Cheval 21 novembre 2020 Partager 21 novembre 2020 J'ai l'impression de faire un truc auquel je ne trouve pas d'écho. Ça va demander des recherches pour trouver d'autres personnes qui sont sur la même pistes. Mais avec la nouvelle technologie, il est possible de donner un accès à soi-même qui était avant simplement impossible. C'est aussi important qu'une nouvelle disposition médiatique-ontologique. C'est s'ouvrir au monde en cherchant ou simplement en prenant conscience des médiations. Je me dis que c'est faire quelques choses sans être dans l'attente d'un public, sans attendre des views ou des likes. Vous voyez? Rendre disponible sans être dans le jeu de 'l'intérêt'. Se présenter soi-même dans toute son inintéressence. J'aime ça... Ça a peu de coût et c'est une exploration de soi-même vraiment étonnante. C'est pour ça que je pense que c'est un art. Au sens où on peut s'investir à être avec soi-même et en faire ce qu'un art est, un appareil qualitatif de la pratique. Qu'est-ce que vous en pensez? Voudriez-vous essayer? 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
IRON 22 novembre 2020 Partager 22 novembre 2020 jai peur 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheval 22 novembre 2020 Auteur Partager 22 novembre 2020 Il y a 4 heures, IRON a dit : jai peur Oui j'imagine, c'est une valeur drôlement absente, quand on y pense. Comme l'expression anglaise " speak your mind " mais sans que personne ne te le demande. Comme un complément d'identité. Ça fait peur parce nous-mêmes, toi-même, est le premier à ne pas être au averti de ce que tu es. Deep stuff bro Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ecce Homo 22 novembre 2020 Partager 22 novembre 2020 Ce que tu fais c'est du matériel de qualité académique. T'as pas pensé aller en enseignement ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheval 22 novembre 2020 Auteur Partager 22 novembre 2020 Il y a 4 heures, Ecce Homo a dit : Ce que tu fais c'est du matériel de qualité académique. T'as pas pensé aller en enseignement ? Absolument, mais je pense que ça ne sera pas l'enseignement tel qu'il est présenté ou sinon disponible dans sa forme actuel. Présentement j'accorde énormément d'attention à la critique institutionnelle et son développement esthétique. J'espère pouvoir lui donné 4-5 gros coup de poing avant d'avoir à m'entretenir avec elle. Dans tout les cas, je vais devoir aller au bout de cette idée avant de pensée l'enseigner. Et d'ailleurs, j'aime bien l'idée du maître. C'est une forme d'enseignement également mais qui est moins subordonnante que l'enseignant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ecce Homo 23 novembre 2020 Partager 23 novembre 2020 enseigner dans un milieu institutionnel te donnerait des points de crédibilité et te servirait de levier pour réellement influer les pratiques qui te dérangent dans ton domaine. Ta critique est pertinente et tu l'exprimes de façon intéressante. Ta portée a le potentiel d'être plus large. Keep up the good work ! 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jpeg 1 janvier 2021 Partager 1 janvier 2021 Le 2020-11-21 à 18:07, Cheval a dit : J'ai l'impression de faire un truc auquel je ne trouve pas d'écho. Ça va demander des recherches pour trouver d'autres personnes qui sont sur la même pistes. Mais avec la nouvelle technologie, il est possible de donner un accès à soi-même qui était avant simplement impossible. C'est aussi important qu'une nouvelle disposition médiatique-ontologique. C'est s'ouvrir au monde en cherchant ou simplement en prenant conscience des médiations. Je me dis que c'est faire quelques choses sans être dans l'attente d'un public, sans attendre des views ou des likes. Vous voyez? Rendre disponible sans être dans le jeu de 'l'intérêt'. Se présenter soi-même dans toute son inintéressence. J'aime ça... Ça a peu de coût et c'est une exploration de soi-même vraiment étonnante. C'est pour ça que je pense que c'est un art. Au sens où on peut s'investir à être avec soi-même et en faire ce qu'un art est, un appareil qualitatif de la pratique. Qu'est-ce que vous en pensez? Voudriez-vous essayer? Différentes nouvelles technologies et protocoles poussent cette idée plus loin. En 1984, Steven Levy écrivait que l'informatique pouvait améliorer nos vies et créer de l'art, maintenant des faits incontestables. Cependant, il écrivait aussi qu'on devait se méfier de la centralisation des pouvoirs donnés par le contrôle de l'information; L'art, la création et le partage libre des idées au centre de ses idées, il disait qu'on devait miser sur une décentralisation, ou une démocratisation, des services. Les nouvelles technologies du web 2.0, en émergence au début des années 2000, a provoqué une concentration des utilisateurs sur une poignée de plateformes qu'on connait tous ce qui peut