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  • 5 semaines plus tard...

Paru début 2021, « Female Choice », de la chercheuse allemande Meike Stoverock, a été l’objet de plusieurs recensions, dans les journaux européens.

L’ouvrage part d’un chiffre étonnant  80 % des hommes  entre 25 et 50 ans ne seraient pas attirants pour les femmes.

Meike Stoverock explique donc les comportements des femmes par la biologie : attirées par des mâles reproducteurs dominants (les fameux « mâles alpha »), elles formaient des couples avec eux pendant une durée courte, deux ou trois ans, juste le temps d’élever les enfants en bas âge. Une attirance uniquement liée au physique et/ou du caractère dominateur de cette petite élite masculine. 

Le mâle alpha est en soi une notion extrêmement problématique : inventée par l’éthologue allemand Rudolf Schenkel, en 1947, elle est censée désigner le comportement de certains loups, chefs de meute ayant accès à toutes les femelles alors que les autres mâles célibataires, cantonnés aux marges du groupe, doivent patienter en espérant prendre leur place.

Ainsi, pour Meike Stoverock, la chute momentanée du taux de testostérone après un rapport sexuel permettrait à l’homme naturellement violent de retrouver son calme. Elle en déduit que seul un homme ayant accès à une femme peut devenir non-violent et ainsi rendre possible la vie en société.

Pour Meike Stoverock, puisque 80 % des hommes n’ont « par nature » pas accès aux femmes, la solution qu’ils auraient trouvée serait l’instauration de la monogamie, par différentes techniques plus ou moins brutales : contes de fées, « devoir conjugal », excision… rendant dès lors possible la vie en société.

On pourrait pourtant soutenir l’inverse : l’apparition de la société a été favorisée non par le contrôle et l’asservissement des femmes, mais par la naissance des instincts sociaux, ce qui en retour a permis l’apparition de lois sociales et le développement des sociétés – c’est l’argument de Charles Darwin lui-même dans « La filiation de l’homme ».

Chez les anthropologues, d’autres scénarios sont envisagés. Pour Françoise Héritier, les hommes se sentant dépourvus du pouvoir inquiétant d’enfanter, auraient voulu posséder en compensation le pouvoir social de la filiation. 

Enfin, se pose la question des « incels » : pour Meike Stoverock, l’humanité est constituée d’un côté par une élite minoritaire de mâles alpha puissants et attirants « par nature » ; de l’autre, par une masse de 80 % d’hommes tristes et frustrés, des « losers » qui n’auraient pas accès aux femmes – les « incels ».

La conclusion proposée par Meike Stoverock fait froid dans le dos : pour résoudre toute difficulté, il faudrait que ces pauvres « incels » acceptent leur condition et se tournent vers l’homosexualité, la pornographie, les poupées sexuelles et la prostitution.

Dans « Sexe Machines » (2007) de Peggy Sastre, on peut y lire qu'au paléolithique supérieur, alors qu’elles vivaient dans un environnement menaçant pour elles et leur progéniture, les femmes auraient adopté des stratégies de survie en sélectionnant des partenaires sexuels dominants et agressifs qui les protégeaient mieux que les autres. Ces stratégies se seraient imprimées dans leur patrimoine génétique et les femmes actuelles en auraient hérité. Elles seraient donc aujourd’hui encore naturellement fascinées par « la force, l’autorité, la brutalité ».

https://www.google.com/amp/s/www.nouvelobs.com/idees/20210504.OBS43637/males-alpha-violence-naturelle-exclus-du-sexe-ces-mythes-d-extreme-droite-qui-grignotent-le-discours-sur-la-sexualite.amp

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  • 6 mois plus tard...

Un Québécois et son épouse originaire de Chine font face à un troisième refus de demande de résidence au Canada

 

C’est décourageant et épuisant financièrement aussi, laisse tomber M. Fortin. Malgré tout, rien ne change et nos projets de vie s'amincissent, car j’aurai bientôt 70 ans et Ying a 54 ans.»

