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Qu'est-ce que cela signifie "une certaine douance" ?


Message ajouté par ÉcoModo,

Ce sujet a été créé à partir du fil de discussion “Le trouble du déficit de l’attention”.

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Y’a qd même pas mal de bêtises racontées.

déjà, si vous n’êtes ni autiste, ni tda/h, ni dys quelque chose, vous êtes neurotypiques. Même à 140 (échelle de wechler, qui sature à 160)
se sentir hpi ne veut rien dire, hpi c’est juste avoir un score de qi supérieur à 130 (ceci dit ça change selon les psy, mais généralement on prend deux écarts types au dessus de la moyenne et ça donne 130). Donc avoir un moteur plus performant que les autres. Après, est ce qu’on sait s’en servir est un autre problème.

les Stats montrent qu’en moyenne, on s’en sort mieux avec un QI élevé , et qu’on est plus heureux. Mais les bouquins écrits par les psy disent le contraire : forcément, les psy croisent surtout les hpi qui vont pas bien ^^

Si vous vous sentez hpi, c’est ptet que vous vous sentez décalés par rapport aux autres : à QI de 70 c’est aussi le cas ^^ mais également si on est tdah, autiste, très sensible, ou très grand, très petit… (et on peut cumuler :p )

bref, si vous avez un doute : passez le test. Si ça vous importe (parce que c’est rudement chez au Québec !). Vous en saurez surtout beaucoup plus sur votre fonctionnement cognitif. Vous mettrez ptet en évidence ainsi une hétérogénéité dans les sub tests qui peut expliquer certaines difficultés (qui peuvent être expliquées par un trouble neuro développemental, comme une dyslexie, dyspraxie, dys…, tdah)

ça peut être intéressant si vous vous sentez comme une grosse merde (pour remonter l’ego )

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Il y a 20 heures, Mélisse a dit :

Y’a qd même pas mal de bêtises racontées.

déjà, si vous n’êtes ni autiste, ni tda/h, ni dys quelque chose, vous êtes neurotypiques. Même à 140 (échelle de wechler, qui sature à 160)
se sentir hpi ne veut rien dire, hpi c’est juste avoir un score de qi supérieur à 130 (ceci dit ça change selon les psy, mais généralement on prend deux écarts types au dessus de la moyenne et ça donne 130). Donc avoir un moteur plus performant que les autres. Après, est ce qu’on sait s’en servir est un autre problème.

hum. il m'a semblé clair dans mes lectures qu'un HPI ne se définit pas que sur la base d'un QI élevé (sinon on n'aurait pas besoin de psychologues, neuropsychologues, psychiatres, médecins, etc pour nous l'expliquer). de plus, il m'a semblé que la douance est plus souvent qu'autrement considéré faire partie de la famille des neurodivergences. d'ailleurs il existe des comorbidités liées avec les HPI (par ex: spectre de l'autisme). cela dit, j'admets humblement naviguer en terre peu familière, et nos différences de conception sont peut-être d'origine culturelle. peut-être qu'en France, vous ne voyez pas la chose de la même façon qu'au Québec ?

dans l'absolu, il est toujours possible de restreindre la définition du HPI à simplement le fait d'"avoir un quotient intellectuel supérieur", mais alors, quelle serait l'utilité de développer une telle conception, dans la vie concrète ? en médecine et en psychologie, dans le contexte où un état donné nous limite dans notre épanouissement personnel, on développe et utilise ces dénominations (comme le HPI) dans le but de reconnaître des états limitants et d'établir un plan de traitement. 

ça serait complètement inutile d'inventer une dénomination comme "HPI" si elle ne se résumait qu'au fait d'avoir un haut quotient intellectuel, sans aucun impact limitatif outre mesure dans la vie des gens qui en sont dotés. d'ailleurs il existe déjà un terme pour ça : avoir un quotient intellectuel supérieur. :P 

(et tout mon blabla répond également à ton post d'il y a quelques jours. à mon humble avis, tous ces trouble dits "neurologiques" et "fonctionnels" sont autant explicables par leurs sources sociales/environnementales que biologiques -ou mécaniques pour reprendre ton mot-).