donner certains résultats désastreux. Cependant, quelque chose de nouveau et de Montréal change la donne. En 2018, le prestigieux W3C a reconnu le protocole ActivityPub comme nouveau standard reconnu du web. Ce nouveau protocole permet une décentralisation de ces services. Au lieu d'utiliser une topologie en étoile, où les utilisateurs se connectent à un serveur central, on utilise plutôt une topologie en toile (mesh), où des milliers de serveurs interagissent entre eux et de millions d'utilisateurs avec ceux-ci. Ainsi, un utilisateur d'un serveur ActivityPub depotoir.ca (par exemple) pourrait échanger avec un utilisateur du serveur de fedi.quebec, hébergé ailleurs. On n'utilise plus un service précis; un utilise un protocole qui lui garanti un échange entre les serveurs. Certains utilisateurs peuvent donc décider d'avoir un serveur personnel, limité, où publier leurs écrits, images, ou autre créations. Le contrôle étroit et intime de l'information permet de laisser se propager ailleurs ce que chacun veut. La création de ces serveurs se démocratise elle aussi. Des projets comme YunoHost permettent de déployer simplement une multitude de services auto-hébergés sur un nano-ordinateur abordable comme le Raspberry Pi. Comme garant de l'identité, on utilise le nom de domaine. En résumé, pour une centaine de dollars, un artiste peut avoir un nom de domaine comme cheval.ca, pointant vers un serveur hébergé chez lui et qui n'a que pour objectif d'offrir des services à quiconque il le désir. Une révolution numérique est à nos portes, celle du web 3.0. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gamin 2 janvier 2021 Partager 2 janvier 2021 il y a une heure, Jpeg a dit : Différentes nouvelles technologies et protocoles poussent cette idée plus loin. En 1984, Steven Levy écrivait que l'informatique pouvait améliorer nos vies et créer de l'art, maintenant des faits incontestables. Cependant, il écrivait aussi qu'on devait se méfier la centralisation des pouvoirs donné par le contrôle de l'information; L'art, la création et le partage libre des idées au centre de ses idées, il disait qu'on devait miser sur une décentralisation, ou une démocratisation, des services. Les nouvelles technologies du web 2.0, en émergence au début des années 2000, a provoqué une concentration des utilisateurs sur une poignée de plateformes qu'on connait tous ce qui peut donner certains résultats désastreux. Cependant, quelque chose de nouveau et de Montréal change la donne. En 2018, le prestigieux W3C a reconnu le protocole ActivityPub comme nouveau standard reconnu du web. Ce nouveau protocole permet une décentralisation de ces services. Au lieu d'utiliser une topologie en étoile, où les utilisateurs se connectent à un serveur central, on utilise plutôt une topologie en toile (mesh), où des milliers de serveurs interagissent entre eux et de millions d'utilisateurs avec ceux-ci. Ainsi, un utilisateur d'un serveur ActivityPub depotoir.ca (par exemple) pourrait échanger avec un utilisateur du serveur de fedi.quebec, hébergé ailleurs. On n'utilise plus un service précis; un utilise un protocole qui lui garanti un échange entre les serveurs. Certains utilisateurs peuvent donc décider d'avoir un serveur personnel, limité, où publier leurs écrits, images, ou autre créations. Le contrôle étroit et intime de l'information permet de laisser se propager ailleurs ce que chacun veut. La création de ces serveurs se démocratise elle aussi. Des projets comme YunoHost permettent de déployer simplement une multitude de services auto-hébergés sur un nano-ordinateur abordable comme le Raspberry Pi. Comme garant de l'identité, on utilise le nom de domaine. En résumé, pour une centaine de dollars, un artiste peut avoir un nom de domaine comme cheval.ca, pointant vers un serveur hébergé chez lui et qui n'a que pour objectif d'offrir des services à quiconque il le désir. Une révolution numérique est à nos portes, celle du web 3.0. ELI5, on parle un peu de l'équivalent pour les servers à ce que les P2P sont pour les fichiers numériques? Ça veut dire que - disons, pour utiliser des exemples - l'image du background du forum, ses systèmes et codes, informations d'usagers, etc, ne sont pas sauvegardé sur un seul serveur mais démentelé en plusieurs petits fragments qui se retrouvent dispersé dans l'ordinateur de plusieurs usagers [qui j'imagine sont inaccessible puisqu'aucun ne possèdent la clé de décryptage complet, un peu comme 5 pirates qui se partagent chacun un fragment d'une map afin que personne sauf le groupe entier ne puissent retrouver le trésors]? Parce qu'autrement, si chacun peut simplement avoir un serveur chez lui, je vois pas trop ce que ça change de maintenant? M'semble, je peux me faire un serveur sur mon ordi et y héberger ce que je veux, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jpeg 