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Un autre bel exemple de ce qui ne va pas sous le capitalisme


Déchet(s) recommandé(s)

Pas plus tard qu'hier, lundi le 14 novembre, le Groupe Sélection obtenait des tribunaux qu'il puisse se mettre sous la protection de ses créanciers.

Supposément que ses problèmes, d'ordre financier, ne seraient que temporaires et que tout devrait sous peu également retourner plus à la normale. Supposément aussi que le tout serait notamment relié à la COVID-19. 

Avec les groupes Maurice, Savoie, Chartwell, ainsi que la firme COGIR, le groupe Sélection contrôlait jusqu'ici une bonne partie de toute l'industrie privée des résidences pour personnes âgées, toujours autonomes.

Il n'y a pas si longtemps encore, on disait également de Réal Bouclin qu'il envisageait même de faire une percée majeure, non seulement aux États-Unis, mais aussi jusqu'en Chine, puisqu'il y aurait également là-bas plein de personnes âgées qui pourraient avoir " besoin ".

Ce qui est présentement en train de se passer avec le Groupe Sélection nous rappelle surtout à quel point les " success story ", si encensés par le reste de la classe capitaliste, tant et aussi longtemps que tout semble bien aller, bien évidemment, ne sont souvent que des géants aux pieds d'argile et combien également une éventuelle nationalisation de leurs richesses, faites et accumulées de toutes les manières et dans la quasi totalité des cas sur le dos des pauvres gens, constituerait non pas un pas en arrière, mais en fait un gigantesque pas en avant pour toute la société.

https://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=7972

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La machine capitaliste est devenu beaucoup trop imposante pour régler quoi que ce soit à petit échelle. Nous serons tous dissout dans le sublime une fois que la machine aura épuisée ses ressources. 

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il y a 23 minutes, Bananavegas a dit :

La machine capitaliste est devenu beaucoup trop imposante pour régler quoi que ce soit à petit échelle. Nous serons tous dissout dans le sublime une fois que la machine aura épuisée ses ressources. 

Tu parles de l'univers? :mrbean3:

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il y a 3 minutes, Retromantique a dit :

Tu parles de l'univers? :mrbean3:

Les romantiques considéraient le sublime comme la nature, pour les modernes il s'agissait de l'Histoire. Après la bombe H et toutes les catastrophes causées par l'ère capitalolècenique, nous observons un réenchantement de la nature et un retour de sa gloire dans le sublime. 

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  • 1 an plus tard...
Le 2022-11-22 à 20:02, Retromantique a dit :

L'acronyme de la source porte à confusion :yodawg:

Ils ont compris le message et changé de nom:

Action socialiste de libération nationale

« Réal Bouclin, c’est un ami d’enfance qui m’a approché en 2002 pour financer son projet, dit Rémi Vigneault. Il avait une vision démographique assez précise, il a bien visé ! » Depuis, leur relation a pris une autre tournure. Rémi Vigneault se dit peu surpris du portrait « incompréhensible » et « inacceptable » des finances de Sélection qu’a brossé mercredi PwC en tant que représentant de ses banquiers. Ils reprochent à Bouclin son « style de vie somptueux » financé à même les liquidités de l’entreprise.« M. Bouclin, quand vient le temps de payer, il n’est pas là », dit-il.

Dans le cadre de sa poursuite, Rémi Vigneault raconte avoir à plusieurs reprises demandé des bilans financiers à Sélection. « Quand on essayait de faire sortir les chiffres, on avait affaire à une gestion de pompier », dit-il. L’entreprise faisait ses paiements dans l’urgence, à la dernière minute. Il ne doute guère que son ancien partenaire utilisait ses entreprises pour s’offrir des « bénéfices personnels », comme l’affirme PwC. Il croit aussi que le Groupe a voulu prendre de trop grosses bouchées. 

À Laval, la résidence de Bouclin vaut 5,5 millions, selon la Ville. En 2002, le patron de Sélection l’a toutefois acquise par l’entremise de la Fiducie Réal Bouclin. Le professeur de fiscalité à l’Université Laval André Lareau est formel : a priori, ces actifs seraient hors de portée d’une éventuelle saisie. « La fiducie, c’est une autre personne, explique-t-il. Elle n’est pas responsable des dettes, sauf si le transfert des biens a été effectué à la fiducie afin de frauder ses créanciers ou qu’il a rendu M. Bouclin insolvable, auquel cas un tribunal pourra alors rendre ce transfert inopposable aux créanciers. » Essayez de vous imaginer : le processus d’insolvabilité de Sélection n’était même pas terminé et M. Bouclin décidait déjà de faire une proposition en vertu de la  Loi sur la faillite et l'insolvabilité. Ça vous démontre le niveau de dette personnelle.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-11-19/groupe-selection-insolvable/un-ex-actionnaire-craint-pour-sa-creance-de-12-millions.php

