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Thread officiel sur l'ISIS. L'état Islamique.


RBC
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Le siege de Kobane par Daesh/ISIS risque d'être leur première défaite et ça risque de leur faire mal.

ISIS voit une proie facile, envoie des renforts et encercle Kobane aisément alors qu'il n'y a peu de frappes aériennes.

Mais les frappes ont repris il y a deux jours et visent les véhicules, alors que les combattants kurdes ont arrêté l'avance des combattants islamistes. ISIS est engagé, risque de perdre sa mobilité et ça risque de finir en massacre pour eux étant donné qu'ils sont à 60km de Raqqah et qu'ils ne peuvent pas se fondre parmis les Kurdes de Kobane étant donné qu'il n'y a plus de civile dans la ville.

On verra.

"ISIL fighters 'withdraw from parts of Kobane"

"Coalition air attacks hit ISIL in Kobane - Al Jazeera"

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T'es pas mal optimiste, mais c'est pas comme ça qu'on écrase des wahhabites / takfiristes / souffis. Plus tu en tues, plus il y en a.

L'État Islamique va contrôler d'ici deux semaines Kobané si les troupes turques continuent de regarder le siège en bloquant tout militant kurde voulant traverser la frontière pour venir en aide. Déjà le tiers est sous contrôle de l'État Islamique et la ville a été vidée de ses habitants. Chose certaine, ces airstrikes sont une grosse foutaise. Il faut un no-fly zone au minimum pour contenir l'État Islamique. Des frappes chirurgicales sont une perte solide de temps et une grande justification pour l'État Islamique afin de recruter plein de nouveaux membres (selon la logique de l'anti-impérialisme primaire). Des émeutes ont viré en affrontements entre islamistes (Hezbollah kurde) et "travaillistes" (PKK) dans plusieurs villes turcs ... mais aussi dans deux villes allemandes où la population kurde est massive. Ça va très mal pour les Kurdes syriens et turcs.

En Irak, ça se passe mieux pour eux : l'armée américaine est en partie au sol dans la partie kurde et protège, avec l'aviation, plusieurs installations militaires importantes.

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C'est maintenant officiel.

La nouvelle victime? Tout les fans d'Archer.

“We won’t say ISIS anymore, and the only visual representation of it will be that sign rolling off the show,” said exec producer Thompson. “It’s just the most awful thing, and we didn’t want to have anything to do with it. There were people online saying that we should address it and say, ‘Oh, I can’t believe these guys have co-opted our name.’ That’s the way South Park would do it, coming after them and saying, ‘These assholes stole our name,’ but that’s not the way the Archer universe works, where it’s all our own creations. In our universe, they don’t exist.”

http://www.thedailyb...ent-events.html

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T'es pas mal optimiste, mais c'est pas comme ça qu'on écrase des wahhabites / takfiristes / souffis. Plus tu en tues, plus il y en a.

L'État Islamique va contrôler d'ici deux semaines Kobané si les troupes turques continuent de regarder le siège en bloquant tout militant kurde voulant traverser la frontière pour venir en aide. Déjà le tiers est sous contrôle de l'État Islamique et la ville a été vidée de ses habitants. Chose certaine, ces airstrikes sont une grosse foutaise. Il faut un no-fly zone au minimum pour contenir l'État Islamique. Des frappes chirurgicales sont une perte solide de temps et une grande justification pour l'État Islamique afin de recruter plein de nouveaux membres (selon la logique de l'anti-impérialisme primaire). Des émeutes ont viré en affrontements entre islamistes (Hezbollah kurde) et "travaillistes" (PKK) dans plusieurs villes turcs ... mais aussi dans deux villes allemandes où la population kurde est massive. Ça va très mal pour les Kurdes syriens et turcs.

En Irak, ça se passe mieux pour eux : l'armée américaine est en partie au sol dans la partie kurde et protège, avec l'aviation, plusieurs installations militaires importantes.

boaf, c'est des vieilles querelles relativement ''interne'', selon moi. Ca serait exagéré d'y donner trop d'ampleur et des liens direct avec la gang des pas fin en Irak chose.

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Qui se cache derrière ces hommes cagoulés qui n’hésitent pas à exécuter leurs otages comme le montrent leurs terrifiantes vidéos sur les réseaux sociaux et qui appellent les musul­mans du monde entier à s’en prendre aux civils dans les pays qui lui ont déclaré la guerre, dont le Canada?