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Il y a 20 heures, Mélisse a dit :

Y’a qd même pas mal de bêtises racontées

Effectivement, sur le terme neuroatypique, il y avait clairement un amalgame collectif à la base, merci d'avoir aidé à la mise à jour. 

 

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En fait, plutôt que de m'exprimer de manière péremptoire, j'aimerais avoir le temps et surtout l'énergie d'aller te chercher les sources bibliographiques qui te permettraient de comprendre... Mais dans l'immédiat, c'est pas possible de faire quelque chose de propre. Et il y aurait vraiment trop de choses à dire.

 

Je suis ces "trucs" de douance depuis un moment. C'est pas tant que ça me passionne particulièrement (même si tous les trucs de psy m'intéressent), que le hasard des choses : en me renseignant sur le sujet, suite à une remarque de ma psy qui me soupçonnait d'être HPI, je suis tombée sur un forum sur le sujet. Les gens étaient chouettes, le buffet était bon, alors j'y ai passé un moment, et de la force des choses, ben j'y ai appris pas mal de choses sur le sujet (et sur plein d'autres choses).

 

Ma psy a commencé à me faire lire un bouquin nommé "trop heureux pour être intelligent". Une psy française, un bouquin médiocre d'un point de vue scientifique (aucune source), et un abord clinique de la chose. La dame a pas percuté, je suppose, que sa vision des choses était biaisée car elle ne recevait que des personnes mal dans leur peau.

Elle a fait son beurre, a créé un méga centre où elle est à la tête d'une équipe de psy qui font passer des tests de QI à tour de bras : je vous laisse imaginer le chiffre d'affaire. être suspicieux uniquement là dessus est assez réducteur. Mais bon, la brave dame s'est autoproclamée spécialiste française, et ce déconnectée de toute université.

 

Et donc en france, ça a été une mode : tu es hyper sensible ? Tu es HPI. Tu te sens déconnecté des autres ? Tu es HPI. Ton gamin s'ennuie en classe ? Il est HPI.

 

L'idée que les HPI réussissent moins bien à l'école ? ça remonte !... Aucun chiffre ne le montre (il se dit dans les milieux de la douance que c'est 1/3 des HPI qui sont en échec scolaires, les spécialistes universitaires qui ont vérifié les stats ne voient rien de tout ça).

 

Bref, HIP (haut potentiel intellectuel), HQI (haut quotient intellectuel), HP (haut potentiel), zèbre, tout ça veut dire la même chose : personnes concernées par la douance, soit des personnes qui ont un QI au dessus de la norme.
Et les universitaires mettent donc la barre à 130 (deux écart-types) histoire de mettre une limite claire.

On parle de caractéristiques de la douance : ben oui et non... Si tu as un QI plus élevé, tu as un meilleur moteur et tu as plus de potentiel. Tu percutes plus vite les choses, je pourrais faire "forcément", et tu peux potentiellement comprendre plus de choses, tu rames moins. Tu as une meilleure mémoire, de manière générale, et une meilleure mémoire de travail.

Ce sont des personnes qui peuvent du coup avoir plus de vocabulaire (plus facile pour elles à retenir, même sans forcément être de grandes lectrices dans leur enfance), et plus aptes à faire des abstractions et exprimer une idée complexe.

 

bref, t'es potentiellement plus performant.

 

Du coup, si je reprends ça : "il m'a semblé clair dans mes lectures qu'un HPI ne se définit pas que sur la base d'un QI élevé (sinon on n'aurait pas besoin de psychologues, neuropsychologues, psychiatres, médecins, etc pour nous l'expliquer)."

Ben... si. Pourquoi tu as besoin de médecins, neurologues etc pour t'expliquer tout ça ? Je ne vois pas le lien. Les médecins neurologues toussa sont ceux qui s'intéressent au QI des gens (quand ils ont en besoin), et donc ils sont à même de te répondre sur le sujet (quand ils le maîtrisent). C'est un paramètre qu'ils peuvent prendre en compte à un moment.

 

Le truc que je peux rajouter : un QI plus élevé peut entrainer une plus grande acuité dans la perception du monde, et une pensée plus complexe. Quand ça buggue, c'est la merde, honnêtement (pour avoir vu des HP en dépression). S'ils se rendent compte que leur pensée est trop complexe pour leur psy, ils perdent facilement confiance, et je pense (mais ça c'est pas du tout scientifique, c''est uniquement mon expérience) qu'ils sont plus compliqués à aider.

