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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

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The Man from Nowhere

Lee Jeong-beom - 2010

Une sorte de version sud-coréene du Léon de Luc Besson. Un ancien tueur d'élite au passé trouble se prend d'affection pour sa jeune voisine abandonnée et pète un cable quand elle se fait enlever par des trafficants d'organes. C'est over-the-top comme seul les coréens savent le faire. On ne lésine pas sur la violence graphique, et les combats sont très crus, tout en conservant une approche relativement réaliste - si l'on accepte les capacités quasi-surhumaines du protagoniste.

Le jeu est bon, à l'exception de quelques vilains qui mettent un peu trop de sauce. La réalisation est efficace, avec une belle direction photo et des scènes d'action enlevantes qui me gardaient sur le bord de mon siège comme un gamin. Le cinéma de vengeance est pratiquement un genre en Corée du Sud et ils le maîtrisent parfaitement. Le spectateur prend un réel plaisir à voir une machine de guerre décimer une organisation criminelle sans aucune trace de la bienveillance coulante des héros américains.

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De l'ostie de marde, perdez pas votre temps. L'idée est originale mais elle s'essouffle après vingt minutes. Les flashbacks sont interminables, le méchant est pas crédible pour une cenne pis l'explication de la fameuse enveloppe est décevante au possible. En fait, le problème vient quand il faut expliquer pourquoi le gars est poursuivi. Autant mettre son cerveau à OFF quand on regarde ce film-là.

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L’un des témoignages phares sur Mai-68, Romain Goupil retrace le parcours de son ami Michel Recanati – qui s’est donné la mort en mars 1978 – et, à travers cet éloge, le bilan de ses années de militantisme.

Un très beau film, Caméra d’or au Festival de Cannes 1982 et César 1983 de la meilleure première oeuvre. 1965. Romain et Michel ne sont pas dans le même lycée, mais sont inséparables. Ils ont 15 ans et le Viêt-nam réveille leur conscience politique. Ils créent alors les Comités d’action lycéens (CAL). Trois ans plus tard, les CAL sont le fer de lance du mouvement de Mai-68. Entre-temps, Romain et Michel ont adhéré aux Jeunesses communistes révolutionnaires, dirigées par Alain Krivine. Composé de témoignages sur les années 1965-1968 et d’images Super-8 tournées par Romain Goupil, le film raconte leur passion et leurs désillusions de militants, jusqu’au suicide de Michel en mars 1978.

C'est plus dans la trempe d'un essai / reportage... et un bon ramassis d'archives.

J'ai trouvé ca pas mal cute et touchant.

http://www.youtube.com/watch?v=QjiNEDYGgOc

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J'ai trouvé ça génial de mon côté. Un véritable classique, à cheval entre muet et parlant, avec une ambiance glauque superbement orchestrée. Mais à la limite je peux comprendre qu'on puisse trouver ça plate. Ça demande cependant à être vu plusieurs fois.

Comme l'a dit Hitchcock: "The only film worth watching... twice."

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J'ai cherché et je n,ai pas trouvé pourquoi il a dit ça. Je me suis retenu de tout impudence et me suis simplement contenté de dire que je me suis ennuyé, parce qu'au fond je sais bien que ce n'est pas à 2h00 AM que je sais le mieux voir un film dans toutes ses subtilités. À mon sens, le Nosferatu de Murnau lui est supérieur tant sur le plan cinématographique que celui du divertissement. Et encore mieux quand j'y pense : l'adaptation de Werner Herzog. Reste que le film de Dreyer possède quelques bonnes séquences, dont celle plus onirique où le personnage principal voit son propre double dans un cercueil. Maintenant j'essaie de me trouver du temps pour me livrer au visionnement de Val Abraham de Manoel de Oliveira. Ah ces longs films qu'on se retient de voir rien que parce qu'ils sont trop longs...

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Blindness (2008)

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Ce film est une adaptation cinématographique d'un roman du même nom (Prix Nobel de la littérature 1995: José Saramago) réalisé par Fernando Meirelles. Le film a été en compétition au festival de Cannes de 2008.

Une chose que je puisse dire: Il s'agit d'un film très dur à regarder. Ne pas s'attendre à de grandiloquentes effusions de sang mais plutôt à une violence plus sourde; la débâcle du genre humain dans toute sa nature la plus répugnante.