D’un point de vue historique, le groupe armé État islamique (EI) est une créature nourrie par des facteurs anciens, explique Sami Aoun, spécialiste de la politique du monde arabe et professeur à l’Université de Sherbrooke.

«Ces frustrations remontent à la perte de cet État ottoman califal et donc, en ce sens, l’État islamique a une nostalgie et un appel au retour du califat. C’est pourquoi son fondateur Abou Bakr Al-Baghdadi se déclare cali­fe», indique le spécialiste.

La perte de Saddam Hussein, avec l’effondrement du régime du président irakien, à la suite de l’incursion des pays de la coalition menée par les États-Unis en 2003, explique aussi la montée en puissance de l’État islamique.

Sous son administration, les sunnites, bien que minoritaires, y occupaient des positions d’influence. «Avec l’effondrement de ce régime, les arabo-sunnites irakiens ont senti que leur pays glissait dans la zone d’influence de l’Iran persan et chiite à la fois et qu’à l’intérieur de l’Irak, il y avait la montée de la communauté chiite irakienne qui représente autour de 65% de la population», poursuit M. Aoun.

Marginalisés Les huit dernières années avec le premier ministre sortant irakien, Nouri Al-Maliki, un chiite plus aligné sur l’Iran, a ainsi fait en sorte que les arabo-sunnites, qui représentent environ 18% de la population, se sont sentis marginalisés et éjectés du pouvoir.

«Alors l’État islamique va se greffer sur cette frustration et réclamer un pouvoir ou une partie du pouvoir», souligne l’expert.

Pour cause, l’EI, qui se veut une branche rebelle d’Al-Qaïda, est notamment composée d’officiers de haut rang de l’armée irakienne, des sunnites et loyalistes de Saddam Hussein, qui ont senti que la nouvelle armée irakienne se formait selon des critères plus favorables aux chiites. Quelque 25 000 soldats ont fait dissidence pour renforcer les rangs de l’EI.

À eux se joignent des djihadistes fanatiques, explique M. Aoun, ainsi que des tribus arabes sunnites frustrées d’avoir combattu Al-Qaïda en 2006 dans le but d’obtenir plus de participation au pouvoir.

Communauté arabo-sunnite Les actions de l’EI se situent jusqu’à présent dans le nord de l’Irak, mais aussi de l’autre côté de la frontière syrienne, où, depuis le mois de juin, le groupe armé s’est étendu pour «venir à la rescousse» d’une communauté arabo-sunnite.

«Ils ont essayé de faire un territoire homogène, arabo-sunnite, à la fois irakien et syrien, et une fois qu’ils ont eu les deux territoires, ils ont commencé la purification ethnique, chassé les Kurdes, les Yézidis, les Chrétiens pour former leur mini-État», précise l’expert.

En Syrie, poursuit-il, le pouvoir est perçu comme alaouite, donc chiite, pro-iranien, de sorte que les arabo-sunnites, qui forment 70% de la population syrienne, se trouvent marginalisés et persécutés après trois ans de guerre.

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T'es pas mal optimiste, mais c'est pas comme ça qu'on écrase des wahhabites / takfiristes / souffis. Plus tu en tues, plus il y en a.

Le but des frappes n'est pas d'écraser l'organisation, mais de nuire à sa logistique - surtout l'aspect du transport- alors que sa logistique était vulnérable lors de son attaque contre Kobane.

Et la logistique est un de leur rare avantage militaire dans la région:

Actually, topography has everything to do with what’s gone well or badly for I.S.I.S. in this latest push. If you know the ethnic makeup of the turf they’ve taken, their “shocking gains” don’t seem so shocking, or impressive. After all, we’re talking about a mobile force–mounted on the beloved Toyota Hilux pickup truck, favorite vehicle of every male in the Middle East—advancing over totally flat, dry ground in pursuit of a totally demoralized opponent. In that situation, any force could take a lot of country very quickly. It’s just a matter of putting your foot on the accelerator, moving unopposed on the long stretches of flat desert, then dismounting at the next crossroads town for a small, quick firefight against a few defenders who didn’t get the memo to flee. Once they’re dead, you floor it again until the next little desert town.

So this isn’t the second coming of Erwin Rommel by any means. Everything has conspired to push the Sunni advance, from the lousy opponent they’re up against to the terrain, which is a light mechanized commander’s dream.

