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La Russie survivra-t-elle jusqu'en 2024 ?


Déchet(s) recommandé(s)

Il y a 4 heures, Retromantique a dit :

C’est le temps de sortir son popcorn guise.

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Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a juré vendredi d'aller « jusqu'au bout » pour renverser le commandement militaire russe, qu'il accuse d'avoir fait bombarder ses hommes, le parquet annonçant pour sa part une enquête pour « mutinerie armée. »

Il a enfoncé le clou en affirmant disposer de 25 000 combattants et appelant les Russes à les rejoindre.

 

Nous sommes 25 000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays [...] Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays, a déclaré Evguéni Prigojine dans un message audio, appelant à mettre fin au désordre.

 

Les factions russes rivales ont commencé à se dévorer entre elles pour le pouvoir et l'argent, s'est félicité le chef du Renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1990675/wagner-arreter-commandement-russe

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Les troupes de Wagner seraient présentes à Rostov-sur-le-Don, en Russie, a annoncé son chef Evguéni Prigojine dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 juin, peu après avoir accusé l'armée russe d'avoir mené des bombardements meurtriers sur ses hommes.

Chars d'assaut, tanks légers et blindés de transport de troupes se sont ainsi positionnés dans les rues de cette grande ville d'1,1 million d'habitants, au milieu des badauds qui les prenaient en photo.

Les forces de Wagner ont encerclé le QG du district militaire sud de l'armée russe à Rostov, avec des chars ayant leur canon pointé sur le bâtiment. Il ne semble pas y avoir beaucoup de résistance des forces russes pour l'instant.

 

 

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Prigojine vient de déclarer qu'il a prouvé son point de vue et que le groupe Wagner arrêtera son avance sur Moscou.

Il dit qu'un accord a été conclu et qu'il ramène ses troupes à la caserne a déclaré Prigozhyn dans un nouvel enregistrement audio.

Prigojine a accepté la proposition de Loukachenka d'arrêter le mouvement Wagner en Russie et de prendre de nouvelles mesures pour désamorcer les tensions, a rapporté le service de presse du président biélorusse."

Moscou a toutes les chances de reprendre le contrôle. Mais cette situation inédite confirme aux élites que le temps de la stabilité est révolu, et que l’Etat que l’on pensait surpuissant a des failles. L’assise du pouvoir est aujourd’hui une chaise un peu + branlante qu’hier.

https://twitter.com/colinlebedev/status/1672485123277697024?t=RItxQeDYzEAbTqsDz8D7Yw&s=19

Par son allocution et et par l'analogie avec une crise historique majeure (1917), le président russe nous montre indirectement que les élites doutent et que la loyauté de certains groupes n'est pas certaine. 

Même si dans 24h Wagner et Pri sont liquidés, le doute restera.

https://twitter.com/colinlebedev/status/1672557796183752704?t=f7VjNgWCmUK0-V9M71Eh-g&s=19

Ces derniers qui ont bien des choses à reprocher au pouvoir, vont encore et toujours faire leur calcul: ma loyauté est-elle toujours aussi profitable? Ma défection est-elle toujours aussi inutile et coûteuse? Moscou va tenter de leur montrer que rien n’a changé.

Certainement quelque chose d'indicatif sur les sentiments de la population russe en général pour le gouvernement russe et en particulier pour le MOD / l'armée alors que les habitants de Rostov applaudissent et célèbrent Wagner alors qu'ils partent.

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  • 3 semaines plus tard...

Igor Guirkine, influent nationaliste, miliblogueur et ex-chef séparatiste en Ukraine, arrêté pour "extrémisme"

Girkin, un ancien officier du KGB impliqué dans la prise de la Crimée par la Russie et condamné pour son rôle présumé dans la destruction du vol 17 de Malaysia Airlines dans l’est de l’Ukraine, a été appréhendé chez lui à Moscou par des agents de sécurité.

Il est accusé d' »activité extrémiste » selon les médias d’État et un message attribué à sa femme sur son compte Telegram. Ses critiques virulentes à l’encontre de Poutine et de l’État russe ont atteint un sommet le 25 juin, juste après la fin de la brève insurrection de Wagner mené par son patron Evgueni Prigojine. Il a alors affirmé que si Poutine n’était pas prêt à créer des conditions favorables à la guerre en Russie, il devrait envisager de céder le pouvoir à quelqu’un de plus capable. Si Poutine « n’est pas prêt à prendre la direction de la création de conditions propices à la guerre » en Russie, « alors il doit vraiment transférer les pouvoirs, mais légalement, à quelqu’un qui est capable d’un travail aussi dur« , aurait-il déclaré.

