Le dernier film que vous avez vu

[Humbert Humbert]

La Ballade de Narayama

Shohei Imamura, 1983

Dans une région rurale du Japon, la coutume veut que tout citoyen ayant atteint l'âge de soixante-dix ans soit conduit au sommet de la montagne de Narayama pour y mourir. À soixante-neuf ans, Orin est prête pour le voyage final; mais elle a plusieurs choses à régler avant de partir. En parallèle, les histoires de divers villageois des familles avoisinantes qui doivent gérer au quotidien les difficultés d'une existence précaire et régie par des lois et légendes sans pitié.

Encore une fois, je suis jeté sur le cul par un film d'Imamura. Il arrive à plonger complètement le spectateur dans l'univers qu'il présente sans avoir recours à une intrigue à proprement parler. Le réalisme absolu de l'oeuvre suffit à accrocher et faire passer les émotions. La grande expérience du réalisateur avec la forme documentaire transparaît dans la réalisation. Les prises de vue sont à couper le souffle et les acteurs n'ont même pas l'air de jouer. C'est très cru, très crasseux et d'une rare beauté.

[Humbert Humbert]

Coeur fidèle

Jean Epstein, 1923

Une femme mariée de force à une brute vit en cachette son amour véritable. Au niveau du scénario c'est plutôt convenu, mais comme bien des films muets, l'histoire est moins importante que la façon dont elle est racontée. Epstein l'a dit lui-même dans une conférence: il voulait faire un mélodrame et le scénario a été écrit en une nuit. Ce qui l'intéressait réellement, c'était de s'attaquer à une forme très populaire et d'essayer d'en tirer un jus nouveau. À mon avis c'est pas mal réussi.

Visuellement, ça décoche. C'est un film extrêmement bien réalisé et très "photographique" dans ses prises de vue. La musique composée par Maxence Cyrin pour la plus récente restauration est de toute beauté et accompagne merveilleusement bien les images. Il y a pas mal de scènes plutôt cultes qui en ont inspiré d'autres plus connues -- comme par exemple le meurtre du policier qui rappelle celui de Godard dans À bout de souffle. C'était mon premier Epstein et ça m'a donné envie d'explorer plus à fond son oeuvre.

[RBC]

Dark Shadows de Tim Burton

[Chicken of the infinite]

Blade (1998)

Un bon film d'action fantastique avec des effets spéciaux qui se défendent bien pour l'époque. J'ai été assez divertie car la bataille et l'action et assez homogène pendant tout le film. Ce n'est pas le meilleur film du monde, mais ça chasse très bien l'ennui.

Hannibal Lecter (Les Origines du Mal) (2007)

Excellent film lorsqu'il est question d'en apprendre plus sur le curieux personnage qu'est Hannibal Lecter. Excellent jeu de psychopathe sans âme par Gaspard Ulliel ---- Le personnage est bien senti. J'ai noté quelques détails qui ne faisaient pas de sens et quelques longueurs, mais overall le film est assez bon. La tragédie qui enveloppe la vie de Lecter ne nous laisse pas froid. Personnellement, je me suis retrouvée à être songeuse suite au film, plongée dans une genre de mélancolie qui n'est pas mienne. Le réalisateur a bien fait son boulot pour nous imprégner d'une ambiance glauque qui fait froid dans le dos et qui éveille en nous des émotions sombres.

Je le recommande pour ceux qui sont fans de la série.

[RBC]

Tu veux voir un bon Wesley Snipes ? Regarde les blancs ne savent pas sauter.

[Gnothi Seauton]

Le dernier film que j'ai vu: Les Muppets

et franchement je ne sais pas quoi en penser. Faut dire que j'ai vu la traduction française donc ça a du en gâcher une partie.

D'un sens, mon côté enfantin a apprécié un peu je crois

Mais dans l'ensemble, j'ai trouvé ça un peu insignifiant et ennuyant.

[The Eternal]

Dredd - Pete Travis (2012)

À la vue du trailer j'étais pas très attiré mais quand même curieux vu que c'était pas produit par un gros studio et que Alex Garland était scénariste du film. Donc plus de chance que ce soit meilleur que le ridicule et cheesy film avec Stallone et cet insupportable Rob Schneider et finalement c'est le cas.

Je n'ai jamais lu la bd donc aucune idée si c'est fidèle au max mais j'ai très bien aimé le film, Une bonne petite série b jouissive avec un univers dystopique très 70/80 et une direction artistique et une violence gore et over the top que n'aurait pas renier Paul Verhoeven.

