1984 9 janvier 2020 Auteur Partager 9 janvier 2020 Le 2020-01-06 à 21:15, Ecce Homo a dit : Valeurs: - L'harmonie - La paix - L'équilibre - L'union - La spiritualité Pourtant tu devrais comprendre où je veux en venir, je n’ai jamais dit qu’il fallait se brainwasher bêtement pour obtenir des solutions à des problèmes. Je suis d’accord que sans l’environnement adéquat, on ne peut obtenir des résultats liés à notre simple volonté. Sauf que l’un ne va pas sans l’autre, on explique souvent aux gens en développement personnel qu’il ne sert à rien de chercher des compensations extérieures à des problèmatiques intérieures, et que le changement commence par mieux choisir son environnement et à travailler sur l’estime de soi même pour comprendre ce qu’il y a à changer. Chercher des solutions à l’extérieur est souvent considéré comme une fuite. Par exemple, on observe souvent que les gens qui se détestent ne supportent pas de rester seuls, qu’ils recherchent la compagnie des autres pour éviter de se retrouver face à eux même et qui se droguent lorsqu’ils le sont. Là où je ne suis pas d’accord avec toi, c’est qu’une fois qu’on est conscient de soi même et non dans une projection de soi issue des paradigmes mentaux que la société et l’environnement social nous inculquent, on peut tout à fait expérimenter son pouvoir d’action via la volonté et la création de nouveaux schémas psychologiques. Il ne suffit pas de répéter les choses, il faut y croire donc y ajouter des sentiments authentiques, et ça passe forcément par une conviction intime de sa propre valeur. Les grands changements en soi s'opèrent lorsqu’on est convaincu de leur possibilité, pas quand on est dans le doute. On parle alors de sortir de sa zone de confort, sachant qu’une zone de confort est également un lieu de souffrance où l’on se convainc soi même d’être incapable d’accomplir des choses dont on serait tout à fait capable avec un autre mode de pensée. Evidemment, si on veut être riche mais qu'on est convaincu d'être pauvre, l'argent ne nous tombe pas magiquement sous le nez. Mais si on a conscience de son potentiel pour y arriver, qu'on s'identifie véritablement à la réussite et qu'on en fait un but de chaque instant, bien évidemment que l'on atteint son objectif. Tout est une question de positionnement vis à vis des expériences qui nous arrivent : plus on est négatif, plus on voit le négatif. Plus on voit le positif dans le négatif, plus celui ci s’efface au profit du positif. C’est vraiment simple comme bonjour. De même, si on pense qu’on ne peut pas changer d’état d’esprit, plus on stagne. C'est le piège du mental que de penser qu'on est incapable de changer d'état d'esprit. Je te dis ça, j’étais valdinguée par mes émotions fluctuantes pendant des années, me traitant moi même de caca, dépendante de mes relations amoureuses pour me sentir aimer et valorisée, et constamment en paranoïa d’être mal perçue. J’ai vécu de grandes dépressions, eu envie de mourir afin d’y échapper. Bref, le rollercoaster typique. Il m’a fallu passer par un détachement de qui j’étais aux yeux des autres, la quête de l’estime de soi first. Check. Puis le détachement émotionnel, l'idée étant d’accepter ses émotions -un peu comme avec la météo, on ne va pas se morfondre parce qu’il pleut, il pleut juste- sans s’identifier avec. J’ai remarqué , en parallèle de l’écoute de L’instant présent d’Eckart Tolle, que toutes les émotions deviennent vraiment néfastes lorsqu’on s’y projète dans le temps. En somme, si je suis triste et que je me projète avec cette émotion dans mon futur proche ou lointain, je remarque vite que ma pensée autour de cette émotion va l’exacerber jusqu’au paroxysme. Tout va se passer en moi sans que rien autour de moi n’ait réellement changé fondamentalement. C’est que je vais m’identifier à mon mental au travers de cette émotion, et que je vais lui donner la possibilité de me définir. La pensée crée alors une réalité que je me suis moi même imposée. Mooji ( un maître spirituel très cool )disait dans une conférence : « Imaginez