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-08-26/groupe-selection/real-bouclin-sous-la-protection-de-la-loi-sur-la-faillite-et-l-insolvabilite.php

 


Les déboires de l’ex-patron du Groupe Sélection sont loin d’être finis. Un important créancier s’oppose à l’entente que Réal Bouclin propose pour éviter la faillite et lui réclame toujours 55 millions de dollars. Cet ancien prêteur lui reproche de s’être organisé pour payer sa compagne Valérie Taillefer et ses associés historiques avant lui. 

 

Dans le cadre de sa proposition, Réal Bouclin offre de payer 10,65 millions, soit un vingtième des 212 millions que réclament ses créanciers. Contacté par La Presse, Réal Bouclin n’a pas rappelé. « Étant donné l’importante judiciarisation de ce dossier, je ne ferai aucun commentaire, a-t-il déclaré par l’entremise de son porte-parole Victor Henriquez. Cependant, permettez-moi de rappeler que ma proposition a été acceptée par 83 % des créanciers représentant 95 % de la créance. »

Selon les documents déposés en cours, l’essentiel des sommes attendues de Réal Bouclin proviendrait du produit de la vente d’un condominium de grand luxe, situé à Miami, en Floride, et mis en vente en octobre 2023. Achetée 15 M$ US en 2013, cette propriété de 9039 pi2 sur trois étages n’aurait pas encore trouvé preneur. L’automne dernier, elle avait été affichée à 54,5 M$ US, ou 74,5 M$ de dollars canadiens. Éprouvant de la difficulté à trouver preneur, son prix de vente a été revu à la baisse depuis, à 47,5 M$ US, l’équivalent de quelque 65 M$ CA. Ce condominium, précisent des documents, est la propriété d’une fiducie du nom de The Bouclin Family Cross Border Irrevocable Trust, pour laquelle M. Bouclin serait «ni fiduciaire ni bénéficiaire». Toutefois, les fiduciaires se seraient engagés à «remettre au Syndic le montant de la créance du débiteur lors de la clôture de la vente».

Étrangement, deux anciens vice-présidents de Groupe Sélection agissent comme fiduciaires de la fiducie familiale. On parle ici de Robert Laplante, vice-président directeur Finance, et Yves Mongeau, vice-président Immobilier. En janvier dernier, Bouclin a ajouté deux anciens vice-présidents de Sélection à la liste de ses créanciers. L’homme d’affaires déclarait ainsi devoir 35,5 millions à Yves Mongeau et Robert Laplante, qui gèrent également la fiducie détenant son condos en Floride. Bouclin dit devoir honorer des cautionnements personnels accordés à la suite d’une série de transactions, en 2020 et 2021. Dans le cadre d’un interrogatoire hors cour tendu en mai, l’avocat de FPQ (le créancier qui s'oppose à la proposition en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité) a fait remarquer à Bouclin que les réclamations de ses ex-associés portaient la signature de sa propre assistante, qui travaille aujourd’hui dans les bureaux du Groupe immobilier Alyzé, entreprise contrôlée par son fils, Philippe Bouclin. Le syndic a rejeté le gros des réclamations de Mongeau, de Laplante et de leurs fiducies familiales. Finalement, ils ont fait confirmer moins de 5 millions en créances.

https://www.journaldemontreal.com/2024/06/01/real-bouclin-evite-la-faillite

Le 13 novembre 2022, Groupe Sélection inc. a déposé une demande en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) afin de procéder à sa restructuration à l’abri de ses créanciers (Demande GS). En réaction à cette demande, le 14 novembre, la Banque Nationale du Canada, à titre d’agent du syndicat bancaire (Syndicat) composé de plusieurs grandes banques et institutions financières canadiennes agissant à titre de principaux prêteurs de Groupe Sélection, a également déposé sa propre demande concurrente pour l’émission d’une ordonnance initiale par laquelle elle proposait plutôt sa propre démarche de restructuration et la nomination de PricewaterhouseCoopers LLP (PwC) comme contrôleur (Demande Syndicat).

