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Concernant Trump


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Quaker Oats, propriétaire de la marque Aunt Jemima, s’apprête à annoncer un changement de nom et d’image pour éviter d’entretenir de vieux stéréotypes racistes.

Dans la foulée, l’entreprise Mars a aussi déclaré qu’elle évaluait des changements possibles à la marque de riz emballé Uncle Ben’s, qui présente un homme afro-américain aux cheveux blancs nommé d’après un riziculteur du Texas. Le portrait symbole de la marque n'est pas celui d'Uncle Ben, décédé au lancement de celle-ci, mais celui de Frank Brown, maître d’hôtel d'un restaurant de Chicago.

« Aunt Jemima » désigne une femme noire amicale, obséquieusement soumise, ou agissant en protectrice des intérêts des blancs. L'inspiration du personnage de Tante Jemima vient de d'une chanson de vaudeville et minstrel. Les spectacles de minstrel ont atteint leur pic de popularité entre les années 1850 et 1870. La popularité des spectacles de minstrel a incité plusieurs Blancs à questionner les conditions de vie des esclaves noirs. Ils ont commencé à s’inquiéter pour ceux-ci, sans être pleinement informés de la vie quotidienne des esclaves.  

En effet, les thèmes des spectacles blackface étaient alors superficiels. Certains esclaves étaient représentés comme étant joyeux alors que d’autres étaient victimes d’actes inhumains. Durant les années 1850, les spectacles de minstrels ont soutenu le maintien de l’esclavagisme en donnant à voir des esclaves romantiques et optimistes. Les histoires montraient des esclaves cherchant à plaire à leurs maîtres par le chant et par la danse. Les propriétaires d'esclaves les suppliaient de rester esclaves en soulignant « la chance » qu’ils avaient de travailler pour eux.

 L'année 1880 revit l’arrivée du personnage « coon», un homme noir comique qui pouvait parfois être dangereux. Les minstrels étaient mixtes, par contre les rôles pour les Noirs étaient beaucoup plus limités. Les textes du « coon », pleins de stéréotypes sur les Noirs, se rapportaient souvent à l’alcool, aux problèmes causés par les paris, au melon d’eau, au poulet, etc.

Des troupes composées seulement de Noirs ont alors suivi dès 1855. Afin d’augmenter leur popularité et d’attirer des spectateurs, ces troupes mettaient énormément d’emphase sur l’authenticité de leurs numéros en raison de leurs origines ethniques. Des compositeurs d’origine africaine sont devenus des artistes reconnus grâce aux spectacles de minstrels. La curiosité des Blancs envers les personnes noires expliquait leur intérêt pour les spectacles de minstrel. Ils cherchaient à voir les Noirs dans leur « état naturel » supposé. 

Lorsqu’ils présentaient des spectacles dans le sud des États-Unis, ils devaient rester dans la peau de leur personnage s’ils désiraient se promener dans les villes. Ils gardaient leurs vieux vêtements « d’esclave » et souriaient constamment pour éviter le harcèlement. Le talent en chant et en danse des acteurs de minstrel noirs a grandement participé à la montée en popularité de leur spectacle. « L’authenticité » de leurs représentations suscitait les éloges de la part des spectateurs. Un facteur important qui différenciait les troupes noires des troupes blanches était l’ajout des thèmes religieux à leurs spectacles. Les comédiens afro-américains étaient perpétuellement confrontés au dilemme de plaire au public en sachant que leurs spectacles ridiculisaient le peuple noir.

Intégrant le fait que les spectacles de minstrel perpétuaient des stéréotypes racistes défavorables aux Noirs, des acteurs travaillaient subtilement à faire évoluer ceux-ci tout en se moquant de la société blanche. Jim Crow et Zip Coon figuraient les personnages les plus célèbres du mouvement de minstrel, se moquant des esclaves autant que des Noirs libres. Les personnages blancs se concentraient plutôt sur les stéréotypes de groupes spécifiques. Les Irlandais et les Allemands étaient souvent personnifiés. Les premiers personnages irlandais apparurent en 1840 ; ils retenaient des traits de personnes alcooliques et peu cultivées, dotées d'un accent très prononcé. Les Allemands étaient représentés de façon plutôt favorable lors de leur introduction dans les spectacles de minstrel en 1860. Ils étaient dépeints comme des personnes responsables, sensibles et sévères. 

