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Conciliation "être dans le moule" vs "être bohème"


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Dans ma vie privée, je ressens de plus en plus le besoin d'être un peu bohème question de faire une coupure avec le stress du boulot et la pression de notre société. Ayant débuté la méditation pleine conscience, je suis en cheminement pour être davantage dans l'instant présent et moins m'en faire avec des banalités qu'auparavant. Je réalise que l'atteinte du bonheur et de la paix intérieure sont accessibles à l'intérieur de moi et que j'ai besoin de moins que je ne l'aurais imaginé. Et en étant naturiste, je crois mieux me définir comme un bohème, un anticonformiste qu'une personnes qui suit la vague, est dans le moule. Ces deux post de mon cru le reflètent bien je crois : 


Tellement, que je souhaite pouvoir rencontrer une femme qui partagera ma vision et me suivra dans cette façon de vivre. Ça fait tellement partie de moi pour que je le nie. Et même quand je le mets de coté, ça finit toujours par refaire surface. Je crois que c'est signe que ça fait partie intégrante de ma nature profonde.

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Il y a 20 heures, Ecce Homo a dit :

c'est pour ça que je fais référence à la salopette et au pelletage de fumier. j'aurais pas dit ça si son rêve c'était d'avoir une production industrielle de choux de bruxelles ou de porcs d'abattage. el' sais bien comment ça fonctionne.

Kennie fait référence à un fantasme de vie de fermette impliquant une production AUTOSUFFISANTE, c'est à dire qu'elle ne vivrait que de sa fermette et des petits deniers qu'elle pourra bien en tirer. good luck with that girl. 

je ne dénigre pas la vie de village ou de campagne. c'est son fantasme de fermière autosuffisante qui me fais ricaner. c'est loin d'être beau comme elle semble le concevoir. autrement, la vie de village c'est splendide, j'en doute même pas. et à ce que je sache, tu es heureuse dans ton village TOUT EN occupant un emploi de salariée. tu n'es pas fermière autosuffisante et tu ne le serai pas pour la simple et bonne raison que tu vivrais une vie misérable avec le travail que tu y consacreras vs les produits que tu en retireras. un peu de réalisme que diable.

si tout le monde pouvait se libérer des contraintes de la vie moderne à l'aide d'une simple fourche et un carré de terre, ça serait fait depuis belle lurette.

autrement, j'adore la campagne et les villages québécois. je ne dis jamais non à des petites vacances à la campagne. 

mais oui, au bout d'une semaine, j'suis bien contente de retrouver mon metro puant.

En fait j'en connais plusieurs qui font ça, être auto-suffisants, et franchement je les envie, ils sont loin de la misère! C'est sur qu'ils n'ont pas l'argent pour faire tout ce qu'ils voudraient (sorties dans les musées ou activités payantes avec les enfants, restos, etc.), mais ils font d'autres choses gratuites, et y'en a à la tonne par ici. Ils travaillent autant que nous qui avons des jobs, mais chez eux, dehors, à leur rythme. C'est du travail manuel et forçant, mais souvent ils en redemandent à la fin de leurs journées. C'est vraiment un choix de vie très différent et pourtant ils ne manquent de rien, et ne sont pas "déconnectés du monde réel moderne"; sont pas des ermites dans des shacks!

C'est pas irréalisable du tout, sauf que c'est vrai qu'il faut être fait pour ça. Même des fois ils m'envient, pour l'argent surtout, comme moi je peux les envier pour la qualité de vie qu'ils ont, mais au final ils ne changeraient pas leur style de vie, pas plus que toi ni moi changerions le nôtre.

D'ailleurs je ne crois pas que ce style de vie soit bohème, je croyais que c'était plutôt pour ceux qui ne restaient jamais à la même place, qui voyageaient sans avoir de port d'attaches. Je qualifierais peut-être de hippie, grano, campagnard, mais pas bohème?

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Tout cela me fait penser à cette bande de gens allumés qui construisent des leadership, ces fameuses maisons de pneu, ou encore ceux qui construisent des mini-maisons. De belles communautés se construisent autour d'une vision commune de partage, de simplicité volontaire, de recherche de l'essentiel. Depuis longtemps, j'entretiens le rêve de vivre frugalement, dans la lenteur et la profondeur de l'esprit, là où je suis zen et connecté à mon environnement. Ce n'est pas un mode de vie utopique ni un isolement du monde actuel. La société est déconnectée de la vraie vie, celle de toujours.

