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L’hiver prochain vous allez chier des stalactites. Nous, à terme, on va se taper quelques 40 degrés facile sur la côte ouest, en reculant de quelques kilomètres de plage détruites par l’erosion et la montée des eaux. 

Révélation

Concernée, la France ? Énormément. Les littoraux sont en général plus densément peuplés que le reste du territoire. Selon l’Observatoire de la mer et du littoral, la population des communes côtières pourrait dépasser 9 millions d’habitants en 2040 (départements d’outre-mer inclus), contre 7,6 millions en 2007. Or la montée des eaux accroît mécaniquement les risques de submersion d’une grande partie de ces territoires, notamment des « zones basses » – les marais, estuaires, polders et autres terres dont l’altitude est inférieure aux niveaux atteints par la mer lors de conditions météo extrêmes. Un rapport du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie estime que 850 000 personnes vivent sur de tels espaces.

Mais, même juchées sur une falaise ou protégées par une dune, les autres villes côtières ne sont pas à l’abri des conséquences des tempêtes ou des grandes marées. L’érosion, qui ronge déjà un quart des contours maritimes du pays, tend à s’accentuer. Fragilisées, les zones touchées s’abaissent et deviennent plus sensibles à la houle, aux tempêtes… et aux submersions.

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/france-jusquou-la-mer-va-t-elle-monter

 

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