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Kyiv (Kiev) en direct


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Les bikers et amateurs d'encre sont dans la marde à Mariupol, les "orques" cherchent des tattoos pour prouver qu'ils dénichent bel et bien des néo-nazis en Ukraine. Ils cherchent quoi? Une face d'Hitler? Un drapeau? Un trident sur tout le dos? Dans quelle mesure est-ce qu'ils peuvent s'éloigner des symboles qu'ils recherchent avant d'être considérés comme non-Asov?

Et ils ne s'en prennent pas qu'aux hommes, mais, bien sûr, aux jeunes femmes aussi, comme c'est arrivé dans la ville de Bucha à une femme de 20 ans qu'on aurait forcé à se dénuder complètement. Faut bien donner de quoi à se mettre sous la dent à la machine de propagande russe. 

J'ai une proposition d'avatar pour ceux qui mordent à pleine dents dedans :

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Dans cette poubelle, on voit beaucoup de ça je remarque :

 

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« L'informationnel est une arme de guerre clé du Kremlin »

Spécialiste à l'Ifri de la Russie et de la guerre de l'information, Julien Nocetti décrypte la stratégie de Moscou en la matière, des bots aux mouvements politiques étrangers diffus, en passant par les « idiots utiles ».

Comment la guerre en Ukraine se prolonge-t-elle sur le terrain de l'information ?

Bien avant les pays occidentaux, la Russie a placé au même niveau d'importance l'emploi de l'outil cyber, l'exploitation de l'environnement informationnel et la guerre électronique (le brouillage des radars, des satellites, des réseaux, y compris électriques, etc.). Cela suppose l'apparition de champs de bataille variés (les réseaux sociaux…) et une capacité à agir sur l'ensemble du spectre de cette conflictualité.

Pour l'instant, ce qui est très flagrant est la référence constante aux termes de « nazis » et de « génocide » soi-disant perpétré par Kiev avec une absence totale de complexe, à commencer par Vladimir Poutine lui-même. L'idée est d'obtenir un effet de saisissement, de gêne et de crispation chez nous pour parasiter le débat, voire paralyser la prise de décision de nos dirigeants. Il sera intéressant de voir comment l'effort informationnel russe présentera les régimes occidentaux quand il se focalisera sur eux.

Comment l'effort de désinformation est-il organisé ?

Pour l'instant, l'usage de bots ou de trolls revêt des habits classiques tels qu'on en a vu pour la crise des « gilets jaunes » ou pendant l'ère Trump. Le mode d'action est classique mais la campagne risque de s'intensifier au fur et à mesure de l'opération militaire russe.

Il n'y a pas de grande « ferme de trolls » dans les sous-sols du Kremlin qui vont pianoter pour déstabiliser nos démocraties. C'est beaucoup plus fragmenté que cela. La volonté politique du Kremlin d'aller parasiter l'information chez ses ennemis, tout comme de mener des cyberattaques, est forte. Différents acteurs la relaient, les services de renseignement - FSB, SVR, GRU - au premier chef. Des organes para-étatiques, dont il sera difficile de prouver un lien organique avec le Kremlin, sont également mobilisés.

Ensuite, l'effort se concentre au niveau individuel : la recherche de ce qu'on peut appeler depuis Lénine les « idiots utiles », des non-Russes qui défendent Moscou. Je pense enfin que la Russie fait en ce moment un gros travail pour mobiliser des forces politiques étrangères diffuses qui pourront faire caisse de résonance pour ses messages. Un peu comme Donald Trump a utilisé les relais de l'alt-right.

Moscou n'aura-t-il pas plus de mal à mobiliser hors de ses frontières sur l'Ukraine que l'alt-right sur les thèmes de l'immigration et de l'identité ?

Si, absolument. Sur le front des relais extérieurs de la Russie, je suis très curieux en particulier de ce que va être la réaction de la Chine. Avec le Covid-19, elle s'est inspirée des méthodes de guerre informationnelles russes. Va-t-elle revenir en arrière et dire stop pour ne pas pénaliser ses affaires avec l'Europe ? Ou, au contraire, employer le « manuel » russe pour s'emparer de Taïwan ?

Twitter a supprimé des comptes de renseignements occidentaux soupçonnés d'être des bots…

Cela pose une question très concrète par rapport aux conflits précédents dans la région : comment les plateformes vont-elles réagir ? Twitter a par exemple revu sa page d'accueil en présentant un onglet d'information sur le conflit. En quelque sorte, le réseau social assume un rôle à part entière… Le contexte a beaucoup changé. La Maison-Blanche exerce désormais une pression politique sur la tech américaine.

