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Koursk (Курск) en direct


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Depuis maintenant six jours des soldats ukrainiens mènent une opération spéciale en territoire russe, dans l’Oblast de Koursk.

Au total : 76.000 personnes ont été évacuées de la région vers des lieux sûrs selon le Kremlin.

La prise de Soudja, l’un des derniers points de transit du gaz russe par gazoduc vers l’Union, les prix du gaz ont atteint leur niveau le plus élevé depuis décembre 2023.  

"Les actions de l'armée ukrainienne constituent une menace directe" pour la centrale nucléaire de Koursk, a indiqué Rosatom dans un communiqué cité par les agences de presse nationales russes. "En ce moment, il y a un réel danger de frappes et de provocations de la part de l'armée ukrainienne", ajoute le texte.

Dans sa traditionnelle allocution samedi soir, le président Volodymyr Zelensky a expliqué qu'il avait discuté de l'incursion en Russie avec le haut commandant ukrainien Oleksandr Syrsky. Jusqu'à présent, les autorités ukrainiennes n'avaient jamais évoqué officiellement cette opération inédite. 

«Aujourd'hui, j'ai reçu du commandant en chef Syrsky plusieurs rapports concernant les lignes de front et nos actions pour pousser la guerre sur le territoire de l'agresseur», a déclaré le chef de l'État ukrainien. «L'Ukraine prouve qu'elle peut effectivement rétablir la justice et exercer la pression nécessaire sur l'agresseur».

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À ce qui paraît, c'est pour libérer les territoires historiques appartenant à la population ukrainienne et mettre un frein au régime néonazi en Russie.

Je crois que le gouvernement russe devra prendre en compte la nouvelle réalité du terrain et accepter de céder ces territoires qui ne leur appartiennent pas historiquement.

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il y a 27 minutes, Tovarichtch a dit :

Belgorod aussi appartient à l'Ukraine, historiquement. C'est juste légitime de céder ce territoire.

Si Poutine, dans sa grandeur et son incommensurable sagesse, souhaite mettre un terme à  l'opération spéciale ukrainienne,  il lui suffirait de se rendre :owelp:

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C'est vraiment un smart move. Les problèmes complexes ont parfois des solutions simples, mais dans ce cas elles sont souvent out of the box. Quand on s'enlise dans une dynamique comme ça, faut introduire un nouvel élément, inattendu, pour briser le cycle. 

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il y a 49 minutes, Retromantique a dit :

C'est vraiment un smart move

Plutôt la seule option viable pour relancer les négociations. On devient étrangement plus ouvert à la discussion quand son voisin envahit la salle de bain avec ses potes gitans plutôt que lorsqu'il se contente de rester tranquillement dans son salon.

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La station de comptage de gaz de Sudja n’existe plus. C’était le seul gazoduc russe qui approvisionnait l’Europe en gaz.

L'Ukraine a un contrat avec la Hongrie : si l'Ukraine coupe le gaz en Ukraine, l'Ukraine devra payer une compensation massive à la Hongrie. Mais si c'est à cause d'événements en dehors de l'Ukraine, elle n'aura pas à payer.

Le gaz circulerait toujours, mais les Russes n'ont désormais aucun moyen de mesurer la quantité et de facturer le prix correct.

X.COM

 

Au total, 16% des importations de gaz fossile de l'UE provenaient de Russie, contre 24% en 2022 et 46% en 2021. La baisse des importations de gaz russe par gazoduc a été en partie compensée par une envolée des importations européennes de GNL (+ 63% en 2022), notamment en provenance des États-Unis mais aussi en partie de Russie (+ 36% en 2022).

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une bonne blague de Russie :

 Poutine, après 10 jours de catastrophe de Koursk, convoque le fantôme de Staline :

 Staline : « Que s'est-il passé ? »

 Poutine : « Les nazis sont à Koursk ! Mon armée est battue !

 Staline : « Faites comme moi, 1943. Envoyez les meilleurs troupes ukrainiennes au front et demandez des armes aux États-Unis ! »

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L'opération se poursuit. Les Ukrainiens ont élargi leur zone de contrôle, poussant vers le nord vers Lgov et vers l'est vers Belitsa.

La ville de Sudzha est probablement en grande partie, sinon entièrement, sous contrôle ukrainien.

 À Korenevo et dans les villages voisins, les Russes continuent de défendre activement les Ukrainiens, mais rien n'indique qu'ils seraient entrés dans la ville avec une force plus importante.

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Le progression semble continuer vers le nord. L'enjeu vital est le contrôle des lignes de  chemins de fer, car c'est de cette manière que les russes transportent leur matériel militaire sur de longues distances. La progression rapide permet de surprendre l'ennemi et faire des manœuvres d'encerclement, mais plus la chaîne logistique s'allonge, plus cela devient difficile progresser.

 

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Premiers journalistes libres sur le terrain dans la ville de Sudzha:

On apprend qu'à défaut de pouvoir bombarder le territoire ukrainien, l'armée russe bombarde désormais son propre territoire. Même tactique, différente localisation. À ce rythme, ils finiront par bombarder Moscou et leurs propres canons.

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L'Ukraine a détruit un pont sur la rivière Seim dans la région russe de Glushkovo, dans la région de Koursk, coupant pratiquement toute la partie sud-ouest de la région de Koursk du reste de la Russie. Environ 700 soldats russes pourraient être encerclés en raison de l'explosion d'un pont à Glushkovo. Les  médias russes rapportent également des frappes sur un autre pont, dans le village de Zvanoye, dans la région de Koursk.

