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L'architecture de Montréal


Déchet(s) recommandé(s)

 

Les Cris font construire une tour de 25 étages sur Robert-Bourassa.

Conçue par Lemay en collaboration avec l’architecte autochtone de renommée mondiale Douglas Cardinal, Odea Montréal sera reconnaissable entre tous par la représentation d’un canot à la verticale dans sa façade. En effet, son arête fine comme une étrave est creusée comme si un canot y avait été incrusté. Les varangues de l’embarcation forment les balcons. Le nom du projet est dérivé du mot « canot » en cri : « odeyak ».

Sur les 10 000 architectes enregistrés au Canada, 18 environ seraient d’origine autochtone », dit Simon Brault, et le plus connu d’entre eux est sûrement Douglas Cardinal, considéré comme le créateur d’une architecture autochtone à la fois contemporaine et ancrée dans la nature.

Les œuvres de Douglas Cardinal, toutes en rondeurs et en ondulations, nous rappellent que cette nature a fortement influencé le style de ses nombreuses créations.

Au Québec, on lui doit la conception du Musée canadien de l’histoire à Gatineau et celle des bâtiments publics principaux du village cri Oujé Bougoumou.

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  • 5 mois plus tard...

La firme Claude Cormier et associés, à qui l’on doit les boules colorées de l’œuvre 18 nuances de gai du Village gai de Montréal, a imaginé l’Anneau, une installation artistique de 23 tonnes (50 000 livres) et 30 mètres de diamètre qui flottera à partir du mois de juin au-dessus de l’esplanade de Place Ville Marie (Esplanade PVM) à Montréal.

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https://forum.agoramtl.com/t/place-ville-marie-et-son-esplanade/842/151

 

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  • 10 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 5 mois plus tard...

L’autoroute Bonaventure deviendra boulevard

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La société fédérale qui gère les ponts Jacques-Cartier et Samuel-De Champlain a dévoilé récemment qu’elle comptait transformer l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain entre 2025 et 2029. Ce chantier comprend la démolition complète de la structure actuelle. Le projet était dans les cartons depuis près d’une décennie. Objectifs : rendre la rive du Saint-Laurent aux Montréalais et apaiser la circulation sur cette artère.

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  • 9 mois plus tard...

 

Proposition que je trouve exeptionnel par Alan-Macquarrie pour la révitalisation du site Molson, cette version propose un stade de baseball et une multitudes d’autres activitées et divertissements

 

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  • 1 mois plus tard...

Solar Uniquartier

À l’angle des autoroutes 10 et 30, à Brossard, ce complexe constitue le tout premier TOD( zones résidentielles orientées vers le transport en commun) permettant un accès direct au REM.

Synthèse des principaux points soulevés :

  • Manque d'âme et de caractère: Le quartier est perçu comme trop artificiel, avec des espaces démesurés, des matériaux génériques et une absence de cohérence globale.
  • Orientation automobile: Le projet semble privilégier l'automobile, avec un stationnement abondant et une place de la gare sous-utilisée.
  • Isolation et manque de lien: Les bâtiments sont trop éloignés les uns des autres, créant un sentiment d'isolement et une absence de vie de quartier.
  • Espaces publics sous-utilisés: Les parcs et les places publiques sont trop grands et ne sont pas adaptés à une utilisation intensive, ce qui les rend peu attrayants.
  • Manque de mixité sociale: Le projet est perçu comme exclusif, avec des logements coûteux et peu d'options pour les familles ou les personnes à faible revenu.
  • Comparaison défavorable avec d'autres projets: Le projet Solar est souvent comparé défavorablement à d'autres développements, tels que Griffintown ou le Plateau Mont-Royal, qui sont considérés comme plus réussis sur le plan urbain et architectural.

Approfondissement et perspectives :

  • Le rôle des promoteurs immobiliers: Dans quelle mesure les promoteurs immobiliers, tels que Devimco, ont-ils un impact sur la qualité des projets urbains ? Comment concilier leurs objectifs de profit avec les intérêts de la communauté ?
  • Les enjeux de la planification urbaine: Comment les municipalités peuvent-elles mieux planifier et réglementer les nouveaux développements pour s'assurer qu'ils répondent aux besoins de leurs citoyens et qu'ils contribuent à créer des villes plus durables et plus agréables à vivre ?
  • L'importance de la mixité sociale: Comment favoriser la mixité sociale dans les nouveaux développements pour créer des communautés plus inclusives et dynamiques ?
  • Le rôle des espaces publics: Comment concevoir des espaces publics qui soient à la fois attrayants et fonctionnels, et qui contribuent à renforcer le sentiment d'appartenance à un quartier ?

