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Les féminismes


Déchet(s) recommandé(s)

Je souhaite que ce sujet reste hors de la Fosse, alors je vous demande de discuter, d'argumenter, d'informer et de débattre à propos des différents types de féminisme dans le respect du sujet et des opinions divergentes. Je désire apprendre de vous. Autrement dit, asseyez de ne pas rendre les échanges frutrants, lourds et chiants.

J'ai hâte de vous lire! ♡

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Feministe indigene ici, je suis egalement tres inevestie dans le sino feminisme. 

Ce sont deux branches du feminisme intersectionel, qui part du principe que la lutte feminisme doit etre en accord avec la culture d'origine de la militante.

 

Les amerindiens par exemple ne vivent ni dans les memes structure communautaires et ne font pas face au meme challenge que le white feminism. Nous devons atteindre une egalite des droits hommes et femmes de facon adequate. 

On se devellope, on n'a pas la meme influence ni renommée du white feminism. Moins d'etudes, moins d'associatons, moins de chercheurs, en d'autre termes, c'est un mouvement qui part de 0, nous avons beaucoup a apprendre des whites feministes mais aussi a nous defaire. 

 

Les white feminists me mettw dans une position compliquée. A la fois des enseignantes, qui m'ont apprise comment mener la lutte, leurs etudes et solutions sont aussi marque par un white saviorism tendance colon sur les bords. Elles ne sont pas mes alliées mais je m'adapte en les observants. 

 

Sans les occidentales, ce development n'aurait pas ete possible. 

 

Ca c'est pour le cote indigene. Le sino feminisme est aussi different. C'est davantage une question de moeurs que de droit. L'avantage de la Chine communiste, c'est que les femmes sont considerées comme egale. Le chinois est neutre sur les genres, la constitution permet aussi bien aux hommes qu'aux femmes de servir dans les memes unites mais les mentalites patriarcales decouragent ces dernieres de se lancer dans une carriere peut feminine, de les garder dans une posture de pondeuse. 

Ca change en particulier chez les Han mais les hui et autres ethnies y sont plus hermetiques. 

La lutte se doit aussi de correspondre aux idées du parti. Ce qui n'assouplie rien.

 

Et finalement: je suis biraciale. Je suis dechirée entre mes racines mais aussi mon education occidental. Je dois me deconstruire, garder en tete qui je suis en permanence.

 Je ne veux pas avoir a choisir entre mon cote amerindien et mon cote chinois mais ce sont deux cultures si differentes et souvent opposées. Et aucune de mes familles n'a voulu m'eduquer sur mes racines.. ca a du bon. Je doute que je sois devenue sensible au feminisme sans l'education occidental. Mais j'ai un nom et un visage qui a sa propre histoire, je ne peux pas renier l'un ou l'autre. 

Je suis aussi considerée comme une etrangere. Les alliées indigenes ne me trouvent pas assez ameridiennes et c'est l:inverse pour mes soeurs chinoises. 

Je mene un combat sur 3 fronts. Mais heureusement, je suis de moins en moins seule. 

 

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Tout d’abord, il faut s’entendre sur la raison d’être pour leurs existences. Et on ne commencera pas par la leur spécifiquement, mais pour le principe qui sous-tend le fait des milliers d’humains qui ont investit et investissent leur temps encore à faire de la théorie en sciences humaines.

C’est facile d’accuser ces professions de faire du blabla d’intellos sans incidence réelle. À cela, je demande : qu’est-ce que la première étape de la résolution de problème sinon que d’articuler le fonctionnement de ce dernier? On doit pouvoir cerner un problème avant de même pouvoir penser à y apporter des solutions. On le fait en sciences physiques autant qu’en sciences humaines. L’accusation de blabla peut tenir du fait que dans le cadre de ces dernières, les problèmes sont infiniment plus complexes et donc, les interprétations possibles sont moins limitées, ce qui résulte à beaucoup d'encre qui coule. Ça ne change rien au principe que je viens d’énoncer.

Maintenant que l’on comprend qu’on ne peut espérer résoudre un problème sans l’avoir cerné et puis compris (sinon nos solutions pourraient bien ne pas être adéquates du tout), quels sont les enjeux que les féministes ont voulu mettre au jour? Ce sont ceux, notamment, du sexage :

Citation

« la division sexuée du travail et les bénéfices matériels et psychologiques qu’en tirent les hommes, la violence contre les femmes, dans les familles, dans la rue, en temps de paix et en temps de guerre ».