Par leurs caricatures et leurs musiques présentées comme « typiquement » noires, les spectacles de minstrel procuraient une touche d’inconnu et de surprise aux spectateurs blancs. Les auditoires étaient surtout dupés par les représentations imaginaires utilisées par ces spectacles. Les instruments utilisés dans les spectacles de minstrel étaient très variés. S'y retrouvait un mélange du banjo américain, des tambourines européennes, du violon et de différents instruments de percussion. Cette musique et la danse des spectacles de minstrel  ne provenaient pas de la culture noire de l’époque. C’était plutôt une interprétation de cette culture au moyen d'instruments usuels des Blancs nord-américains.

 

 

 

 

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Il y a toujours deux cotés à une histoire et vouloir effacer certains personnages ca fini par effacer l'histoire de gens lié à la famille de ces personages. les militants anti-raciste/BLM délirants ne voient que le coté négatif de l'histoire et noircissent la mémoire de familles entière.

La famille de la femme qui a joué Aunt Jemina dans les années 1920 demande à l'entreprise de reconsidérer son changement de nom car ce travail a fait d'elle une "héroïne" dans sa ville natale du Texas et ils ne veulent pas que son histoire soit effacée.


https://www.dailymail.co.uk/news/article-8445723/Family-woman-portrayed-Aunt-Jemima-opposes-branding-hero-hometown.html

 

 

La famille d'une femme dont l'image a été utilisée pour la marque de Aunt Jemina ne veut pas que les produits soient modifiés parce que l'affiliation a fait d'elle une héroïne dans sa ville natale.

Quaker Foods North America a reconnu que "les origines de Aunt Jemina sont basées sur un stéréotype racial", celui d'une "maman", et a annoncé mercredi qu'elle supprimerait l'image et le nom.

Vera Harris, une texane, a déclaré que sa cousine Lillian Richard avait travaillé comme ambassadrice de la marque Quaker Oats pendant 23 ans à partir de 1925 et qu'elle ne voulait pas que les changements progressifs affectent la renommée locale de sa famille.

Une marque historique est dédiée à Richard dans sa ville natale de Fouke, après qu'elle ait été l'une des femmes noires capables de trouver du travail dans les décennies précédant le mouvement des droits civils.

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  • 1 mois plus tard...

Grosse affaire chez nos conspirationnistes pro-trump en ce moment. Une vidéo de Breitbart a été retiré de Youtube et les retweets (Dont Donald Trump et Trump Jr.) ont aussi été effacé. Niveau local, évidemment Jeff Fillion/Maurais/Dr. Marc Lacroix ont tout aussi reposté ce vidéo là parce que ça confirme leur opinion.

Dans le fond, la vidéo c'est des médecins (I guess?) qui défendent l'hydroxycloroquine comme traitement.

"Breitbart News reported last night that the Silicon Valley Masters of the Universe censored a video initially livestreamed by Breitbart News of a press conference held Monday afternoon in Washington D.C. by the group America’s Frontline Doctors and organized and sponsored by the Tea Party Patriots. Rep. Ralph Norman (R-SC) was featured at the event and doctors at the event shared their views on the coronavirus pandemic and the medical community’s treatment of the virus." 

https://www.breitbart.com/tech/2020/07/28/google-censors-breitbart-youtube-video-of-doctors-capitol-hill-coronavirus-press-conference/

 

Dans la vidéo, il y avait justement une médecin assez zélé qui fait perdre tout crédibilité au groupe :
Trump’s New Favorite COVID Doctor Believes in Alien DNA, Demon Sperm, and Hydroxychloroquine
 

Ce vidéo est rendu la nouvelle source de ces gens là. Ça leur prend juste un vidéo avec du monde en jackette de médecin (presque théatral) qui confirme leur opinion pour sauter sur l'opportunité! La science est tellement pas de leur côté et les nouvelles "crédibles" qui font leur affaire tombent tellement au compte goûte qu'ils sautent tout en même temps sur la même et unique source.