Une déclaration que certains analystes qualifieraient de « courageuse ». Ce n’est certainement pas cette déclaration qui lui aurait valu son arrestation. Cette semaine, le blogueur russe est revenu à la charge avec une déclaration plutôt virulente. C’est peut-être sa dernière déclaration qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Poutine. Dans un post brûlant sur sa chaîne Telegram, Girkin a qualifié le président de « voyou » et de « clochard lâche ». Il a critiqué les 23 années de gouvernance de Poutine, le décrivant comme ayant réussi à tromper une partie significative de la population, mais le qualifiant également de dernier bastion de légitimité et de stabilité de l’État.

Néanmoins, il a averti que le pays ne pourrait pas supporter encore six ans de pouvoir d’un tel « clochard lâche ». « Pendant 23 ans, le pays a été dirigé par un voyou qui a réussi à « souffler de la poussière dans les yeux » d’une partie importante de la population. Maintenant, il est le dernier îlot de légitimité et de stabilité de l’État », lit-on dans le message. « Mais le pays ne pourra pas supporter encore six ans de ce lâche clochard au pouvoir« , a poursuivi le blogueur militaire russe.

Igor Girkin est un membre éminent des « milbloggers » russes, un groupe de correspondants de guerre qui soutiennent l’invasion de l’Ukraine tout en exprimant de plus en plus de critiques envers les opérations militaires défaillantes menées par l’armée russe. Ces derniers mois, il a intensifié ses critiques envers l’État russe et même envers Poutine lui-même. Il a quelques jours seulement, le blogueur russe avertissait que le spectre d’une nouvelle mutinerie planait sur la Russie de Poutine.

Il avait révélé des dissensions dans le camp de Poutine matérialisées par le limogeage d’un haut gradé russe qui aurait critiqué les autorités. « Selon Girkin, le mécontentement de Popov à l’égard des problèmes massifs rencontrés par les forces d’occupation en Ukraine a été ouvertement exprimé aux dirigeants militaires russes« , avons nous écrit à l’époque.

Le blogueur militaire russeavait relevé que contrairement à Evgueni Prigojine qui a échoué après avoir lancé une rébellion armée, le général de division de l’armée russe Ivan Popov pourrait certainement compter sur le soutien de l’armée. 

https://lanouvelletribune.info/2023/07/poutine-traite-de-voyou-un-blogueur-russe-dans-de-beaux-draps/

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  • 1 mois plus tard...

On ne peut passer sous silence le décès d'Евге́ний Ви́кторович Приго́жин et de son équipe dont Дмитрий Валерьевич Уткин. Est-ce un accident ou bien est-ce un geste délibéré ? Le seconde option semble la plus probable.  Les dissentent ont droit à des simulacre de procès et les rivaux (des dissidents puissants) sont carrément éliminés.

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Il y a 4 heures, Иди и смотри a dit :

ils vont réapparaitre, je le sens.

Quel groupe de personnes ? Влади́мир Влади́мирович Пу́тин auraient plusieurs sosies. Je ne sais pas si c'est vrai ou ça relève de l'ordre du fantasme. Si lui le fait, il y en a sûrement plusieurs qui font ça en Россия !

Il y a des élection prévus en Russie et en Ukraine en mars 2024. Les élection en Ukraine sont incertaines étant donné que le pays est sous la loi martiale.

Les élections en Russie posent de nombreuses questions qui sont autant de casse-tête pour le Kremlin. Même si Vladimir Poutine a fait modifier la Constitution pour pouvoir être élu autant de fois qu’il le souhaite, il reste à savoir si, après plus d’un an de guerre infructueuse, il est toujours aussi populaire.

Les anciens combattants ou les familles des victimes de la guerre vont-ils continuer à le soutenir ? Peut-on déjà organiser des scrutins dans les territoires ukrainiens sous contrôle de l’armée russe ? Enfin, qu’en est-il de l’opposition, quand on sait qu’Alexeï Navalny, le principal adversaire de Vladimir Poutine, est encore sous les verrous ?

Une solution, bien qu’improbable, serait que le président renonce à se représenter pour offrir à la Russie une possibilité de négociation dans cette guerre qui s’enlise. L’autre option serait, au contraire, qu’il décrète l’état d’urgence pour suspendre les élections jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine.