La chaîne RT devra-t-elle selon vous être fermée en Occident ?

La contrainte politique va être forte. D'autant que dès son arrivée à l'Elysée, Emmanuel Macron avait accusé directement RT et Sputnik de mener une campagne contre sa personne et la France. Cela dit, il y a un effet pervers à bien mesurer. La guerre informationnelle commence à domicile. Et l'interdiction de RT peut servir de prétexte au Kremlin pour fermer AFP, AP, Reuters, la BBC… en Russie. Or, même si RT sait très bien faire le buzz et jouer du sarcasme, son audience télévisée réelle en Occident reste marginale.

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L'Ukraine aussi pratique la désinformation, pour soutenir le moral de sa population et gagner la bataille de l'information. Frappe sur le mémorial de la Shoah, soldats de l'île des serpents, fantôme de Kiev... Autant de récits qui se sont avérés totalement ou partiellement faux.

 

Article du grand romancier russe Vladimir Sorokine:

https://mobile.twitter.com/courrierinter/status/1505148708387704832

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il y a 9 minutes, 1984 a dit :

J'aime les membres qui jouent leur vie sur ce conflit, on voit bien qu'ils sont des blancs d'occident. 

Des blancs d'occident qui sont devenus des experts en geopolitique et histoire en l'espace de 4 jours alors qu'ils ne connaissaient pas le nom du president ukrainien stp.

But they are whites so its alright. 

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Je vois vraiment pas le rapport. Bon nombre des sujets du forum demanderaient une expertise qu'on n'a pas pour être abordés sérieusement. À ce compte là, t'arrêtes de parler, quel que soit le sujet.

 

Sinon, plus j'y pense plus la fermeture de RT me dérange. Ce n'est qu'en ratissant des opinions de différents bords qu'on peut se forger une opinion solide, si on n'a plus accès à toute une branche de news, on y perd forcément. C'est aussi hyper hypocrite d'agir comme si on était en guerre contre la Russie (ce qui justifierait la fermeture) sans avoir le courage de le faire réellement. C'est de la bonne conscience pas chère.

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Il y a 15 heures, Sredni Vashtar a dit :

Des blancs d'occident qui sont devenus des experts en geopolitique et histoire en l'espace de 4 jours alors qu'ils ne connaissaient pas le nom du president ukrainien stp.

But they are whites so its alright. 

Des W00t de la bien pensance, à base de cc fiévreux et de e-militantisme forcené. De vrais soldats 2.0

Ça doit bien dormir la nuit, dis donc. 

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What about l'Afrique ?

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Une des plus anciennes utilisations du whataboutism a lieu en 1947 lorsque William Averell Harriman critique l'impérialisme soviétique dans un de ses discours. La réponse d'Ilya Ehrenbourg dans la Pravda critique la politique américaine sur ses minorités, notamment raciales. 

Cette tactique a resurgi dans la Russie post-soviétique, notamment en ce qui concerne les droits de l'homme, les critiques du gouvernement ou la situation en Crimée. Le whataboutism a été utilisé par le président Vladimir Poutine et son porte-parole Dmitri Peskov.

 

Pour le journal The Guardian, le whataboutism est « pratiquement une idéologie nationale[5] ». Pour la journaliste Julia Ioffe, « quiconque a déjà étudié l'Union soviétique » connaît cette technique, et son classique « vous pendez les noirs » adressé aux États-Unis.

Le président Donald Trump fait régulièrement usage du whataboutism et pour certains analystes, il semble imiter Vladimir Poutine. L'usage de cette technique rhétorique s'est répandue au-delà de la sphère soviétique, dont il n'est plus l'apanage particulier.

 

TikTok accusé d’offrir un « passe-droit » aux propagandistes du KremlinLes utilisateurs russes de TikTok n’ont donc, depuis une semaine, accès qu’aux vidéos publiées en Russie et datant d’avant la guerre. Même les internautes ayant recours à des réseaux privés virtuels (VPN), qui permettent de contourner les systèmes de filtrage ou de censure en se connectant depuis un point d’accès à l’étranger, ont fini par être bloqués par TikTok, d’après les constatations de Tracking Exposed. A quelques exceptions près : les comptes diffusant les éléments de langage du gouvernement ou de l’armée, et certains autres – identifiés par le magazine Vice comme faisant partie d’un réseau de propagande pro-Kremlin –, sont toujours librement accessibles depuis la Russie.