Pour l’essentiel, le Syndicat reprochait à Groupe Sélection de ne pas avoir respecté ses engagements contractuels et obligations découlant de plusieurs contrats de prêts et autres contrats complémentaires par lesquels le Syndicat lui a avancé plus de 272 millions de dollars maintenant dus et exigibles. En raison de ces manquements, le Syndicat avait retiré son support financier. Cette absence de soutien financier et un manque chronique de liquidités sans perspective d’amélioration à court terme ont provoqué le déclenchement des procédures en insolvabilité.

Confronté à deux demandes concurrentes, toutes deux assorties de leur propre financement temporaire (DIP), le juge Pinsonnault a finalement tranché et a accueilli la Demande Syndicat selon les conclusions recherchées aux termes de l’ordonnance initiale proposée par le Syndicat. Ce jugement rendu dans un contexte qualifié d’inusité et extraordinaire par la Cour, a mené le juge à user de sa grande discrétion et à se prononcer sur plusieurs enjeux importants et pour certains, controversés, du monde de l’insolvabilité qui méritent d’être étayés dans ce bulletin.  

Dans sa décision, le juge Pinsonnault, tout en insistant sur le caractère exceptionnel de la demande du Syndicat, a néanmoins conclu que les circonstances et le contexte tout à fait unique dans lequel se retrouvait Groupe Sélection justifiaient de manière non équivoque non seulement le dépôt d’une telle demande par un créancier, mais également son soutien par le Tribunal. Les motifs à l’appui de la position du juge peuvent, notamment, se résumer ainsi : 

Groupe Sélection est une société dont la structure complexe, jugée « plus complexe que le plan du métro de Londres », compte 137 entités dont les intérêts dans les actifs importants de Groupe Sélection varient. 

Ces multiples entités se partagent une dette auprès de divers créanciers s’élevant à près de 1,5 milliard de dollars. Celle-ci est garantie par diverses sûretés portant sur une quantité faramineuse d’actifs détenus par Groupe Sélection en partenariat dans la majorité des cas, ce qui rend une liquidation « pure et simple » difficilement envisageable.

La majorité des quelque 50 résidences pour personnes âgées (RPA) gérées par Groupe Sélection, lesquelles constituent son activité principale (core business) et impliquent des milliers de résidents d’âge vénérable, sont actuellement déficitaires et ont peine à rendre les services qui sont pourtant essentiels aux résidants y habitant.

De cette cinquantaine de RPA, seules six d’entre elles sont entièrement détenues par Groupe Sélection, alors que les autres sont détenues en partenariat avec des partenaires d’affaires. Ces partenaires d’affaires sont depuis plusieurs mois forcés de combler la part des déficits d’exploitation qui devraient normalement être assumés par Groupe Sélection, ce qui accentue les tensions dans les relations. 

Le Syndicat ainsi que les principaux créanciers et partenaires d’affaires de Groupe Sélection ont témoigné à l’effet qu’ils avaient totalement perdu confiance de manière irrémédiable en la direction de la débitrice et qu’ils appuyaient fortement la Demande Syndicat.

Le 7 mars 2023, la Cour a approuvé la vente de l’intérêt minoritaire de Groupe Sélection (5%) à Blackstone, le détenteur de l’intérêt majoritaire, des RPA suivants :

  • Cours du Moulin
  • Jardin des Sources
  • Havre des Cantons
  • Coin St-Paul
  • Havre de l’Estuaire
  • Jardin d’Italie
  • Vice Versa St-Jérôme
  • Sélection Terrebonne
  • Sélection St-Jean
  • Sélection Rock Forest
  • Sélection Gatineau

Groupe Sélection, qui s’occupe de la gestion et des opérations des RPAs mentionnés ci-haut sera remplacé par le gestionnaire Cogir au terme d’une période de transition. 

Le 7 avril 2023, la Cour a approuvé un processus de vente de l’intérêt de Groupe Sélection dans les vingt-cinq (25) RPAs Sélection suivants :

1.      Boisé Vanier

2.      Clairière du Boisé

3.      Vice Versa

4.      Sélection Laval

5.      Sélection West Island

6.      Le Boréal

7.      Sélection St-Augustin

8.      Sélection Panorama

9.      Résidences Tours Angrignon

10.  Waldorf

11.  Sélection Cherbourg

12.  Sélection St-Charles

13.  Cambridge

Processus de vente du Portefeuille Revera : Quatrième mise à jour 

Le 5 juillet 2023, le juge Pinsonneault, J.C.S. a informé les parties que la transaction Revera sera approuvée. L’ordonnance est disponible ici