 

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Connu surtout pour un cours titré «Le Pivot géographique de l’histoire», donné à la Royal Geographical Society en 1904, Mackinder soutenait que la Russie et non l’Allemagne, était le principal rival de la Grande-Bretagne sur le plan stratégique. Il illustrait cet argument par une théorie haute en couleurs qui s’est faite connaître sous le nom de «géopolitique». Le moment de sa prédiction, précédant deux guerres mondiales contre l’Allemagne, n’a été guère favorable à sa théorie. En 1919, Mackinder s’accrochait toujours à l’idée que la Russie était le principal adversaire de la Grande-Bretagne et défendait la création «d’un tampon territorial intégral entre la Russie et l’Allemagne».

Et c'est à Guillaume d'Orange devenu roi d'Angleterre qu'est attribué la paternité d'une politique extérieure délibérément orientée par l'équilibre des forces. Pour avoir éprouvé sur le continent les effets de la puissance française, il s'employa à nouer avec les adversaires de Louis XIV les coalisations nécessaires pour faire un contrepoids suffisant afin de mettre l'Angleterre à l'abri de la menace virtuelle que constituerait pour elle la domination du continent par une seul et unique puissance.

La vision de Mackinder a finalement semblé se montrer juste lors de la dernière année de sa vie, à la faveur du début de la guerre froide, l’incarnation de ce qu’il avait professé. Il  considérait que malgré des siècles de progrès technologique et de développement intellectuel, la géographie restait la composante fondamentale de l’ordre international, comme cela avait été le cas lors de la guerre du Péloponnèse durant laquelle la force navale qu’était Athènes avait fait face à la plus grande force terrestre grecque: Sparte. Selon les spécialistes de géopolitique, la plupart des conflits armés ayant éclaté depuis auraient toujours opposé une puissance maritime dominante et une puissance continentale dominante. 

Pour Mackinder, ce qu’il appelait Heartland (l’Eurasie) était une civilisation terrestre, un cœur de la Terre car enclavé, inattaquable par toute puissance maritime (donc l’Europe de l’Ouest et les États-Unis) et riche en ressources. Il s'agit d'une vaste plaine s’étendant de l’Europe centrale à la Sibérie occidentale qui rayonne sur la Mer Méditerranée, le Moyen Orient et le sud de la Chine– et qui a constitué la voie par excellence des invasions mongoles de l’Europe du XIII e siècle et du XIV e siècle) de Gengis Khan et de Tamerlan.

Son inquiétude tournait autour d’une possibilité que l’Empire russe (plus tard l’Union soviétique et maintenant la Fédération de Russie) puisse s’élever au rang de puissance et remplacer sans retour le pouvoir basé sur l’expansionnisme maritime (à l’époque appliqué par l’impérialisme britannique ).

En ce sens Mackinder définira l’Eurasie comme le Heartland du monde (dans sa vision) et arrivera à affirmer « Celui qui contrôle l’Europe de l’Est commande le Heartland et celui qui contrôle le Heartland commande le monde » . Une phrase et une vision qui seront contestées par un autre des pères de la géopolitique, l’Américain profondément occidentaliste, atlantiste et eurocentrique, appelé Nicolas Spykman. 

Nicolas Spykman, un Américain et un autre des pères de la géopolitique, s’est appuyé sur les études de Mackinder pour contester son point de vue. Spykman pensait que Mackinder mettait trop l’accent sur le concept Heartland et a proposé sa propre nouvelle vision. Pour l’Américain Spykman, le véritable centre du pouvoir n’était pas dans le Heartland, mais dans ce qu’il appelait Rimland. Rimland est traduisible sous l’épithète «  région côtière » et pour Spykman il comprenait toute l’Europe occidentale et l’Asie du Sud. C’est ainsi que Spykman dira « Celui qui contrôle le Rimland commande le Heartland, et celui qui contrôle le Heartland commande le monde » .

Mais s’il y a une chose commune que Spykman et Mackinder partageaient, c’est qu’ils pensaient tous les deux que les zones entourant la Russie actuelle devaient être contrôlées pour empecher l’emergence de la Russie. L’avancée de la Russie en Géorgie en 2008, en Ukraine en 2014, et sa récente campagne en Syrie, de même que ses efforts pour consolider sa sphère d’influence dans le Heartland du centre de l’Eurasie, au sein de l’Union économique éurasiatique, ont été sinistrement prédits dans la théorie géopolitique.

