antagoniques. Monika évoque le désir et la liberté. En bout de compte, on comprend que son petit copain est tout le contraire, cherchant plutôt à ce que tous les deux se soumettent au carcan, en vivant de manière on ne peut plus banale. Le propos s'embrouille pour le public moyen puisque Monika est présentée comme une véritable emmerdeuse, réagissant toujours de la manière la plus désagréable et inconvenante, alors que le gars, lui, est plutôt serein et bienveillant. On voudrait blâmer la fille mais on ne peut lui reprocher son désir d'émancipation et son aversion croissante pour le père de sa fille. Juste avant de le tromper, en compagnie d'un autre gars, elle prend une bouffée de sa cigarette, se tourne face à la caméra (je n'avais jamais vu ça chez Bergman), nous regarde, l'air désabusé, consciente de l'immoralité de ce qu'elle s'apprête à commettre et la peine que ça lui cause malgré tout, puis détourne la tête. On nous annonce son geste mais on ne sait trop quoi penser d'elle. Lorsque l'on voit par après le petit blond tout chagriné par la nouvelle, le désemparement s'envole et on recommence à penser que c'est Monika la petite salope dans l'histoire. Mais l'ambiguÏté qui se démène dans tout cela rend le film très riche. Il ne dure seulement que 90 minutes et c'est probablement suffisant pour défriser Rohmer et ses contes moraux. Je n'ai toujours pas vu Ma nuit chez Maud, mais quand même (je me calisse éperdument de parler haut et fort sans toute ma certitude)...

Mis à part cela, je vais le dire bien franchement : Sven Nykvist est un bien meilleur directeur photo que Gunnar Fischer. Dommage qu'il n'ait pas touché à ce film.

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Frenzy d'Alfred Hitchcock

Je porte bien haut dans mon estime quelques films du fameux maître du suspense, dont Vertigo, Psycho et Rear Window. Mais Hitchcock a réalisé plus de cinquante films, et forcément il y a des redondances qui rebutent. Celui-ci en est un bon exemple ; l'histoire commence et tout semble déjà rebattu. On découvre d'abord le cadavre d'une femme flottant sur la mer puis, peu après, on dévoile l'identité de son meurtrier. Ainsi, on nous inflige le fardeau de tout connaître alors que les personnages du film n'en savent rien. Pendant près de deux heures, ils croient que le meurtrier est un tout autre homme et ce pendant que le véritable coupable continue d'étrangler des matantes par ci et là. Enfin, y a un revirement de situation et le méchant bonhomme se fait prendre sur le vif, en sueur et sans sa cravate, qui est toujours bien enlacée sur le cou de sa dernière victime. Y a aucun revirement final. On le savait déjà que tout allait se passer ainsi. Hitchcock disait lui-même : "There is no terror in the bang, only in the anticipation of it." Peut-être, mais tout est un échec ici, parce que vraisemblablement, on s'en calisse de ce qui va suivre. On ne les a plus nos sueurs froides. Le plus grand mérite qu'on puisse attribuer à la filmographie de cet homme, c'est sa maîtrise du langage cinématographique, et y a rien qui se démarque dans ce film-ci. En bref : un film insipide, prosaïque.

Si tu aimes l'histoire de Vertigo; côté lecture tu devrais aller faire un tour dans les livres de Boileau-Narcejac. Vertigo est l'adaptation cinématographique de Sueurs Froides. C'est juste très poignant comme livre. Tu vis réellement le désespoir du narrateur et le suit au travers de sa troublante obsession. Et tu peux juste pas arrêter de lire tellement c'est bien ficelé. La chute est atrocement dramatique et épouvantablement étrange.

Je te suggère aussi de lire Terminus du collectif. C'est un peu le même genre de baratin [la femme insaisissable et au final cruelle-CRUELLE]; mais il est apporté d'une façon très originale. C'est concis et l'histoire qui se dessine est intrigante. On veut savoir; tout comme le narrateur est avide de savoir.

Pour briefer ça; la femme d'un gars a un accident de voiture et tombe dans le coma. Peu à peu le mari; qui jusqu'alors n'avait jamais porté intérêt à cette femme; découvre des choses troublantes sur une vie qu'elle lui cachait manifestement. Il devient obsédé par cette femme; à qui il ne pourra plus jamais parler et qu'il n'a jamais pu saisir -- une femme qu'il n'a pas connu. Le thème de l'obsession de Sueurs Froides est aussi utilisé en force dans cette histoire. Et on embarque. C'est juste bon.

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As-tu vu autre chose de Bresson ? C'était mon tout premier visionnement de lui et ça donne pas envie de voir autre chose...

J'ai vu et acheté Un condamné à mort s'est échappé. C'est assez drabe, mais mille fois plus intelligent et bien fait.

