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Le trouble du déficit de l'attention


TDA(H)  

20 membres ont voté

  1. 1. Souffrez-vous d'un TDA(H)?

    • Oui, diagnostiqué et médicamenté avec hyperactivité
      2
    • Oui, diagnostiqué et médicamenté sans hyperactivité
      7
    • Oui, mais je n'ai pas de prescription
      3
    • Non, mais je reconnais que c'est un problème réel
      4
    • Non car je ne crois pas que ça existe
      4
  2. 2. Quelle-est votre prescription? (posologie à préciser)

    • Adderall
      1
    • Biphentin
      1
    • Concerta
      1
    • Dexedrine
      0
    • Ritalin
      1
    • Vyvance
      4
    • Autre
      2
    • Aucun
      10


Déchet(s) recommandé(s)

Pourquoi on appelle pas ça une heure supplémentaire comme nous, en FRONCE ? :you_dont_say:

Tu n'as pas compris ? Elle dit enseigner à des femmes -entre ses études où elle se drogue pour être plus efficace-  avec une certaine " luminosité qui génère le dynamisme dans son enseignement"

arrogant GIF

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Parce que ça ne désigne pas une heure supplémentaire. :pundog:

C’est une période achanlandée applicable à n’importe quoi qui nécessite du travail, salariat ou non. 

Tu peux même être dans un crunch de ménage si tu veux. 

Mais bon, perso j’utilise le mot rush. 

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Il y a 1 heure, 1984 a dit :

 :you_dont_say:

Avouons que son psychiatre à l'air con, juste, avouons le

Je suis curieuse, pourquoi donc ? À cause des notes sur l'axe II du DSM ? Il semble simplement avoir repris les paroles que Carlos lui a partagées et, selon une approche dimensionnelle, a placé ses traits sur un continuum (ici narcissique). Overall, c'est pas un diagnostic, c'est plutôt un langage de psychiatre pour dire qu'il présente un certain profil qui, s'il devient rigide, pourrait occasionner certaines problématiques.

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il y a 3 minutes, Ecce Homo a dit :

Parce que ça ne désigne pas une heure supplémentaire

J'étais en train de me dire avec mon gros cerveau que c'était pas logique vu qu'elle écrit ne pas vouloir se droguer sur ses heures de cours 

Think About It GIF by Identity

il y a 4 minutes, Ecce Homo a dit :

j’utilise le mot rush

L'anglais vous tient définitivement par la bite. 

N'empêche que c'est pas clair, c'est du travail payé à l'heure en fait ?  

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il y a 7 minutes, 1984 a dit :

Tu n'as pas compris ? Elle dit enseigner à des femmes -entre ses études où elle se drogue pour être plus efficace-  avec une certaine " luminosité qui génère le dynamisme dans son enseignement"

 

Je suis bien place pour connaitre les prejuges de la consommation de medicaments. Chimiquement parlant, peu de difference mais la drogue prend le controle de ton corps et esprit, un medicament te redonne ce controle. La seule nuance entre l'un et l'autre, c'est l'usage qui en est fait et sa consommation. Chuis

Oh et je vois aussi tres bien ce que tu essaies d'insinuer: trouve mieux que ca pour la rabaisser parce que je te signale que je suis bien plus concernee. Je suis alle chercher ma boite ce matin et j'ai prise une gelule juste pour pouvoir ranger ma chambre. 

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il y a 4 minutes, 1984 a dit :

N'empêche que c'est pas clair, c'est du travail payé à l'heure en fait ?  

Ce n'est pas en lien avec le milieu du travail. C'est juste une expression pour dire qu'on met les bouchées doubles devant une montagne de travail à faire, quel qu'il soit. En tout cas, c'est comme ça que je le comprends habituellement.

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il y a 8 minutes, Brunette pas nette a dit :

Je suis curieuse, pourquoi donc ? À cause des notes sur l'axe II du DSM ? Il semble simplement avoir repris les paroles que Carlos lui a partagées et, selon une approche dimensionnelle, a placé ses traits sur un continuum (ici narcissique).

Je trouve ça quand même particulièrement dangereux de dresser de pareilles étiquettes, surtout si c'est lu par une personne non familière avec tout ça. 

Moi tout ce que je lis depuis quelques pages, ce sont des gens qui veulent prendre de la drogue pour être plus performants. A part Goéland pour qui l'existence est un stress absolu, les autres ne parlent que peu d'anxiété. Ah faire une liste de course, et oublier des trucs. Jamais lu aussi anecdotique et fréquent que cela. 