L'hydroxycloroquine c'est carrément le cheval de bataille de la crédibilité de Donald Trump pour ses partisans, ils s'en calissent si ça sauve ou pas des vies.

Modifié par Lokimor
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  • 2 mois plus tard...

Blair Bolsonaro, Boris Johnson, Donald Trump.... rendu là ce n'est plus de l'ironie mais du gros bon sens, qualité que les précités ne partagent pas. Bon débarras, hâte au 3 nov !

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Vous croyez que si les USA entrent dans une guerre civile ça n'affectera pas le Canada? La guerre civile au Liban a duré 15 ans et elle a débuté exactement de la même manière que ce qu'on observe dans les grandes villes américaines présentement. (Ne regardez pas ma main gauche, regardez seulement la droite, LA DROITE!)

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Il y a 5 heures, TheCrow a dit :

Vous croyez que si les USA entrent dans une guerre civile ça n'affectera pas le Canada? La guerre civile au Liban a duré 15 ans et elle a débuté exactement de la même manière que ce qu'on observe dans les grandes villes américaines présentement. (Ne regardez pas ma main gauche, regardez seulement la droite, LA DROITE!)

Calm down. Ton héros ne mourra pas. Il va juste se faire planter en novembre.

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La deuxième semaine de l’infection est la plus dangereuse: c’est la phase de décompensation, quand le système immunitaire s’emballe et provoque une inflammation incontrôlée et des complications dans divers organes.

Le risque d’une forme grave est de l’ordre de 20 % pour un homme de plus de 70 ans, cliniquement obèse, comme Donald Trump, selon Daniel Griffin, chef des maladies infectieuses au groupe médical ProHEALTH à New York

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il y a 11 minutes, L'Oracle-W00t a dit :

J'allais écrire un long texte et je me suis dis fuck ca ne donne rien... je vais retourner jouer à Fortnite, c'est plus productif..

Merci de penser à nous et de nous épargner tes opignons (sic). Much appreciated.

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il y a 4 minutes, MattIsGoD a dit :

Merci de penser à nous et de nous épargner tes opignons (sic). Much appreciated.

De rien ca me fait plaisir. Je ne voulais surtout pas de déranger dans tes certitudes. ;)

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Les médecins préparent la sortie d’hôpital de Trump
 

le médecin présidentiel Sean Conley a admis lors d’un point presse à l’hôpital militaire de Walter Reed dimanche que l’état de Donald Trump s’était dégradé vendredi à la Maison-Blanche au point de requérir une supplémentation en oxygène, pendant environ une heure. Le président avait aussi de la fièvre et de la toux, et a finalement été hospitalisé le vendredi soir.

 

Sean Conley a aussi annoncé que samedi « matin », un autre épisode de baisse de saturation en oxygène était survenu.  

Et samedi également, les médecins ont administré au président un troisième traitement, la dexaméthasone, un médicament de la famille des corticoïdes efficace contre les formes graves de la COVID-19, en plus de l’antiviral remdesivir et du cocktail expérimental de la société Regeneron, administrés dès vendredi ; des traitements qu’il pourrait continuer à la Maison-Blanche. 

Mais Sean Conley a refusé de décrire l’état des poumons de Donald Trump : « Nous avons fait des observations attendues, mais rien de majeur d’un point de vue clinique ».

 

La politique de prévention de l’exécutif s’est entièrement fondée sur les tests, erreur dénoncée par les experts depuis des mois et qui semble avoir fait de la Maison-Blanche un foyer de contaminations. 

Ainsi le samedi 26 septembre, des dizaines d’élus et de personnalités républicaines s’y sont pressés pour la nomination par Donald Trump de la juge Amy Coney Barrett à la Cour suprême, en extérieur mais aussi en intérieur — un évènement qui lie de nombreux cas positifs déclarés ces derniers jours, dont des sénateurs et des conseillers du président.

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https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-10-04/les-medecins-preparent-la-sortie-d-hopital-de-trump.php

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