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Le sujet dont tout le monde se câlice


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J'ai une entrevue vendredi. Une job de jour, de bureau. Je suis vraiment en train de tomber en dépression à travailler au bar. Pendant mes études ça allait, car j'avais un but. Mais là mon but est de me trouver une job dans mon domaine ou à peu près. Je suis rendu au à peu près.

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Il y a 3 heures, Vicks a dit :

Tired Andy Griffith GIF by TV Land Classic

Pense que m'a commencer à chercher une autre job... faire de la 13 à chaque jour, c'est pénible.

Mon ami, qui travaille sur le projet du REM, m’a raconté y a deux semaines qu’une longue interruption de service du train de banlieue (ligne Deux-Montagnes) était à prévoir pour janvier 2020.  On peut donc s’attendre à une autoroute 13 encore plus congestionnée qu’elle l’est déjà avec tous ces calisses de travaux...

 

https://rem.info/fr/actualites/reseau-transitoire

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C'est la journée des problèmes de taff : mon mari vient de se faire virer. Priez avec moi pour que son prochain travail soit pas à Paris mais dans un endroit cool.

Il y a 2 heures, Aradia a dit :

J'ai une entrevue vendredi. Une job de jour, de bureau. Je suis vraiment en train de tomber en dépression à travailler au bar. Pendant mes études ça allait, car j'avais un but. Mais là mon but est de me trouver une job dans mon domaine ou à peu près. Je suis rendu au à peu près.

On va croiser les doigts pour toi. Ca me fascine un peu que tu veuilles pas être à ton compte, dans ma tête, la liberté, c'est le vrai avantage du métier. En même temps, je viens de bosser une nuit blanche + dix heures pour boucler un projet inintéressant au possible et je me dis aussi que t'as raison de vouloir une vie "normale". C'est vraiment dur de tracer une frontière entre le professionnel et le privé. J'imagine que comme tu travailles le soir, c'est précisément le même genre de trucs qui te saoulent.

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il y a 57 minutes, Daleko a dit :

C'est la journée des problèmes de taff : mon mari vient de se faire virer. Priez avec moi pour que son prochain travail soit pas à Paris mais dans un endroit cool.

On va croiser les doigts pour toi. Ca me fascine un peu que tu veuilles pas être à ton compte, dans ma tête, la liberté, c'est le vrai avantage du métier. En même temps, je viens de bosser une nuit blanche + dix heures pour boucler un projet inintéressant au possible et je me dis aussi que t'as raison de vouloir une vie "normale". C'est vraiment dur de tracer une frontière entre le professionnel et le privé. J'imagine que comme tu travailles le soir, c'est précisément le même genre de trucs qui te saoulent.

J'aimerais être à mon compte, mais pas tout de suite. Plusieurs raisons me motivent :

- Je suis actuellement un oiseau de nuit et je veux que ça change, j'ai donc besoin d'un changement radical et d'être "obligée" de suivre des horaires de jour pour me remettre sur le sens du monde. J'ai vraiment adoré ma courte expérience dans un bureau (même si la tâche était bof bof), j'aimais ma petite routine, mes collègues, etc., je me sentais vraiment heureuse et pleine énergie. Quand j'ai recommencé à travailler au bar à temps plein (depuis 2 mois), j'ai vraiment vu une différence et depuis, je me sens très morose, fatiguée, rien me tente, j'erre carrément comme une âme en peine. Je veux essayer le beat de jour pour vrai, et voir si c'est fait pour moi. Après, rien ne m'empêche de redevenir un oiseau de nuit et faire de la pige de soir, si je préfère ça.

- J'ai besoin de stabilité, surtout si je veux m'acheter une propriété et fonder une famille.

- Je suis peu disciplinée et organisée donc j'ai peur de me retrouver dans la merde. Je sens que je n'oserais pas lâcher le bar si je commence direct à la pige, ce qui va nuire à ma productivité, etc. Bref, cercle vicieux.

- La prospection de client, dealer avec le tarif (surtout quand tu n'as aucune expérience à offrir), ça ne me tente pas pantoute pour l'instant. Je veux charger le gros tarif et avoir une clientèle qui cherche de la qualité et qui paie le gros prix, mais pour ça il faut que j'aie quelque chose à offrir.