2 janvier 2021 Partager 2 janvier 2021 Il y a 3 heures, Gamin a dit : ELI5, on parle un peu de l'équivalent pour les servers à ce que les P2P sont pour les fichiers numériques? Ça veut dire que - disons, pour utiliser des exemples - l'image du background du forum, ses systèmes et codes, informations d'usagers, etc, ne sont pas sauvegardé sur un seul serveur mais démentelé en plusieurs petits fragments qui se retrouvent dispersé dans l'ordinateur de plusieurs usagers [qui j'imagine sont inaccessible puisqu'aucun ne possèdent la clé de décryptage complet, un peu comme 5 pirates qui se partagent chacun un fragment d'une map afin que personne sauf le groupe entier ne puissent retrouver le trésors]? Parce qu'autrement, si chacun peut simplement avoir un serveur chez lui, je vois pas trop ce que ça change de maintenant? M'semble, je peux me faire un serveur sur mon ordi et y héberger ce que je veux, non? Le concept est plus complexe. Il ne s'agit pas d'un gros système morcelé sur plusieurs serveurs, comme ton exemple, mais plutôt de plusieurs serveurs qui échangent entre eux par un protocole standard et forment une nouvelle entité numérique horriblement nommée Fédivers (univers fédéré). Par exemple, tu trouveras ici mon compte sur mon propre serveur dans un datacenter à Montréal. L'application web se nomme Pleroma. Les données que je publie sur ce compte sont stockées sur celui-ci. Les photos que tu me vois y publier s'y trouvent aussi. Mon identité sur le Fédivers est rattachée à mon nom de domaine, je suis donc @[email protected] Tu peux m'y voir interagir avec d'autres utilisateurs. Ces utilisateurs accèdent au Fédivers par l'instance de leur choix, choisie par souci de confidentialité (des instances privées et fermées aux inscriptions), intérêts ou autre. Les images ou autres médias que ces utilisateurs publient demeurent stockées sur ces serveurs-là. Il y a quatre différents fils d'actualités sur un serveur Pleroma: Les profils de membres, comme ce que j'ai mis en lien plus haut Mon feed personnel qui m'affiche uniquement les publications des gens auxquels je me suis abonné. (remarque la diversité des noms de domaines) Un feed "local" affichant uniquement les publications des gens sur mon propre serveur. J'ai désactivé celui-ci pour les visiteurs qui ne sont pas loggés à mon instance. (https://social.technodruide.ca/main/public) Un feed de l'ensemble du fédivers connu, affichant les publications faites par "les amis des amis": https://social.technodruide.ca/main/all Il s'agit bien d'un hébergement ordinaire. Cependant, le protocole utilisé par l'application installée fait en sorte que ce sont les différents serveurs qui interagissent entre eux, un peu plus comme les courriels, ouvrant la porte sur un monde numérique beaucoup plus vaste, ouvert et surtout démocratique. Il y a déjà plus de 4 millions d'utilisateurs. J'avais fait un petit vidéo de présentation avec pas mal d'informations sur différents aspects, dont la modération du contenu. Tu peux le regarder ici: https://peertube.fedi.quebec/videos/watch/e9743c66-5f17-453b-98a3-59da8b8d1d61 Tu peux t'inscrire sur mon serveur pour essayer, si tu veux! Sinon, y'a https://mastodon.fedi.quebec qui est plus généraliste. Je ne te cacherai pas qu'à mon avis, le Dépotoir serait une formidable communauté pour avoir son instance et pourrait bénéficier du vent de fraicheur. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheval 2 janvier 2021 Auteur Partager 2 janvier 2021 Merci pour ton point de vue. Je vais vraiment regarder tes pistes. Mon premier contact avec web3 était metamask pour m'inscrire dans le crypto art. J'ai pris 10 minutes, c'est un gros changement de paradigme mais je n'y trouve que de l'excitation pour les pouvoirs de la création. Pure joy. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jpeg 2 janvier 2021 Partager 2 janvier 2021 Le web décentralisé démocratise les données en brisant le monopole des grands systèmes et en permettant aux citoyens du web de choisir comment ils échangeront leurs idées. Comme n'importe quel artiste avec un médium, les administrateurs décident de l'ordre d'une matière virtuelle et binaire pour créer et animer des architectures habitant de l'information. Par la programmation et l'organisation de systèmes, on offre une expérience unique et imprégnée de passion et ayant pour objectif de faire ressentir. Le Dépotoir est une telle oeuvre logique. Outre l'esthétique, l'expérience est issu du travail d'artisans qui y satisfaisaient un désir de créer. Les nouveaux protocoles permettent aux utilisateurs de devenir maître de leur façon d'échanger tout en façonnant une expérience à leur image. Pure joy, en effet! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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