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/12/immigration-un-quebecois-et-son-epouse-originaire-de-chine-font-face-a-un-troisieme-refus-de-demande-de-residence-au-canada

 

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Le 2023-06-13 à 00:11, Orphelin du crazy a dit :

Blah blah blah, je fais du copier-coller d'articles que je ne comprends pas,  faites attention à moi.

Serais-tu en mesure de nous expliquer pourquoi tu as publié cet article concernant un couple marié dans cette discussion ou bien es-tu tout simplement incapable de comprendre ce que signifie "célibataire involontaire" ? :hitchcock-bored:

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  • 3 semaines plus tard...

Immigration: des délais de parrainage deux fois plus longs au Québec qu'ailleurs au Canada
 

Evelyn Bustamante vit à Montréal avec son conjoint, Mathieu Olivier, depuis décembre 2020. Ils se sont rencontrés au Pérou en 2018, alors que MmeBustamante était guide touristique. 

Mme Bustamante, âgée de 42 ans, a présentement un visa de résidence temporaire et un permis de travail. 

Obtenir ce statut régulariserait la situation de MmeBustamante et elle aurait, notamment, droit à la RAMQ et aussi de retourner aux études, afin d’obtenir une équivalence dans son domaine de profession en tourisme.

«Nous ne sommes plus dans la vingtaine. On est limite pour des plans de vie commune, comme avoir un enfant», se désole M. Olivier, âgé de 44 ans. 
 

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/08/immigration-des-delais-de-parrainage-deux-fois-plus-long-au-quebec-que-le-reste-du-canada

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  • 1 mois plus tard...

Je l'ai regardé au complet. Pour te donner une idée, ça ressemble à un speedrun d'une saison d'occupation double dans un style de réalisation à la Mr. Beast. Bon pour la rétention, mais pas pour le cerveau.

Ne prend pas le risque inutile de cliquer. 

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Hikikomori désigne à la fois le syndrome – une forme sévère de retrait social – et ceux qui en souffrent. De jeunes adultes, pour la plupart, qui ne sortent pratiquement jamais de chez eux. Ils n’étudient pas, ne travaillent pas.

Selon le plus récent sondage national gouvernemental, la pandémie de COVID-19 a accéléré le phénomène. Ils seraient maintenant 1,46 million à vivre de la sorte au Japon. Le mal afflige près de 2 % de la population âgée de 15 à 64 ans.

Psychologiquement, au Japon, se retirer de la société semble être une réaction plus commune qu’ailleurs. Une sorte de mécanisme de défense.

Le mot est un dérivé de deux verbes japonais : hiku, qui signifie se retirer, et komoru, qui signifie être à l’intérieur.

Plusieurs des facteurs de risque que nous connaissons pour les hikikomoris sont liés à un historique de maladie mentale. Il y a beaucoup de comorbidité avec d’autres troubles psychiatriques comme la dépression majeure et le trouble d’anxiété sociale.

Depuis 2010, le ministère de la Santé du Japon considère quiconque vivant dans une seule pièce chez ses parents depuis plus de six mois, sans contacts sociaux et sans intérêt pour le travail ou les études, comme un hikikomori.

Eli Sato a reçu il y a plusieurs années un diagnostic de bipolarité et de dépression chronique. Elle se dit toujours hikikomori, elle n’entre plus dans le décompte du gouvernement. Grâce à l’avènement du télét occupe un emploi de planificatrice financière depuis quelques années. 

Si elle se dit toujours hikikomori, elle n’entre plus dans le décompte du gouvernement. Grâce à l’avènement du télétravail, elle occupe un emploi de planificatrice financière depuis quelques années. À 35 ans, un emploi stable est une première dans sa vie.

Il y a de plus en plus de gens qui pensent que personne ne les comprend. Ceux qui, comme elle, souffrent de dépression, mais aussi les hypersensibles et ceux qui ne trouvent pas de but à leur vie.

le grand nombre d’hikikomoris au Japon soulève deux questions distinctes. Pourquoi le sont-ils devenus et pourquoi sont-ils incapables de se sortir de cet état?

Une chose est sûre,  plus on est hikikomori longtemps, moins on a de chance de s’en sortir.

Son but à elle est de trouver l’amour, précise-t-elle. L’amour et le bonheur.