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/03/15/tiktok-accuse-d-offrir-un-passe-droit-aux-propagandistes-du-kremlin_6117655_4408996.html

 

 

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Critiquer le whataboutism actuellement, c'est faire un sophisme sur un autre. 

J'ai un ami qui est photojournaliste depuis une dizaine d'année, il est reconnu dans son travail et se rends sur les lieux de conflit dans le monde. Il était déjà en Ukraine en 2014, quand certains ici se carraient le cul de mettre un drapeau en avatar devant la montée des hostilités. Il a couvert bien des drames, de Calais à Gaza en passant par la Grèce et la Turquie. 

C'est le premier à dénoncer la logique à deux vitesse des superpuissances occidentales. J'ai plus foi en sa parole qu'en celle d'un(e) petit(e) canadien(ne) au chaud chez lui(elle) qui se prends pour Che Guevara ( ou Che guevarette) .

Quand vous parlez de whataboutism dans ce cas précis, vous cautionnez la propagande médiatique occidentale, comme si celle ci était différente de la russe. 

De même,

Induire qu'on légitime l'action de Poutine en relevant les incohérences éthiques de ces propagandes là, c'est tout autant adhérer à une vision manichéenne du monde politique. 

 

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Faut vraiment être siphonnés pour pas comprendre qu'une guerre en Europe touche davantage les gens qu'une guerre à l'autre bout du monde. Nos anciens ont eu des enfances marquées par la guerre. Bon nombre d'Européens ont des histoires et des traumatismes familiaux liés à la guerre. Et l'Ukraine, c'est basiquement la Pologne et les autres pays de l'Est pré-Union européenne. En URSS et dans les pays satellites, beaucoup de choses étaient gérées par la même administration et uniformisées (cantines, architectures, etc.). Évidemment que ça blesse plus de voir ton sosie se prendre une balle que quelqu'un qui n'a pas de lien avec toi.

La propagande de l'Ouest, c'est autre chose. S'en prendre à des organisations pour leur reprocher leur comportement et leur gestion de crise, c'est pas la même chose que de reprocher à des êtres humains de ressentir ce qu'ils ressentent.

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Non, Daleko. Ça c'est un argument de gros raciste. Mais si d'autres CANADIENS sont chaud de suivre le même argumentaire que toi, je serai ravie de leur apprendre qu'il le sont comme toi. 

D'ailleurs en 2014, tout le monde s'en branlait la nouille, de l'Ukraine. Elle a changé de frontière depuis ? 

:you_dont_say:

@Tovarichtch c'est clairement pas un argument qui mérite un point, la distance géographique. Médiatiquement parlant on a déjà eu cette conversation, et tu as reconnu toi même que ce n'était ni logique ni légitime. 

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il y a 10 minutes, 1984 a dit :

@Tovarichtch c'est clairement pas un argument qui mérite un point, la distance géographique. Médiatiquement parlant on a déjà eu cette conversation, et tu as reconnu toi même que ce n'était ni logique ni légitime. 

Je trouve que le point sur la mémoire collective et historique de la guerre mondiale est pertinent. Le traumatisme et les occupations politiques ou militaires de superpuissances qui ont suivi pendant des décennies forment un argument juste. L'argument de la pigmentation ou de la distance l'est moins, beaucoup moins.

Je tiens aussi à préciser que le conflit armé en Ukraine m'intéresse depuis le début. Chaque pays qui sombre dans un conflit armé suite à un soulèvement a mon regard du début jusqu'à la fin (si cette fin existe ...).

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J'adore DASRI qui te met un point alors qu'elle est en PLS dès que quelqu'un touche à un cheveux d'un Chinois dans la rue ou qu'elle parle de la guerre Japon vs. Chine.

T'es pareil 84, la seule raison pour laquelle ça te dérange, c'est que l'attitude des gens ne correspond à tes attentes de multiculturalisme illimité. Ben ouais, face au réel, les théories fumeuses se cassent la gueule. On aide plus les gens comme nous parce qu'on est pas tous unis (ce serait mentalement impossible de s'inquiéter dès qu'il arrive quelque chose à quelqu'un), on voit que les femmes et les hommes n'agissent pas pareil en temps de guerre, etc.

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