Juteau, D. (2015). « Nous les femmes » : Catégorie hétérogène, classe homogène ? Dans L'ethnicité et ses frontières (p. 206). Presses de l’Université de Montréal. Récupéré le 27 mars, 2021, de http://www.jstor.org/stable/j.ctv69sx7q.13

Ça ne veux pas à dire qu’il n’existe pas d’autres problèmes qui valent aussi la peine qu’on s’en préoccupe. En fait, la recherche dans le domaine met souvent en lumière les pièges de certaines théorisations des causes de ces problématiques, et fidèlement à la méthode scientifique, on critique afin d’améliorer notre compréhension dans l’espoir de se rapprocher un peu plus de la vérité (sans jamais pouvoir l’atteindre, c’est le propre de la science contrairement aux dogmes religieux) et d’espérer amener des solutions qui fonctionnent. C’est ainsi que de nouvelles branches, voir de nouvelles vagues apparaissent. On retrouve donc des féminismes différentialistes, marxistes, postcoloniaux, multiculturels, et indigènes et sino comme ceux de Dasri. Chacun d’eux s’appuient sur des théories générales d’où elles tiennent parfois leurs noms :  constructivisme, culturalisme, postcolonialisme, matérialisme, etc. C'est normal. Une multiplicité de problèmes nécessitent de multitude de premières étapes de résolution à franchir.

Voici mon premier don de déchet à ta poubelle, j’y reviendrai. Pas le choix, c’est un sujet tellement vaste, ça ne finit jamais (enfin, pas tant que certains se ramènent avec leurs grosses entraves au dialogue.) J’ai beaucoup de lecture à faire la fin de semaine et des gros travaux se profilent à l'horizon de ma fin de session, donc faut que je résiste à la tentation d'être collée à la page du dép' pour participer à des échanges à ce sujet avec vous! Mais j’ai hâte d’apprendre encore plus. Moi et mon 6/10. :)

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Toute forme de féminisme part d'une premise conspirationiste: la supposé existence d'une force mystérieuse et invisible qui se nomme patriarcat, une force et un système si sournois que seule les féministes sont capable de le détecter  et elle veulent nous montrer le chemin pour nous en émanciper. En gros, ca ressemble à Q Anon.

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Ah c'est intéressant en fait, j'ai cherché si toute forme de féminisme identifiait le patriarcat comme étant source de problèmes, ça semble être plutôt un concept chéri par le féminisme radical, et non par les formes de féminismes qui ne remettent pas en cause le système, comme le féminisme égalitaire.

Cette petite entrée en matière pour les débutants comme moi résume plusieurs féminismes retrouvés au Québec. Lesquels manque-t-il dans cette liste ? Lequel vous correspond le mieux idéologiquement ? Et pourquoi pas les autres ?

Citation

Féminisme égalitaire ou libéral (1ère vague)
Féminisme de la différence ou essentialiste
Féminisme anarchiste ou anarcha-féminisme
Féminisme radical (2e vague)
     Féminisme matérialiste
     Féminisme lesbien
Féminisme Black ou de couleur
Féminismes post-coloniaux
     Féminisme décolonial
Féminisme intersectionnel
Écoféminisme
Féminisme post-moderne (3e vague)
     Féminisme queer
     Transféminisme

 

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il y a 5 minutes, Goéland a dit :

si toute forme de féminisme identifiait le patriarcat comme étant source de problèmes, ça

Maintenant on parle plus d'oppression sexiste, vu qu'on vit dans uje geogrqphie et un coin du monde ou on peut s'affranchir de la figure du pere. Petit merci aux hommes qui laissent les femmes elever leurs enfants seuls. 

 

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Il y a 1 heure, Retromantique a dit :

(enfin, pas tant que certains se ramènent avec leurs grosses entraves au dialogue.)

Oui, la loi de Brandolini va s'appliquer fort et on est pas assez nombreux pour s'interrompre et debunker chaque connerie. 

Je préfere que deux sujets soient develloper en parallele et ainsi eviter un deraillement. Un peu comme une salle de classe, tu n'interrompe pas le cours toute les 2 minutes sinon on avance Pas. 

