Le Singe 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 (modifié) Bifurcation de ce sujet: Belles photos et belles destinations. On rapporte de plus en plus de problèmes face au surtourisme. Des villes où il ne fait plus bon vivre, des écosystèmes en destruction. Y'a des villes qui veulent imposer des quotas de touristes, des paysages maintenant interdits aux voyageurs. Des résidents manifestent même contre le phénomène. En plus, sur le side, des avions ça en produit pas juste un peu, du C02. Je regarde les photos et je vois ça. Le désir d'avoir un compte Instagram rempli de photos affichant sa face à côté de beaux paysages, comme tout le monde. Vous vous situez où dans ce problème? Ça vous rejoint? Modifié 3 novembre 2018 par Le Singe 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 T'as raison, reste chez toi y a du ménage à faire 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Singe 3 novembre 2018 Auteur Partager 3 novembre 2018 (modifié) il y a 23 minutes, 1984 a dit : T'as raison, reste chez toi y a du ménage à faire T'es dont ben aggressive. Je ne te visais pas vraiment, c'était une intervention générale pour alimenter une discussion sur un enjeux important. Si ça t'offusque de parler de ça, j'ai pas de problèmes à ce que les mods en fassent un thread séparé. Tu pourras continuer à faire partie du problème, sans vouloir en discuter, en paix. Bon voyage. Modifié 3 novembre 2018 par Le Singe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
groslent 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 (modifié) @Le Singe Merci. C'est un sujet ultra-important. (Et on devrait en faire un thread séparé @Gamin) Le sur-tourisme fait partie du problème de la mondialisation physique des marchandises. Il faut en prendre conscience : le transport pollue énormément et on en a plus vraiment besoin à part pour quelques ressources. On a accès à tellement de connaissances et d'images et d'espaces-temps sur internet. Vu l'état de la planète, on devrait s'en suffire. On a banalisé le voyage comme si c'était un must pour être quelqu'un de considérable. " Hein quoi? T'es jamais sorti de chez vous?! T'as raison, reste chez toi y a du ménage à faire." :p Pour répondre à la question de 1984, mon endroit de rêve, c'est là où je me sentirai connecté à la Terre, tout simplement. (On s'achète une Terre à la gang, on en fait une fiducie foncière communautaire pour la protéger des intérêts immobiliers, et on fait de la permaculture?). Ceci dit, désolé de péter votre bulle. Modifié 3 novembre 2018 par Goéland 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 @Esch- @Le Singe - @Baruch.S = même dude Merci Gamin, 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Singe 3 novembre 2018 Auteur Partager 3 novembre 2018 (modifié) @1984 - @Gougoune - @P'tite viande - @Zakntyp Après y avoir pensé, c'est important de rappeler l'enjeu aux principaux concernés. T'aurais pu nous jaser comment tu fais du tourisme écoresponsable. Ou comment ton talent de photographe sensibilise les gens à travers le monde. Non, tu préfères grogner. Vraiment? Modifié 3 novembre 2018 par Le Singe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gamin 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 Est-ce qu'on va parler des campagnes Indiegogo pour financer ses voyages? Ou les nombreux voyageur à deux sous qui quêtent comme des mendiants dans des pays étranger? C'est quand même fascinant, on est à l'air où on peut être pauvre et voyager. Le monde qui se force le cul à travailler commencent de plus en plus à réaliser qu'ils sont un peu nono. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Viande à chien ! 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 Elle grogne parce que tu oses remettre certaines choses établies en question, au lieu de dire ''oui merci maîtresse''. C'est un sujet interessant, au lieu de l'habituel ''regardez-moi/mon cul''. Il y a de plus en plus de recherches et d'articles concernant les touristes sans respects qui foutent le bordel dans les zones touristiques et les plages, même à en chier sur les bords de routes protégées en Islande... Mais les catins d'Instagram veulent avoir l'air hot, pas se cultiver sur leur impact sur l'environnement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Viande à chien ! 