 

 

Le 18 septembre 2023, une demande d’approbation pour la vente des RPAs suivantes à Corev Immobilier inc. (« Corev« ) sera entendue par le juge Pinsonnault, J.C.S. :

  • Manoir St-Augustin
  • Sélection Beloeil
  • Sélection Vaudreuil
  • Sélection Victoriaville
GROUPESELECTION.WOODS.QC.CA

 

14.  Vista

15.  Sélection Graham

16.  Sélection Granby

17.  Sélection Deux-Montagnes

18.  Vice Versa Chateauguay

19.  Sélection Île-des-Sœurs

20.  Sélection Lévis

21.  Marronniers

22.  Roseraie

23.  Bleu Horizon

24.  Résidence Lasalle

25.  Sélection Retraite Repentigny

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  • 2 mois plus tard...

S’estimant lésé, Financement Projets Québec (FPQ), propriété des hommes d’affaires Luc et Franck Resslen, tente depuis hier de faire renverser la proposition concordataire de Réal Bouclin, acceptée le printemps dernier par une majorité de créanciers.

C’est ainsi, a suggéré l’avocat de Financement Projets Québec (FPQ), que M. Bouclin aurait en quelque sorte, et au fil des années, manœuvré «pour se bâtir un monde», «de concert avec ses petits amis», pour parvenir à «étouffer le vote de ses créanciers légitimes» et imposer une proposition concordataire «qui n’a pas de sens». 

Entre le début de la descente aux enfers de son entreprise et son recours personnel à la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, en août 2023, l’ex-président de Groupe Sélection se serait servi de la vente de son jet privé et de multiples emprunts pour s’assurer les faveurs – le moment venu – d’une «garde rapprochée», dont faisait partie l’animatrice Valérie Taillefer.

Dans sa requête, le procureur des Resslen, Me Bernard Boucher, a exposé que M. Bouclin se serait en outre servi d’un prêt personnel de 6M$, contracté auprès de ses clients en décembre 2022, pour rembourser les frais d’entreposage de son jet d’affaires, un Challenger 300 de Bombardier, et ainsi parvenir -par sa vente- en tirer une somme résiduelle de 14M$US.

https://www.journaldemontreal.com/2024/11/01/pour-bouclin-cetait-les-copains-dabord

 

 

Exaspéré devant les secrets apparents érigés autour des finances de dizaines d’entités liées à Réal Bouclin, le juge de la Cour supérieure a servi hier un sérieux avertissement aux procureurs de la défense, au deuxième jour d’audience de cette affaire de faillite.

«Pourquoi est-ce si compliqué de voir les états financiers? [...] Vous allez me dire que M. Réal Bouclin vous a donné instruction de ne pas les montrer? À un moment donné, il va falloir que je voie quelque chose», a répondu le juge Michel A. Pinsonnault, au syndic Pierre Marchand, de MNP, responsable du dossier du fondateur du Groupe Sélection aujourd’hui démantelé.

À l’avocat du syndic, le juge Pinsonnault a lancé cet avertissement: «Me Hébert, vous voulez présenter une demande pour homologuer une proposition [...] Mais la cour ne fonctionne pas beaucoup sur des professions de foi. En tout cas, je vous signale tout de suite que vous naviguez en eau trouble à l’heure actuelle», l’invitant aussitôt à lâcher du lest sur la confidentialité des finances de chacune de ces entités.

 

«Tout ce qu’on a, c’est la parole de M. Marchand [le syndic] qui dit: j’ai regardé cela et il n’y a rien. Je veux bien, mais il doit bien y avoir une manière [...] d’expliquer que l’avenue de la faillite était loin d’être la meilleure avenue?»

 

«On n’est même pas capable de faire une seule vérification, a-t-il ajouté. À un moment donné il va falloir que je prenne une décision. Et je ne peux pas le faire seulement avec des idées et une profession de foi.»

Or, pendant deux jours, les avocats de FPQ comme le juge se sont butés à de grandes difficultés d’obtenir la preuve ou la démonstration des raisonnements avancés par le syndic. FPQ met en doute notamment, sa décision de favoriser la voie d’une proposition aux actionnaires (remboursement de 10,65 M$ sur 212 M$ de créances) plutôt que celle de la recherche d’actifs cachés parmi la cinquantaine de sociétés à numéro, de tous ordres, apparentées au clan Bouclin.

https://www.journaldemontreal.com/2024/11/02/les-secrets-financiers-de-real-bouclin-exasperent

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