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  • 5 mois plus tard...

up parce que Millie m'a donné un point de réputation qui m'a rappelé l'existence de ce sujet.

avez-vous entendu parler du mouvement des tiny houses ? je crois qu'un projet de ce genre va peut-être voir le jour dans le coin de Sherbrooke. la crise financière de 2008 ayant déculotté pas mal de monde aux États-Unis, on s'est mit à construire des petites maisons pour vivre "plus petit" afin de se refaire une santé financière, mais aussi avec l'idée de s'affranchir du fardeau moral et financier que représentent les hypothèques et l'accumulation ostentatoire de bébelles. le dernier élément représente un défi en soi. saviez-vous qu'un ménage américain possède en moyenne 300 000 objets ? ça fait pas mal d'objets ça.

il n'y a pas de définition officielle de ce qui qualifie une maison de tiny, mais on est généralement d'accord pour dire qu'en deçà de 500 pieds carrés, une maison est considérée comme tiny. certains vont aller jusqu'à 700 pieds carrés. 

ces maisons peuvent être mobiles, soit construites et/ou adaptées à partir d'une structure de remorque/van/autobus/roulotte ou construites sur fondation ou sur dalle à même un terrain préalablement acquis, loué ou emprunté (genre dans la cour de chez ta mère). elles sont alors permanentes comme n'importe quelle maison hormis qu'elles sont près de 4 fois plus petites qu'une maison de taille moyenne. à titre comparatif, une maison canadienne moyenne fait 1 900 pieds carrés. 

l'engouement est bien présent avec l'explosion des blogs, pages Instagram, groupes Facebook et videos Youtube sur le sujet, provenant d'individus (pour la plupart américains) qui ont adopté le mode de vie. certains adeptes ont même réussi à vivre en famille de 3 ou 4 dans ces mini maisons. certains font preuve d'ingéniosité en créant des meubles multi usage pour maximiser l'espace. l'escalier devient alors un escalier-tiroirs, le miroir devient alors une table-miroir, la table-basse se transforme en table de cuisine, etc. les deux dernières Expohabitations ont consacré tout un espace dédié aux micromaisons. 

même si le mouvement a atteint les frontières canadiennes depuis quelques années déjà, les constructeurs ont de la difficulté à percer le marché canadien pour plusieurs raisons. d'abord pratiques: vivre mini alors qu'il fait -20 degrés 3 mois par année c'est pas nécessairement évident. ensuite légales: certaines municipalités n'autorisent pas la construction de maisons de moins de 700 pieds carrés ou alors il y a un vide réglementaire à ce sujet. et finalement (eh oui) financières: les prêteurs hypothécaires considèrent un prêt sur mini maison au même titre qu'un prêt automobile et les mini maison sur roues, contrairement aux maisons sur fondation ou dalle, ne prennent pas de valeur avec les années.

mais c'est quelque chose que j'aimerais bien essayer, un jour. l'idée de pouvoir bouger où je veux avec ma maison et d'avoir à vivre avec juste le strict nécessaire me plais. ça serait comme avoir simultanément à la fois les avantages du nomadisme et du sédentarisme sans les inconvénients qui viennent avec.

n'a-t-elle pas l'air heureuse ?

tiny_baluchon.jpg

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Je suis aussi dans la très (TRÈS TRÈS TRÈS ok) jeune trentaine (wouash) et je dois avouer que je vis un peu le même questionnement par moment. Or, étant un gars, on me laisse me questionner sans trop me juger. On me dit que j'ai que 30 ans et que 30 ans c'est le nouveau 20 ans. On me dit qu'être un jeune professionnel qui se bâtit une belle carrière, c'est bien. Ma soeur a 25 ans et les commentaires qu'elle reçoit c'est "pourquoi t'as pas de chum?", "veux-tu des enfants?", "va falloir que tu y penses pendant que t'es encore jeune!" et ça m'écoeure profondément. Je vous plains chères dames. Cette pression sociale est d'un ridicule incroyable. Pourquoi, parce que j'ai la joie d'avoir un chromosome Y, ai-je le loisir d'être "en retard" sur les autres, mais que les femmes subissent une énorme pression?

Ceci dit, la maison de banlieue et les enfants, ça me tente. Surtout la maison de banlieue. Or, je ne suis pas prêt à sacrifier ma carrière, mes études et mes activités sportives pour me consacrer à tout ça. Encore une fois, en tant qu'homme, on me jugerait pas si j'étais un père "plutôt absent". T'sais, tant que tu te pognes une super-woman.

Bref, je suis énormément cynique face à notre société et aux pressions qu'elle exerce.