- Et enfin, et SURTOUT, je sais aucunement par ou commencer. Je suis dans le néant total. Tout le monde me dit d'aller dans les agences, whatever that means (?), je veux dire, je sais pas quoi faire, quelle agences contacter, où faire de la pub, etc., et j'ai pas envie de faire mes taxes... :(

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J'ai un ami qui fait de la traduction à son compte et il me semble que tout se fait en ligne sur un site internet quelconque. 

Par contre c'est vrai qu'il n'a pas l'air de rouler sur l'or. 

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Il y a 2 heures, Daleko a dit :

C'est la journée des problèmes de taff : mon mari vient de se faire virer. Priez avec moi pour que son prochain travail soit pas à Paris mais dans un endroit cool.

On va croiser les doigts pour toi. Ca me fascine un peu que tu veuilles pas être à ton compte, dans ma tête, la liberté, c'est le vrai avantage du métier. En même temps, je viens de bosser une nuit blanche + dix heures pour boucler un projet inintéressant au possible et je me dis aussi que t'as raison de vouloir une vie "normale". C'est vraiment dur de tracer une frontière entre le professionnel et le privé. J'imagine que comme tu travailles le soir, c'est précisément le même genre de trucs qui te saoulent.

Fuck Paris. Déménagez à Montréal.

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il y a 28 minutes, Ecce Homo a dit :

la matière grise de mon cerveau est pratiquement inexistante après 7 heures de rédaction intense et ininterrompue. 

il sera beau ce rapport. 

:cerveau::stoned:

Je te feel tellement, je fais que ça depuis 5 semaines bientôt (en fait plusieurs rapports qui sont tous reliés entre eux, mais qu'on divise sinon ce serait une brique incompréhensible).

C'est exactement ça, le cerveau dans un bocal. Pis quand tu tournes le bocal le cerveau y prend du temps à tourner (comme quand on fait des commotions cérébrales). Je suis mêlée dans ma vie personnelle, je cherche et j'oublie tout.

Ça craint le travail mental aussi intensif.

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Il y a 2 heures, Aradia a dit :

.- La prospection de client, dealer avec le tarif (surtout quand tu n'as aucune expérience à offrir), ça ne me tente pas pantoute pour l'instant. Je veux charger le gros tarif et avoir une clientèle qui cherche de la qualité et qui paie le gros prix, mais pour ça il faut que j'aie quelque chose à offrir.

- Et enfin, et SURTOUT, je sais aucunement par ou commencer. Je suis dans le néant total. Tout le monde me dit d'aller dans les agences, whatever that means (?), je veux dire, je sais pas quoi faire, quelle agences contacter, où faire de la pub, etc., et j'ai pas envie de faire mes taxes... :(

Je comprends vraiment tes points, y’a aucun jugement. C’est juste qu’à chaque fois que je me retrouve avec d’autres traducteurs, on se dit justement que c’est le pied de plus avoir à subir la vie de bureau et qu’on voudrait pas retourner en arrière, donc tu m’apparais un peu comme une curiosité. Mais bon, l’important c’est de te sentir bien dans ce que tu fais.

Deux petits conseils cependant, si un jour tu changes d’avis, tu t’en souviendras peut-être :

Pour les tarifs, t’as déjà quelque chose à offrir : t’as un diplôme, ce que beaucoup de traducteurs n’ont pas (en tous cas dans l’UE). Et pour calculer son tarif, au début, le mieux, c’est d’utiliser ce type de calculateur https://www.proz.com/translator-rates-calculator/, parce que les agences/traducteurs parlent pas de leurs vrais tarifs publiquement. Je galère vraiment encore à savoir combien mes collègues facturent. Comme ça, tu te bases sur tes besoins, pas sur des rumeurs. (Après, si t'as toi-même travaillé en agence, t'en auras une idée beaucoup plus précise). 