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Un condamné à mort s'est échappé c'est prenant en sale. J'avais adoré. Mais bon, j'avais apprécié Pickpocket aussi, me rappelle pu pourquoi par exemple. On em avait déjà parlé, il me semble.

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Je te lis et c'est étrange, même si tu n'as rien dit à propos du film, j'ai aussi la curieuse impression que tu n'y as pas saisi grand chose. Les plans racoleurs d'adolescentes partiellement dénudées sont plus souvent qu'autrement des artifices au service de la qualité et du propos de cette œuvre. Si tout ce que tu en retiens c'est la scène où les deux blondes copulent avec Alien, c'est sans doute parce que d'abord tu n'as rien compris et qu'en plus de cela tu te poses comme une victime du film.

En effet, si on ne'st pas habituer au style d'Harmony Korine, ca peut sembler un film un peu plate/spéciale. Moi j'ai adorer. moins que ses autres oeuvres, mais bon.

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Anatomy of a Murder

Otto Preminger, 1959

Un drame légal comme on les aime, qui n'a pas la concision de "12 Angry Men" mais qui s'y apparente par la force de son suspense. Le scénario est béton et James Stewart livre une de ses plus solides performances en carrière (comparable à "Vertigo"). Je n'ai honnêtement pas vu les 160 minutes passer, et j'en redemandais quand le film s'est terminé. Les joutes verbales lors du procès sont hallucinantes.

On a l'impression d'être privilégié, impression qui devait être encore plus forte en 1959 alors qu'il était mal vu de parler de viol et qu'on excusait souvent la chose sous prétexte que la victime était trop sexy. Et Preminger arrive avec un film qui présente des personnages tous moralement douteux, victime comme bourreaux, en posant cette question: en quoi est-ce que l'habillement d'une femme peut justifier son viol, et quelles sont les limites acceptables? Un gros coup de poing en 59, mais qui n'a perdu ni sa force, ni son actualité.

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Le dernier film que j'ai vu s'intitule ''Cours, Lola, cours'' qui est un film d'origine Allemande qui date de l'année 98. La musique est très bonne et le montage est hallucinant. De plus, il y un étrange parallèle à faire avec les jeux vidéos. Je le recommande à tous

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Je n'ai jamais compris pourquoi autant de gens s'emballent devant ce film insipide digne d'un mauvais projet étudiant.

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Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen

J'ai vu ça. L'histoire d'un semblant de bohème qui propose à deux jolies jeunes femmes d'aller passer la fin de semaine avec lui dans une ville d'Espagne. Arrivés là-bas il les séduit toutes les deux une après l'autre, puis de retour en Amérique, c'est Scarlett Johansson qui se joindra à lui, l'autre étant malgré elle fiancée à un homme dont elle se calisse, chose qu'elle réalise après avoir passé deux jours à Ovideo avec son Dom Juan espagnol. À un certain moment du film, l'ex-copine du gars débarque à la maison et brusque un peu les événements.

Je vais être honnête ; je n'ai pas vu en ce film autre chose qu'une simple et frivole historiette sentimentale, et j'ai adoré ! J'emploie les termes "simple et frivole" puisque, contrairement à quelques commentaires que j'ai lus sur la Toile qui parlent là d'une œuvre qui démontre comme quoi rien n'est simple en amour, que l'insatisfaction nous guette plus souvent qu'autrement, que les rapports homme-femme sont si ardus et blablabla, ça demeure un simple film aimable qui ne cherche jamais à faire réfléchir son spectateur sur d'aussi grandes questions, puisque déjà en partant le récit n'a rien de vraisemblable, du début à la fin, en passant par le moment où Penelope Cruz décide de s'installer à son ancienne demeure sans que cela dérange ni l'homme, ni sa nouvelle copine. Mais il en reste néanmoins un film divertissant, qui apaise l'esprit et ne nécessite pas le moindre effort, et ce sans sombrer dans les pièges des clichés et de la médiocrité. Il faut voir ça comme un feu d'artifice agréable et séduisant, presque jubilatoire, qui dès lors éteint, n'a plus rien à offrir, mais donne tout de même à son public l'impression d'être rassasié.

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La fureur de Vivre

Je l'ai capté au canal 217. J'ai toujours été fasciné par ce film. Cette fois-ci quand je l'ai réécouté je suis entré en raisonnance avec ce dénommé JIM personnifié par le toujours très suave James Dean. Même si j'ai trouvé risible ses petites colères d'adolescent ténébreux et son style d'acting ridiculement dramatique j'ai tout de même apprécié ce voyage dans le temps de l'après-guerre. C'est une période historique qui me fascine et qui est sans cesse recyclé par le monde de la mode et des arts. Plonger dans ce univers authentique a été pour moi un cure de jouvence instantanée. Cette époque charnière qui a jeté les base de notre société d'abondance et de familles mononucléaires est été magnifiquement capté dans son essence par ce Nicholas Ray.

Pour mon prochain film risque d'en être un d'Elia Kazan.

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