 

Révélation

Certains disent que  le Solar n’est pas un vrai TOD, car ce sont des tours pour les banlieusards qui cherchent le “prestige” marketing qu’évoque le TOD. La quantité d’autos stationnées à la surface, en plus du stationnement à 4 étages démontre  que ce n’est qu’un quartier pour les “automobilistes” d’abord et avant tout, avec l’illusion de vivre dans un TOD. La place de la Gare ne sera jamais vivante comme sur les rendus. Le Solar étant isolé, ce n’est pas à la Place de Festivals.

Ce quartier a un caractère totalement artificiel avec des espaces démesurés entre les immeubles, des parcs sans vie, des places minéralisées qui se transformeront en purs ilots de chaleur. Un paradis du générique sans attrait et de la verticalité gratuite et sans personnalité. Pour finir des dallages omniprésents installés sans véritable cohérence. Ils sont en fait utilisés à outrance pour les rues, trottoirs et autres espaces publics sans aucune distinction. Finalement tout ces immenses espaces ouverts, qu’ils soient vert ou minéralisés, deviendront (particulièrement en hiver) de gigantesques couloirs de vent déserts, parce qu’hostiles aux passants. Pour l’ambiance urbaine il faudra repasser.

On est en somme dans l’antithèse de tout ce qui fait le charme des quartiers de type européens nouveaux ou anciens, où tout est à échelle humaine. Je trouvais déjà les esquisses originales du projet Solar sans intérêt et maintenant le résultat est encore plus décevant.

À titre de comparaison, le MIL à Outremont est grandement plus réussi. Car on sent le travail professionnel d’urbanistes de talent qui ont conçu des espaces esthétiques fort invitants, où la diversité des formes et des couleurs offrent un tableau urbain à la fois chaleureux, sobre, fonctionnel, tout en demeurant clairement contemporain.

 

On dirait que Devimco a essayé de recréer Griffintown avec Solar, mais avec trop de places pour l’automobile.

J’imagine que si Devimco avait réussi à développer son Village Griffin.

C’est une petite zone de Brossard et les bâtiments sont pas très hauts, mais on se sent minuscule quand on est au milieu. Les bâtiments sont massifs et ils ont pour la plupars peu d’intérêt. je voulais m’arrêter dans le parc central pour manger, mais il n’avait pas l’air invitant avec sa grande pelouse sans arbre, donc on est allé dans le parc de l’autre bord du boulevard.

Je pense aussi qu’il manque de lien entre chaque élément du plan d’ensemble, en partie car les bâtiments sont aussi loin les uns des autres et ne créent donc pas d’ambiance de quartier.

C’est un tout nouveau quartier, très propre, assez générique et dont la plupart des restos sont des chaines. Le quartier était vide de piétons et de vie, quelque personnes à la boulangerie Ange et à la Cage. Les terrasses vides. On nous a dit que c’était surtout le soir qu’il y avait de l’animation. Il faudra y revenir un soir d’hiver, non pas seulement pour le quartier mais pour voir la ville illuminée lors du retour en REM !

 

Solar est un pas de géant comparé au reste de la ville constitué de bungalows de cottages qui dépasse pas 2 étages sur 95% de son territoire.

Du coté de la ville, de la gestion administrative et politique, il semble y avoir une difficulté à s’ajuster au fait qu’elle n’est non plus une simple ville dortoire, mais la 12e ville en importance au Québec, avec maintenant des défis de «grande ville».

on est passé d’un extrême à l’autre avec un quartier sans lien direct entre les principales constructions et dont on a vite fait le tour. Quand on parle de vie de quartier on parle justement d’un milieu de vie qui contribue à rapprocher les gens. Ici au Solar c’est plutôt chacun dans sa tour dans une sorte de grand dortoir enclavé dépendant du transport en commun pour rejoindre une véritable ambiance urbaine.