Niveau acteur et actrices, Karl Urban est badass en Robocop humain, l'actrice qui joue le le rôle de la rookie est correct et Lena Headey semble vraiment s'amuser à jouer la méchante psychopathe depuis Games of Thrones.

Et puis surtout et le plus important, la musique kick des fuckings culs!!!

http://www.youtube.com/watch?v=MDVabtspO2s

http://www.youtube.com/watch?v=JkBJ56bRRjc

http://www.youtube.com/watch?v=9VlCdkFhjeY

http://www.youtube.com/watch?v=tVLkSzKEMpc

http://www.youtube.com/watch?v=ePJa_BBuSaY

Modifié 22 septembre 2012 par The Eternal

[Chicken of the infinite]

Mary Reilly (1996)

Ce que je peux dire de ce film dans l'instant présent où j'écris ces mots; c'est qu'il est générateur de malaises. L'action bien répandue, les personnages bien identifiables, nous jouissons d'une ligne directrice établie avec aucun mystère, mais qui nous incite à en demander plus. De fil en aiguille alors que les choses se soldent, j'ai fini par trouver que le film me turnait on. Le fait qu'il n'y ait eu aucun sexe m'a donné la chance d'apprécier encore plus ce bijou de film que je catégoriserais comme: Mise en attente.

À voir si curieux.

[RBC]

Iron Sky de Timo Vuorensola (2012)

Camion - Raphael Ouellet (2012)

Je ne voudrais pas plugger que j'ai un acces illimité a tous les films qui passent au Clap mais ça aide certainement autrement mon escapade aujourd'hui m'aurait couté la modique somme de 22 dollars. En passant mesdemoiselles je suis prêt a payer votre billet si vous voulez m'accompagner un de ses jours, j'ai oublié quel effet ca faisait de payer son ticket de cinéma.

[Chicken of the infinite]

Vicky Christina Barcelona (2008)

D'emblée, je dirais que je ne connaissais pas vraiment Woody Allen et que malgré l'aspect toutché du film, qui aurait pu être un drame, se révélait un côté comique à la chose. J'imagine que là se trouve sa signature. J'ai aimé la narration qui nous dirigeait tout au long du visionnement. J'ai aussi apprécié la beauté des actrices et la sensualité qui se dégageait de plusieurs scènes du film.

Le film en lui-même étant anecdotique n'en est pas moins divertissant. Nous suivons deux belles jeunes femmes à travers le périple d'un voyage qui sera pour elles tumultueux en émotions. J'ai passé un bon moment à observer la douce absurdité des relations et la beauté qui s'en dégage.

Un visionnement exotique, charnel et savoureux.

[1984]

La piel que habito, d'Almodovar.

Une pure merveille, un vrai bon film comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. Certains le trouveront weird, glauque, mais il est très superficiel de le considérer comme tel; le film est un bijou visuel et sensuel où le désir et la vengeance sont savamment entremêlés de manière quasi métaphorique, dans la plus complète ironie du sort. Ce film est fétichiste et sexuel à souhait, tout en étant une revisite de Frankenstein très dérangeante.

"Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.

Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…"

Ce film est tout simplement excellent.

[Humbert Humbert]

The Sniper

Edward Dmytryk, 1952

Un homme troublé par ses expériences passées avec la gente féminine se met à les tirer au fusil de précision. Résultat: la ville est plongée dans la tourmente et la paranoïa. Un excellent film du grand cinéaste Edward Dmytryk. C'est assez rafraîchissant de découvrir un film aussi purement noir. Les meurtres sont très violents pour l'époque et le sujet est traité avec intelligence et sans compromis. L'acteur principal livre une performance presque trop convaincante. À voir, et pas seulement pour les misogynes!

[RBC]

Surpris par un film distribué par VVS. Normalement c'est de la daube mais ce thriller policier s'offre les services de l'excellent Robert De Niro et une performance correcte de Forrest Whitaker. Curtis (50 Cents) Jackson tire son épingle du jeu en jouant avec la même expression durant tout le film.

[Gamin]

Ahah, VVS. Quand je travaillais dans un club vidéo on les appelait les Vestibulites Vulviales (Vulviar Vestibulitis Syndrome).

[Vacpower™]

Écoutez pas la critique de marde qu'en a fait La Presse, c'est bon et définitivement très très digeste.