 

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Le 2024-08-12 à 14:26, Retromantique a dit :

C'est vraiment un smart move. Les problèmes complexes ont parfois des solutions simples, mais dans ce cas elles sont souvent out of the box. Quand on s'enlise dans une dynamique comme ça, faut introduire un nouvel élément, inattendu, pour briser le cycle. 

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Le 2024-08-19 à 12:17, Retromantique a dit :

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Pour la bataille de Koursk, qui commence le 5 juillet, les Allemands réunissent 900 000 soldats, et les Soviétiques sont au nombre de 2 millions. De 6000 à 10 000 blindés sont engagés dans le combat. Stratégiquement, l’armée soviétique s’installe sur un immense saillant de 240 kilomètres du nord au sud. Les Allemands, quant à eux, planifient une attaque au nord et au sud du saillant, afin d’encercler les Soviétiques. Le maréchal allemand Erich von Manstein commande la partie sud de la tenaille allemande, et au nord se trouve le maréchal Walther Model.

Chez les Soviétiques, le général Gueorgui Joukov propose à Staline que l’armée demeure sur la défensive avant de lancer une contre-offensive. Au nord, face au général Model, se trouve le général Konstantin Rokossovski, qui a le flair de deviner l’axe d’avancée des Allemands. Au sud, face à Erich von Manstein, le jeune général Nikolaï Vatoutine subit d’importantes pertes.

Au bout de quatre jours, l’offensive allemande est complètement stoppée au nord du saillant. Les combats sont plus longs sur le versant sud, avec de nombreux corps à corps de blindés. Le 12 juillet 1943, l’affrontement entre la 5e armée blindée soviétique et le 2e SS-Panzerkorps est le paroxysme de la bataille de Koursk. Le corps soviétique est laminé. Les Allemands sont victorieux au plan tactique, mais ils sont complètement épuisés. À la mi-juillet, les Allemands commencent un long repli. La bataille de Koursk se termine le 23 août 1943. Koursk est la première victoire soviétique remportée pendant l’été. Les Soviétiques montrent qu’ils sont capables de battre les Allemands. L’armée allemande se met en mode défensif à partir de ce moment. Elle n’est pas conçue pour un tel mode, et elle doit couvrir un front trop vaste. Les Soviétiques continuent d’avancer pour atteindre Berlin, jusqu’à la capitulation finale allemande de 1945.

 

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  • 2 mois plus tard...

L'Ukraine a affirmé jeudi que des soldats nord-coréens avaient été déployés dans la région russe de Koursk, où les troupes ukrainiennes contrôlent des centaines de kilomètres carrés. Les Occidentaux craignent que leur participation aux combats entraîne une escalade majeure dans la guerre.

Ces affirmations interviennent alors que les députés russes ont voté plus tôt dans la journée, à l'unanimité, la ratification du traité sur le partenariat stratégique global avec la Corée du Nord qui prévoit une assistance mutuelle en cas d'agression armée de la part d'un pays tiers.

Les premières unités de l'armée de la Corée du Nord, qui ont été formées sur des terrains d'entraînement de l'est de la Russie, sont déjà arrivées dans la zone de combat entre l'Ukraine et la Russie, ont indiqué les services ukrainiens de renseignement militaire (GUR) dans un communiqué.

Interrogé sur le sujet, le président russe, Vladimir Poutine, qui a entrepris depuis 2022 un rapprochement diplomatique et militaire accéléré avec son homologue nord-coréen Kim Jong-un, a évité de répondre directement, préférant initialement critiquer le rôle des Occidentaux en Ukraine depuis 2014.

 

Plus tôt jeudi, le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, avait prévenu que son pays ne resterait pas les bras croisés face à un envoi de troupes nord-coréennes sur le sol russe, se disant même prêt à étudier avec plus de souplesse la possibilité de fournir des armes à l'Ukraine, en fonction des actions des forces nord-coréennes.

De son côté, la Corée du Nord nie fournir à la Russie des forces fraîches pour son assaut contre l'Ukraine, un représentant de Pyongyang à l'ONU parlant de rumeur sans fondement.

Mais selon un porte-parole de la Maison-Blanche, entre le début et la mi-octobre, la Corée du Nord a déplacé au moins 3000 soldats dans l'est de la Russie, confirmant des informations initialement fournies par Séoul.

Les renseignements sud-coréens ont assuré la semaine dernière que la Corée du Nord avait décidé d'envoyer jusqu'à 12 000 soldats pour aider la Russie.

Ces derniers mois, Pyongyang avait déjà été accusé par les Occidentaux de fournir quantités d'obus et de missiles à l'armée russe.

À Moscou, 397 députés de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, ont voté jeudi en faveur du traité sur le partenariat stratégique global entre Moscou et Pyongyang.

Le texte doit être examiné le 6 novembre par la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, avant d'être signé, sans aucun doute, par Vladimir Poutine.

Tout en prônant la mise en place d'un système international multipolaire, formule utilisée par Moscou pour contrer ce que la Russie appelle l'hégémonie des États-Unis, ce traité prévoit également des efforts en vue d'une croissance des échanges commerciaux et pour atténuer l'impact de sanctions économiques pouvant être introduites par des pays tiers.

 

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  • 2 semaines plus tard...

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