Flat and dry is how a mechanized force commander wants his ground—and believe me, you haven’t seen flat and dry until you get to Iraq. Once you’re south of the Kurdish mountains, you’re on a dried mudflat. Iraq is much flatter than the deserts of the US, most of which get much more rain than central Iraq. No rain means little erosion, with few wadis or ravines to slow those Toyotas down. This is, after all, Mesopotamia, a land literally built by the sediment of the Euphrates and Tigris. It’s river mud, but nice and dry because very little rain falls, especially in June (average rainfall in June is 5 mm, the size of the numbers printed on an ATM card).

On ground like that, any force with good morale and enough fuel could advance as quickly as the Sunni have. It’s the Bonneville Salt Flats of insurgency, the place you go to set new speed records.

But in the North? No world records set there. In fact, I.S.I.S. seems to be bogging down badly around Kirkuk. To understand why, you need to consider both ethnography and terrain.

http://pando.com/2014/06/23/the-war-nerd-like-it-or-not-whats-happening-in-iraq-right-now-is-part-of-a-rational-process/

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MURSITPINAR - La Turquie a décidé d'autoriser les États-Unis à utiliser ses bases aériennes pour lutter contre l'organisation État islamique (EI), a indiqué dimanche un responsable américain, alors que Washington poussait ces derniers jours Ankara à s'impliquer davantage dans la lutte contre le groupe islamiste en Syrie.

L'armée de l'air américaine utilise depuis longtemps la grande base d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, mais jusqu'à présent les avions américains employés pour les frappes contre l'EI décollent des bases aériennes d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, d'Ali al-Salem au Koweït et d'Al-Udeid au Qatar.

Sur le terrain, les jihadistes de l'EI ont envoyé dimanche des renforts vers Kobané, où les forces kurdes leur opposent une résistance farouche dans cette ville du nord de la Syrie devenue aux yeux du monde le symbole de la lutte contre l'EI.

Les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) ont progressé dimanche d'une cinquantaine de mètres en direction de leur QG d'où ils ont été délogés vendredi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

«Bataille cruciale»

L'EI a tiré 11 roquettes sur le centre de Kobané, frontalière de la Turquie, a précisé cette ONG.

La situation reste à l'avantage des jihadistes, plus nombreux et mieux armés. Ils contrôlent environ 40% de la ville, particulièrement le secteur est et des quartiers dans le sud et l'ouest.

La défense acharnée des forces kurdes a néanmoins contraint l'EI à faire venir des renforts en provenance de Raqa et Alep, leurs bastions du nord syrien, selon l'OSDH. «Ils envoient même des hommes qui n'ont pas beaucoup d'expérience du combat», a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

«Il s'agit bien d'une bataille cruciale pour eux. S'ils n'arrivent pas à prendre Kobané, cela va porter un coup dur à leur image (...). Ils ont mis tout leur poids dans cette bataille».

Les défenseurs de Kobané, eux, ne peuvent recevoir de renforts car la Turquie bloque sa frontière, empêchant notamment des Kurdes de ce pays de se porter au secours de leurs camarades assiégés.

Cette attitude d'Ankara a provoqué ces derniers jours des émeutes pro-kurdes en Turquie, qui ont fait au moins 34 morts.

Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a toutefois confirmé dimanche que son pays allait renforcer les capacités militaires de l'opposition modérée syrienne.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réitéré sa «profonde inquiétude sur la situation dans et autour» de Kobané et a appelé «toutes les parties à se lever pour empêcher un massacre de civils».

«Tragédie»

Feyza Abdi, élue locale de Kobané réfugiée en Turquie mais toujours en contact avec des combattants, a appelé la communauté internationale à envoyer «des armes et des munitions», dont «des missiles antichars, car ce sont les blindés qui nous font le plus de mal».

Sans cette aide, Azad Bekir, un réfugié en contact avec son frère à Kobané, se montre «pessimiste»: les combattants kurdes «tiennent bon" et «tuent beaucoup de "bandits" (ndlr: jihadistes) mais ces derniers reviennent toujours plus nombreux».

Le secrétaire d'État américain John Kerry, en visite au Caire, a qualifié de «tragédie» la situation mais a précisé que l'approche de la coalition par rapport à Kobané «ne définit pas (sa) stratégie» globale contre l'EI.