Mais évidemment, je dis ça sur un ressenti qui, tout humble qu'il est, ne vaut que ce qu'il est : un ressenti. Peut être bien que tout le monde souffre bel et bien d'un TDAH incapacitant. Peut être, peut être. 

il y a 3 minutes, Et Puis Du Sang a dit :

je vois aussi tres bien ce que tu essaies d'insinuer: trouve mieux que ca pour la rabaisser parce que je te signale que je suis bien plus concernee

Est ce que tu prends tes médicaments pour avoir des bonnes notes ? Non, alors non, je ne trouverai pas mieux. 

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à l’instant, 1984 a dit :

Je trouve ça quand même particulièrement dangereux de dresser de pareilles étiquettes, surtout si c'est lu par une personne non familière avec tout ça. 

Moi tout ce que je lis depuis quelques pages, ce sont des gens qui veulent prendre de la drogue pour être plus performants. A part Goéland pour qui l'existence est un stress absolu, les autres ne parlent que peu d'anxiété. Ah faire une liste de course, et oublier des trucs. 

Mais évidemment, je dis ça sur un ressenti qui, tout humble qu'il est, ne vaut que ce qu'il est : un ressenti. 

Honnêtement, je comprends ton ressenti et c'est pour ça (entre autre) que je me suis éloignée du domaine de la psychologie qui catégorise beaucoup les choses - si on la compare au domaine du travail social, par exemple, qui se base d'avantage sur l'expérience et la narration des gens.

Un diagnostic comme le partage Carlos, c'est essentiellement un outil entre psychiatres, un dialogue. C'est comme lire les notes d'un médecin, t'es pas supposé te projeter là-dedans.

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il y a 15 minutes, Goéland a dit :

Ce n'est pas en lien avec le milieu du travail. C'est juste une expression pour dire qu'on met les bouchées doubles devant une montagne de travail à faire, quel qu'il soit. En tout cas, c'est comme ça que je le comprends habituellement.

C'est plus clair. Effectivement nous disons "rush" aussi 💀 amende honorable. 

il y a 11 minutes, Brunette pas nette a dit :

C'est comme lire les notes d'un médecin, t'es pas supposé te projeter là-dedans.

Dans ce cas... Je questionne l'intérêt de communiquer ces notes aux patients. 

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il y a 3 minutes, 1984 a dit :

Dans ce cas... Je questionne l'intérêt de communiquer ces notes aux patients. 

C'est un papier qui va servir pour les assurances ou pour avoir accès à certaines ressources. Comme c'est médical, c'est ok de le partager au patient. 

Je pense cependant comme toi que de recevoir quelque chose de même, ça peut entraîner des réactions très clivantes : soit aider à se comprendre davantage et mettre des mots sur certains comportements/pensées/mécanismes ou soit rigidifier sa condition, car l'individu va prendre ça pour du cash. Peut-être qu'un meilleur accompagnement lors de la réception du document serait bénéfique, car souvent on te balance ça comme ça.

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il y a 39 minutes, Gynocratie a dit :

"luminosité qui génère le dynamisme dans son enseignement"

Est-il question de cet état mental qu'on appelé le flow/flux?

Certains athlètes atteignent cet état par la visualisation.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Flow_(psychologie)

Ça se pourrait. :owelp:

J'sais juste que mon dynamisme est la qualité préférée de mes élèves dans leurs rapports de fin de stage, et que je la perd sous les médocs; j'ai le sentiment d'être éteinte et fermée au lieu de chaleureuse et enjouée. Exemple, la fois que j'en ai fait durant une AG pour être capable de travailler durant son déroulement (ça dure toujours au moins 6h) tout en suivant ce qui se passe, il y a eu une manif sur le chemin du retour vers le pavillon principal. Et god damn, d'avoir tout le monde plein d'énergie autour de soi et de se sentir comme un robot-qui-se-sent-agressé-à-rien, c'était weird en sale. J'peux pas imaginer le résultat dans une école. D'un autre côté, je ne sais pas comment suivre 400 élèves et pas manquer des bouts; elles ne devraient pas souffrir de mes difficultés (ou du système de reproduction des inégalités sociales qui fait en sorte que les gosses de ce milieu de stage-ci ont accès à des services rapidement contrairement à moi et les élèves de familles moins nanties...). Oui, j'ai mis en place des systèmes depuis longtemps pour me gérer, mais dès que j'ai une perturbation externe (surtout familiale/sociale/amoureuse) tout ça peut prendre le bord très rapidement et c'est toute une ordalie de me remettre bien en selle. 

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il y a 53 minutes, Brunette pas nette a dit :

Peut-être qu'un meilleur accompagnement lors de la réception du document serait bénéfique, car souvent on te balance ça comme ça

Exactement. Pourquoi on laisse les gens s'imaginer des étiquettes comme celle que Carlos a subi durant un année ? 

il y a 58 minutes, Gynocratie a dit :

"luminosité qui génère le dynamisme dans son enseignement"

 

Est-il question de cet état mental qu'on appelé le flow/flux?