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Il y a 7 heures, MattIsGoD a dit :

Je suis aussi dans la très (TRÈS TRÈS TRÈS ok) jeune trentaine (wouash) et je dois avouer que je vis un peu le même questionnement par moment. Or, étant un gars, on me laisse me questionner sans trop me juger. On me dit que j'ai que 30 ans et que 30 ans c'est le nouveau 20 ans. On me dit qu'être un jeune professionnel qui se bâtit une belle carrière, c'est bien. Ma soeur a 25 ans et les commentaires qu'elle reçoit c'est "pourquoi t'as pas de chum?", "veux-tu des enfants?", "va falloir que tu y penses pendant que t'es encore jeune!" et ça m'écoeure profondément. Je vous plains chères dames. Cette pression sociale est d'un ridicule incroyable. Pourquoi, parce que j'ai la joie d'avoir un chromosome Y, ai-je le loisir d'être "en retard" sur les autres, mais que les femmes subissent une énorme pression?

Ceci dit, la maison de banlieue et les enfants, ça me tente. Surtout la maison de banlieue. Or, je ne suis pas prêt à sacrifier ma carrière, mes études et mes activités sportives pour me consacrer à tout ça. Encore une fois, en tant qu'homme, on me jugerait pas si j'étais un père "plutôt absent". T'sais, tant que tu te pognes une super-woman.

Bref, je suis énormément cynique face à notre société et aux pressions qu'elle exerce.

Je t'aime Matt!

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Faut juste trouver ce que NOUS on a envie de faire... J'ai les enfants, la maison de campagne et tout le tralala bin kitsch, et ça ne m'empêche pas d'avoir une très belle et fructueuse carrière. C'est sûr que ça demande des "sacrifices", mais demandez-vous plutôt lesquels vous êtes prêts à faire ou pas, ou à faire mais seulement plus tard. Si les enfants, vous n'en ressentez pas l'envie ou l'empressement, alors attendez? Si vous préférez faire un bout de carrière avant de vous installer dans une piaule de banlieue, faites-le? Si vous êtes un pur citadin bin restez dans votre appart du centre-ville?

Prenez les bouttes de moules qui vous conviennent pis assemblez-les? Y'en a pas qu'un seul moule, et c'est vous qui décidez de votre vie...

 

Ceci dit, c'est tellement vrai que les femmes ont beaucoup plus de pressions sociales concernant les enfants. Eh.

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J'ai toujours trouvé qu'un des grands avantages d'être un homme était le fait que je pouvais vivre ma vie de manière plus libre sans être soumis à des jugements envahissants.

C'est d'ailleurs pour cette raison que J'Entends poursuivre la grande Tradition du Romantisme Allemand dans ce monde devenu FOU.

Imaginer une femme faire pareille déclaration, elle se ferait JUGER sévèrement.

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Le 2016-06-10 à 19:52, Kennie a dit :

Parole d'un gars qui n'a jamais jardiné ni cuisiné de sa vie hein? 

Fuck les gants, ça limite les mouvements et la dextérité. 

Dans ses jeux vidéos les gants lui donne plus de dextérité.

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Le 2016-11-17 à 16:43, Lux a dit :

J'ai toujours trouvé qu'un des grands avantages d'être un homme était le fait que je pouvais vivre ma vie de manière plus libre sans être soumis à des jugements envahissants.

C'est d'ailleurs pour cette raison que J'Entends poursuivre la grande Tradition du Romantisme Allemand dans ce monde devenu FOU.

Imaginer une femme faire pareille déclaration, elle se ferait JUGER sévèrement.

IMG_0336.PNG

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Il y a 12 heures, sXe a dit :

 FOU.jpg.

Apparemment, cet homme aussi était plus "Bohème" que "Moule".

T'as trouvé la source de mon commentaire. Félicitations.

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Le 17/11/2016 à 22:43, Lux a dit :

J'ai toujours trouvé qu'un des grands avantages d'être un homme était le fait que je pouvais vivre ma vie de manière plus libre sans être soumis à des jugements envahissants.

Ya vraiment que des puceaux comme Lux et Matt pour nous pondre ça.

Un vrai homme du monde est constamment envahi par les névroses, la non logique, le jugement et le cassage de couille de sa femme.

Femme elle même jugée par ses amies ou sa mère.

 

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Il y a 2 heures, el_picador a dit :

Ya vraiment que des puceaux comme Lux et Matt pour nous pondre ça.

Un vrai homme du monde est constamment envahi par les névroses, la non logique, le jugement et le cassage de couille de sa femme.

Femme elle même jugée par ses amies ou sa mère.

Du coup, tu viens de JUGER sévèrement un puceau qui se croyait libre. Eh ben.. le pauvre avait tort !

Même le plus MÂLE des plus BLANCS AKA Manon Massé se fait juger constamment. Quel monde cruel !

Quiconque que l'on soit, on se fait tabasser par des langues sales. Ma conclusion : Soyons quiconque Tabarnak.

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