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Radio Depotoir

Esch

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dans #0037 - MATIÈRES ARTISTIQUES

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Lux

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Récemment j'ai commencé à écouter de la musique de jeux Sega Genesis et je suis tombé sur un thème qui swag :

 

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Иди и смотри

Иди и смотри

^ Preparez vos mouchoirs, j'ai découvert une toune sortie il y a 6 ans.

Leur dernier album est pas mal decevant sauf cette toune qui reste malgrés tout en marge de tout ce qu'ils avaient l'habitude de faire...
 



Son lourd : )


Et il y a fort longtemps, c'etait ceci :
 

 

 

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Latourette

Latourette

 

Repose en paix Keith Emerson.

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Citation

Keith Emerson 1944-2016 : le Hendrix des claviers

Claviériste hors norme, Emerson a fait sa marque au sein de The Nice avant de devenir une vedette internationale avec Emerson, Lake & Palmer. Son jeu d’orgue Hammond était spectaculaire, tout comme son souci de recherche sonore avec les claviers – le Minimoog, surtout. Et que dire de ses compositions qui affichaient une fougue et une fureur uniques ou encore ses arrangements de titres classiques ou contemporains.

Compositeur principal du trio, son plus grand œuvre reste Tarkus, un des albums-phare du progressif. Mais le tout premier album d’ELP, ainsi que Brain Salad Surgery, où la troupe était à son apogée, sont aussi à ranger parmi les grandes réussites des Britanniques.

Keith Emerson avait par ailleurs le sens du spectacle. Les couteaux plantés dans les claviers, le piano volant, l’interprétation des fugues de Bach jouées à l’envers sur le clavier figurent parmi ses maintes prouesses. S’il a aussi écrit des concertos pour piano, il a donc amplement fait rocker les claviers…

Emerson avait trouvé en Greg Lake (voix, basse) et Carl Palmer (batterie) des compères dont le jeu –ou le chant, dans le cas de Lake- pouvaient rivaliser avec sa virtuosité. La petite histoire veut que Jimi Hendrix devait faire partie de la bande, ce qui aurait créé HELP, mais cela ne s’est jamais concrétisé…

ELP avait développé une relation particulière avec le Québec, en particulier Montréal. Certains se souviendront du fameux concert de 1977, avec orchestre, au Stade Olympique, qui a donné lieu à un album live, deux ans plus tard.

Si ELP a pu, par moment, représenter le meilleur du progressif, avec un jeu époustouflant, des albums-concept ou des spectacles à grands déploiement, le groupe a peu à peu sombré dans la démesure et la caricature. Pire, les égos des membres ont pris le dessus sur la qualité et la cohérence du matériel…

Malheureusement, Keith Emerson n’a jamais vraiment réussi à s’imposer en dehors d’ELP. Il a continué de son côté, en solo ou dans des formations qu’il a pilotées, avec des résultats mitigés. Il a aussi rejoint ELP pour diverses réunions, dont une avec Cozy Powell dans le rôle de Palmer, là aussi avec des résultats variables, en raison de la voix transformée de Lake, des ennuis physiques d’Emerson, de nouvelles compositions inégales et, surtout des éternelles chicanes entre Lake et Emerson…

Il n’en demeure pas moins que Keith Emerson avait un talent immense et une signature unique, que de soit dans le milieu du rock, du classique ou même du honky tonk. Une petite replongée dans son oeuvre s’impose…

http://blogues.lapresse.ca/houle/2016/03/11/keith-emerson-1944-2016-le-hendrix-des-claviers/

 

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