Vivre avec une personne dépressive.

[Hitler Was Here]

Ma blonde a eu une mignifique fille par césarienne. Cependant, elle a pris plus de temps à s'en remettre qu'à mon fils.... Césarienne oblige. Un rendez vous chez le médecin et elle lui annonce un baby blues. Bon c'est sérieux mais surmontable. Mon fils de 4 1/2 ans ne fait rien pour nous aider et n'écoute rien, je me débat comme je peux mais je dois concilier travail et famille...

Mais ma blonde s'enfonce. Deux elle me pète des coches de manière assez violente et me traumatise. Facile, j'ai eu une mère alcoolique qui en boisson me traumatisait. Bref, elle pėte des coches et je descend au sous sol, et je prépare un nœud de pendu... Mais, je suis encore là... Aujourd'hui elle me pète encore une coche, je n'ai pas un moral a tout épreuve, pour m'aider en plus j'ai une 3ème grippe (depuis le début de l'hiver )et je travaille souvent de nuit. Ma blonde doit aller voir son docteur mais la docteur attend les résultats des prises de sang avant de la revoir...

Avez vous des conseilles, ceux qui vivez avec des personnes dépressives, s.v.p., j'en mène pas large. Pas de conneries j'ai pas vraiment besoins de ça... En passant j'ai une superbe fille que j'adore... Elle est mon rayon de soleil dans ma vie. Désolé de la longueur du texte mais fallait que je le fasse.

[...]

Désolée de lire ça.

Déjà, peut-être que tu pourrais faire appel à ton CLSC (certains CLSC offrent des services d'urgence pour consulter un intervenant donc pas d'interminable attente) et parler à une intervenante psycho-sociale pour voir ce qu'ils peuvent te conseiller comme ressource ou service pour toi parce que, bien sûr, tu dois prendre soin de toi pour pouvoir être quand même là pour les enfants quand la mère est moins disponible. Faut voir si y a pas une ressource qui pourrait t'offrir du soutien dans ta région pour les familles ou les proches de gens vivant avec un soucis de santé mentale.

Si c'est un babyblues, ça passe rapidement, habituellement. Si c'est une dépression post-partum, c'est moins évident. C'est plus long, plus sérieux et difficile pour tous.

Elle est allé voir un médecin donc elle a pris les devant et a reconnu le problème (?). De ce côté là, c'est rassurant.

Peut-être aussi que de trouver un réseau (pour toi et elle) de proche (famille-ami) qui pourrait vous offrir un peu de répit avec les enfants (une soirée de gardiennage, une fin de semaine, idéalement sur une base régulière), ça pourrait aussi vous aider. Si t'as pas de gens en tête, encore là, le CLSC peut vous aider.

Tu peux passer un appel à cette ressource aussi, ils sont sûrement à même de te réferer et te conseiller.

http://www.aqpamm.ca/qui-sommes-nous/

Le mieux, c'est vraiment de t'entourer et de surtout, en parler...

P.s: T'as édité ton msg, coquin, la version originale était beaucoup plus inquiétante.

P.P.S: Si je réponds plus, c'est que mon cher Tova est passé par laaaaaaa.

Modifié 13 février 2015 par global&section

[Aradia]

Je me permets de rendre ce message visible car il est très pertinent.

[Hitler Was Here]

En passant, elle a été diagnostiqué dépression... Des fois, on a de belles journées comme d'autres sont horribles, une fois je reviens de l'ouvrage et elle ne m'a jamais adressé la parole de la soirée et je me suis occupé des enfants. Aujourd'hui, semble une belle journée. Son docteur lui a prescrit des pilules pour dormir qu'elle prend, mais si ça marche elle lui a prescrit des anti-depresseurs faibles... Bref on se croisent les doigts.