Majoras 12 mars 2014 Partager 12 mars 2014 (modifié) Il ne s'agit pas d'une crainte, mais une question que je trouve interessante.Il me paraît tout à fait probable qu'à un moment donné, les IA soient l'égale de l'homme en tout point, puis les dépassent. C'est déjà le cas pour de nombreuses tâches (calcul, ...)A partir du moment ou la motricité, la créativité, et pourquoi pas la sensibilité sera possible pour une IA, d'abord moins bien, puis aussi performante, puis d'avantage; quel sera la place de l'homme ?C'est une question qui ne se pose pas avant de bonnes centaines d'année je pense, mais dans 300, 600, 800 ans ?Anyway, moi j'aime bien ce genre de problématique, j'comprend pas qu'on réduise ça à de la SF. Modifié 12 mars 2014 par Majoras Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MattIsGoD 12 mars 2014 Partager 12 mars 2014 La façon dont tu l'amenais (je dois avouer que ce n'était qu'une phrase) ramenait plutôt aux craintes de la MAUVAISE SF (OMG OMG OMG LES MACHINES VONT NOUS OWNER) qu'à des questionnements réels - le but n'était pas de réduire le questionnement à ce qui se fait en SF, mais plutôt de décrier le fait que l'on donne trop d'importance au traitement fait de ses questions par la mauvaise SF. Bien content de voir que j'étais dans le champ. Comme je disais à Vac, c'est un sujet riche et intéressant. Surtout du côté éthique, je crois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ScreamingAngel 14 mars 2014 Partager 14 mars 2014 Personnellement, je ne pense pas que les prostituées (d'une façon générale) se drogue pour se prostituer. En fait, je crois que c'est plutôt l'inverse. Les prostituées se prostitue pour pouvoir consommer.Pour avoir déjà entendu des témoignages, des femmes avec une petite vie normale commencent à consommer jusqu'à ce que cela devienne problématique au point de perdre leurs emplois et ne pas être en mesure de se "caser" ailleurs. Elles en viennent à se prostituer comme seul et unique moyen de tirer un revenu pour consommer. Pour en revenir à la légalisation, je crois que de permettre à ce marché d'exister légalement permettrait de le contrôler plus facilement. Des règles pourraient être établis, notamment l'obligation que le service s'offre dans un établissement avec une adresse précise, aucune sollicitation dans la rue. L'obligation de détenir un permis et l'obligation de se conformer à certaines règles de salubrité et d'hygiène. À l'image d'un bar ou d'un restaurant, il pourrait y avoir des inspections des lieux et des descentes policières si on juge qu'un établissement n'agit pas correctement (clients ou prostituées mineurs par exemple). Ainsi, en ayant des adresses fixes, cela permettrait au gouvernement de pouvoir percevoir les taxes qui sont dues par ces services.Aussi, je sais que pour certaines personnes, ils voient les prostituées comme des femmes manipulées et contrôlées par leur mac, mais il existe aussi des réseaux disons "de luxe" ou l'escorte ressemble à n'importe quelle autre femme. Il y a des hommes qui ne veulent pas seulement avoir une pipe à 15$ dans une ruelle sombre. Il y a des hommes seuls qui veulent passer une soirée avec une femme, resto, discussion et sexe pour terminer la soirée. Par contre, on n'en entend rarement parlé car elles ne font pas de sollicitation dans la rue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zen 17 mars 2014 Partager 17 mars 2014 Pour en avoir vu pas mal lorsque j'bossais à QC, ça commence par 'J'ai besoin d'argent', 'J'ai besoin d'argent pour consommer', 'Je consomme pour me prostituer pour ensuite consommer'. J'te dirais 50% des femmes que j'ai vu fesaient ça. T'as ensuite celle qui le font juste pour l'argent et consomme après pis une minorité qui le font que pour le plaisir (La fille qui m'a dit ça a sorti du milieu mais trouvait ça rough de revenir ''straight'' avec une relation amoureuse stable. Heh). C'est comme certains dealers de drogue. T'as de la misère parfois de sortir du milieu non parce que t'as des méchants gros tattoués qui vont te péter la gueule mais plus parce que tu ferais moins d'argent à bosser chez Ashton pis tu ne pourrais pas autant consommer. Mais bon, perso j'ai pas connu beaucoup de travailleuses du sexe qui ne consommait pas (Mais je suis sur que ça existe!) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Maudafucka 22 mars 2014 Partager 22 mars 2014 Décriminalisée totalement la prostitution tout comme la Nouvelle-Zélande serait préférable. Le modèle Néo-Zélandais a d'ailleurs décidé de collaborer avec les TDS dans l'application de mesures rendant leur travail beaucoup plus sécuritaire (port du condom, endroit sécuritaire, droit de refuser les clients, recours contre des conditions de travail abusives, permettant aussi à la TDS de lutter contre le stigmate social associé à sa profession.Quelles études ont été menées pour pouvoir avancer que la décriminalisation des clients et des proxénètes est bénéfique pour les prostituéEs ? Toutes les recherches que j'ai menée sur le sujet m'indiquent le contraire (notez bien que je ne suis pas plus pour la criminalisation de la prostitution ou des protituéEs, qui ne sert également strictement à rien). Légaliser entièrement la prostitution et instaurer des mesures (syndicats, entre autres) pour améliorer les conditions de travail en croyant que ça enrayera les problèmes, c'est très mal comprendre la prostitution.Le Parti communiste révolutionnaire a fait parraître un aritlce sur la prostution dans son journal Le drapeau rouge, en 2012, qui soulève des aspects très importants de la prostitution.Les expériences des États ayant réglementé le « marché du sexe » montrent que cette approche renforce le proxénétisme lié au crime organisé et donne lieu à un accroissement des activités prostitutionnelles et de la traite, notamment à l’extérieur des vitrines officielles, entraînant une détérioration des conditions de vie des femmes prolétaires et des enfants, en particulier des personnes prostituées et victimes de la traite. En effet, les immigrantes arrivent massivement dans ces pays où les proxénètes recherchent, conformément aux lois du marché, le plus de femmes-marchandises au meilleur prix possible. Si certaines réussissent à obtenir des visas de travail temporaire, la plupart sont – ou seront à l’échéance du visa – criminalisées en tant qu’immigrantes clandestines. Dès lors, ces personnes seront prêtes à accepter la surexploitation de leur corps pour éviter la déportation.J'ai effectuée une petite recherche sur la prostitution en Nouvelle-Zélande, voici ce qui en est ressorti.selon le gouvernement, la plupart des personnes prostituées «n’ont perçu que peu de changements»en ce qui concerne leur accès aux services de santé et d'information depuis la décriminalisation et, à la suite de la promulgation de la loi qui a dépénalisé la prostitution, les informateurs-clefs «n’ont pas perçu de changement important quant à l’adoption de pratiques plus sûres par les travailleurs du sexe.»Les personnes prostituées ont également souligné qu'elles n'étaient pas plus susceptibles de signaler des actes de violence à la police qu'elles ne l’étaient avant la dépénalisation.un rapport gouvernemental a souligné que «malgré la décriminalisation, la stigmatisation qui entoure l’industrie du sexe se poursuit» et que «le harcèlement et les violences envers les travailleurs du sexe dans la rue [...] sont fréquents.»Ministère néo-zélandais de la Justice ,Report of the Prostitution Law Committee on the Operation of the Prostitution Reform Act 2003, mai 2008, http://www.equalityn...nd_Girls_FR.pdfAlors, tu crois toujours que nous devrions faire comme la Nouvelle-Zélande ? (le pire c'est que c'est sûrement le cas) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
___ 22 mars 2014 Partager 22 mars 2014 Tsé le monde qui écrivent des E majuscules pour souligner la possibilité du féminin dans leur propos... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
VaGaBonD 23 mars 2014 Partager 23 mars 2014 Alors, tu crois toujours que nous devrions faire comme la Nouvelle-Zélande ? (le pire c'est que c'est sûrement le cas)Comme l'autre option c'est de laissez ça comme ça; c'est pas totalement arriéré de vouloir parier sur l'idée.La Nouvelle-Zélande est quand même pas une jurisprudence... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
