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Sujet sur Zemmour, candidat à la présidentielle française 2022


RBC
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Déchet(s) recommandé(s)

il y a 56 minutes, BaeuRouge a dit :

Tu es bien prompte à dénigrer la propre auge où tu te vautres

C'est la différence fondamentale entre toi et moi (nous divergeons sur bien des points, heuresement) : je suis parfaitement consciente que je me trouve au cirque et  je me contente de jeter des cacahuètes aux macaques. J'ai démoli sans effort ta pathétique certitude animalière à la page précédente: ai-je encore besoin de prouver que je ne trouve tout simplement pas assez d'intérêt pour discuter au-delà des insultes ? Tu es bien le seul à ne pas le comprendre. Tu as simplement droit au traitement que tu mérites. 

 

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Tandis que j'ai conscience de la qualité profonde de nombreux intervenants et les considère à égalité, pas comme des singes à amuser. Je te remercie de nouveau pour avoir détruit un élément appris qui était faux, c'était très aimable de ta part et je t'en suis reconnaissant. 

Mais fort heureusement oui, nous divergeons sur bien des points. 

Le rite de passage est particulièrement marqué dans les sociétés primitives Rétro et tu as raison, les sociétés traditionnelles avaient/ont elles-aussi des rites simulaires mais avec souvent une bascule du risque/douleur physique vers le symbole. 

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il y a 52 minutes, Hurt Copain a dit :

je suis parfaitement consciente que je me trouve au cirque et  je me contente de jeter des cacahuètes aux macaques.

J'en suis sûr également.

Ce jeu est sans fin et je suis plus que satisfait de savoir, par exemple, que tu es enfin remontée à l'égalité. Je n'y prend aucun plaisir, autrement. 

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Au Grand Meaulnes, le grand remède : le grand remplacement, s'tu un remplacement grand pour remplacer les petits ?  

Ce complexe d'infériorité propre aux fafas révèle-t-il la présence (ou la non-présence) d'un zizi ?

Un petit (oups) dernier mot à ce propos, B A U E ?

 

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Chépa comment ça s'passe par chez vous, les Québécois, mais t'as vu, ça s'passe comme ça chez le Mac.

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Autrement dit, carrière foutue en l'air. Tchuss le nazillon.

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Ben oui, c'est le projet en fait. 

Laisser courir des voleurs avec 78 condamnations en roue libre dans la société, tout en punissant le plus sévèrement possible ceux qui finissent par faire des liens de causes et d'effets. 

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Ça se passe comme ça chez Mac, oui. 

Suffit de voir qui est condamné et qui reçoit des subventions pour savoir où se trouve l'intérêt des puissants. Spoiler : tous les gros youtubeurs "de gauche" reçoivent des subventions. 

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Il y a 3 heures, BaeuRouge a dit :

Laisser courir des voleurs avec 78 condamnations en roue libre dans la société,

Ça t'as pas empeche de soutenir Zemmour, pourtant.

Mais t'en es pas a une myopie morale prêt de toute façon.

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J'ai du rater une arcane symbolique sur le nombre 78

Je reste Reconquête, je me considère maintenant comme un trotskiste de droite mais en soi je ne crois plus à la politique, c'est fini, notre avenir sortira d'autre chose que d'un gouvernement.

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Le 2024-07-17 à 07:37, BaeuRouge a dit :

Je comprends mieux ta position @Retromantiqueet je suis d'accord avec toi sur la possibilité d'une expérience du sacré offerte aux enfants à la sortie de l'adolescence. Un rituel de passage à l'âge adulte en fait, à l'instar des sociétés primitives. Ce type de rituel sert autant d'ailleurs à construire l'individu qu'à renforcer les liens internes d'une société (égalité devant l'épreuve qui est partagée par tous). 

Pour l'aspect "espace" tu dois connaître certainement mais c'est l'effet Overview que tu voudrais voir apparaître chez les participants ?640px-NASA-Apollo8-Dec24-Earthrise-b.jpg

Pour l'aspect "nature" c'est un sentiment holistique que tu voudrais voir ressenti ? J'ai un léger paradoxe qui me vient en tête, connaissant tes études sur le New-Age puisque cela ressemble vraiment beaucoup à ce que le New-Age cherche à susciter chez ses adeptes. Ceci étant, je crois à mon niveau à la possibilité d'une expérience holistique donc je te rejoins aussi là dessus. 