Sous la présidence de Vladimir Poutine, les principes légèrement excentriques de la théorie de Mackinder ont pénétré au sein de l’establishment, en grande partie du fait d’un homme, Alexandre Douguine, un intellectuel et anticonformiste de droite qui avait émergé comme l’un des principaux nationalistes russes dans les années 1980, à l’époque de la Perestroïka. C’est en grande partie grâce aux liens troubles entre Douguine et les élites que la géopolitique est aujourd’hui devenue une discipline grand public en Russie.

Les arguments de Mackinder étaient utiles à Douguine et aux autres jusqu’au-boutistes qui soutenaient que le conflit avec l’ouest était la condition permanente de la Russie, non sans avoir des difficultés à expliquer pourquoi. Les causes de la Guerre froide semblaient s’être évaporées avec la fin de la confrontation idéologique, et une nouvelle époque de tolérance universelle et de démocratie, la supposée «fin de l’histoire».

Dans les mains expertes de Douguine, Mackinder, une curiosité édouardienne qui n’avait jamais obtenu de poste permanent à Oxford, fut transformé en une sorte de cardinal Richelieu du gouvernement britannique dont les conseils murmurés à l’oreille des grands hommes d’État auraient été une main sûre à la barre de la pensée stratégique britannique pendant un demi-siècle, et dont les idées continuaient de constituer les impératifs stratégiques d’une nouvelle génération de mandarins de l’ombre. Mackinder soutenait que c’est la géographie et non l’économie qui est le déterminant fondamentale de la puissance mondiale et que la Russie, par le simple fait de sa localisation, hérite d’un rôle de premier plan au niveau mondial. 

La plupart des politistes classiques regardent la géopolitique de travers. Ils considèrent les géopoliticiens de la même façon que les économistes considèrent les analystes dits «gold bugs» qui persistent à croire en la valeur éternelle de l’or comme moyen d’échange et qui ont foi en de vieilles constantes dont ils sont sûrs qu’elles réapparaîtront inévitablement. De la même façon, les géopoliticiens, une sous-culture exotique au sein de la communauté des experts, considèrent qu’en dépit d’ambitieux principes et d’avancées, le conflit stratégique pour la possession de la terre prévaudra toujours. Ils ont parfois raison.

En plus de Mackinder, Douguine avait dressé le profil des géopoliticiens opposés à celui-ci, principalement des Allemands, qui partageaient la logique de Mackinder mais en promouvant une puissance terrestre continentale plutôt qu’une puissance navale globale. Parmi ceux-ci, Friedrich Ratzel, un géographe allemand de la fin du XIXe siècle qui avait inventé le terme Lebensraum, c’est-à-dire «espace vital», qui serait plus tard récupéré comme principe de base par le Troisième Reich.

L’argument principal de Douguine était issu directement des pages d'un géographe allemand: il était nécessaire de déjouer la conspiration Atlantiste menée par les États-Unis et l’Otan et destinée à retenir la Russie parmi des anneaux concentriques de nouveaux États indépendants. Le plan était simple, conseillait Douguine: d’abord reconstituer l’Union soviétique, puis utiliser une intelligente diplomatie d’alliance se concentrant sur des partenariats avec le Japon, l’Iran et l’Allemagne pour chasser du continent les États-Unis et ses sbires atlantistes du continent.

La clef pour créer l’«Eurasie» était de rejeter un programme étroitement nationaliste qui pourrait repousser des alliés potentiels. Il citait le théoricien de la Nouvelle Droite Jean-François Thiriart, qui avait déclaré que «la principale erreur d’Hitler avait été de tenter de rendre l’Europe allemande. Il aurait plutôt dû tenter de la rendre européenne». La Russie, par conséquent, ne devrait pas créer un Empire russe, mais un Empire eurasiatique.

Les années 90 était une période de l’histoire russe où les analogies avec la République de Weimar étaient nombreuses, et le livre de Douguine témoignait du fait que les mêmes forces sombres qui avaient été radicalisées par la chute de l’Allemagne pendant l’entre-deux-guerres semblaient prendre l’ascendant en Russie. 

L’autre question que le livre expédiait un peu rapidement, en dépit du style érudit et de l’ambition d’exhaustivité de Douguine, était celle du pourquoi la Russie aurait besoin d’un empire. Des penseurs russes, d’Alexandre Herzen à Andreï Sakharov, ont maintenu que l’empire était le principal responsable d’un éternel retard russe. Peu se risqueraient à soutenir que les dysfonctionnements de la Russie contemporaine et le manque d’un statut et d’une influence proportionnels à ses ambitions sur la scène internationale puissent être causés par son manque de taille. Après tout, elle reste le plus vaste pays du monde, malgré la perte de 14 territoires postsoviétiques.