Certains athlètes atteignent cet état par la visualisation.

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Flow_(psychologie)

L'état de flow est un état extatique. Ça demande en réalité d'arriver à un niveau technique suffisant pour être satisfait de ce qu'on est en train de produire, tout en perdant un peu le sens des réalités. On est comme dans un rêve, et c'est forcément addictif. On voit souvent l'image du Flow dans les performances artistiques, quand un joueur de jazz est perdu dans ses notes dans un état d'hyperconcentration. Le musicien n'est même plus vraiment avec son public, car plus rien n'existe entre soi et sa pratique ( logique si on est hyper focus) évidemment, quand on est pas satisfait techniquement de ce qu'on est en train de produire, impossible d'atteindre la zone. Il faut absolument qu'on se sente en phase totale. 

Il est beaucoup plus difficile, je pense, de l'atteindre quand il s'agit de capter l'attention des autres par le langage.  J'imagine que si on doit rester attentif à l'attention d'élèves, on doit difficilement pouvoir être en transe, mais ça doit forcément être possible. 

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Il y a 5 heures, Ecce Homo a dit :

Ah ben on en apprend des bonnes

comment tu te sens de faire équipe avec @Lux et Esch ? :soyboy_softrage:

Pardon?

 

Il y a 2 heures, Retromantique a dit :

J'aimerais bien savoir ce qui distingue l'une de l'autre. 🤔

Les psychostimulants me causeraient certainement du tort en tant qu'enseignante; mais quand c'est le temps de faire des crunchs, j'en ai besoin. Je ne veux pas tester ça pendant que je suis en stage, mais je devrais l'essayer pendant un mois avant de dire ce que ça me fait au médecin et qu'à partir de là il me prescrive autre chose. Mon suivi est prévu pour le début de l'année prochaine.

Quant aux frais de 700$... c'est le plus bas que j'ai entendu. Combien de temps ça a pris pour que tu aies le rdv au psychiatre après l'évaluation de la psychologue? D'ailleurs, mon médecin m'a mis dans la catégorie "consultation pour adulte TDA atypique", donc ça se pourrait que j'aie à débourser pour plus que deux consultations en psychologie avant de passer à l'étape suivante. J'me dis, si j'attends encore un peu, je pourrais avoir les super assurances de profs et en plus passer les vrais tests que mes psy voulaient m'envoyer faire. Mais considérant que je conçois la possibilité de poursuivre un doctorat en sciences de l'éducation, c'est peut-être pas une bonne idée... Dans tous les cas, ton fichier epub m'intéresse :3 c'est quoi le titre?

Il y avait aussi une 3e évaluation avec la psychologue qui n’était pas obligatoire, mais c’est bel et bien ce que m’a coûté le suivi au total, 700 $. Les rencontres avec la psychologue ont eu lieu les 21 avril et 4 mai, puis la rencontre avec le psychiatre a eu lieu le 11 mai. J’ai reçu le rapport 10 jours plus tard.

Le livre est Mon cerveau a encore besoin de lunettes.

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Il y a 1 heure, Retromantique a dit :

j'ai le sentiment d'être éteinte et fermée au lieu de chaleureuse et enjouée. Exemple, la fois que j'en ai fait durant une AG pour être capable de travailler durant son déroulement (ça dure toujours au moins 6h) tout en suivant ce qui se passe, il y a eu une manif sur le chemin du retour vers le pavillon principal. Et god damn, d'avoir tout le monde plein d'énergie autour de soi et de se sentir comme un robot-qui-se-sent-agressé-à-rien, c'était weird en sale.

Je suis un peu soulagé de lire ça, les mots me manquaient pour décrire cette perte de spontanéité qui me semble si humaine. C'est l'effet secondaire que je déteste le plus et que j'ai le plus de misère à briser, et qui amplifie mon évitement des situations sociales. Ça me perturbe depuis plusieurs années, et c'est la raison pour laquelle j'ai toujours voulu me débarrasser de la médication. Mais le sevrage est un désert interminable et qui amène son lot de difficultés, et j'ai l'impression que mon TDA est encore plus fort qu'avant la prise régulière de médication.

Concernant le vyvanse, je ressentais la même froideur de robot, mais contrairement au biphentin qui m'éteint, j'avais la mèche ultra-courte et un rien pouvait m'irriter au point de me faire exploser de colère. J'ai jamais fait de coke mais je suis pas mal sur que les gens autour de moi me trouvaient coké. Je suis curieux de savoir quel sera l'effet du vyvanse pour toi.