 

Le QI ne fait pas le gugus, c'est son tempérament qui le définit. Mais le QI a une certaine importance et le négliger n'est pas forcément une bonne chose.

 

"dans l'absolu, il est toujours possible de restreindre la définition du HPI à simplement le fait d'"avoir un quotient intellectuel supérieur", mais alors, quelle serait l'utilité de développer une telle conception, dans la vie concrète ? en médecine et en psychologie, dans le contexte où un état donné nous limite fonctionnellement, on développe et utilise ces dénominations (comme le HPI) dans le but de les reconnaître et d'établir un plan de traitement.  "

Non, c'est "juste" un paramètre à prendre en compte. Ou bien le psy s'appelle Siaud Facchin et est en train te de plumer ^^ (ou d'autres, j'ai vu des choses qui m'ont beaucoup agacées).
Le HPI n'est pas une maladie, on n'en guérit pas (ceci dit, c'est toujours possible de faire griller son cerveau pour le rendre non fonctionnel ^^)

 

Le HQI HPI n'est pas un trouble, c'est juste se trouver très à droite de la courbe de Gauss, en ayant performé à un test de QI...

 

Si vous voulez en savoir plus, je mets quand même quelques liens intéressants. Le souci c'est que je suis pas certaine que ça va passer au Québec...

Gauvrit C'est un universitaire qui a pas mal creusé la bibio, il a fait une méta-analyse qui a cassé pas mal d'idées reçues en France. Il a fait des conférences qui sont accessibles sur youtube, notamment une chez MENSA. (je l'écouterais parler pendant des heures sur les neurosciences, il connait vraiment bien ses sujets, il fait des stats, c'est propre, un vrai beau travail de chercheur, ce que j'aurais aimé savoir faire si j'étais pas une grosse feignasse - seul souci, je pense qu'il a un souci de gorge qu'il racle régulièrement lol)

Ramus Alors lui, c'est pareil, il est directeur de recherche et ça se voit, je l'ai écouter récemment parler des sciences de l'éducation (je suis prof), il est terrible.
 

Si vous voulez une approche clinique intéressantes (mais ça ne concerne qu'un certain type de surdoués), vous avez Tinocco. Il a fait des bouquins, il a une approche un peu plus psychanalytique, perso j'ai plus de mal parce qu'il laisse trop peu de doute à ses propos à mes yeux, mais ça parle à certains. Par contre, pour le coup, il fait des vidéos sur YT, et le voir peut vous donner une idée d'un surdoué qui fonctionne pas trop mal (il est intelligent "le con" lol il est sacrément cultivé et sait développer une pensée complexe et boucler ensuite sur ses idées).

 

Je suppose que mes propos ne seront pas très bien compris (je vais sortir la carte TDA lol !!!), en fait je ne veux pas dire qu'un HPI est une personne ordinaire. Dans le sens où plus de capacités cognitives forcément c'est pas commun. Une personne qui percute très vite n'est pas commune. Idem pour une personne très cultivée (mais on peut très bien être très très cultivé sans être au dessus de 130, encore heureux, ceci dit, on aura un indice verbal au delà de la moyenne et donc le psy pourra parler de douance - l'éducation est probablement un facteur à la douance)

Un truc qu'on peut dire à un HPI : tu réfléchis trop (et c'est très agaçant !)

Mais la personne discrète et très capable de s'adapter socialement saura éviter l’écueil de montrer sa différence...