AmBITCHious 24 mars 2014 Auteur Partager 24 mars 2014 I want to be a sex worker, I don’t want to be a criminal, and I don’t deserve to be. I work in a demand driven industry. Without clients there would be no workers. We are not predators. I sit in a secured building and clients choose to come and see me. When you are thinking about the industry, it’s not something ‘over there’, to do with a whole sector of society cut off from everyone else. What we are talking about is my life, and the lives of a whole lot of women and men in this society. It’s often hard enough dealing with the social stigma of being a sex worker, please don’t leave us to be criminals any longer. I’m not asking any of you to condone sex work, or believe that what I do is OK, I’m just asking for the full human rights that this Bill would give us. (PRB 107A, 2001, 6). Suivre le modèle Néo-Zélandais qui est simplement une décriminalisation, c'est pouvoir enfin porter plainte contre un client violent, contre un vol, contre un viol. Ce que malheureusement aucune escorte ne peut faire présentement. Stella publie chaque mois une liste de mauvais client, et crois moi, la liste est longue. Est-ce que cela veux dire que toutes les prostituées vont vouloir passer par tout ce que représente une accusation, non, cependant la possibilité existerait. La stigmatisation ne disparaîtra pas du jour au lendemain, et c'est peut-être également pour cela que de gros changements non pas encore été observé, cela fait des siècles que la prostitution est vu comme un acte criminel, ce n'est certainement pas après seulement 5 années que nous verrons des changements considérables. Décriminaliser la prostitution c'est donner aux prostituées enfin une voix, parce qu'elles sont victimes de plusieurs injustices. Menaces de renvoi dans des agences si elle ne souhaite pas faire ce client avec qui elle n'a aucune chimie, ou qui ne respecte pas ses standards d'hygiène, payer un condom 5 a 10$ dans un salon de massage parce qu'il ne lui en reste plus et qu'elle ne peut partir avant la fin de son shift sans quoi elle doit payer une ''amende''. Travailler gratuitement car l'homme en question est un membre d'un forum qui va faire une review sur l'agence, et ainsi te faire de la publicité. Girls have all the obligations of being employees and none of the benefits. Or look at it this way, the management has all the benefits of being an employer, but none of the obligations – not to any health and safety regulations, employment requirements such as holiday pay, sick pay, a system of warnings before dismissal; but we are charged shift fees, bonds, we have to provide medical certificates if we are sick, and give notice when we leave. The situation is entirely unacceptable. (PRB 107A, 2001, 3). En nouvelle Galles du Sud ou la décriminalisation a eu lieu plus tôt ; In commenting on the changes, Sullivan has noted the advantages decriminalisation has brought sex workers in terms of creating spaces for legal sex work, as well as expanding the scope for those in the indoor sector to be employees and have their work places regulated by occupational health and safety standards (Sullivan, 1999). New South Wales Health is responsible for addressing public health issues in brothels, providing sexual health services, and promoting AIDS awareness through its funding of SWOP (Sex Workers’ Outreach Project). WorkCover is responsible for promoting workers’ health and safety, and preventing workplace injury and illness. However, she also notes that employers in the New South Wales sex industry have been able to resist many of their obligations because the bulk of their employees are “very young, female, casually employed and thoroughly stigmatised by their work” (ibid., 12). http://www.justice.g...<br /><br />O oh et si tu veux lire le rapport au complet, qui est beaucoup plus nuancé que le equalitynow, (Je suis incapable de le copier coller) http://www.justice.g...ents/report.pdf 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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