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Un monde sans travail


Déchet(s) recommandé(s)

  • 1 mois plus tard...

Baaa ...le même type faisant le travail d'allumeur de réverbère au salaire minimum dans le temps

ferait 32$ l'heure en allumant les système de chauffage des buildings aujourd'hui!

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  • 4 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

J'aurais tendance à ne pas être d'accord avec vous quand vous dites que les métiers créatifs seront les derniers à rester. Ils ne sont sans doutes pas les plus urgents à faire disparaître pour les entreprises, d'abord parce que presque personne n'en embauche et ensuite parce qu'un artiste ne coûte pas très cher mais on sait comment sont construits les romans, les morceaux de musique ou les films, à partir de là il n'y a plus tellement de mystère. Ce sont toujours les mêmes intrigues qui reviennent avec quelques twists qui se produisent aux mêmes moments, toujours les mêmes enchaînements d'accords qui plaisent à l'oreille.

Certes les outils informatiques ont permis à un plus grand nombre de créer leur propre musique mais on a une perte concernant les instruments (combien de morceaux n'en utilisent même pas? combien se contentent de samples?) et l'oreille. Par exemple, dans le temps de Beethoven, quelqu'un qui voulait entendre ce qu'il écrivait et qui n'avait pas d'orchestre ou d'instrument sous la main devait se l'imaginer, faire l'effort de se représenter les bonnes notes, maintenant ça ne sert plus à "rien" d'avoir une bonne oreille, on peut écouter notre mélodie tout de suite, ça donne des cerveaux de fénéants qui courrent à la facilité.

Je suis un peu comme mon grand-père. Lui qui jouait beaucoup aux échecs s'en détourne et quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu que ça ne servait plus à rien, une machine pouvait faire aussi bien que lui. Je ressens un peu le même écoeurement face à l'art.

De toutes façons je sais pas pourquoi on s'inquiète. On le sait depuis le début que l'homme aura une fin, se faire remplacer par des robots, ce n'est qu'une seule des horribles possibilités qui nous attendent. On sera morts avant, no problem.

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Oh là, faut faire attention. L'art est la quintessence de l'expression de la réalité. Le jeu d'échec est certes limité mathématiquement, mais pour la musique et tous les arts, c'est l'humain qui se limite. La musique étant la vibration esthétique de l'air, les possibilités sont infinies. C'est l'humain qui se limite par son conformisme, sa propension à copier ce qui a déjà été fait, son obsession à toujours utiliser les mêmes stupides instruments, intonations de voix et formes. La musique, comme toutes les formes d'art, n'a pas fini d'évoluer, elle n'en est qu'à ses balbutiements. Il y a autant d'êtres humains sur Terre que de manières de s'exprimer artistiquement, de percevoir le monde. On n'a pas fini de trouver de nouvelles vibrations sonores, et il y aura d'autres grands écrivains subversifs.

On ne pourra jamais palper tout le réel, ni l'explorer.

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Oh là, faut faire attention. L'art est la quintessence de l'expression de la réalité. Le jeu d'échec est certes limité mathématiquement, mais pour la musique et tous les arts, c'est l'humain qui se limite. La musique étant la vibration esthétique de l'air, les possibilités sont infinies. C'est l'humain qui se limite par son conformisme, sa propension à copier ce qui a déjà été fait, son obsession à toujours utiliser les mêmes stupides instruments, intonations de voix et formes. La musique, comme toutes les formes d'art, n'a pas fini d'évoluer, elle n'en est qu'à ses balbutiements. Il y a autant d'êtres humains sur Terre que de manières de s'exprimer artistiquement, de percevoir le monde. On n'a pas fini de trouver de nouvelles vibrations sonores, et il y aura d'autres grands écrivains subversifs.

On ne pourra jamais palper tout le réel, ni l'explorer.

Il n'y a pas une infinités d'humains. Il n'y a donc pas une infinité d'expression artistique.

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Il n'y a pas une infinités d'humains. Il n'y a donc pas une infinité d'expression artistique.

Une infinité théorique d'humains = une infinité théorique d'expression.

Le monde ne va pas s'arrêter à ta mort

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Oh là, faut faire attention. L'art est la quintessence de l'expression de la réalité. Le jeu d'échec est certes limité mathématiquement, mais pour la musique et tous les arts, c'est l'humain qui se limite. La musique étant la vibration esthétique de l'air, les possibilités sont infinies. C'est l'humain qui se limite par son conformisme, sa propension à copier ce qui a déjà été fait, son obsession à toujours utiliser les mêmes stupides instruments, intonations de voix et formes. La musique, comme toutes les formes d'art, n'a pas fini d'évoluer, elle n'en est qu'à ses balbutiements. Il y a autant d'êtres humains sur Terre que de manières de s'exprimer artistiquement, de percevoir le monde. On n'a pas fini de trouver de nouvelles vibrations sonores, et il y aura d'autres grands écrivains subversifs.

On ne pourra jamais palper tout le réel, ni l'explorer.

Ce qui est captable et appréciable par l'homme n'est pas infini. "On ne pourra jamais palper tout le réel", parce que nous ne sommes que des hommes.

La musique savante contemporaine n'attire pas les foules, elle fait sa recherche dans son coin sans rien de bien révolutionnaire (certains diront même qu'elle régresse) et le commun des mortels écoute de la pop construite sur les mêmes suites d'accords qu'en 1700.

C'est très prétentieux de dire que les échecs sont limités par les maths alors que l'art ne l'est pas. L'art n'est rien sans les maths, sans les proportions, sans la physique. Ce qu'on produit artistiquement est bien inférieur à ce que la nature fait seule. Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas quelque chose qu'il faut l'attribuer à de la magie.

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  • 3 semaines plus tard...

Je suis d'accord avec vous deux.

En ceci où la perception de l'humain est, oui, limitée, et son centre d'appréciation, somme toute, assez uniformément intemporel. Mais l'infinité des variantes vient surtout du contexte, social, temporel, de l'époque, et de l'interprétation.

Peut-être que la prochaine étape avec le contrôle du son électronique, si on parle de musique, est de créer les timbres et les vibrations les plus en résonances avec le cerveau et le corps humain?

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Sans me prononcer plus, j'admets que j'adhère au théorème du Maréchal Errant.

De notre vivant, on verra sans doute que l'expression est limitée par nos moyens et nos références, et qu'on a du mal à pouvoir visualiser ce que l'art peut créer de nouveau. Pourtant qui dans les années 60 avait pu imaginer qu'on écouterait au plus grand des calmes des sons entièrement basés sur du turnbrutalism et des samples revisités en sons ? Même du temps ou Jarre et Kraftwerk sévissaient c'était impossible de pousser techniquement encore plus loin comme l'album (le seul pour le moment) qu'a pondu C2C il y a trois ans par exemple.

C'est le problème de l'infinité. Rationnellement inimaginable, donc toujours assez variable quand on essaye d'avoir une rhétorique logique.

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