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Déchet(s) recommandé(s)

Il personnifie clairement le concierge Willie à travers cette nouvelle toune. Haha, les paroles, ça fitte trop.

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La chanson en tant que telle débute de manière un peu fragile, je trouve, mais elle déploie pleinement son charme au cours des écoutes. Estik que l'annonce d'un nouveau CD est une nouvelle que j'attendais depuis un bon bout de temps. J'full contente.

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Brunette t'es une personne qui semble géniale, mais il y a deux choses que je ne comprendrai jamais. Ton amour pour Coup de théâtre et pour Jean Leloup.

Jean Leloup c'est l'incarnation de la poésie qui se cache entre les lignes, la nonchalance à fleur de peau, indomptable, t'arriveras jamais à t'y baigner si tu te laisse pas un peu aller vers l'intangible, tapette.

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À la première écoute le rythme ''cassé'' et très peu fluide ne m'a pas eu. Étant un GROS fan de Jean Leloup je lui ai donné quelques écoutes, et plus ça va plus j'apprécie la chanson. Il y a une grosse graduation du rythme dans le chant au cours de la chanson qui fait qu'elle est bien à écouter en boucle (c'est presque comme prendre son mal en patience pour te trouver conquis!)

Plus de nouvelle de lui pour 2 ans (sa tournée d'un été où il a fait des spectacles l'un par dessus l'autre et avait le projet de The last assassin) et là par surprise on se fait rentrer ça dans le fion sans le savoir! Un nouvel album de pink floyd et de Jean Leloup dans un court laps de temps, je suis comblé musicalement..

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La version karaoké a quelque chose qui soulage l'âme.

Sinon, un peu dépassé 3:00, le choeur de Jean Leloup dupliqués qui chantent AU LOIN LES FLAMMES me fait un peu décrocher d'la toune. Cet entracte n'était pas nécessaire, mais monsieur Wolf y voyait sans doute une pertinence bien spéciale.

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  • 4 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

L'album sort bien ce mardi et j'aime le peu de soins mis sur sa pochette.

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Le cabot amputé est le fidèle ami du wolf.

Article à lire dans le Devoir

Maintenant, pour nous amener ailleurs...

La manière à la fois ferme et apathique qu'a Antoine Corriveau de phraser ses lyrics sombres devrait vous rappeler quelqu'un (peut-être). Son premier album Les Ombres Longues trône d'ailleurs en première place des découvertes 2014 du disquaire L'Oblique. Mais gageons que c'est le bon chum du proprio.

Écoutez ça : http://antoinecorriv...temps-printemps

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Bon.

Des fois je me dis que j'suis pu autant fan de lui que comme à mes quinze ans, mais c'est des sornettes ça. J'écoute une entrevue comme celle qu'il a livré à TLMEP dimanche pis fuck it, je retombe sous son charme infini qu'est-ce tu veux. Ses yeux qui pétillent, sa langue qu'il ne peut s'empêcher de promener sur ses lèvres, ses histoires à dormir debout et la simplicité avec laquelle il aborde son trouble bipopo. ONE LOVE (t'es pas obligé de me suivre dans mes trips, Major Payne).

L'album et les histoires derrière chaque chanson :

Willie

« Il y a cinq ans, pendant que je m’amusais dans un studio à Outremont avec des musiciens, les premières paroles sont sorties naturellement. Je travaillais à l’époque sur The Last Assassins. En fait, Willie symbolise tous ces gars que j’ai rencontrés dans ma vie qui sont trop partis à l’aventure. Tellement, qu’ils se sont perdus. Maganés par des rêves qui se sont avérés impossibles. Tu sais, l’homme qui, à la suite d’un divorce ou d’une peine de cœur, décide de se refaire une vie et de s’investir dans des projets de fou. Moi, j’ai décidé de faire de l’importation de cacao. J’ai aussi embarqué dans une compagnie de production cinéma, de musique et multimédias…Ouf ! »

Les flamants roses

http://youtu.be/OgBV_NK-pfo

« C’est un gars qui m’a raconté qu’il a vécu la guerre étant plus jeune. Dans une ambiance de mort, des vautours tournoyaient au-dessus des cadavres. Un enfer qui l’empêchait de dormir. J’ai donc repris cette histoire de chemin de terre sur lequel s’alignaient des corps. Quand le refrain est arrivé en jouant, l’idée des flamants est arrivée un peu de nulle part. J’ai toujours eu envie d’utiliser l’image de ces beaux oiseaux dans une chanson. Des flamants qui éclatent de lumière, je trouvais que ça contrastait joliment avec la sombre réalité de la guerre. Ce qui console, c’est que des flamants volent encore dans le ciel. Toute ma vie, je me suis consolé en regardant les beaux côtés de notre planète. J’aime me battre pour continuer à voir la beauté de la vie. En fait, dans mon cas, je n’ai pas le choix. Question de garder un certain équilibre. »

Petit papillon

« Ça c’est une drôle de chanson. Elle a été composée il y a environ six mois. C’est un personnage totalement inventé. Ça faisait des années que je voulais inventer un archétype de ce genre. La belle fille, amoureuse, qui décide de partir à l’aventure avec un homme. Mais elle se rend compte qu’il est vraiment ennuyant. Elle est amèrement déçue. Elle vit une terrible peine d’amour. Tellement, qu’elle veut en finir avec la vie. Mais ça ne marche jamais. La Mort ne veut pas d’elle. Le truc, c’est que le Mort est en amour avec Petit papillon et refuse qu’elle quitte le monde. »