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 Il y a 23 heures, Gamin a dit : Est-ce qu'on va parler des campagnes Indiegogo pour financer ses voyages? Ou les nombreux voyageur à deux sous qui quêtent comme des mendiants dans des pays étranger? C'est quand même fascinant, on est à l'air où on peut être pauvre et voyager. Le monde qui se force le cul à travailler commencent de plus en plus à réaliser qu'ils sont un peu nono. Ya eu des vidéos viraux sur un couple hipster qui tentait de faire pitié dans un pays en voie de développement, non? C'est là qu'on voit le côté extrême du sans-gêne. (hihihi) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Singe 3 novembre 2018 Auteur Partager 3 novembre 2018 (modifié) il y a une heure, Gamin a dit : Est-ce qu'on va parler des campagnes Indiegogo pour financer ses voyages? Ou les nombreux voyageur à deux sous qui quêtent comme des mendiants dans des pays étranger? C'est quand même fascinant, on est à l'air où on peut être pauvre et voyager. Le monde qui se force le cul à travailler commencent de plus en plus à réaliser qu'ils sont un peu nono. Ah oui! Est-ce que tu crois que ce phénomène va contribuer au problème susmentionné? J'ai un feeling que c'est très marginal, comme tourisme. il y a une heure, Viande à chien ! a dit : Elle grogne parce que tu oses remettre certaines choses établies en question, au lieu de dire ''oui merci maîtresse''. C'est un sujet interessant, au lieu de l'habituel ''regardez-moi/mon cul''. Il y a de plus en plus de recherches et d'articles concernant les touristes sans respects qui foutent le bordel dans les zones touristiques et les plages, même à en chier sur les bords de routes protégées en Islande... Mais les catins d'Instagram veulent avoir l'air hot, pas se cultiver sur leur impact sur l'environnement. Ce petit topo de Vox sur l'effet du positionnement GPS des publications est intéressant. Peut-être est-ce un premier pas, soit faire pression pour que les média sociaux ne les incluent plus? ---- Pour ma part, comme tlm, j'adore voyager. Je suis plus du type à aller dans les villes, étant plus intéressés par les phénomènes sociaux. À part pour l'avion, c'est peut-être moins nocif pour l'environnement, mais ça fait clairement chier les résidents. Je sais pas trop comment faire, sinon que je vis de ville en ville, avec à la fois un objectif professionnel et un objectif de voyage. Une fois sur place, c'est la voiture qui fait les déplacements. Peut-être que je contribue à un autre mal. J'ai tendance à vouloir crécher au moins cher, donc Airbnb et auberge de jeunesse. Mais encore, j'ai pas vraiment besoin des auberges de jeunesses, alors je prends peut-être la place de jeunes qui sont moins en moyens. Et Airbnb... on connait les problèmes qui y sont liés. Modifié 3 novembre 2018 par Le Singe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Viande à chien ! 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 Je crois qu'effectivement, certains oublient peut-être l'impact des médias sociaux sur le tourisme et l'écoresponsabilité. À l'ère du je-me-moi, on veut se faire voir, pas réfléchir à nos impacts. Les vidéos d'eaux cristalines attirent les pires touristes, et détruisent la faune même pour les locaux. Mais qu'en ont à fouttre ceux qui veulent uniquement voir et être vus? Et les Indiegogo, quelle blague. N'est-ce pas sur cette plateforme qu'un dude avait réussi à se faire une mottée d'argent pour se faire une salade de patates? Voyager est un privilège et un luxe. SI on est rendu à quêter aux pauvres pour se payer un luxe, l'âme est rendue six pieds sous terre depuis longtemps. (baon, j'attends l'argument photo-bikini, là, j'ai participé de façon sage) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 3 novembre 2018 Partager 3 novembre 2018 Tu vois quand tu veux. Je suis d'accord avec toi. Bisou. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lux 4 novembre 2018 Partager 4 novembre 2018 À propos des gens qui voyagent, je me suis toujours demandé quelle était le feeling de s'ennuyer à des milliers de kilomètres de son chez-soi. Bonus Personnellement, je vis selon le fameux mot de Huysmans : à quoi bon bouger, quand on peut voyager si magnifiquement sur une chaise ? Mais c'est parce que je suis pauvre et insécure et que j'aime les jeux vidéos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 4 novembre 2018 Partager 4 novembre 2018 Ah ben voila, enfin quelqu'un d'honnête, merci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Singe 4 novembre 2018 Auteur Partager 4 novembre 2018 il y a une heure, 1984 a dit : Ah ben voila, enfin quelqu'un d'honnête, merci. Tu sembles faire une drôle de causation : soulever les problèmes environementaux du voyage = pas aimer voyager = être pauvre. Est-ce le cas? Est-ce comme ça que tu le vois? Ton bien aimé, Julien. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 10 novembre 2018 Partager 10 novembre 2018 Quand j'étais plus jeune, j'avais pas envie de voyager. Ca me faisait flipper. C'est justement un quebecois qui m'a sorti de mes idées et qui m'a donné le goût. Donc non, c'est pas juste parce qu'on est pauvre, mais autant parce qu'on ne se sent pas en sécurité. En revanche, les problèmes environnementaux ne sont pas incompatibles avec les voyages. Y a plein de façons de voyager, c'est pas parce que beaucoup de méthodes touristiques sont mauvaises et amènent de mauvais rapports à l'environnement que cela implique nécessairement l'ensemble du tourisme. On sait que le tourisme génère surtout un fric monstre et que les structures qui s'en mettent plein les poches ont EUX une éthique négative vis à vis de l'environnement. Je pense aussi que si on mettait des quotats et des taxes, on pourrait réguler les flux touristiques tout en permettant aux commerces locaux d'en profiter. Le problème c'est toujours de gérer la mesure. En revanche, quand je lis ce sujet, j'ai plutôt l'impression que c'est parce que vous avez peur de voyager ou par manque d'argent. Y a tellement de beautés et de découvertes culturelles superbes que j'ai du mal à croire que seules vos convictions éthiques vous empêchent de partir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Celine 10 novembre 2018 Partager 10 novembre 2018 il y a 58 minutes, 1984 a dit : Quand j'étais plus jeune, j'avais pas envie de voyager. Ca me faisait flipper. C'est justement un quebecois qui m'a sorti de mes idées et qui m'a donné le goût. Donc non, c'est pas juste parce qu'on est pauvre, mais autant parce qu'on ne se sent pas en sécurité. En revanche, les problèmes environnementaux ne sont pas incompatibles avec les voyages. Y a plein de façons de voyager, c'est pas parce que beaucoup de méthodes touristiques sont mauvaises et amènent de mauvais rapports à l'environnement que cela implique nécessairement l'ensemble du tourisme. On sait que le tourisme génère surtout un fric monstre et que les structures qui s'en mettent plein les poches ont EUX une éthique négative vis à vis de l'environnement. Je pense aussi que si on mettait des quotats et des taxes, on pourrait réguler les flux touristiques tout en permettant aux commerces locaux d'en profiter. Le problème c'est toujours de gérer la mesure. En revanche, quand je lis ce sujet, j'ai plutôt l'impression que c'est parce que vous avez peur de voyager ou par manque d'argent. Y a tellement de beautés et de découvertes culturelles superbes que j'ai du mal à croire que seules vos convictions éthiques vous empêchent de partir. Même pas besoin d'entrer sur l'impact environnemental une fois sur place. Deux voyages aller-retour Paris-NY en classe éco, c'est presque l'équivalent, en tonne équivalent carbone, de l'émission annuelle du français moyen. T'es déjà baisé avant même d"avoir mis les pieds sur place. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 10 novembre 2018 Partager 10 novembre 2018 Tu peux aussi ne pas voyager en avion dude. Ca te limitera tout simplement le territoire mais ça t'empêchera pas d'avancer. Y a des trains, et des solucions d'eco-conduite comme le covoiturage, les bus, ect. Et puis si tu vas dans cette logique, il ne s'agit même plus de voyage mais de rapport de pollution au quotidien : déjà si tu circules en voiture, au lieu de prendre le velo ou les transports en commun, tu ne respectes pas plus l'environnement. Pour ce qui est du plus polluant au final, tout le monde ne semble pas d'accord sur tes affirmations. Voici pourquoi : https://e-rse.net/avion-pollution-comparaison-voiture-27321#gs.e8YrKPs Citation Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre la façon dont sont calculées les estimations polluantes des différents moyens de transport et comment sont faites les comparaisons. Pour connaître les émissions d’un mode de transport (la voiture ou l’avion par exemple) on doit d’abord connaître sa consommation de carburant par km, que l’on va multiplier par un facteur d’émission spécifique (en fonction du carburant utilisé). On peut rajouter à ce chiffre les émissions liées à la phase de fabrication du moyen de transport ou les facteurs d’émissions liées au forçage radiatif dans le cas des avions. Ensuite, ce chiffre est pondéré et divisé par le nombre de passagers et le nombre de kilomètres parcourus et on obtient une valeur en g de CO2 / passager / km. Le problème c’est que lorsque l’on fait ce calcul, on est obligé de prendre un certain nombre d’hypothèses : combien de passagers sont présents dans le véhicule, combien de kilomètres sont parcourus, quel est le type de véhicule, son moteur, son ancienneté etc… De ces hypothèses dépendent le résultat final. Ainsi, si l’on regarde les rapports de l’Agence Européenne de l’Environnement, voici les chiffres que l’on obtient pour les émissions des différents modes de transport en Europe : 14 g de CO2/passager/km pour le train 42 g de CO2/passager/km pour une petite voiture 55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne 68 g de CO2/passager/km pour un bus 72 g de CO2/passager/km pour un deux roue motorisé 285 g de CO2/passager/km pour un avion En regardant les chiffres, il semble donc bien que l’avion soit le mode de transport le plus polluant. Sauf que : si l’on regarde les hypothèses, on se rend compte que le chiffre de 55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne prend l’hypothèse que la voiture est occupée par 4 personnes, et que le chiffre de 285 g de CO2/passager/km pour l’avion prend comme taux d’occupation 88 personnes. Ces hypothèses sont-elles réalistes ? Pas vraiment. En réalité, le taux d’occupation moyen d’une voiture en France est de 1.1 personnes par véhicule pour les trajets courts, 2.2 personnes pour les trajets longs. Quant aux avions, si l’on se réfère aux statistiques d’Air France par exemple, on obtient un taux d’occupation de 85.7%. Sachant que le plus petit avion d’Air France (long et moyen courrier) peut héberger 131 passagers, à un taux d’occupation de 85.7% cela donne 111 passagers par petit avion pour la moyenne basse (et non pas 88). Au final, on voit que si l’on prend d’autres hypothèses d’occupation que celles de l’étude de l’AEE, on obtient des chiffres totalement différents : 225 g de CO2 pour un petit avion rempli avec 111 passagers, et 220 g de CO2 pour une voiture occupée par 1 passager (110 g pour 2 passagers par voiture). A cela il faut rajouter que cette moyenne d’émissions recouvre une diversité d’avions importante : de très gros avions pour les longs courriers, ou de plus petits avions pour les vols régionaux. Or plus un avion est gros et lourd, plus il consomme de carburant et donc plus il émet de CO2. Selon les études les plus récentes, la voiture serait en moyenne aussi polluante (voire plus) que l’avion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Celine 10 novembre 2018 Partager 10 novembre 2018 il y a 35 minutes, 1984 a dit : En regardant les chiffres, il