Kobané sera vraisemblablement au centre mardi d'une réunion à Washington des chefs militaires de 21 pays de la coalition, qui vont faire le point sur leur stratégie anti-EI près de trois mois après le déclenchement de la campagne aérienne en Irak et près de trois semaines après le début des raids sur la Syrie.

Les jihadistes contrôlent de larges territoires dans ces deux pays, sur lesquels ils ont instauré un «califat».

Par ailleurs, l'EI a revendiqué trois attaques suicide qui ont tué à Qara Tapah 40 personnes, pour la plupart d'anciens soldats des forces kurdes qui voulaient se réengager pour lutter contre l'EI.

«Les détails de l'utilisation (des bases turques pour la lutte contre l'EI, ndlr) sont toujours en cours d'élaboration», a déclaré un responsable américain de la Défense, parlant à l'AFP sous le couvert de l'anonymat.

Washington exprimait dernièrement sa frustration devant les réticences de la Turquie, allié des États-Unis au sein de l'OTAN, à s'engager militairement en Syrie.

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C'est quand la dernière fois qu'une intervention armée dans le moyen orient a été utile ? Je ne soutiens pas une politique de laxisme, mais je doute l'utilité de l'armée et surtout canadienne.

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C'est quand la dernière fois qu'une intervention armée dans le moyen orient a été utile ? Je ne soutiens pas une politique de laxisme, mais je doute l'utilité de l'armée et surtout canadienne.

Ça été utile en Lybie. Le non-interventionisme a été désastreux en Syrie. La job à moitié faite en Irak aussi. T'en tire quelle conclusion?

Y'a eu aussi plusieurs autres interventions utiles; Le canal de Suez, l'occupation du Golan et les frappes aérienne au Liban par Israël en 2008. Tu veux que je t'en sorte d'autres? emot-v.gif

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La Libye est en Afrique, pas au Moyen-Orient. Cependant, l'intervention américaine contre l'Irak lors de la Guerre du Golfe a été bonne.

Outre le fait qu'il s'agit de région géographique différente, on essait ici de comparer ici des interventions humanitaires. Le contexte est assez similaire pour être valide, non?

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Entre vous et moi, on jàse là, pourquoi on s'occupe de tout ça?

- Oui je comprends la notion d'aide internationalle mais...

Sérieusement, pourquoi on doit gaspiller du cash, une chié de billet brun là, pour combattre sur une guerre qui est, first, pas la notre et en plus, teeeeellement loins de notre chez nous?

Pourquoi ce petit peuple de colon ne gère pas leur marde avec leur people de marde dans leur pays d'marde prise avec une guerre de marde...?!

Jasons :)

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- Parce qu'il y'a des combattants français, australiens, américains etc qui partent là-bas faire la guerre et qu'ils peuvent revenir.

- Parce qu'ils ne respectent pas le droit international (executer nos compatriotes, nos journalistes..)

- Parce qu'ils menacent de nous attaquer sur notre sol et lance des appels à tous les cinglés du monde qui aimeraient faire un attentat (où les embrigadent dans une haine de l'occident)

- Parce qu'ils menacent et attaquent nos alliés

- Parce que laisser une dictature religieuse extrêmement feroce et les différents groupes terroristes s'unir où prêter allégeance n'est tout simplement pas envisageable.

Modifié par Majoras
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Ok, mais dans le cas qu'on participe, pourquoi y aller avec le dos de la cuillères. C'est juste crissement couteux pour tout le monde. On y va avec l'artillerie lourde.

Et les droits internationnaux, sérieusement là, faut juste être cave pour s'en aller la bas pensant que y a aucun danger. Je bloquerais tous le monde, tous les citoyens des pays imaginable d'entrer dans ces pays. Sachant qu'ils les respectent pas les droits internationnaux, aussi ben leur foutre tout d'suite toute la gomme drette dans leur cul d'islamiste fucké d'la crête...

En gros, j'parle en colon ignorant mais c'est ça, je suis ignorant de pas mal de détails sur le sujet, mais j'aurais juste envie de leur balander une bombe H en pleine geule, éradiquer ses pays là d'la map et en faire ensuite, des Wonderland, des serres à Tomate ou encore des ptits champs d'maïs pour Mosanto pi leur clique de crosseurs...

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  • Jpeg a libéré ce sujet

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