[Gamin]

Écoutez pas la critique de marde qu'en a fait La Presse, c'est bon et définitivement très très digeste.

Laisse nous pas sur notre faim, franchement, crache le morceau!

(pun semi-voulu, la demande est sincère cependant)

[Miagi]

Écoutez pas la critique de marde qu'en a fait La Presse, c'est bon et définitivement très très digeste.

Pour être allé le voir hier, je suis bien d'accord. Le film à d'ailleurs à 93% sur RottenTomatoes.

La prémisse :

En 2072, le voyage dans le temps est utilisé par les organisations criminelles pour faire disparaître tout ceux dont ils veulent se débarrasser. Ils envoient leurs cibles menottées et tête couverte 30 ans dans le passé (en 2042), où un assassin les attendent pour les abattre et faire disparaître le corps.

Ces assassins sont appelés des Loopers, principalement parce que selon leur contrat, il est probable qu'un jour, la cible d'un Looper soit lui-même du future. C'est ce qu'ils appellent "closing the loop". Dans le cas du personnage de Joseph Gordon-Levitt, sa version du futur (joué par Bruce Willis) parvient à se sauvé.

JGL est impressionnant, il me faisait parfois pensé à un jeune Robert DeNiro dans son allure et dans sa voix. C'est aussi surprenant à quel point le jeu de JGL et Bruce Willis réussi bien à nous faire croire qu'ils sont la même personne. (JGL semble reprendre plusieurs des tics corporels de Bruce Willis) Avec 30 ans qui les séparent, c'est claire qu'ils ne sont pas rendu au même stade dans leur vie et c'est cool de voir ce que ça engendre dans l’interaction entre les 2 et les motivations de chaque.

Comme beaucoup de film qui utilise le voyage dans le temps comme fil conducteur, des points de l'histoire peuvent être dure à avaler / comprendre, mais le film reste dans l'ensemble assez "crédible" pour qu'on ne décroche pas. J'ai aussi bien aimé comment le futur est montré. On ne nous montre pas un future à des années lumières de ce que l'on connait : c'est un futur lugubre et crédible. Le petit garçon qui joue le personnage de Cid est aussi vraiment bon pour son âge.

[Gamin]

J'ai une question, dont je ne tiens pas a avoir la réponse complète:

Est-ce qu'ils arrivent a donner une réponse crédible à la question: "Non mais c'est quoi le criss de but d'envoyer du monde dans le passer juste pour les tuer?"

[Miagi]

Je dirais que c'est le genre de trucs qui peut être un peu dure à avaler du film. Il donne un réponse semi-crédible comme quoi c'est pratiquement impossible de tuer quelqu’un dans le futur sans que ce soit découvert.

plus spécifiquement expliqué dans le film:

Ça l'air qu'en 2072, tout le monde est équipé de système de tracking permettant de détecter quand une personne meurt. Ça ne peut pas fonctionner si la personne est envoyé dans le passé.

[Иди и смотри]

Smith mène une vie agréable au campus : il passe du temps avec sa copine lesbienne Stella, couche avec la jolie London, tout en étant attiré par le beau Thor, son colocataire surfeur. Une horrible nuit va alors faire basculer sa vie. Lors d'une fête, Smith est convaincu d'avoir vu le meurtre d'une fille rousse dont il ne sait quasiment rien mais dont il avait déjà vu le visage dans un rêve récurrent. En cherchant la vérité, il se rend compte que le mystère qui entoure cette histoire est de plus en plus bizarre et qu'il pourrait bien avoir des conséquences définitives sur sa vie mais aussi sur le reste du monde.

une affiche et une bande annonce qui veulent faire croire à un film d'ado qui parle de sexe...

Mal fait, mal joué, moche! Effets spéciaux digne d'un vieil épisode de Charmed.

Pourtant, Gregg Araki faisait déjà des films aux histoire fucké de même, ca passait bien, c'etait joli, c'etait jouissif! Mais là, il m'a royalement déçu.

UNE PURE DAUBE.

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'' Un gars(hesher) vient squatter chez un gamin. Personne ne dit rien, le père est pété au antidépresseur et la grand mère est trop gentille et naïve. Le gamin est pris avec ce parasite peu stable et violent.''

J'ai beaucoup aimé. Le personnage de Hesher est très intéressant et assez vrai dans sa médiocrité. On s'attend à voir des gestes de gentillesse de base de temps en temps mais ils ne viennent pas.

(la scène final ne fite vraiment pas)