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Il y a 8 heures, TénèbresFruitées a dit :

Je souhaite que ce sujet reste hors de la Fosse, alors je vous demande de discuter, d'argumenter, d'informer et de débattre à propos des différents types de féminisme dans le respect du sujet et des opinions divergentes. Je désire apprendre de vous. Autrement dit, asseyez de ne pas rendre les échanges frutrants, lourds et chiants.

C’est toujours intéressant de commencer par les vagues et leurs contextes socio historiques et puis graduellement remonter vers les concepts modernes. :)

Pour ma part, c’est par le féminisme qu’a pris naissance ma conscience sociale. Comme c’est une position qui m’a accompagnée durant toute ma vie consciente, elle est très ancrée dans mon identité profonde. Je pense d’ailleurs que nos grandes aspirations socio politiques prennent forme dans des expériences et des sentiments qui nous sont très personnels (et après on cherche à les comprendre et à les raisonner en s’informant).

Enfant, je ressentais des malaises notamment face à l’exposition des différents médiums qui m’étaient accessibles (films, émissions et jeux vidéos pour enfants) et dans ma dynamique familiale (éducation genrée, mère soumise et père autoritaire qui n’avait pas les compétences pour gérer une famille).

Ces malaises se sont traduits par de l’opposition envers l’autorité parentale (surtout mon père que j’ai longtemps détesté) et, à 10 ans, je disais que je voulais être un garçon (pas parce que j’étais trans, mais parce que les produits culturels n’offraient aucun modèle positif féminin et que je ne voulais pas être associée aux modèles qu’on me montrait, mais je n'ai réalisé tout cela que plus tard). À défaut de savoir ce qu’était le féminisme, je disais que j’étais « misandre ».

Adolescente, mon incapacité à me défendre sur le sujet lorsque j’y étais confrontée (sur le forum de DoYouLookGood par exemple où on y prétendait que les hommes étaient plus intelligents que les femmes avec des faits historiques à l’appui) m’a emmenée à m’informer sur le féminisme, qui m’a offert les outils conceptuels nécessaires pour confronter mes idées.

Après plus de 15 ans à confronter des idées, je suis sereine avec le fait qu’il existera toujours des gens qui ne partagent pas mes vues. Maintenant je cherche à cultiver un féminisme non confrontant qui s’articule autour de l’écoute, l’empathie et le partage mutuel d’idées, d’expériences et de valeurs.

Comme mon féminisme est mû par un fort sentiment d’injustice sociale, je trouve que tous les courants sont pertinents et valent la peine qu’on s’y intéresse (que ce soit black, pro sexe, marxiste, anarcho, intersecte, queer, transhumaniste, indigène, anti colonial, etc). Mais par la force de ma situation sociale, j’ai souvent eu à adhérer au discours du féminisme égalitaire (qui est le discours dominant qui s’ancre dans la logique de la démocratie libérale, pour les non initiés).

Et toi ? :)

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il y a 8 minutes, Ecce Homo a dit :

Comme mon féminisme s’ancre dans un fort sentiment d’injustice sociale, je trouve que tous les courants sont pertinents et valent la peine qu’on s’y intéresse

Meme ces chiennes de TERF/SWERF? 

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Il y a 3 heures, Goéland a dit :

J'dois être à 1.5/10 alors je vais me contenter de vous lire avec intérêt et poser des questions.

J'dois être à 2/10 (juste parce que j'ai "l'avantage" d'être une femme ! ^^) alors je vais vous lire pour voir jusqu'où mes pensées et vos mots vont converger ou pas... Je suis venue tard au sujet du féminisme... ça a été un mot qui m'a longtemps fait peur et dans lequel je ne me reconnaissais pas du tout parce que je n'en connaissais que la frange anti-homme et que ça me semblait contre-productif tout autant que dangereux. Puis j'ai grandis dans une famille à part, où les hommes avaient la plupart un siège éjectable et où on évoluait sous le régime autoritaire de ma mère. Et isolée géographiquement et socialement. C'est la confrontation avec la société, à partir de ma majorité, que je me suis rendue compte (mais petit à petit, lentement, en prenant le temps d'observer...) qu'il y avait effectivement des déséquilibres. Alors j'ai discuté, écouté et encore discuté, avec pleins de femmes et d'hommes, de leurs vies, de leurs expériences, de leurs avis... Et j'ai découvert qu'il existait des féminismes et non pas un seul. Mais je n'ai plus eu le temps d'investiguer plus, donc ça me plait de vous lire, merci de l'ouverture de ce fil @TénèbresFruitées

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il y a 50 minutes, Tomás de Torquemada a dit :

Pourquoi les TERF sont-elles si détesté par certaines féministes? 