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il y a 34 minutes, Mélisse a dit :

Bref, HIP (haut potentiel intellectuel), HQI (haut quotient intellectuel), HP (haut potentiel), zèbre, tout ça veut dire la même chose : personnes concernées par la douance, soit des personnes qui ont un QI au dessus de la norme.

ah bé non justement. :wide_eye_pepe:

regarde:

image.thumb.png.6c5a8fed214f388ea1a1866b3baca733.png

toutes les sources (québécoises) que je consulte énoncent que la douance ne se résume pas qu'au QI.

zèbre = terme qui n'est pas utilisé au Québec.

haut quotient intellectuel = avoir un score élevé au test de QI 

HP = HPI = douance = surdoué = caractère d'un individu présentant NOTAMMENT (mais non limitativement) des capacités intellectuelles supérieures à la norme.

il y a 34 minutes, Mélisse a dit :

Du coup, si je reprends ça : "il m'a semblé clair dans mes lectures qu'un HPI ne se définit pas que sur la base d'un QI élevé (sinon on n'aurait pas besoin de psychologues, neuropsychologues, psychiatres, médecins, etc pour nous l'expliquer)."

Ben... si. Pourquoi tu as besoin de médecins, neurologues etc pour t'expliquer tout ça ? Je ne vois pas le lien. Les médecins neurologues toussa sont ceux qui s'intéressent au QI des gens (quand ils ont en besoin), et donc ils sont à même de te répondre sur le sujet (quand ils le maîtrisent). C'est un paramètre qu'ils peuvent prendre en compte à un moment.

parce que le sujet est complexe et qu'ils en savent 1000x plus que moi. :roll-safe:

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Ah ben pourtant moi je vois la même chose que ce que je dis dans le lien : douance = QI élevé en tout premier lieu, et votre système estime que ça se traduit se traduit par des caractéristiques particulières (ce en quoi je ne suis par tout à fait d’accord, notamment parce que certains gosses gardent ça pour eux pour x raison)

mais la base c’est le QI.

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Je me demande si la confusion ne vient pas de là.

 

le test de QI est divisé en 4 sub tests, et le qi est calculé à partir de ça (c’est plus compliqué qu’une moyenne, mais ça y ressemble).  Il arrive fréquemment qu’il y ait des différences importantes entre ces sub tests, ce qui rend le calcul du qi non valide (c’est mon cas).

pour autant, le psy peut conclure à une probable douance.

generalement, c’est soit un sub test qui chute (vitesse de traitement) par ex pour une dys quelque chose , ou le QI verbal qui grimpe (au-dessus de 130 par ex). 
 

dans les rapports, les psy peuvent soit être frileux (la mienne a mis qu’il était possible qu’ il y ait ne douance, mouais, 3 sub tests sont au dessus des 130 , un dessous, de mon point de vue, il y a hqi, je veux bien qu’on prenne des précautions mais quand même, ceci dit je  m’en fiche un peu, ça change pas ma vie, c’est ce que je fais qui est important et pas un test de QI - et là clairement y’a possibilité d’amélioration lol)

ou au contraire, y’a des psy qui déclarent douance a 120 sur des sub tests homogènes. (Si ça fait plaisir à la personne et restaure sa confiance en elle, c’est très bien)

 

(dans tous les cas, c’est dommage qu’il faille à certains qu’on leur donne un nombre pour s’aimer…)

(Rajout : et ceux qui sont dans la norme, comment doivent-ils le vivre ? C’est terrible notre société d’aujourd’hui ou beaucoup peinent à trouver des raisons de s’apprécier, s’accepter, toussa… j’en sais quelque chose, hein, c’est pas une critique, plus une tristesse)

Modifié par Mélisse
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Il y a 3 heures, Bananavegas a dit :

À quoi bon payer pour réaliser un test de QI, c'est pas comme si on pouvait vraiment réajuster le tout par la suite.

Celui qui paye pour tester son QI a echoue au test. 

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Bah ya des raisons même si elles n'entrent pas dans ta logique.

Pour ceux qui s'identifient au HP, ça leur permet de savoir si c'est le cas ou non. Pour ces personnes, ça ne sert pas concrètement à grand chose de plus que ça. "Juste" savoir. Puis ya des gens qui se croient totalement cons, et le test dit que non, t'es dans la moyenne, voire bien au dessus (bon, je sais pas trop pour ceux pour lesquels il dit que si si, t'es très con mon gars ^^)

Sinon, si, ça peut être intéressant de savoir ce qui potentiellement dysfonctionne dans le cerveau au niveau des fonctions cognitives. C'est surtout intéressant pour les gamins. Pas toujours évident de savoir si l'échec scolaire vient du manque de capacités ou du manque de motivation. Du coup, on peut réorienter le gamin.

