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Un groupe propose aux profs de l'UQAM d'adopter un «français dégenré»


Déchet(s) recommandé(s)

Unze bonxe affaire. 

 

http://www.lapresse.ca/actualites/education/201804/16/01-5161299-un-groupe-propose-aux-profs-de-luqam-dadopter-un-francais-degenre.php

 

Citation

 

[...] un groupe militant de l'UQAM tente de convaincre le corps enseignant de l'établissement de passer au genre neutre, avec des phrases comme «ceuzes qui sont contributeurices sont heureuxes».

 

 

Un dépliant distribué graduellement au cours des derniers mois dans les boîtes aux lettres d'au moins une partie du personnel de l'université, et obtenu par La Presse, a fait froncer quelques sourcils.

Le «Petit guide des enjeux LGBTQIA+ à l'Université», écrit par «plusieurs doctorant-e-s de différents départements de l'UQAM» demeurant anonymes, propose «de nombreux moyens de dégenrer ses interventions». Les personnes LGBTQIA+ sont les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queers, intersex(ué)es, asexuelles, entre autres, peut-on lire dans le guide.

 

 

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Est-ce qu'ils veulent aussi imposer l'usage du terme matrimoine ?

 

Révélation

En 1160, dans un manuscrit du poète anglo-normand Wace, le premier à narrer en langue française les supposées aventures du roi Arthur, est attestée sans équivoque le «matremoingne». C'est cependant en ce même XIIe siècle que devait l'emporter le «patrimoine», issu tout droit du latin «patrimonium», héritage du père.

En 1174, dans le Livre des Manières, Étienne de Fougères évoquait «le patremoine au Crucefiz», désignant ainsi les biens ecclésiastiques.

C'est vers 1830 que le patrimoine, en quittant la sphère juridique, en vint à désigner toute propriété transmise par nos ancêtres, dans le cadre de la collectivité, et on prit alors conscience qu'une nation disposait elle-même d'un patrimoine culturel.

Cependant le «matremoingne», bien qu'oublié, ne fut pas sans résonance lointaine, puisque dans les années 1960, il était relancé sous une forme moderne, le «matrimoine».

C'est dans l'Écho de la mode, en 1968, que resurgit en effet, dans l'orthographe contemporaine, le «matrimoine». Il s'agit alors de ne pas négliger ce qu'apporte la mère: «Le matrimoine! voilà un mot fabriqué qui restera dans les dictionnaires sous cette définition simple: tout ce qui dans le mariage relève normalement de la femme.»

 

Élue du XIe arrondissement de Paris, l'écologiste Joëlle Morel a fait jeudi une proposition... iconoclaste. Changer un mot au nom de l'égalité homme-femme. Exit les «journées du patrimoine», bienvenue aux «journées du matrimoine et du patrimoine». 

 

Abolir le ''t'' et le ''C'' parce que ce sont des symboles religieux ?

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J'imagine que les gens veulent savoir l'opinion de la tranny de service... Je trouve que ça va loin.

La langue, on change pas ça avec des décrets et des règlements.

Ça évolue lentement avec les gens qui la parlent.

(non, pas la plus grande fan de l'OLF)

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Amusons-nous.

Prémisse 1
Les classes populaires sont sur-représentées dans les indicateurs de littératie. On peut aussi vraisemblablement étendre cette affirmation aux immigrés récents dont le français n'est pas la langue maternelle.

Prémisse 2
L'écriture inclusive complexifie davantage la langue, en faisant fi de certaines règles grammaticales de base. Comprendre l'écriture inclusive est dont plus ardu pour les gens qui ont un faible niveau de littératie.

Prémisse 3
Ne pas maîtriser adéquatement la langue commune d'une société est un facteur d'exclusion de celle-ci. 

Prémisse 4
Toute mesure favorisant l'exclusion d'un groupe d'individus de la société est une oppression. Si l'oppression se fait sur une base socio-économique, il s'agit de classisme. Sur une base ethnique, il s'agit de xénophobie.

Conclusion
L'écriture inclusive est classiste et xénophobe.

 

Corollaire
Les auteurs de ce pamphlet sont de vulgaires réacs.

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La bourgeoisie de gauche aurait toujours utilisé les prétextes de luttes sociales pour s'inventer de nouveaux codes de langages inaccessibles et ainsi bolosser leur environnement à leur compte ? Ça alors j'en suis soufflé

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  • 2 semaines plus tard...

"Afin de favoriser «l’équité et l’inclusion», la nouvelle administration de l’Université Laval veut privilégier un français «plus neutre», moins axé sur le genre.

Depuis l’arrivée de la rectrice Sophie D’Amours, l’Université Laval «privilégie» désormais la rédaction épicène pour ses documents institutionnels. Selon sa porte-parole, Andrée-Anne Stewart, ce mode d’écriture vise l’utilisation de formules plus neutres, «non genrées». Plutôt que d’écrire «les étudiants et les étudiantes», on écrira par exemple «la communauté étudiante».

«On est rendu là, en termes de société. On veut inclure tous les membres de notre communauté et les mettre sur le même pied», affirme Mme Stewart."

http://www.journaldequebec.com/2018/05/03/un-francais-plus-neutre-pour-favoriser-linclusion

Ça semble déjà plus juste selon moi.

(Désolée, j'arrive pas à réduire la taille.)

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