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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

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The Master

Excellent film ! Pour tout, mais surtout pour les interprétations remarquables de Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman. PTA n'a rien gagné à l' "Académie" pour ce film mais il a au moins gagné sa place en tant que l'un des meilleurs cinéastes toujours vivants. J'espère voir un nouveau film de lui le plus tôt que possible et je me promets cette fois d'aller le voir en salle le premier jour de sa sortie.

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  • 2 semaines plus tard...

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Par où commencer?

D'abord je peux donner une chose à Joe Wright: sa mise en scène est très réussie. La métaphore de la société russe en tant que gigantesque théâtre est un peu grosse mais les prouesses techniques et le visuel qui résultent de l'idée de base sont difficiles à dénigrer. Certaines scènes sont époustouflantes de beauté.

Maintenant...

Pour faire un film de deux heures sur un roman de 900 pages, forcément, faut couper dans le gras. Et Anna Karénine sans tous les personnages secondaires et les récits périphériques, c'est une histoire d'amour dramatique somme toute assez banale. Joe Wright n'a pas le choix de consacrer la plupart des scènes à l'héroïne ce qui fait qu'en comparaison avec le livre j'ai trouvé l'histoire assez plate.

Toute l'histoire entre Kitty et Lévine est extrêmement simplifiée et ça la rend fade et inintéressante. On comprend pas trop ce que Lévine trouve à Kitty ni ce qui s'est passé pour que cette dernière accepte finalement de l'épouser. Wright s'est trop servi de leur histoire pour la mettre en contraste avec l'amour "impur" d'Anna et Vronsky et les ficelles sont visibles...

Le gars qui joue Vronsky: ark. Il est tellement théâtral qu'il jure même dans un décor de théâtre... Vraiment une erreur de casting à mon avis. Difficile de croire que quelqu'un puisse risquer sa vie pour un blondinet à la moustache pointue qui est aussi viril qu'une poupée bout d'chou.

Jude Law, en revanche, m'a beaucoup impressionné en tant que Karénine. J'aurais jamais pu penser qu'il camperait aussi bien le rôle d'un vieux russe chauve de 50 ans. Pis Keira Knightley, bah... correcte. Disons qu'elle livre exactement la performance à laquelle on s'attend.

Je pense qu'Anna Karénine est le genre d'oeuvre qui se prête mal à l'adaptation. C'est tellement riche, tellement littéraire. Et puis c'est le genre d'histoire qui fonctionne bien sur papier mais qui frise vite le ridicule quand on voit les monsieurs russes dans leurs habits d'époque avec leurs moustaches frisées sur les bouts.

Ça reste une adaptation qui a au moins le mérite d'avoir offert quelque chose d'original au niveau de la réalisation.

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Carry (1976)

Réalisé par Brian de Palma.

Tout d'abord, je dois dire que la scène d'ouverture est poignante et osée pour l'époque. On y voit de jeunes nymphettes dans les douches de l'école dans une nudité flamboyante. Le thème de l'hygiène se rapporte plus tard dans le film lorsque Carry, pleine de sang, se lave dans le bain familial. On pourrait y voir un certain "se laver de ses péchés" car le thème principal du film est purement religieux; une religion étouffante et sombre.

Interprétation personnelle: Le pommeau de douche ressemble à une bitte et éjacule de l'eau sur la jeune femme. C'est un clin d'oeil au péché originel qui est cause de toute cette future débandade.

Tout au long du film on anticipe ce qui va arriver et c'est avec grande joie qu'on accueille la scène du massacre au bal et on est réellement content-content quand ça arrive. Les arrangements musicaux sont fabuleux et très bien orchestrés.

C'est réellement excellent comme film et le réalisateur nous mène par le bout du nez tout au long du visionnement. Il nous tiraille les trippes avec tous ses plans.

Quand la mère poursuit Carry avec un couteau, c'est cheesy as fuck mais vraiment écoeurant. J'ai vraiment passé un bon moment de thrill.

Les images rapportées du Christ utilisées sont très signifiantes et frappantes--- À la limite de traumatisantes. Fun fact, quand la mère crève on dirait qu'elle jouit de la pénétration des couteaux acérés qui ont voulu sa perte.

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Bref, ce film est pour ceux qui aiment que justice soit rendue et qui détestent les vilains-vilains adolescents méchants. À voir absolument.

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Redbelt

David Mamet

Il y a quelque chose d'hypnotisant dans ce film, quelque chose d'intangible qui est transporté par un ensemble de facteurs. Que ce soit la force tranquille du personnage principal qui transperce l'écran, l'ambiance feutré et légèrement trouble ponctuée de tambours japonais, les différentes couches d'intrigues.

Le film prend l'aspect d'une fable, en ce sens où le héro est un coeur pur assiégé par les dilemme moraux. Mais c'est toujours fait en douceur et il n'y a pas de grandes leçons enfoncées à coup de marteau. Il contient évidemment sa part de combats, toujours mis en scène de façon simple et dur.