[...]

1) nous ne disposons plus de philosophie de référence en Occident, ni de spiritualité de référence. Le Christianisme reste sous-jacent, vivace encore aux USA mais en perdition en Europe, et l'Humanisme reste également sous-jacent mais plus personne ne sait le définir. Il existe un manque singulier à ce niveau là et avant d'envisager un rite initiatique, (conséquence concrète) aurions-nous besoin d'un corpus philosophique et spirituel commun servant de liant à nos sociétés (socle théorique). Cela nous fait vraiment défaut. 

2) l'occident vit actuellement dans le risque d'un renversement interne par des civilisations extérieures et cela n'est pas à négliger. Il y a un péril vital qui doit être adressé. En France la situation est dramatique, parce qu'amplifié par une envie de revanche historique des anciens colonisés envers le peuple Français, né d'un sentiment d'humiliation. Ce sont des civilisations dites "de la honte" par rapport à l'occident "de la culpabilité" et je ne vois pas d'issue heureuse à tout cela. Survivre me semble être très prioritaire par rapport à beaucoup de sujets, actuellement. 

- Quelque chose comme l'Overview, mais qui existe depuis bien avant que nous puissions voir la Terre de l'extérieur.

- Il pourrait y avoir un corpus, mais si tu crois à quelque chose comme "l'universalité de la vérité", tu dois certainement ne pas penser qu'elle est détenue seulement par des Occidentaux. Je ne voudrais pas que ça soit consacré à l'étude de textes de toute façon, il y a les cours de philosophie à l'école pour ça. Les savoirs expérientiels seraient centraux à la chose.

- Il faut la réconciliation, une écoute réelle, réparation. Seule façon de restaurer la dignité. Une différence entre le multiculturalisme et l'interculturalisme est que dans sa volonté de faire culture commune, la deuxième, plutôt que de se contenter d'être une mosaïque de cultures côte-à-côte, est censée non pas assimiler tout bonnement les nouveaux arrivants dans la culture du groupe dominant, mais de les y intégrer, ce qui ne peut se faire sans un mouvement dans l'autre sens. Il faut accepter d'être transformés pour se réalise cette culture publique commune. Je ne comprends pas la folie de ceux qui voudraient qu'une culture survive asphyxiée par son désir de rester telle quelle par delà le passage du temps (qui, dans l'expérience de l'humanité, implique des contacts transformateurs) survive. Et avant de me sortir l'exemple du Japon, réfléchis un peu et pose-toi la question de combien de temps il leur reste avant qu'elle ne disparaisse, en sachant qu'eux n'ont pas ce que tu perçois comme le problème de l'immigration. Et avant de me dire que ça n'a pas rapport, pense encore.

Bref, au lieu d'anéantir votre tissu social, vous seriez mieux d'accepter l'inévitable changement (y a qu'une seule chose qui change pas, c'est que tout change, et encore là, ça changera peut-être un jour ça aussi, dépendamment de ce qu'est l'univers et comment il "mourra"). Parce qu'une fois fait, sans la douloureuse résistance à l'irrésistible, vous pourriez mettre votre énergie à vous demander comment vous voulez changer. Qu'est-ce qu'on garde, qu'est-ce qu'on laisse, qu'est-ce qu'on prend. Mais au final, ce qui risque d'arriver, comme toujours quand on tente des solutions intuitives (le "gros bon sens") à des problèmes complexes, c'est que si le problème n'existait pas vraiment hors de notre tête on le fait advenir (la fin de la culture française, plutôt que son adaptation). Ainsi, en étant réac', en pensant qu'en chiant sur les LGBTQ+ et les musulmans on va se protéger de leur menace, on ne fait que renforcer ce qu'on considère comme le problème. Qui sait, à force de cultiver une haine des LGBTQ+, la France se convertira en masse à l'Islam. Ou peut-être qu'à force de chier sur les musulmans, vous sacrifierez la laïcité pour vous réfugier dans le christianisme de nouveau, et on ramène les guerres de religion. 