Les orthophonistes ont également des données pour ajuster leur travail, et ensuite, les médecins scolaires peuvent proposer des aménagements pour les gamins.

ça évite de s'acharner sur un gamin qui ne peut pas. Ya rien de plus injuste que de reprocher à qq1 de ne pas faire l'effort de comprendre, alors qu'il n'est pas équipé pour.

 

Au quotidien, dans mes classes, je vois des gosses qui rament et qui sont toujours les derniers de la classe alors qu'ils font des efforts. Honnêtement, c'est pas terrible pour leur confiance en eux. Il vaut mieux être bon parmi les nuls que nul parmi les bons ^^ Bref, je vois certains parents s'acharner à garder leur gamin que je vois en souffrance à expliquer qu'il est nul et bête dans des classes classiques, alors qu'on a plein de systèmes pour les gamins pas communs... (classes ulis, segpa...)

 

Bref, j'y vois un certain intérêt. Mais pas forcément pour les plus doués.

Je précise tout de même : en France, un test de QI c'est de 250 balles en provinces à 600-700 dans les grandes villes (et chez les psy pas très honnêtes comme on a dans ma campagne). Il y a aussi une prise en charge par l'état pour les enfants défavorisés (on a des psy scolaires). Je pense que ça change la donne.
Par contre les adultes doivent tout se payer eux même, sauf dans le cas d'un handicap, si j'ai tout saisi.

Le test de QI est une composante d'un bilan neuropsy (même si on peut demander à "juste" faire le test de QI). 

Les gens le font rarement sans raison précise, souvent ya un souci à la base (difficultés relationnelles, difficultés de vie...)

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il y a une heure, Mélisse a dit :

Bah ya des raisons même si elles n'entrent pas dans ta logique.

Pour ceux qui s'identifient au HP, ça leur permet de savoir si c'est le cas ou non. Pour ces personnes, ça ne sert pas concrètement à grand chose de plus que ça. "Juste" savoir. Puis ya des gens qui se croient totalement cons, et le test dit que non, t'es dans la moyenne, voire bien au dessus (bon, je sais pas trop pour ceux pour lesquels il dit que si si, t'es très con mon gars ^^)

Sinon, si, ça peut être intéressant de savoir ce qui potentiellement dysfonctionne dans le cerveau au niveau des fonctions cognitives. C'est surtout intéressant pour les gamins. Pas toujours évident de savoir si l'échec scolaire vient du manque de capacités ou du manque de motivation. Du coup, on peut réorienter le gamin.

Les orthophonistes ont également des données pour ajuster leur travail, et ensuite, les médecins scolaires peuvent proposer des aménagements pour les gamins.

ça évite de s'acharner sur un gamin qui ne peut pas. Ya rien de plus injuste que de reprocher à qq1 de ne pas faire l'effort de comprendre, alors qu'il n'est pas équipé pour.

 

Au quotidien, dans mes classes, je vois des gosses qui rament et qui sont toujours les derniers de la classe alors qu'ils font des efforts. Honnêtement, c'est pas terrible pour leur confiance en eux. Il vaut mieux être bon parmi les nuls que nul parmi les bons ^^ Bref, je vois certains parents s'acharner à garder leur gamin que je vois en souffrance à expliquer qu'il est nul et bête dans des classes classiques, alors qu'on a plein de systèmes pour les gamins pas communs... (classes ulis, segpa...)

 

Bref, j'y vois un certain intérêt. Mais pas forcément pour les plus doués.

Je précise tout de même : en France, un test de QI c'est de 250 balles en provinces à 600-700 dans les grandes villes (et chez les psy pas très honnêtes comme on a dans ma campagne). Il y a aussi une prise en charge par l'état pour les enfants défavorisés (on a des psy scolaires). Je pense que ça change la donne.
Par contre les adultes doivent tout se payer eux même, sauf dans le cas d'un handicap, si j'ai tout saisi.

Le test de QI est une composante d'un bilan neuropsy (même si on peut demander à "juste" faire le test de QI). 

Les gens le font rarement sans raison précise, souvent ya un souci à la base (difficultés relationnelles, difficultés de vie...)