Qu'arriverait-il si progressivement une partie, puis l'ensemble de la population était victime de cécité? On nous en brosse le sombre tableau dans lequel les premiers aveugles sont placés dans des dortoirs crasseux en quarantaine. J'ai passé de mains crispées sur mon sofa à larmes chaudes puis en regards sérieux style sourcils très froncés. Le coeur me palpitait par moment devant l'impuissance face à laquelle se retrouvaient les protagonistes et aux injustices que tous se faisaient subir.

L'humanité en crise est d'une réelle sauvagerie. Ce film nous le montre très bien. Juste pendant le Grand Verglas, nous avons eu la chance (ou la malchance) d'observer certains des comportements que les gens avaient dans Blindness. Il n'y a aucun remède au désespoir et il est le moteur des pires atrocités.

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Je me permet de faire un parallèle avec le roman de Ballard que j'ai lu; IGH (ou High Rise en anglais) où se produisaient le même genre de guerres de pouvoir, de violence gratuite, de sexualité sauvage et d'éruption de comportements animaux. La différence se trouve par contre bien évidente; dans IGH les gens participent volontairement à cette sauvagerie et elle devient leur seule raison de vivre.

Je n'ai rien à reprocher aux acteurs qui ont tous fait merveilleusement leur travail. Je n'aime pas beaucoup Julianne Moore habituellement, mais là j'ai trouvé qu'elle délivrait très bien la marchandise et était moins stoïque qu'à son habiture (ou du moins son air figé et rêveur collait bien avec la dynamique du film). Au niveau des prises de vues, j'ai été étonnée de par leur originalité. Ça pleut de belles prises de vues qui vont dans le même sens que ce que l'on tente de nous montrer. Nous voyons à quelques reprises ce que les gens voient; la grande mare blanche et flou qu'est devenue leur réalité et, plus tard dans le film, ce que un des personnages voit lorsqu'il recouvre la vue. À ce moment, on peut sentir l'excitation qu'il porte dans son coeur juste de la façon que son regard se pose sur son environnement. Une narration faite par un vieil homme prend place subtilement au cours du film et n'est pas récurrente ce qui donne une touche d'irrégularité sans enlever le réconfort et les explications qu'elle nous procure.

Si j'avais à choisir un mot pour décrire ce film, je dirais Concave. Ça, je ne puis vous l'expliquer autrement qu'en disant ceci: Violence creuse et désespoir inassouvi.

Je vais sans doute me procurer le roman qui j'en suis sûre est beaucoup plus approfondi dans son ensemble.

Je conseille ce visionnement pour ceux qui n'ont pas le coeur trop sensible.

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  • 2 semaines plus tard...

J'ai écouté deux films cette semaine qui se sont avérés quelque peu "cheaps". Dans le premier cas, il s'agissait d'un film québécois à l'intrigue "sauce horreur/mystère" et dans le deuxième cas (quelle ne fut pas ma surprise) un film suédois tourné à Montréal avec des québécois qui parlent en anglais (??? ---Quelques dialogues étaient en français). Peut-être aimaient-ils l'accent qui en résultait. Peu importe.

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Honnêtement, je crois avoir téléchargé ce film par erreur et en le regardant, je me suis souvenue que MattIsGod en avait déjà parlé. "Sauce Mystère": Les succubes sont parmis nous et non seulement elles aiment le sang, mais adoreront vous faire une pipe pour se gaver de votre sperme. *Frisson*

J'ai trouvé que c'était un bon divertissement, mais le manque de substance (et de crédibilité) du film (et des acteurs) peut nous laisser un peu sur la faim. Tout déboule d'un coup et à travers les "nooon tu ne comprends pas" et les "prends moi toute", on finit par comprendre de quoi il en retourne --- alors qu'un personnage qu'on avait vu qu'une seule fois auparavant nous explique (sans grande classe cinématographique) la nature de l'intrigue.

"Des rousses, du cul, du sang" aurait été un titre plus approprié et je mets ici mon crest : Chicken©

parce que mon idée de titre est tellement bonne qu'ils vont venir me la voler.

Je met par contre un <3 sur le passage où le prof de littérature de l'université démonte l'empire de Michel Tremblay; passkemoinonplusjel'aimepo.

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Life is fleeting. Evil is everlasting.

Oui, oui;

Surtout que le "everlasting evil" est joué par la grosse Caroline Néron qui nous sort le meilleur de son anglais pour la caméra. Pour les amateurs de la sensualité entre femmes; je dirais que vous serez servi car le lesbianisme "soft" est chose courante dans le film.