(Dans celle-là je veux juste souligner ces paroles : la mort la trouve tellement belle, elle lui roule une grosse pelle. Whadafuck Jean des fois esti que t'écris des affaires weird)

Paradis City

« C’est le symbole d’un idéaliste qui fantasme l’eldorado. Le genre d’homme qui est prêt à tout pour arriver à Paradis City, cette place extraordinaire où tout le monde est cool. Mais à son arrivée, il pleure parce que dans le fond, ce n’est pas ça ! J’ai moi-même ce réflexe de l’eldorado. Paradis City, c’est partout dépendamment de chaque individu. Ça donne finalement les paroles " tous les chemins mènent en enfer ". Ça parle de la peur de rater sa vie, ou de passer à côté d’un rêve. »

Les bateaux

« C’est l’homme qui était prêt à tout, y compris faire des conneries comme voler, pour faire le tour du monde en bateau. Mais tout a chié et il fera de la prison. À sa sortie, il téléphone à son ancienne flamme, qu’il considère aussi comme une sorte de chum, pour lui dire que tout ça n’est pas grave. Que le rêve ne se réalisera pas vraiment, finalement. »

Feuille au vent

« Même si un gars semble en contrôle de sa vie, tout peut changer très rapidement. Il n’est qu’un petit singe qui marche sur la terre pour une très courte durée. C’est beau en même temps. Ça évoque la fragilité et l’humilité. De toute façon, nous sommes tous éphémères. J’ai toujours eu l’impression que je suis en voyage sur la terre. J’essaie de me rappeler qu’il faut voir et vivre de belles choses. Parce que tout part vite au vent. »

Voyageur

« C’est le gars qui veut découvrir Paradis City, mais qui se tape une crise de cœur avant d’y arriver… Il pense à plein d’affaires. Il est comme dans une sorte d’étrange voyage, n’étant ni là-bas, ni ici. Il vit plutôt une quête. Il espère. Il est comme en apesanteur. Mais quelque part, il est comme un voyageur, qui est dans un autre moment présent. Pour lui, c’est la mort. »

Retour à la maison

« C’est l’homme qui a fait une bêtise. Une autre. C’est le vécu d’un gars qui sort d’une énième désintox. Il sort d’un centre et il se dit holy shit ! Ça peut être une cuite mentale aussi. Une sorte de réveil douloureux. Cette chanson, c’est l’histoire d’une balloune. D’une dérive. D’un mauvais calcul. D’une longue ivresse qui peut durer une vie. C’est probablement même une histoire de bipolaire. Il est dans le taxi et se demande ce qu’il lui arrive. Il se demande s’il est fou. C’est un gars comme bien d’autres, qui rentre à la maison. C’est une chanson triste. »

Le roi se meurt

« C’est l’histoire d’un gars dont le père se meurt. Avant de partir, le vieux demande à son fils ce qu’il va faire du reste de sa vie. Et ce dernier lui répond qu’il va écouter son cœur. Le père se dit ensuite que c’est la meilleure des réponses et qu’il peut donc partir en paix. J’ai piqué le tire d’une pièce de théâtre que j’ai vue étant jeune…»

Zone zéro

« C’est un sujet que j’ai traité souvent. Je pense à un homme qui est émotionnellement bloqué. Il avance sur le pilote automatique. Il est froid, malgré les apparences de contrôle. Tout est au neutre. Tout est à plat. Il ne ressent rien. Ça, c’est dangereux et ça arrive à trop de gens. »

C'est tellement beau dans son tout que j'ai pas de préférée encore. À part, peut-être, les bateaux pour ce soir.

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15,99$ pour 33 minutes, ça fait cher d'la toune ouais.

Mais le truc c'est de mettre l'album sur repeat à l'infini. Je finis souvent par skipper le Petit papillon (elle me rentre pas dans tête) et je reviens ad nauseam sur Les bateaux. Les premières fois que je l'ai écoutée, j'croyais vraiment que l'homme sur la ligne s'adressait à un vieux chum criminel et l'invitait boire un café pour lui proposer une magouille. Ça faisait un semblant de sens pour moi, puis j'ai compris qu'il appelait en fait une ex. Cette toune-là est aussi triste que mélodieuse. A m'a fait brailler.

Mais nous sommes encore en vie...

Puis Lucie m'a fait pouffer de rire! Pas sur le même disque par contre.

Dans le livret, Leloup explique : « J'ai écrit ''Lucie'' après avoir vu une fillette de 11-12 ans assise dans un parking au milieu de ses poupées et de sa bicyclette, entre ses deux immondes parents ivres morts et violents, pas cool pantoute... Elle avait envie de leur cramer la gueule. J'ai manqué de compassion l'espace d'une seconde et j'ai écrit cette histoire de fillette qui fait tuer ses parents. »

Écoutez ce charabia avec les lyrics, c'est complètement pété et burlesque. Encore plus pissant que Black Taboo en 2002. C'est très limite.

Vous aurez besoin des lyrics : http://lecastel.org/...lucie&ginItem=2

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À la première écoute Mille excuses milady est plus facilement appréciable... Par contre plus j'écoute Paradise city, plus je l'apprécie.. Bizarrement au début je le trouvais presque carrément mauvais! J'aime bien le roi se meurt.

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  • xdrox a modifié le titre pour Jean Leloup sort un album

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