Je ne doute pas que ça puisse donner des explications sur les comportements d'un enfant. Cependant, avouons que ça sonne un peu comme un problème petit-bourgeois.

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il y a une heure, Bananavegas a dit :

Je ne doute pas que ça puisse donner des explications sur les comportements d'un enfant. Cependant, avouons que ça sonne un peu comme un problème petit-bourgeois.

Considérant que les troubles d’apprentissage affectent les enfants des familles de toutes les classes sociales, mais plus particulièrement ceux des classes les moins aisées, et que l’obtention d’un diplôme (minimalement DES) et un pré-requis de base pour l’accès à la grande majorité des emplois.

Euh, non.

:kassos_lapinmaso2:

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Il y a 3 heures, Bananavegas a dit :

Je ne doute pas que ça puisse donner des explications sur les comportements d'un enfant. Cependant, avouons que ça sonne un peu comme un problème petit-bourgeois.

Bah je pense qu'il y a un fond de vérité dans le sens que les parents pauvres aurons juste pas le temps/l'énergie/les ressources à mettre là-dessus. Trop occupés à travailler trois jobs ou, encore, à souffrir de l'une des nombreuses maladies de la misère, comme certaines conditions de santé mentale ou troubles psychiatriques. Pas que les "petit-bourgeois" et les "gros-bourgeois" lol les ont pas, mais quand t'as le cash d'envoyer ton enfant voir un professionnel, ça ouvre quand même plus de possibilités à l'enfant de recevoir le soutien qu'il a besoin.

Edit : sans parler du fait que les enfants pauvres sont moins susceptibles de souffrir de la pression des attentes parentales. Je le vois bien à mon école ici, elles ont l'anxiété de performance dans le tapis comme aucune autre école que j'ai fréquentée.

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Il y a 3 heures, Bananavegas a dit :

Je ne doute pas que ça puisse donner des explications sur les comportements d'un enfant. Cependant, avouons que ça sonne un peu comme un problème petit-bourgeois.

Quoi ? Es-tu en train de me dire que le destin de Will Hunting ce n'est juste qu'un film ?

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Disons qu'en tant que prof, je ne me rends pas compte que ça fait petit-bourgeois, je vois un outil diagnostic, et quand bien même, je ne vois pas trop le problème. Quand on est bourgeois, si on a des soucis de santé mentale, on ne doit pas chercher à les améliorer parce qu'on a la chance d'être bourgeois ? Si c'est le sous entendu, forcément je ne suis pas d'accord. D'autant qu'en tant que prof, toujours, si je vois de la misère dans certaines couches de la population qui entraine des soucis chez les gosses, je vois aussi parfois de la misère affective dans certaines familles plus aisées, et je me dis que des fois, vaut mieux moins de sous et plus d'amour que le contraire...

 

Après chez nous, on a quand même un assez bon quadrillage sur la majorité du territoire, et globalement les gamins sont bien pris en charge. Le souci vient quand les parents ne veulent pas suivre (ou des fois quand ils suivent trop, en effet, comme dit Retromantique).

 

Pour les adultes : sur le forum que je fréquentais, il y a pas mal de gens dans une misère financière. Probablement que les forums drainent plus les gens qui ont des soucis dans leur vie ? (c'est mon cas ^^). Des fois carrément des gens vivant dans la rue. Donc des gens sans le sous mais qui s'intéressaient à la question. Donc pas vraiment des bourgeois...

Révélation

(deux de mes ex concernés par la question étaient sans emploi et en grosse galère financière - un carrément interdit bancaire)

 

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Mesurer ''l'Intelligence'' est impossible puisqu'on ne peut le faire qu'à travers une lunette idéologique. Ce qu'on mesure à travers les test de QI, comme quelqu'un ici l'a mentionné ici, c'est plus la rapidité et l'efficacité du traitement des informations que réellement ce qu'on définit comme le ''génie''. On peut très bien avoir des idées merdiques et faire partie de l'élite des QI.

Le problème c'est que les notions de QI et d'intelligence sont mal comprises et souvent détournées à des fins marketing. Parce que oui, il y a un intérêt mercantile à jouer sur les mots et prétendre que les test de QI peuvent révéler des choses intéressantes sur soi. C'est pas gratuit se découvrir parmi l'élite. Qui ne se fantasme pas comme génie incompris? 