Y’a plein de répertoire d'agences en lignes. Les plus fiables te renseignent aussi sur la réputation de l’agence (et sont souvent payants). Il suffit d’envoyer ton CV à celles de ces agences qui ont une section recrutement, ça va prendre quelques semaines/mois avant qu’on te contacte, puis on va finir par te proposer un petit contrat, puis comme ils seront contents de toi, un plus grand, etc. Au bout de quelques temps, tu seras invitée à des événements de networking, etc.  À force, tu vas connaître les gens qui gèrent les projets, quand ils vont changer de boîte et qu’ils auront besoin de quelqu’un de sérieux, ils penseront à toi. Et quand tu te sentiras prête, tu pourras aborder des clients directs, voire même finir par sous-traiter des trucs. Ca se fait vraiment tout seul une fois qu’on a eu les premiers contrats, les traducteurs sont des généralement des gens super sympas, en plus.

Il y a 1 heure, Ecce Homo a dit :

J'ai un ami qui fait de la traduction à son compte et il me semble que tout se fait en ligne sur un site internet quelconque. 

Par contre c'est vrai qu'il n'a pas l'air de rouler sur l'or. 

Tout se fait par internet maintenant. Les tarifs varient vraiment énormément selon l’agence et la spécialisation. Le truc, c'est qu'on est généralement payé au mot, donc plus tu sais de quoi tu parles, plus tu taffes souvent sur les mêmes thèmes, moins t'as de temps à perdre sur la terminologie et plus on te confie de gros projets, ça devient intéressant. Après, si t'as suffisamment pas de vie pour bosser de nuit, le week-end, au mois d'août, 60 h par semaine au besoin, prendre en charge des projets toi-même, ça paie bien, dans une certaine limite. Comme tous les métiers quand t'es prêt à beaucoup travailler en fait...

il y a une heure, RBC a dit :

Fuck Paris. Déménagez à Montréal.

T'as même pas idée comme j'aimerais ça. Mais lui, il nous voit plus à Singapour ou quelque chose du genre.

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Il y a 1 heure, Daleko a dit :

Je comprends vraiment tes points, y’a aucun jugement. C’est juste qu’à chaque fois que je me retrouve avec d’autres traducteurs, on se dit justement que c’est le pied de plus avoir à subir la vie de bureau et qu’on voudrait pas retourner en arrière, donc tu m’apparais un peu comme une curiosité. Mais bon, l’important c’est de te sentir bien dans ce que tu fais.

 

Il y a 4 heures, Aradia a dit :

- Je suis peu disciplinée et organisée donc j'ai peur de me retrouver dans la merde. Je sens que je n'oserais pas lâcher le bar si je commence direct à la pige, ce qui va nuire à ma productivité, etc. Bref, cercle vicieux.

Dans mon domaine, plusieurs travaillent en freelance ou pour un employeur, mais de la maison.

Y'en a beaucoup qui n'ont pas cette discipline pour travailler à la maison, de se lever le matin et s'asseoir sur sa chaise dans lebsalon pour travailler (l'idéal c'est vraiment d'avoir un bureau à la maison, se lever et faire la routine du matin comme si on travaillait à l'extérieur, douche, habiller pis toute). Je compare ça comme aller à l'université à temps plein, faut faire ses trucs au fur et à mesure, diviser les tâches et estimer le temps pour chaque, gestion de projet pour chaque contrat. Sinon on est à la dernière minute, on bâcle ou le stress est trop intense, on se fait mauvaise réputation.

Tu connais les outils d'organisation genre Trello? C'est super, et les gens en ingénérie en général utilisent ces outils et méthodes de travail.

Et puis je te conseille d'essayer le freelance comme un side pour voir si ça te convient (même maintenant pendant que tu travailles au bar), de toute façon une réputation de freelance ça se construit avec le temps, donc avant d'avoir des contrats à temps plein pour pleinement en vivre ça peut prendre un certain temps.

Well pleins d'autres conseils si t'es interessée...

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Merci @Daleko et @FosseAsceptique, vous êtes géniales, vous me motivez à faire de la pige. Je vais envoyer mon CV à des agences à mon retour de Chine (ça serait décevant d'en recevoir pendant que je suis là-bas).

Je peux au moins commencer. Ce qui me stresse, c'est les taxes, gérer mon entreprise et payer mon dû au gouvernement. Comment ça marche tout ça.