Ce sont généralement les parents de jeunes adultes hikikomoris qui contactent des organismes pour recevoir de l’aide. De là s’enclenche un programme en quatre étapes où entrent en scène des frères et sœurs à louer.

Le concept peut paraître particulier, mais l’idée de payer quelqu’un pour simplement passer du temps avec soi n’est pas si exceptionnelle à Tokyo.

Sur Internet, on trouve facilement des hommes d’âge mûr ou des jeunes étudiants offrant leurs services d’amis . En échange d’un salaire horaire, vous aurez de la compagnie platonique pour magasiner, faire une promenade ou discuter en buvant un thé.

Ceux qui sont prêts à débourser davantage peuvent même faire affaire avec des entreprises offrant des familles à louer. Un vieil homme d’affaires seul peut ainsi aller souper avec sa femme et ses deux enfants. Excepté que le trio est rémunéré et n’a, dans les faits, aucun lien de parenté avec lui.

Un échec est souvent à l’origine du retrait social. Un examen échoué, un emploi perdu, une recherche d’emploi infructueuse. 
 

En Corée du Sud et à Hong Kong, où l’on observe également des cas d’hikikomori en grand nombre, le syndrome est souvent associé à une dépendance aux jeux vidéo. 
 

Internet a certainement facilité le retrait social, mais elle a aussi créé de nouveaux moyens d’entrer en contact avec les hikikomoris.

 

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Il y a 3 heures, Sergent Garcia a dit :

J'en ai repéré un ou deux comme aç avec les cheveux bleus au quartier. C'est quand même grave.

Ah ouais, vraiment super d'avoir précisé la couleur des cheveux, j'en étais vraiment à me demander.

Je te confirme, c'est d'une gravité sans pareille.

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Les « Passport Bros » sont des hommes qui ont choisi de rechercher des femmes étrangères, généralement originaires d'autres pays, pour nouer des relations. Ils croient que les femmes occidentales ont été influencées par des pressions culturelles et sociétales pour se comporter d'une certaine manière et qu'en recherchant des femmes étrangères, elles peuvent trouver une relation plus authentique, plus épanouissante et plus harmonieuse. Ceci est considéré comme un moyen de rétablir l'équilibre naturel entre les énergies masculine et féminine et d'éviter la « méchanceté » des femmes occidentales.

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Tiens, pas plus tard que cet après-midi, notre pas si mauvais bougre à cheveux bleus... les cachait sans trop se faire prier sous une casquette à l'envers du Real Madrid.

Si quelqu'un a une réponse à ce mystère : que s'est-il passé depuis le jour où je le vis fièrement passer la main dans sa crinière bleu roi ? 

Ce n'est pas comme si cette question me taraudait au point d'aller moi-même la poser à l'intéressé mais avouez que c'est quand même étrange.

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Le 2023-09-08 à 16:01, men are trash a dit :

Qu'est-ce cette vidéo racoleuse à saveur de web-réalité a à voir avec le phénomène des incels (une sous-culture)?

Dans le vidéo, il est mentionné qu'il a beaucoup de difficulté à trouver l'amour. Ça ne démontre pas qu'il est un incel, mais on ne peut exclure qu'il n'en n'est pas un. 

On peut trouver plusieurs vidéos sur youtube avec ce concept web-réalité et il y en a où le participant, un petit cubain, mentionnait Andrew Tate comme son idole, signe qu'il aimerait sûrement être un "G' alors qu'il est un "I".

 

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Il y a 5 heures, Orphelin du crazy a dit :

Dans le vidéo, il est mentionné qu'il a beaucoup de difficulté à trouver l'amour. Ça ne démontre pas qu'il est un incel, mais on ne peut exclure qu'il n'en n'est pas un. 

On peut trouver plusieurs vidéos sur youtube avec ce concept web-réalité et il y en a où le participant, un petit cubain, mentionnait Andrew Tate comme son idole, signe qu'il aimerait sûrement être un "G' alors qu'il est un "I".

 

Le "petit" Cubain en question mesure combien ? Dans son cas, un "i" minuscule serait alors plus approprié.

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