J'ai dis problème petit-bourgeois pas nécessairement pour la classe sociale mais plutôt parce que le problème est à mon avis mal nommé. Si l'enfant ne performe à l'école, ne s'y intègre pas, je ne vois pas du tout l'intérêt de lui faire passer un test de QI, surtout à cet âge-là, pour lui expliquer qu'il est un génie incompris et qu'il dois aller avec d'autres petits Einsteins. Ça masque la vraie problématique: l'intégration.   

Modifié par Bananavegas
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il y a 5 minutes, Retromantique a dit :

En quoi est-ce que l'intégration, selon toi, est le vrai problème? Peux-tu élaborer d'abord sur ce que tu entends par ce terme?

Je suis vraiment loin d'être un expert en pédagogie, mon point dans tout ça c'est que je ne comprends pas qu'on puisse songer à faire passer un test de QI à un enfant déjà parce que c'est absurde considérant la plasticité du cerveau et la maturité des enfants. Si l'enfant est mal intégré, pourquoi ça serait nécessairement parce qu'il est trop intelligent pour son environnement? Je trouve que ça détourne le potentiel problème, peut-être qu'il n'a pas un bon contact avec ses responsables, ses petits bambins de camarades de classe ne sont peut être pas très gentils avec lui, peut-être a-t'il une passion qui mobilise toute son intention, des problèmes familiales, etc. 

Pourquoi lui faire passer un test couteux et surement pas remboursé par la RAMQ pour lui dire que finalement ''il est trop différent des autres, et ainsi perpétuer le mythe individualiste. 

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J'imagine que le test QI pour les enfants est adapté au stade de développement cognitif qui leur correspond. Cela dit, je remet en doute la validité du test au départ, faque c'est pas avec moi que tu t'estineras sur la valeur de faire passer le test aux enfants. Mais, l'intégration en milieu scolaire ça par contre... 

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il y a 35 minutes, Bananavegas a dit :

Je suis vraiment loin d'être un expert en pédagogie, mon point dans tout ça c'est que je ne comprends pas qu'on puisse songer à faire passer un test de QI à un enfant déjà parce que c'est absurde considérant la plasticité du cerveau et la maturité des enfants. Si l'enfant est mal intégré, pourquoi ça serait nécessairement parce qu'il est trop intelligent pour son environnement? Je trouve que ça détourne le potentiel problème, peut-être qu'il n'a pas un bon contact avec ses responsables, ses petits bambins de camarades de classe ne sont peut être pas très gentils avec lui, peut-être a-t'il une passion qui mobilise toute son intention, des problèmes familiales, etc. 

Pourquoi lui faire passer un test couteux et surement pas remboursé par la RAMQ pour lui dire que finalement ''il est trop différent des autres, et ainsi perpétuer le mythe individualiste. 

ouan, ben c'est un peu le dilemme de l'oeuf ou la poule.

l'école fonctionne comme une microcosme où on observe des relations hiérarchisées, l'enfant est pour une raison ou une autre un peu odd comparé à ses camarades (sans nécessairement que ça soit pathologique hein), il est bullyé, incompris, rejeté, malheureux, ses résultats en sont affectés, etc. nécessairement, les parents vont chercher à comprendre pourquoi, et le test QI devient UN outil utilisé dans le contexte d'une évaluation psychosociale plus globale.

j'assume (et j'espère) qu'on ne se contente de faire passer un test de QI au gamin et de lui dire : well, c'est parce que tu es trop intelligent, case closed.

sinon, ça ne répond pas à ta critique sur le mythe individualiste, mais c'est clair que l'individualisation des problèmes (qu'ils soient scolaires ou de tout ordre), a toujours été la réponse facile face à un système (scolaire, travail, politique, économique) cruellement exigeant et intransigeant. 

c'est d'ailleurs pourquoi les médias et les gens en général ont tendance à "psychologiser" tout, à un tel point que ça devient parfois insupportablement omniscient.

ajouté à cela le manque cruel de ressources dans notre système scolaire, ben tu as la raison du pourquoi c'est rendu comme ça.

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