En gros, c'est la légende de la baronne (comme ils disent; basé sur des faits réels) qui aimait prendre des bains de sang de jolies jeunes filles en croyant que cela allait lui apporter la jeunesse éternelle. Grâce à la magie du cinéma, ces sombres péchés lui apportent réellement éternelle jouvence. C'est dans l'atmosphère du présent Montréal (ouais! notre époque! : D ) qu'elle poursuit son dessein terrible (toujours aussi "belle" alors qu'elle n'a pas loin de 500 ans). Elle commencera d'ailleurs dans le film par tuer la femme d'un détective (la faisant ainsi disparaître) et ce dernier recherchera sa douce sans sembler le moins du monde éploré. Il continuera d'ailleurs à mettre son pénis partout (dont dans l'entre-jambe quincentenaire de la comtesse).

J'ai trouvé que ce film était très divertissant malgré l'absence de qualité qu'il nous offre. Mention spéciale à l'Habitat 67 où s'y déroule plusieurs scènes. Non mais sérieusement, je n'avais jamais eu la chance de voir l'intérieur de ce mystérieux complexe. Ça m'a contentée et si je deviens riche; j'irai y habiter.

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Deuxième film de la soirée, décidément je suis en feu.

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Fleur de poison [Poison Ivy] (1992)

Drame de moeurs troublant offrant de notables similitudes avec le navet notoire (plus récent) qu'est Chloe (2009).

J'ai réellement aimé ce film et le détestable personnage de petite séductrice salope qu'est Ivy. C'est tout pour dire qu'elle a même réussis à me séduire moi.

Elle intègre graduellement (tel le serpent!) une famille bien aisée, dévastée par la maladie et l'ennui, jusqu'à en devenir un membre non-dit. C'est son amitié avec la petite Cooper (la gosse de riche solitaire sans amis) qui lui donnera cette place au sain de cette famille (Car Ivy n'a plus de famille).

C'est une lolita "inversée" (puis-je dire) qui souhaite devenir la femme du père de Cooper et est prête à tout pour y arriver. Les acteurs sont très bons et je dit "hourra" à Barrymore pour s'être fait aussi charmante et répugnante à la fois.

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(modifié)

Parlant de lesbianisme soft.

Passion - Brian De Palma (2012)

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Well, et bien c'est pas avec ce film que De Palma va effectuer son grand comeback. Cest moins plate que Black Dahlia mais avec Passion, De Palma semble être coincé dans les années 80's tant c'est cheesy en plus du ton involontairement drôle qui aide pas.

Mais bon devant toute cette cheesyness avec Rachel McAdams qui collectionne les strap-ons, a un fétichisme des masques et séduit Noomi Rapace et les gimmicks de réalisation à la Hitchcock de De Palma, ça donne un bon guilty pleasure.

Modifié par The Eternal
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"Rio Bravo"

Un western de Howard Hawks avec John Wayne, Dean Martin et Ricky Nelson. C'est pas particulièrement excitant, l'humour tombe un peu à plat et les scènes de flirt entre JW et la fille de service sont coulantes. C'est long aussi pour ce que ça a de substance (2h20).

Cependant: Dean Martin livre une bonne performance, très bonne même. Son personnage d'ancien soûlard qui reprend du service est convaincant. Les décors sont beaux, c'est bien photographié et la réalisation est classique mais engageante.

Avec une demi-heure de niaisage en moins ç'aurait été génial.

Je donne quand même un 8.

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Insaisissable et le dernier Superman : nuls à chier et prévisibles, évidemment.

Mon oncle d'Amérique : un chef-d’œuvre et probablement l'un de mes meilleurs films préférés jusqu'à aujourd'hui. J'en ferai une critique un jour.

Videodrome : Vu la même soirée que la daube de Superman (en revenant du cinéma), ce qui fait que j'ai presque apprécié mon visionnement, puisqu'il m'a été en quelque sorte un soulagement, voire même une éclaircie. Mais ça n'en fait pas un bon film, puisque tout y est quand même ridicule. On ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur devant toutes ces indigestes séquences où le personnage vit ses hallucinations, tellement elles sont burlesques (et donc peu crédibles, pas angoissantes du tout pour le spectateur). La fin est encore pire.

Battle Royale : qu'il soit une fable exagérée sur les conséquences d'une société bien ancrée dans l'individualisme ou encore un portrait de la dichotomie entre l'adolescence et l'âge adulte (et le rite de passage difficile qui mène l'un à l'autre), ce film demeure une véritable connerie mal faite et ennuyante au bout du compte. Je le déconseille à quiconque qui désirerait le voir et propose plutôt Mon oncle d'Amérique.

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