Ce témoignage est aussi très relatable pour moi. Au deux tiers de la lecture, elle parle du fait qu'elle a commencé à microdoser ses stimulants parce qu'elle n'arrivait pas à revenir à un état "normal" sans médication. C'est exactement ça que je fais. Je me sens pris un peu par la médication, elle m'aide toujours et me nuit moins qu'avant. Je suis moins robot (je l'espère) mais je ne suis pas non plus désorganisé jusqu'au point de rupture.

Révélation

So, for now, I continue to make my deal with the devil. I can go days without the drugs, relishing my raucous, unmedicated mind – and then I’ll have days so chaotically foggy, so dangerously unproductive, that I risk losing clients, and I go back to the pills. One day, I tell myself, I’ll kick the drugs for good.

 

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Une amie m’expliquait prendre de la ritaline lorsqu’elle devait faire sa paperasse administrative. Sinon elle n’y arrive tout simplement pas. Mais bon, peut-être exagère t elle en voulait préformer en prenant de la drogue.

 

le méthylphénydate ralentit une personne tdah, et accélère une neurotypique.

 

allez zieuter les groupes de témoignages de tdah sur le net histoire de comprendre que c’est un peu plus que perdre ses clés (systématiquement tous les jours à finir par s’imaginer qu’on est définitivement con et qu’on vaut rien, comme tout le monde vous l’a toujours expliqué, puisque vous êtes juste insupportable par l’entourage, le milieu scolaire, les employeurs).

moi ça m’a juste menée au burn out y’a deux ans. Une broutille. 

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Il y a 1 heure, Mélisse a dit :

 

le méthylphénydate ralentit une personne tdah, et accélère une neurotypique.

 

 

Bon nombre d’adultes ayant un THADA trouvent que la caféine les aide. En effet, il se pourrait que les adultes buvant plus de 2 à 4 tasses de café par jour aient ainsi recours à de l’automédication pour le THADA dont ils souffrent.

 

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  • Malaise. 1
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@Goéland merci pour ton témoignage et ravie que tu aies pu te sentir validé par le mien. Je connais déjà ce que fait Vyvanse, c’est comme l’Aderall mais j’ai l’impression que ça me rendait quand même moins agressive. Comment compare-tu le ritalin, j’imagine que tu as déjà essayé?

@Mélissec’est clair qu’au delà des répercussions physiologiques, il y a des questions à se poser par rapport à l’enjeu éthique issu de la pression capitaliste de performance. Est-ce que le TDA/H fait partie de la neurologie humaine dans la même mesure qu’auparavant? Quelle est la part de l’influence de l’environnement dans le développement de ce type de cerveau? Nul doute que les cultures millénaires prenaient en charge la diversité cognitive de chacun, un peu comme la diversité dans l’identité de genre entraînait la présence de certaines fonctions dans les groupes (pour employer un mot galvaudé mais que tous comprennent, celle de “shaman” par exemple). Le trouble du spectre de l’autisme est soupçonné d’être à l’origine des premières expressions artistiques de l’espèce humaine (et non je ne citerai pas de sources car je tape sur mon cell dans le métro). Donc, si nous étions né.es à une autre époque, nous sentirions-nous obligé.es de nous médicamenter pour nous conformer au fonctionnement de notre société, ou aurions-nous pu vivre avec un réseau qui pallie à nos “difficultés” comme nous pallierions aux siennes avec nos forces particulières? Le réseau tissé serré d’antan n’est plus dans le monde occidental. Nous pallions donc autrement, avec les moyens à notre portée.

Si, au contraire, la prévalence de ce trouble soit le produit de notre environnement, les implications sont différentes. S’adapter comme l’espèce humaine a toujours su le faire, ou résister par principe? L’ambivalence de l’être humain bat son plein en moi quand je prend l’enjeu par cet angle-là.

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Il y a quelques années de cela, la personne qui était neuroatypique n'allaient pas à l'université. Il décrochait ou il obtenait un diplôme (DEP) pour exercer un métier (de la construction).

Aujourd'hui, les diplômes d'études supérieurs sont prisés et ceux  qui souffrent de troubles d'apprentissage ont accès à des aides spéciales. L'élève qui souffre de dyslexie a droit à un ordinateur pour corriger des fautes lors d'une rédaction. On installe des hauts-parleurs dans la classe lorsqu'un élève a des implants cochléaire, etc.

Le jour où tous ceux qui ont droit à des accomodations auront des meilleurs notes que ceux qui n'en réclament pas, on aura un sérieux problème les amis. 

Donc, c'est une chose avoir besoin d'un accomodation pour passer un cours et c'est une autre avoir besoin d'un traitement médical pour améliorer ses notes.

Vous direz sans doute qu'il faut de bonnes notes pour être admis dans un programme intéressant. Je suis d'accord avec cela, mais moralement je ne peux cautionner le dopage académique.

 

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