Dahut 18 septembre 2009 Partager 18 septembre 2009 (modifié) Préambule.Mise en situation :Soit un espace social donné: université, forum internet, lieu de travail, etc. C'est-à-dire: un espace rassemblant des êtres humains autour d'une activité a priori définie : étudier, chiller, faire de l'argent, etc.Soit un malaise que vous ressentez à la fréquentation de ces espaces donnés(par exemple un profond sentiment de marasme et d'ennui) : ou que vous vous sentiez étranger à l'atmosphère et aux modalités de contact entre les personnes, ou que vous vous sentiez détaché du but poursuivi par cet ensemble de gens ou de la façon dont ce but est poursuivi.Que faire?Prendre ce malaise non pas comme un problème personnel mais lui donner sa pleine dimension politique. C'est-à-dire:1. vous, être humain particulier avec votre ressenti des choses éprouvez des émotions de malaise quant à la réalité qui se présente à vous - cela a donc des raisons d'ordre très personnel (c'est de votre sensibilité qu'il s'agit, les autres ne sentent pas comme vous) sans pour autant être un problème personnel, puisque cela concerne la réalité commune dans laquelle vous êtes plongé: les relations entre les êtres, les buts que l'on se fixe, l'activité que l'institution développe et permet, le contexte sociologique dans lequel cette réalité s'inscrit.2. se servir de ce malaise comme matériau de travail: identifier ce qui dans l'espace social donné vous met mal à l'aise, analyser sa portée politique et se préparer à subvertir la réalité humaine identifiée comme maladive, dans ses fondements et dans ses productions.[Voyez vous de quoi je parle, rendus à cette étape ou voulez vous des exemples plus précis?]Petit guide pratique de la subversionComment subvertir un espace donné?Je propose de mettre en commun les qualités et expériences des uns et des autres pour investir, agir, subvertir concrètement les environnements humains dans lesquels vous êtes plongés quotidiennement et ce dans une ambition politique réelle.Un vaste chantier s'ouvre devant le subversif en puissance. Voici des premières questions très-en-vrac qui me semblent importantes, mélangeant problèmes d'ordre pratique et problèmes d'ordre réflexif:- comment se faire entendre? comment diffuser son message? comment atteindre les autres êtres humains?question d'organisation, question de conversation et d'espace de rencontre (dans quel cadre, sous quel prétexte, à quelle occasion et grâce à quel collectif s'il en faut créer la confrontation)comment créer des espaces de rencontrescomment susciter des disponibilités comment diffuser un message et par quels canaux de diffusion,à quelle échelle et quel investissement humain cela nécessite- que dire? faut il tenter de faire parler les autres de leur malaise? comment les amener à une prise de conscience de niveau politique de ce malaise? comment faire parler les autres de la réalité qu'ils vivent? comment éviter l'écueil de la provocation (le braquage) et celui de la compassion (l'étalage)faut il provoquer le malaise avant que de pouvoir rendre les gens disponibles?comment susciter un réveil du sujet présent dans l'individu mais endormi par son quotidien?- que faire? une fois les gens rendus disponibles et prêts, quels projets concrets monter et comment (quelles productions); quelles actions et quelles ambitions développer susceptibles de rassembler de plus en plus de personnes et dans un effet de plus en plus radical et politique (dépasser la subversion de son espace donné, en gagner d'autres)Ceci est un chantier. La discussion est absolument ouverte. Sur ce que je raconte, sur ce que vous en comprenez, sur ce que vous voulez y amener le cas échéant.J'en ai véritablement assez de participer au versant occupationnel vs/ branlage de mouches du dépotoir. Modifié 18 septembre 2009 par Dahut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oshino 18 septembre 2009 Partager 18 septembre 2009 "branlage de mouches" ????? Excuse mon ignorance, mais, c'est quoi ça? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 18 septembre 2009 Auteur Partager 18 septembre 2009 L'inessentiel érigé en veau d'or. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B~E 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 On dit enculage de mouches d'où je viens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WhosMAD 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 C'est gentil. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Commissaire Laviolette 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 On dirait qu'elle a essayé d'être plus claire et directe que d'habitude. Mais c'est plutôt maladroit.Se servir d'un malaise comme d'un matériau pour subvertir une réalité pas nécessairement partagée? Et donc..extrapolé ce malaise pour qu'il devienne outil de soulèvement populaire? lol. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi peu concret. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Esch 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 Dahut se sent laide, ça lui passera. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 19 septembre 2009 Auteur Partager 19 septembre 2009 Ah, mais ce sont des.. réactions? Oh, attendez, on dirait que c'est vivant? Allons voir de plus près. Ah. Non, ce ne sont que des flatulences de la matière. Ouf, j'ai eu peur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Milie Vanilli 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 (modifié) En effet, c'est peu clair, mais intéressant... De ce que j'en comprends Modifié 19 septembre 2009 par Limette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 Tout ceci est en somme assez abstrait, mais de ce que j'en comprends, je me sens concernée et donc intéressée.2. se servir de ce malaise comme matériau de travail: identifier ce quidans l'espace social donné vous met mal à l'aise, analyser sa portéepolitique et se préparer à subvertir la réalité humaine identifiéecomme maladive, dans ses fondements et dans ses productions.Ok. Mettons que je constate dans mon cadre de travail, une grosse boîte pleine de jeunes branchées (beaucoup de filles en effet) et donc de concierges en puissances, que tous et toutes se concentrent avant tout sur l'apparence et que leur jugement se fait assez rapidement sur tout un chacun. Mettons que ma personnalité me rendant vite insupportable, je me sente mal à l'aise en présence de leur groupe tout entier que j'appellerai alors "les autres". Ok.Source du problème: - Leur manque d'intérêt pour moi, le fait que je ne comprenne pas que le travail n'a rien à voir avec le copinage, le fait que je suis insupportable, le fait que ma voix fasse dérailler n'importe quel esprit sain... Dois-je choisir, continuer, ou réunir ceci dans un seul et même dossier: "Défaillance sociale sévère" ?Ok. A partir d'ici j'ai du mal à concrétiser. Quel peut-être la portée politique, dans son sens positif, de mon cas de "défaillance" ?Et, qu'est-ce que subvertir la réalité humaine identifiée comme maladive ?Et le reste.Tout ceci me semble fort intéressant, encore faut-il que je puisse avancer dans la réflexion. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
T.Dt 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 19 septembre 2009 Auteur Partager 19 septembre 2009 hey petite bête, go ask Ludwig. nan, pas le sourd, le voyant: "Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde." - el Tractatus! Je lirai plus tard, 1984, là j'ai juste envie de regarder un bon film lol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
T.Dt 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 Ça, pour être dans ton monde, je t'ai jamais contredit là-dessus. L'important, c'est que tu te comprennes je crois, c'est ce qu'on dit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wavebird 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 C'est le directeur de ma faculté à l'Université et aussi un futur prof. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gamin 19 septembre 2009 Partager 19 septembre 2009 L'important, c'est que tu te comprennes je crois, c'est ce qu'on dit.L'important est de ne pas se comprendre. À force de tout comprendre on finit par se pendre, la corde au sol et les pieds en l'air. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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