que vous rêvez que vous avez tué votre voisin une nuit. Iriez vous vous rendre à la police le lendemain ? Et bien la pensée est similaire au rêve, la seule différence c’est que vous ne croyez pas vos rêves parce qu'une fois réveillé, vous pensez que ce que vous avez perçu n'est pas la réalité. Sauf que vos pensées ne sont pas plus réelles lorsque vous êtes réveillés, elles ne sont que des pensées. Elles ne sont pas vous. » La seule réalité qui découle de nos pensées, ce sont nos croyances en ces pensées. Bref, il faut plus songer à se reprogrammer à ne pas croire ses pensées plutôt qu’a se reprogrammer à ne pas penser. C’est seulement une histoire de conscience, pas une histoire de changement extérieur. Je pense que c’est ce que tu as compris, mais ce n’est pas ça dont je parle. :) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 9 janvier 2020 Auteur Partager 9 janvier 2020 Il y a 2 heures, Vicks a dit : Pourquoi l'avis de tes connards en citation aurait plus d'importance de l'avis de mon connard en citation? C’est exactement ce que je dis. Plutôt que de partir du principe que je suis une noob en sciences et que de facto je ramène que de la bullshit, en jouant des références genre « machin docteur en université a dit donc c’est vrai » autant discuter et réfléchir par nous mêmes avec une argumentation autre que le pur scepticisme. Comme tu le vois, Nanie mo a expérimenté l’Emdr et sachant que nous ne sommes pas nous mêmes de grands chercheurs, le mieux ici c’est de développer une curiosité et des arguments face à des sujets que l'on ne maitrise pas (et ici, je parle de nous deux). Et puis, je n’ai jamais parlé de méthode extraordinaire qui résout tous les problèmes, hein. @Daleko Le gars compte peu. J’ai vu pas mal de vidéos qui disent la même chose et qui l’expliquent autrement, mais je trouvais que les exercices de visualisation dont il parle au début sont efficaces. Après, il parle seulement de conditionnement, qui est le terreau principal de la pensée de chaque individu comme le dit justement @Ecce Homo. Là il s’agit seulement de prendre conscience que ce terreau n’est pas suffisant ni efficient en terme de pouvoir d’action, d'où l’intérêt de se « reprogrammer » pour être plus conscient de nos plus larges capacités. le thread de la réalité rejoint ces points. Ça pose la question de ce qui est réel dans nos conceptions de nous mêmes et de nos environnements. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vicks 9 janvier 2020 Partager 9 janvier 2020 Je ne vois pas en quoi une démarche de scepticisme scientifique pourrait fucker la discussion, la réflexion et l'argumentation. Bien au contraire! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 9 janvier 2020 Auteur Partager 9 janvier 2020 Bah, si tu te contente d'articles wikipédia et d'un avis d'un seul chercheur pour invalider la chose, si, quand même. Enfin, le scepticisme scientifique du dépotoir, on le connait et vous l'avez illustré cette dernière page. A part me pousser à vous écrire des pavés que vous lisez en diagonale et des videos que vous ne regardez qu'aux 10 secondes, on fera pas grimper le débat. En somme, j'me débats en solo pendant que vous me jetez des tomates. Mais heureusement, il y a @Nanie Mo pour échanger avec toi sur son expérience de non-noob 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vicks 9 janvier 2020 Partager 9 janvier 2020 Ooooh boy...ok d'abord. Bonne continuation dans la rédaction de tes pavés. I quit! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ecce Homo 10 janvier 2020 Partager 10 janvier 2020 Il y a 19 heures, 1984 a dit : Pourtant tu devrais comprendre où je veux en venir, je n’ai jamais dit qu’il fallait se brainwasher bêtement pour obtenir des solutions à des problèmes. Je suis d’accord que sans l’environnement adéquat, on ne peut obtenir des résultats liés à notre simple volonté. Sauf que l’un ne va pas sans l’autre, on explique souvent aux gens en développement personnel qu’il ne sert à rien de chercher des compensations extérieures à des problèmatiques intérieures, et que le changement commence par mieux choisir son environnement et à travailler sur l’estime de soi même pour comprendre ce qu’il y a à changer. Chercher des solutions à l’extérieur est souvent considéré comme une fuite. Par exemple, on observe souvent que les gens qui se détestent ne supportent pas de rester seuls, qu’ils recherchent la compagnie des autres pour éviter de se retrouver face à eux même et qui se droguent lorsqu’ils le sont. Là où je ne suis pas d’accord avec toi, c’est qu’une fois qu’on est conscient de soi même et non dans une projection de soi issue des paradigmes mentaux que la société et l’environnement social nous inculquent, on peut tout à fait expérimenter son pouvoir d’action via la volonté et la création de nouveaux schémas psychologiques. Il ne suffit pas de répéter les choses, il faut y croire donc y ajouter des sentiments authentiques, et ça passe forcément par une conviction intime de sa propre valeur. Les grands changements en soi s'opèrent lorsqu’on est convaincu de leur possibilité, pas quand on est dans le doute. On parle alors de sortir de sa zone de confort, sachant qu’une zone de confort est également un lieu de souffrance où l’on se convainc soi même d’être incapable d’accomplir des choses dont on serait tout à fait capable avec un autre mode de pensée. Evidemment, si on veut être riche mais qu'on est convaincu d'être pauvre, l'argent ne nous tombe pas magiquement sous le nez. Mais si on a conscience de son potentiel pour y arriver, qu'on s'identifie véritablement à la réussite et qu'on en fait un but de chaque instant, bien évidemment que l'on atteint son objectif. Tout est une question de positionnement vis à vis des expériences qui nous arrivent : plus on est négatif, plus on voit le négatif. Plus on voit le positif dans le négatif, plus celui ci s’efface au profit du positif. C’est vraiment simple comme bonjour. De même, si on pense qu’on ne peut pas changer d’état d’esprit, plus on stagne. C'est le piège du mental que de penser qu'on est incapable de changer d'état d'esprit. Je te dis ça, j’étais valdinguée par mes émotions fluctuantes pendant des années, me traitant moi même de caca, dépendante de mes relations amoureuses pour me sentir aimer et valorisée, et constamment en paranoïa d’être mal perçue. J’ai vécu de grandes dépressions, eu envie de mourir afin d’y échapper. Bref, le rollercoaster typique. Il m’a fallu passer par un détachement de qui j’étais aux yeux des autres, la quête de l’estime de soi first. Check. Puis le détachement émotionnel, l'idée étant d’accepter ses émotions -un peu comme avec la météo, on ne va pas se morfondre parce qu’il pleut, il pleut juste- sans s’identifier avec. J’ai remarqué , en parallèle de l’écoute de L’instant présent d’Eckart Tolle, que toutes les émotions deviennent vraiment néfastes lorsqu’on s’y projète dans le temps. En somme, si je suis triste et que je me projète avec cette émotion dans mon futur proche ou lointain, je remarque vite que ma pensée autour de cette émotion va l’exacerber jusqu’au paroxysme. Tout va se passer en moi sans que rien autour de moi n’ait réellement changé fondamentalement. C’est que je vais m’identifier à mon mental au travers de cette émotion, et que je vais lui donner la possibilité de me définir. La pensée crée alors une réalité que je me suis moi même imposée. Mooji ( un maître spirituel très cool )disait dans une conférence : « Imaginez que vous rêvez que vous avez tué votre voisin une nuit. Iriez vous vous rendre à la police le lendemain ? Et bien la pensée est similaire au rêve, la seule différence c’est que vous ne croyez pas vos rêves parce qu'une fois réveillé, vous pensez que ce que vous avez perçu n'est pas la réalité. Sauf que vos pensées ne sont pas plus réelles lorsque vous êtes réveillés, elles ne sont que des pensées. Elles ne sont pas vous. » La seule réalité qui découle de nos pensées, ce sont nos croyances en ces pensées. Bref, il faut plus songer à se reprogrammer à ne pas croire ses pensées plutôt qu’a se