Toutes* les feministes. Parce qu'elles ne sont pas tant pour l'egalite homme femmes que pour mener une guerre sans merci aux personnes transgenres. C'est juste unnpretexte pour servir leurs fondamentalisme religieux et elles ne s'en cachent meme pas 

Leurs revendications sont d'un ridicule qui rappelle les religieux qui considerent les homosexuels comme des pedophiles. 

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Il y a 3 heures, Ecce Homo a dit :

Enfant, je ressentais des malaises notamment face à ce que je voyais dans les différents médiums qui m’étaient accessibles (films, émissions et jeux vidéos pour enfants) et dans ma dynamique familiale (éducation genrée, mère soumise et père autoritaire qui n’avait pas les compétences pour gérer une famille).

J'ai eu des parents totalement disfonctionels, alcooliques et violents. J'ai appris à vivre avec la télévision et les films. Encore aujourd'hui, j'ai une vision très stéréotypée de la famille, ce que j'ai tenté de reproduire, malheureusement ça ne s'est pas passé tel que désiré. D'un autre côté, si aujourd'hui je suis une cuisinière suffisamment douée pour apprêter à peu près n'importe quoi, que j'ai appris à prendre soin de mon apparence, et que je sais tenir une maison proprement, c'est bien grâce à l'image de ces femmes idéalisées.

Il y a 3 heures, Ecce Homo a dit :

Ces malaises se sont traduit par de l’opposition face à l’autorité parentale (surtout mon père que j’ai longtemps détesté) et, à 10 ans, je disais que je voulais être un garçon (pas parce que j’étais trans, mais parce que les produits culturels n’offraient aucun modèle positif féminin et que je ne voulais pas être associée aux modèles qu’on me montrait, mais bon, j’ai compris tout ça plus tard). À défaut de savoir ce qu’était le féminisme, je disais que j’étais « misandre ».

J'ai également eu une longue période de ce type. Et heureusement, car aujourd'hui je sais me débrouiller manuellement et je n'ai pas peur de me salir les mains. Plus tard, j'ai réussi à balancer (mais très tranquillement) ma féminité et mon côté garçon manqué. 

Il y a 3 heures, Ecce Homo a dit :

Adolescente, mon incapacité à me défendre sur le sujet lorsque j’étais confrontée au débat (sur le forum de DoYouLookGood par exemple où on y prétendait que les hommes étaient plus intelligents que les femmes avec des preuves historiques à l’appui) m’a emmenée à m’informer sur le féminisme, qui m’a offert les outils conceptuels nécessaires pour confronter mes idées.

J'ai vécu chose semblable...

Il y a 3 heures, Ecce Homo a dit :

Après plus de 15 ans à confronter des idées, je suis sereine avec le fait qu’il existera toujours des gens qui ne partagent pas mes vues. Maintenant je cherche à entretenir un féminisme non confrontant qui s’articule autour de l’écoute, l’empathie et le partage mutuel d’idées, d’expériences et de valeurs.

Comme mon féminisme s’ancre dans un fort sentiment d’injustice sociale, je trouve que tous les courants sont pertinents et valent la peine qu’on s’y intéresse (que ce soit black, pro sexe, marxiste, anarcho, intersecte, queer, transhumaniste, indigène, anti colonial, etc). Mais par la force de ma situation sociale, j’ai souvent eu à adhérer au discours du féminisme égalitaire (le discours dominant qui s’affirme dans la dynamique de la démocratie libérale pour les non initiés).

Et toi ? :)

En 2012, je me suis intéressée au féminisme avec un certain groupe dans un certain contexte. Mais, l'idée de me faire rentrer de force dans la tête des concepts et opinions ne me plaisait pas. Ironiquement, les pires étaient des hommes pro-féministes... si je puis donné l'exemple de la prostitution: je ne suis pas contre et je pense que cette pratique devrait être encadrée et sécurisée, et bien, selon eux, j'aurais dû dire le contraire. Au final, je ne me sentais pas libre de penser, et j'ai préféré quitter.

Je ne m'identifie pas à un courant en particulier, en fait... je ne m'y connais pas suffisamment. 

Cependant, l'écoféminisme me semble plutôt intéressant comme philosophie.

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