Je ne peux te conseiller suffisamment ce livre, pour arrêter de renforcer ce que tu voudrais vaincre :

 

WWW.AMAZON.CA
Le 2024-07-19 à 18:49, BaeuRouge a dit :

Je reste avec une question en suspens en effet, de quelle façon voudrais-tu systématiser une expérience concrète sans avoir un corpus philosophique établi au préalable ?

Un rite est fait de règles et de gestes posés dans une certaine séquence pré-établie. Je n'ai jamais eu besoin de mots pour apprécier la beauté du monde, ni de philosophie pour reconnaître l'humanité de la personne avec qui je brise le pain. Il faudrait que l'expérience soit dépaysante si possible, le plus central c'est surtout de se sortir momentanément du monde profane, pour créer un espace d'ouverture aux possibles.

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Deux chemins se séparent de ton texte, faisons du séquentiel.

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L'Overview : intéressante idée que de voir l'expérience extérieure de l'espace comme similaire à l'expérience introspective du sacré. 

Parce qu'au fond toutes les religions parlent de la même chose, et... j'ai besoin de réfléchir. Intérieur-Extérieur. C'est une idée nouvelle pour moi sous cet angle et je te remercie de l'avoir mise en lumière. Ce prémisse a plusieurs conséquences. Je mets ça de côté pour l'instant. 

Citation

 Je ne voudrais pas que ça soit consacré à l'étude de textes de toute façon, il y a les cours de philosophie à l'école pour ça. Les savoirs expérientiels seraient centraux à la chose

L'idée d'un corpus n'était pas de le faire étudier aux impétrants mais d'avoir un socle stable sur lequel s'appuie les encadrants. D'abord pour définir les conditions de l'expérience, ensuite pour la mener. 

Les chamans primitifs avaient-ils un tel cadre. Un esprit cartésien moderne peut-il être comparé à ce qu'est un tel chaman. Quelle est la différence. Une partie significative du sujet se trouve autour de ces trois questions. 

---

L'interculturalisme

plus tard. 

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Ravie que tu puisses retirer quoi que ce soit de cet échange, c'est le fun de pas perdre entièrement son temps quand on procrastine, lol.

Je comprends mieux de quoi tu parles. Le corpus serait plutôt centré sur le développement cognitif des adolescents ainsi que sur la littérature permettant d'apprécier à sa juste mesure le "toute est dans toute". Les sciences des religions seraient sûrement convoquées pour avoir une bonne base de la compréhension de l'expérience religieuse (dans le sens le plus large du terme, mais aussi de l'expérience du sacré). L'expérience devrait être laïque toutefois (l'État ne mettant pas de l'avant une conception de la vie bonne plutôt qu'une autre afin de respecter les consciences, aidant à réduire la résistance initiale que certains groupes pourraient éprouver à l'idée d'un tel rite séculaire voulant toucher à l'existentiel), donc malgré ma préférence personnelle pour la perspective cosmique comme base, il faudrait faire attention de ne pas la présenter comme étant incompatible avec les croyances déjà possédées par l'individu. Il faut se rappeler du but de l'expérience : percevoir la fragilité de notre petit point bleu dans l'espace, susciter un désir de la protéger en relativisant la valeur des conflits et les guerres avec laquelle on la souille, ressentir la vérité que "nos différences < nos similitudes" pour générer un effet prophylactique contre la polarisation et la violence.

L'esprit cartésien utilise un mode cognitif, le shaman* un autre. Ils ont chacun leur utilité. L'esprit cartésien ne peut combler le besoin de sens de l'humain (désolée URSS), et le shaman ne peut répandre les savoirs nécessaires pour l'esprit critique requis pour vivre dans une démocratie aussi technocratisée et complexifiée que la nôtre.

*J'utilise ce mot seulement parce que toi tu l'as utilisé, c'est gênant à utiliser en-dehors du contexte sibérien.

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