reprogrammer à ne pas penser. C’est seulement une histoire de conscience, pas une histoire de changement extérieur. Je pense que c’est ce que tu as compris, mais ce n’est pas ça dont je parle. :) ah ! comme je suis contente de te lire. ce que tu appliques dans ton pavé #2 se rapproche beaucoup des méthodes en psychanalyse classique (tsé, celles que tu as dénigrées dans ton pavé #1). ce que tu suggères, c'est d'entretenir une discussion intérieure en adoptant une approche critique et analytique envers tes propres schémas cognitifs (chose qu'un ordinateur ne fait pas btw) et je suis d'accord. dans ton pavé #1, il y avait certes quelques composantes de cela, mais aussi beaucoup de suggestions en lien avec les ordinateurs, les vibrations, la Nouvelle pensée et la mécanique quantique, comme si on était en train de réinventer la roue, et c'était vraiment plus mêlant qu'autre chose. si tu regardes les vidéos des coachs en développement personnel pour te donner un élan et t'inspirer un instant, tout en gardant à l'esprit qu'il n'y a absolument rien de profond ou soutenu dans ce qu'ils disent, et que tu t'efforces à appliquer assidûment le pavé #2, ça me va. :) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nanie Mo 10 janvier 2020 Partager 10 janvier 2020 Il y a 20 heures, Vicks a dit : Vraiment intéressant @Nanie Mo. Sincèrement désolé pour les dommages reliés à ton stress post traumatique vécu. Je ne sais pas si ça te dérange t'en parler un peu plus (pas de ton traumatisme, mais de tes deux séances d'EMDR. Puisque tu mentionnes que l'approche EMDR débute d'abord par des séances de psy, que penses-tu de cette affirmation: Bref, à part le mouvement des yeux, ça serait un contexte de traitement par thérapie comportementale et cognitive, auquel on y ajoute un élément de nouveauté attrayant. https://psymontreal.com/quest-ce-que-la-therapie-cognitive-comportementale-tcc-et-pourquoi-est-elle-si-populaire/ En tout cas, tant que ça soigne, c'est cool. Citation Quel est vraiment le rôle du mouvement des yeux dans cette affaire ? C’est la question que des chercheurs se sont posée, et ils ont testé l’EMDR sans mouvement des yeux : résultats identiques ! Le seul apport de l’activité oculaire est sans doute, en imposant une tâche distractive, d’affaiblir l’impact du souvenir lors de la confrontation. Un mouvement des oreilles, quoique plus délicat, arriverait sans doute au même résultat. Finalement, ce qui ressort de cette histoire, c’est que l’EMDR est une bulle : c’est impressionnant, mais creux. Pour vrai je pense que le contexte et le travail que la personne fait avant les séances d'EMDR sont en effet la base et la clé de tout ça. Tu ne peux pas faire de séance sans avoir une idée du souvenir que tu dois attaquer. Tu ne peux pas juste te dire '' Je fais de l'anxiété, je ne sais pas pourquoi, je veux de l'EMDR pour calmer ça''. La séance demande d'aller puiser dans des souvenirs vraiment douloureux et de les revivre afin de les faire a nouveau traiter par le cerveau. Ça se peut que le mouvement des yeux ne soit qu'une distraction la dedans, je ne sais pas et malheureusement c'est difficile à tester. Je peux tout a fait comprendre pourquoi on peut être sceptique par rapport aux mouvements des yeux, mais je suis incapable de dire si c'est nécessaire ou pas, la seule chose que je vais dire c'est que l'approche durant les séances est bonne et a été efficace dans mon cas. Personnellement ma psy me tapait doucement sur les genoux durant la séance et ce léger mouvement qu'elle faisait était ce qui faisait bouger mes yeux qui étaient fermés. Ça rejoint, je trouve, l'affaire des oreilles. Pour vrai c'est vrai que ça ressemble à la thérapie cognitive comportementale, mais il y a des différences dans l'approche. J'ai lu un peu plus sur le sujet, c'est interessant! https://www.psyemdrmontreal.com/therapie-emdr/emdr-ou-thérapie-cognitivo-comportementale/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Déchet(s) recommandé(s)
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Je veux revenir!