La grande galerie de personnages qui affaiblie parfois le film avec des rôles plus ou moins caricaturés ou écrits avec moins de profondeur est amplement balancée par le rythme du film. On pourrait aussi reproché la quantité de sous-intrigues, où les manigances se multiplient. Mais elles contribuent selon moi à rendre un film en apparence "lent", palpitant malgré tout.

Si vous avez aimé Ghost Dog, de Jim Jarmusch, je crois qu'on peut les rapprocher dans l'essence.

Définitivement sous-estimé.

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Blow-Up, quelle platitude.

Je déteste tellement ce film-là. Faut dire qu'Antonioni m'irrite la plupart du temps. Certains adorent son style mais je n'en suis pas. Ça dégage tellement de prétentions. De belles prises de vues, je peux lui accorder, mais tout le reste est tellement ennuyant. Blow-Up en particulier avec son protagoniste détestable et son absence de développement de l'intrigue. Gros show de boucane qui mène à rien.

En passant j'ai jamais entendu parlé que Blow-Up avait inspiré De Palma à part peut-être vaguement pour le personnage principal et son "obsession" mais c'est tellement des films différents qu'outre leurs titres je vois pas trop de véritables similitudes, surtout pas dans le style.

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The Searchers

John Ford - 1956

Un peu trop américain à mon goût... John Wayne qui tue des méchants indiens pour retrouver sa nièce kidnappée. Les performances sont théatrales et le scénario manque grandement de profondeur. Le genre de classique qui me laisse assez froid. J'ai jamais compris le trip John Wayne. Assez ennuyant comme acteur. Point fort: la photographie. Très beau film, mais plutôt creux à mon avis.

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White Hunter, Black Heart

Clint Eastwood - 1990

Un réalisateur au tempérament impossible (fortement calqué sur John Huston) tourne son prochain film en Afrique et retarde sans cesse le début du tournage afin de chasser un gros éléphant. Ça avait bien commencé. Clint livre une bonne performance qui s'éloigne de son personnage typique de dur à cuire et plusieurs situations cocasses et divertissantes s'enchaînent.

Malheureusement, le dernier quart est redondant et le film perd des plumes. Les personnages commencent à devenir grotesques, les motivations plus difficiles à cerner, jusqu'à une fin abrupte qui se veut philosophique mais qui est vraiment tracée à gros traits. Quand même un film à voir pour la beauté de la photographie et plusieurs scènes intéressantes. Mais c'est inégal.

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Je suis aller voir Evil dead à 22h.

Je ne ferais pas de grande critique. Simplement que j'ai été vraiment surpris et que dans l'ensemble il m'a plu.

Les fans de Bruce Campbell trouveront leur compte.

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The Red Riding Trilogy

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De la grosse balle, qui à la base, m'avait l'air particulièrement chiante. J'ai donc mis environ un an avant de regarder le coffret qui m'a été prêté par un ami.

Trois films de trois réalisateurs différents, tous tournés dans un format optique différents ( et cohérent aux époques) basés sur les romans sombres de David Peace. Les histoires se regroupent dans le temps et dans les personnages qui se croisent, formant une toile inquiétante de secrets et de corruptions dans lesquels on ne finit jamais de sombrer. C'est violent, c'est ultra esthétique, ultra cohérent scénaristiquement, et avec en plus de ça un casting à la pointe du talent anglais, en somme; c'est du LOURD. Mangez en.

" Le mal triomphe par l'inaction des gens biens"

Voilà la phrase qui pourrait résumer cette très belle trilogie policière à 3 caméras, bien que mon coeur ait résolument pris le premier opus, 1974 (pour son grain sublime à la super 8), pour grand coup de coeur de mon mois de mars à contrario des deux autres, dont la qualité est légèrement moindre.

Speech de base

"Suite à de multiples disparitions d’enfants, un journaliste se lance dans une grande investigation. Le sujet ne semble pas avoir été traité comme il fallait, pire, journalistes et flics semblent s’en désintéresser. Mais cette enquête ne serait-elle pas trop dangereuse ?"

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Jurassic Park 3D. C'était le premier film à vie que j'avais vu au cinéma quand j'étais kid. J'm'excuse de vous spoiler l'film, mais y'a des dinosaurs dans l'film. Moi j'dis que c'est des vrais, pis ceux qui m'dirons que c'est des robots pis d'l'animation CG, bien j'vous demande d'vous taire. J'aime les dinosaures, c'est cool des dinosaures. J'aimerais ça qui en aie un qui tombe dans ma piscine (en fait probablement pas).

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Jurassic Park 3D. C'était le premier film à vie que j'avais vu au cinéma quand j'étais kid. J'm'excuse de vous spoiler l'film, mais y'a des dinosaurs dans l'film. Moi j'dis que c'est des vrais, pis ceux qui m'dirons que c'est des robots pis d'l'animation CG, bien j'vous demande d'vous taire. J'aime les dinosaures, c'est cool des dinosaures. J'aimerais ça qui en aie un qui tombe dans ma piscine (en fait probablement pas).

Question comme cela, est-ce que le 3D est intéressant?

Cela me tente d'aller le voir, mais j'ai peur d'être déçu par le 3D.

Merci,

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