On me dira que Griffintown offre un peu ce même genre d’ambiance. Ce qui est faux puisque GFT est un paradis pour les transports actifs, qu’il a plusieurs zones commerciales à proximité, a de vrais parcs et places publiques fréquentées et qu’on peux rejoindre à pied ou à vélo tous les principaux centres d’intérêt de la ville.

Tandis qu’au Solar, entouré d’autoroutes et de stationnements, on est coupé du reste de la zone urbaine voisine par des voies de sortie peu invitantes. Je doute d’ailleurs que dans ce genre de développement on expérimente un véritable sentiment d’appartenance, puisque tout contribue à isoler les gens dans des espaces démesurés et sans âme.

Ça démontre justement que l’administration de Brossard a de la difficulté à gérer sa croissance en terme de planification urbaine. Solar a été décidé par l’administration précédente et mener par le promoteur, et la mairesse aime le rappeler, mais ça reste que cette nouvelle administration n’a pas prouvée encore qu’elle va amener Brossard dans la ligue des grandes villes.

 

 la place publique à la sortie du REM est plus grande que la Place des Festivals de Montréal! C’est complètement absurde, puisque l’achalandage ne sera jamais au rendez-vous. Elle aura éternellement l’air triste, vide, voir même inquiétante quand le projet ne sera plus neuf. Morceler l’espace en trois places publiques plus petites aurait été beaucoup plus intéressant.

Même chose pour l’offre commerciale. Les locaux sont trop hauts, difficile de créer une ambiance agréable (surtout pour un restaurant). Aussi, les façades de plusieurs des commerces sont trop longues, ce qui rend la marche désagréable et interminable, une rue commerciale a besoin de rythme pour être attrayante. Les commerces sont aussi éparpillés sur de trop longues distances et sur trop d’axes, l’animation est dispersée, il n’y a pas de densité de l’animation, il n’y a pas de masse critique d’animation, même s’il y en a.

Bref, on a voulu être «généreux», mais au final, plus petit, plus resserré, plus dense aurait été plus agréable. Ce quartier est un échec pour ces raisons et de nombreuses autres, mais il est une forme d’amélioration pour le Québec, même s’il reste près de deux décennies en retard sur le reste du monde.

Sur le plan urbanistique, on a ici un quartier exclusif sans mixité sociale. Une sorte de monde parallèle ou ghetto de riche peu invitant pour les familles et qui s’adresse à une clientèle bien nantie, surtout qu’il n’y a aucun logement abordable, ni social. Pour le promoteur c’est du bonbon avec la maximisation de ses profits et la privatisation du site lui-même qui vise le même objectif.

Donc un milieu très homogène, des logements couteux et aux surfaces très limitées dans un décor standardisé au maximum. Pas de quoi impressionner la galerie, ni servir d’exemple de développement durable, où l’automobile occupe déjà une place démesurée. Tandis que sur le plan esthétique, le Solar ne se distingue d’aucune façon, rien d’original pour ébahir les amoureux d’architecture, ni servir d’attrait ou d’exemple à imiter ailleurs dans le monde.

 

Le quartier est encore assez tranquille. Il y a des gens dans les terrasses et le parc pour enfants. Sinon, ce qui me donne une impression de vide (en dehors de l’espace central inutilisé), c’est vraiment le son! On entend juste le bruit de l’autoroute. Pas un oiseau, pas de circulation locale, très peu de conversation. C’est juste étonnant pour un quartier si dense. En tout cas, c’est une chose qui m’a sauté aux oreilles.

 

Une immense cité dortoir à la verticale carrément à la mode du tout à l’automobile en dépit de sa proximité au REM. Le tout entouré d’une mer minéralisée de pavés sous forme d’une place publique centrale démesurée et fortement anonyme. Le tout dans un périmètre de stationnements de surface gigantesque lui-même délimité par des autoroutes bruyantes et souvent congestionnées.

Quant aux édifices, ils sont froids, très génériques et sans style défini, construits pour un maximum de revenus, mais certainement pas pour se distinguer de la masse et susciter une certaine fierté ou sentiment d’appartenance à un milieu de vie accueillant et hospitalier.

Sur le plan urbanistique ce genre de développement est une pure antithèse des quartiers centraux montréalais, où la vie s’organise au niveau de la rue et où on multiplie les services de proximité et les lieux de rencontres chaleureux et conviviaux.

