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La Femme, en citations...


Déchet(s) recommandé(s)

Musulmanes

(by Michel Sardou)

Le ciel est si bas sur les dunes
Que l'on croirait toucher la Lune
Rien qu'en levant les bras
Comme un incendie sous la terre
Les aurores ont brûlé les pierres
Blanchi les toits de Ghardaïa
Voilées pour ne pas être vues
Cernées d'un silence absolu
Vierges de pierre au corps de Diane
Les femmes ont pour leur lassitude
Des jardins clos de solitude
Le long sanglot des musulmanes
C'est un cri
C'est un chant
C'est aussi le désert et le vent
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps
La gloire des hommes, le chant des morts
La joie de porter un enfant
C'est un cri
C'est un chant
C'est aussi la douleur et le sang
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles
La peur des hommes, la peur du Ciel
Et toutes les forêts du Liban
Elles sont debout sur champs de ruines
Sous le vent glacé des collines
Que la nuit leur envoie
Pour elles, le temps s'est arrêté
C'est à jamais l'éternité
Le crépuscule de Sanaa
Voilées pour ne pas être vues
J'envie ceux qui les ont connues
Vierges de pierre au corps de Diane
Hurlant dans le silence énorme
À l'heure où leurs amants s'endorment
Le long sanglot des musulmanes
C'est un cri
C'est un chant
C'est aussi le désert et le vent
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps
La gloire des hommes, le chant des morts
La joie de porter un enfant
C'est un cri
C'est un chant
C'est aussi la douleur et le sang
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles
La peur des hommes, la peur du Ciel
Et toutes les forêts du Liban
C'est un cri
C'est un chant
C'est aussi le désert et le vent
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps
La gloire des hommes, le chant des morts
La joie de porter un enfant
C'est un cri
C'est un chant
C'est aussi la douleur et le sang
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles
La peur des hommes, la peur du Ciel
Et toutes les forêts du Liban
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  • 1 mois plus tard...
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Quand vous serez bien vieille

(by Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578)

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.

Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

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LE MEILLEUR!
 


 

Citation
C'est drôle ce que t'es drôle à regarder
T'es là, t'attends, tu fais la tête
Et moi j'ai envie de rigoler
C'est l'alcool qui monte en ma tête
Tout l'alcool que j'ai pris ce soir
Afin d'y puiser le courage
De t'avouer que j'en ai marre
De toi et de tes commérages
De ton corps qui me laisse sage
Et qui m'enlève tout espoir
J'en ai assez faut bien que j'te le dise
Tu m'exaspères, tu me tyrannises
Je subis ton sale caractère
Sans oser dire que t'exagères
Oui t'exagères, tu le sais maintenant
Parfois je voudrais t'étrangler
Dieu que t'as changé en cinq ans
Tu le laisses aller, tu le laisses aller
Tu es belle à regarder
Tes bas tombant sur tes chaussures
Et ton vieux peignoir mal fermé
Et tes bigoudis quelle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire?
Comment ai-je pu te faire la cour
Et t'aliéner ma vie entière?
Comme ça tu ressembles à ta mère
Qui a rien pour inspirer l'amour
Devant mes amis quelle catastrophe
Tu me contredis, tu m'apostrophes
Avec ton venin et ta hargne
Tu ferais battre des montagnes
Ah, j'ai décroché le gros lot
Le jour où je t'ai rencontré
Si tu te taisais, ce serait trop beau, non
Tu le laisses aller, tu te laisses aller
Tu es une brute et un tyran
Tu n'as pas de cœur et pas d'âme
Pourtant, pourtant je pense bien souvent que
Que malgré tout tu es ma femme
Si tu voulais faire un effort
Tout pourrait reprendre sa place
Pour maigrir, fais un peu de sport
Arrange-toi devant ta glace
Accroche un sourire à ta face
Maquille ton cœur et ton corps
Au lieu de penser que j'te déteste
Et de me fuir comme la peste
Essaie de te montrer gentille
Redeviens la petite fille
Qui m'a donné tant de bonheur
Et parfois comme par le passé
J'aimerais que tout contre mon cœur
Tu te laisses aller, tu te laisses aller

UN VRAI BONHOMME WESH!

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