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C'est un bon choix. En plus, t'essaies, si t'aimes pas ça, c'est facile à arrêter. Je vais pas trop pouvoir t'être utile pour ces autres points parce que je connais pas les lois du Québec. Juste une chose,  je sais pas si ça existe chez vous mais si tu travailles avec des sociétés étrangères, vérifie si t'as pas une déclaration de douanes à faire.

En Europe, tous les mois il faut déclarer aux douanes le CA fait avec telles et telles entreprises. J'ai oublié de faire mes déclarations pendant 2 ans et demi :shy:. Je savais pas que ça existait en fait, malgré tous les trucs que j'ai lu en m'installant, j'avais jamais entendu parler de ça. Je risquais 750 € d'amende par mois de non-déclaration. Autant te dire que j'étais presque en larmes quand j'ai appelé les douanes pour leur expliquer ma connerie... Ca va, ils ont été cool, j'étais visiblement de bonne foi et ils ont mis ça aux oubliettes mais le stress de fou...

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Il y a 2 heures, Aradia a dit :

Merci @Daleko et @FosseAsceptique, vous êtes géniales, vous me motivez à faire de la pige. Je vais envoyer mon CV à des agences à mon retour de Chine (ça serait décevant d'en recevoir pendant que je suis là-bas).

Je peux au moins commencer. Ce qui me stresse, c'est les taxes, gérer mon entreprise et payer mon dû au gouvernement. Comment ça marche tout ça.

Le meilleur moyen c'Est de faire appel à un comptable, il pourra te suggé sur le type d'entreprise, les cotisations en fonction des revenues, et gérer en fonction de ta situation personnelle, etc.

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Criss, je suis saoule, pas maquillée, la bouffe pas prête, mais dans des vêtements qui coûtent un bras, mon mec rentre du travail et me dit que je suis hot. Je lui aurais fait la même dans des torchons à 10 €, il m'aurait dit j'étais dégueulasse et aurait passé la soirée à râler. Le monde est biaisé à tellement tellement tellement de niveaux.

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///

 

 «le square et la place du Canada étaient l’espace le plus important du Canada a la fin du 19e siècle»

https://www.claudecormier.com/en/projet/square-dorchester-place-du-canada/

 

Cette partie du parc, qui donne sur l’édifice Dominion Square, a été sauvagement mutilée il y a plusieurs années avec la construction de deux entrées menant à un stationnement souterrain. On a dit à Cormier qu’il devait composer avec cette embûche et qu’on ne pouvait recouvrir ou déplacer les entrées. Le concepteur a imaginé deux passerelles qui enjambent les entrées de parking. « Je rentrais de Venise quand j’ai dû commencer à réfléchir au concept, a-t-il raconté. J’avais en tête les ponts qui enjambent les canaux. » « On s’est rendu compte qu’elle était beaucoup trop grosse et qu’elle risquait d’empiéter sur le débarcadère des autocars de touristes situé à cet endroit », explique Cormier. Pour régler le problème, l’architecte a décidé de scier la fontaine et de lui retirer une partie ! « Je me suis dit : “Yes !” Et la magie est apparue ! », lance un Cormier enjoué.

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Au taf, on a finit par mettre en place ce programme de travail à distance. donc tous les mercredis, je travaille désormais dans le confort de mon salon baigné de lumière et de plantes, en joggings mous. 

En plus, avec l'horaire flexible, je peux maintenant rentrer au bureau à 10h comme une vraie fainéante. 

:pr_zzz...:

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Y a ça à mon nouvel emploi aussi. Grosse flexibilité niveau horaire et possibilité de télétravail. Ça me fait tellement de bien moi qui était enfermée en hébergement 36h semaines avant.

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Tranche de vie. Le chef du Bacha, qui depuis plusieurs semaines s'entête à m'appeler "mon fils", demande en retour à être appelé "Papa". Bon joueur mais un peu lassé, je lui ai répondu : "Quand je visite mon père, la bouffe est gratuite".

Ai-je déboursé un seul rond noir pour mon repas? L'histoire restera incomplète, bonne fin de journée.

Révélation

:hitchcock-clap::mikeward:

 

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