 

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  • 4 semaines plus tard...

 

 

 

Vladimir Poutine qualifie Anthony Rota d’« idiot »

M. Poutine a estimé jeudi lors d’un forum international que M. Rota aurait dû se rendre compte du passé de Yaroslav Hunka lorsqu’il l’a présenté comme un Ukrainien ayant combattu les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Si le président du Parlement canadien dit que ce nazi canado-ukrainien s’est battu contre les Russes, il ne peut pas ne pas se rendre compte qu’il s’est battu du côté d’Hitler, et non du côté de sa propre patrie, le Canada », a déclaré M. Poutine lors du forum international de Valdaï, en Russie.

« S’il ne sait pas qu’Hitler et ses criminels ont combattu la Russie pendant la guerre, c’est un idiot », a-t-il lancé.

 

« Et s’il sait que cet homme s’est battu aux côtés d’Hitler et qu’il le qualifie de héros du Canada, c’est une crapule », a-t-il ajouté.

 

La Russie a justifié son assaut contre l’Ukraine notamment par la volonté de « dénazifier » son voisin.

 

« C’est absolument dégoûtant que tout le monde ait applaudi ce nazi, en particulier le président de l’Ukraine, qui a du sang juif dans les veines », a poursuivi M. Poutine.

« Le président de l’Ukraine s’est levé et a applaudi un nazi qui a assassiné des Juifs. N’est-ce pas un signe de la nazification de l’Ukraine ? », a-t-il ajouté.

 

 

 

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  • 5 semaines plus tard...

La semaine dernière, plusieurs médias ont relayé l’annonce de la mort de Vladimir Poutine. Mais il n’en était rien. Eclairage.

La semaine dernière, le Kremlin avait dû réagir à de nouvelles rumeurs sur l’état de santé de Vladimir Poutine. Une chaîne Telegram russe nommée “General SVR” avait en effet annoncé que le président russe avait succombé à une crise cardiaque. Le porte-parole du Kremlin avait dans la foulée réagi, déclarant qu’il s’agissait d’un énième canular.

Newsweek rapporte mercredi que ces rumeurs pourraient en réalité provenir… de responsables russes eux-mêmes. C’est en tout cas ce qu’affirme un représentant des services de renseignement ukrainiens. Andriy Yusov indique ainsi que si l’information aurait été une “bonne nouvelle” pour les Ukrainiens, elle est fausse puisqu’on a revu Poutine à différents événements depuis lors. Pour lui, la rumeur fait partie du réseau de désinformation de la Russie.

 

”C’est une histoire interne destinée à un public interne russe”, déclare-t-il. Mais pourquoi alors diffuser un tel mensonge ? Selon Andriy Yusov, “l’objectif fondamental des fausses nouvelles est d’observer comment la société réagit en termes de nombre et de dynamique – s’ils y ont cru, comment ils ont réagi, à quoi ils sont prêts – et d’observer les réactions des individus, des élites et des médias (même les médias de propagande)”.

”De cette façon, l’empire, construit sur le travail des services secrets, apprend à continuer à gouverner”, conclut-il.

A noter que pour le représentant des services de renseignement ukrainiens, l’impact sur Poutine de ces fausses rumeurs n’est pas nécessairement positif. “Il s’agit aussi d’un instrument d’influence sur Poutine lui-même. Il est obligé de réagir, et Peskov, son porte-parole, est obligé de réagir également et de prouver que ce n’est pas la vérité”.

Le 2023-05-04 à 22:21, RoMaNtIc PoRnStAr a dit :

Attention coeur sensible:

 

 

RIP

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  • 1 mois plus tard...

Un ancien soldat russe a demandé l'asile aux Pays-Bas et souhaite témoigner devant la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes de guerre commis par la Russie dont il a été témoin alors qu'il combattait en Ukraine, a déclaré mardi à Reuters une source juridique néerlandaise.

 

 L'homme, qui s'est identifié dans les médias néerlandais comme étant Igor Salikov, 60 ans, a déclaré qu'il était membre des forces soutenues par la Russie de la République populaire autoproclamée de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, depuis 2014, et qu'il travaillait comme instructeur. pour le groupe de mercenaires Wagner en Ukraine.

https://www.reuters.com/world/europe/russian-former-soldier-wants-testify-icc-over-war-crimes-witnessed-2023-12-19/

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  • 4 semaines plus tard...

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