Prenons par exemple le Plateau Mont-Royal, que plusieurs défendent comme un meilleur modèle :
Abordabilité : c’est très cher.
Transport en commun : mal desservi par le transport en commun dès qu’on s’éloigne du métro. Déplacements longs en autobus
Accessibilité : un cauchemar, avec les escaliers extérieurs, les entrées des commerces souvent plus haut que la rue, commerces souvent durs à circuler à l’intérieur si on à mobilité réduite. Un million d’obstacles sur le trottoir, et les trottoirs sont souvent en mauvais état.

Et certains trouvent Solar « mort ». Vous voyez cela comme un défaut, mais beaucoup de gens recherchent un relatif calme, pas la Place des festivals.

 À Vancouver, qui a depuis longtemps des quartiers denses construits autour de stations de SkyTrain, ce sont tous des quartiers demeurés dortoirs malgré la densité propre à chacun et les nombreux commerces adjacents. Je ne crois pas qu’il en sera autrement pour Solar.

 

le quartier reste un quartier de banlieue. Entouré des deux autoroutes, puis d’une stroad au nord, le quartier est complètement replié sur lui-même. On sent et on sait qu’on est dans une bulle aucunement rattaché au reste du territoire. Pire encore, les bâtiments eux-même font dos aux rues sauf exception, sur certains d’entre eux, je ne suis même pas sur de savoir qu’elle est la façade principale, puisqu’elles me semblent toutes secondaires !

Les espaces libres (parcs et places publiques) sont également trop importants. C’est vraiment contre-intuitif pour moi de dire ça, mais je trouve que dans beaucoup de quartiers denses de banlieue, la superficie totale de parcs et places publiques est utilisée à des fins de marketing et qu’au final, malgré de très grandes superficie, la qualité n’est pas supérieure à celle de la banlieue traditionnelle. À cause de son contexte, le Solar aurait du tenter de rapprocher ces bâtiments et créer plus de petits parcs et de petites places, placées de façon plus aléatoire, afin de briser le sentiment de vide causé par la fin de l’urbanisation d’un côté et par la basse densité de l’autre.

 Griffintown est bordé par le magnifique canal Lachine , à un passé industriel qui le rend intéressant avec quelques édifices modernes intégrés aux nouveaux et il est voisin du Vieux Montréal. Donc il y a un côté historique très fort que le Solar n’a pas . Et je suis tout à fait d’accord , la beauté d’un quartier , la qualité de son architecture ,de ses espaces verts et de son animation font partie d’une qualité de vie. Les tours Maestra au quartier des spectacles sont une réussite architecturales, elles sont magnifiques et font vibrer davantage ce quartier, elles deviennent un édifice phare pour Montréal. Et quand c’est beau c’est toute la ville qui en bénéficie et pour longtemps

 

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Révélation

 

 

 

Les «TOD» prennent racine autour du Grand Montréal

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  • 4 semaines plus tard...
Le 2021-11-27 à 23:04, Purosangue a dit :

 

Les Cris font construire une tour de 25 étages sur Robert-Bourassa.

Conçue par Lemay en collaboration avec l’architecte autochtone de renommée mondiale Douglas Cardinal, Odea Montréal sera reconnaissable entre tous par la représentation d’un canot à la verticale dans sa façade. En effet, son arête fine comme une étrave est creusée comme si un canot y avait été incrusté. Les varangues de l’embarcation forment les balcons. Le nom du projet est dérivé du mot « canot » en cri : « odeyak ».

Sur les 10 000 architectes enregistrés au Canada, 18 environ seraient d’origine autochtone », dit Simon Brault, et le plus connu d’entre eux est sûrement Douglas Cardinal, considéré comme le créateur d’une architecture autochtone à la fois contemporaine et ancrée dans la nature.

Les œuvres de Douglas Cardinal, toutes en rondeurs et en ondulations, nous rappellent que cette nature a fortement influencé le style de ses nombreuses créations.

Au Québec, on lui doit la conception du Musée canadien de l’histoire à Gatineau et celle des bâtiments publics principaux du village cri Oujé Bougoumou.

Un des édifices les plus originaux du centre-ville 

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https://forum.agoramtl.com/t/odea-26-etages/302/65

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