semble donc bien que l’avion soit le mode de transport le plus polluant. Sauf que : si l’on regarde les hypothèses, on se rend compte que le chiffre de 55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne prend l’hypothèse que la voiture est occupée par 4 personnes, et que le chiffre de 285 g de CO2/passager/km pour l’avion prend comme taux d’occupation 88 personnes. Ces hypothèses sont-elles réalistes ? Pas vraiment. En réalité, le taux d’occupation moyen d’une voiture en France est de 1.1 personnes par véhicule pour les trajets courts, 2.2 personnes pour les trajets longs. Quant aux avions, si l’on se réfère aux statistiques d’Air France par exemple, on obtient un taux d’occupation de 85.7%. Sachant que le plus petit avion d’Air France (long et moyen courrier) peut héberger 131 passagers, à un taux d’occupation de 85.7% cela donne 111 passagers par petit avion pour la moyenne basse (et non pas 88). Au final, on voit que si l’on prend d’autres hypothèses d’occupation que celles de l’étude de l’AEE, on obtient des chiffres totalement différents : 225 g de CO2 pour un petit avion rempli avec 111 passagers, et 220 g de CO2 pour une voiture occupée par 1 passager (110 g pour 2 passagers par voiture). A cela il faut rajouter que cette moyenne d’émissions recouvre une diversité d’avions importante : de très gros avions pour les longs courriers, ou de plus petits avions pour les vols régionaux. Or plus un avion est gros et lourd, plus il consomme de carburant et donc plus il émet de CO2. Selon les études les plus récentes, la voiture serait en moyenne aussi polluante (voire plus) que l’avion Bof, mes chiffres sur l'avion étaient encore moins élevés qu'eux. Je calculais 60g pour long-courrier, et 100g pour court-courrier. Et pour l'auto, 100g en ville, et 60g sur l'autoroute. Bref, l'auto et l'avion étaient identiques dans mes calculs. Donc, même un Paris-Marseille en covoiturage, c'est 10% de l'émission actuelle d'un français moyen. Et environ 25% de ce qui est soutenable. Ton article, en gros, dit que l'avion est moins polluant que l'auto. Pas parce qu'on surestimait l'émission des avions, mais sous-estimait celle des autos. Et d"en conclure qu'il est préférable de prendre l'avion pour aller en voyage... dans une optique de protection de l'environnement. C'est d'une stupidité... Donc la conclusion, c'est que partir en voyage, que ce soit à 500km ou à 5000km, pollue significativement - lire n'est pas soutenable écologiquement - du moment que le moyen de transport fonctionne au pétrole. Y'a pas moyen de s'en sortir. À moins de prendre un TGV alimenté par de l'énergie nucléaire (mais qui - surprise - est en voie de démantèlement par tous les imbéciles écolos d'Europe). Pour revenir au sujet, peut-être que les gens ont peur de partir en voyage. Peut-être que les convictions éthiques sont une excuse vertueuse. J'en ai rien à foutre à vrai dire. Reste que ça reste une motivation valable d'un point de vue factuel. Et surtout moins hypocrite que le mec qui prétend protéger l'environnement en visite à Porto lorsqu'il habite à Montréal. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 10 novembre 2018 Partager 10 novembre 2018 Je pense que ça veut surtout dire qu'on a plus de voitures pour le même nombre d'usagers, comme le montre bien le gif en fait. Tu ranges plus de gens dans un avion, il y en a donc moins au ratio avion/ usagers que celui du nombre d'usagers par voiture. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de voitures. C'est pour ça que l'éthique ecomobile encourage le covoiturage, les transports en commun, le vélo et ces bonnes vieilles jambes. Donc forcément, je me range à ta conclusion sur le problème de base qui est le pétrole. Après le nucléaire est également source de pollution à grande échelle et cela ne résout pas non plus la solution. Ca pose la question fondamentale derrière tout cela : quel énergie renouvelable choisir pour le bien de tous ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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