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Durée des relations de couple


1984
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Hello hello.

Je me questionnais avec une illustre dame, et je me demandais si d'après vos témoignages nous pourrions avoir un échantillon encore plus varié que le notre en vous posant la problématique suivante:

Pensez-vous que plus on attends avant de se mettre en couple avec quelqu'un, plus les probabilités que ce couple dure sont grandes ?

J'ai rien trouvé d'expert sur la question. Juste des témoignages de gens qui m'ont dit " Ah oui c'est vrai, moi j'ai attendu longtemps avec d'être untel, et du coup ça a eu plus de valeur et de poids dans ma vie".

Quand à moi même, j'avoue que si des coups d'un soir sont devenus des relations aussitôt après qui ont duré plus d'une année, celle qui a battu les records de longévité chez moi ( 3 ans) m'a fait vivre 6 mois de labeur avant sa concrétisation. Chez moi cette théorie se valide très clairement !

Et vous ?

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si on peut faire un lien avec la durée de fréquentation et la durée de la relation de couple qui s'en suit, ce serait au niveau du bénéfice du temps. lorsqu'on fréquente quelqu'un plusieurs mois avant d'officialiser l'union, les deux ont eu le bénéfice du temps pour se connaître réellement et s'apprivoiser mutuellement. comme ça, il n'y a pas de mauvaises surprises lorsque le couple est officialisé: on connaît assez bien la personnalité de l'autre, son passé (si on désire le savoir), ses qualités et surtout, ses défauts.

je n'ai pas de statistiques pour toi, mais à mon avis, une période de fréquentation de quelques mois est absolument essentielle si on se veut le moindrement sélectifs et qu'on a des critères qui vont au-delà de l'apparence physique et l'attirance sexuelle (qui sont des critères infiniment minimaux on s'entend). sinon, il n'y a pas moyen de savoir dans quoi on s'embarque et les risques que le couple brise tôt sont augmentés.

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C'est vrai que c'est assez logique, en fait.

"

L'amour véritable

L'amour est un sentiment beaucoup plus doux et basé lui aussi sur l'attirance physique puisque la première chose que l'on voit d'une personne est son corps. Mais l'amour englobe la tendresse qui se développe au fur et à mesure de l'apprivoisement de la personne aimée. Alors que la passion crée la dépendance, l'amour crée l'attachement, sentiment d'affection et de sympathie. L'amour, c'est ce qui reste une fois passée l'intensité de l'attirance physique initiale. Cette attirance n'apparaît parfois que plus tard chez les couples heureux à long terme, une fois que l'on connaît mieux la personne aimée. Un proverbe arabe dit: "N'épousez pas la personne que vous aimez. Aimez la personne que vous avez épousée. " Je vous suggère plutôt d'apprendre à aimer cette personne avant de lui offrir une bague de fiançailles et de l'épouser. Il est illusoire de croire que la passion puisse toujours durer. Comme pour les drogues dures, avec le temps se produit un phénomène de saturation qui fait que notre cerveau ne réagit plus devant la source de la passion. J'appelle ce phénomène " la douloureuse morale du plaisir", c'est -à-dire que même les plaisirs physiques les plus intenses deviennent fades avec la répétition et le temps. La plus belle femme et le plus bel homme finissent par perdre leur aura avec le temps. D'où la nécessité de changer l'objet de la passion, en changeant de partenaire, où en rendant plus difficile la satisfaction du désir fusionnel, ce que font les couples malheureux en multipliant les sources de conflits et d'opposition: la réconciliation devient tellement excitante après avoir pris le risque de perdre l'objet de son désir.

Les amoureux au long cours préfèrent carburer aux endorphines, ou endomorphines, plutôt qu'aux amphétamines Les endorphines ont des propriétés antalgiques, associées au calme, au bien-être et à l'absence de douleur. Voilà pour la dimension physiologique. Du point de vue psychologique, deux autres éléments sont nécessaires pour que l'amour véritable puisse exister: l'admiration et un ou des projets communs. Ces éléments doivent être canalisés vers la même personne et réciproques, à moins de vouloir être malheureux et de vivre des amours impossibles.

L'amour, tout comme la passion, est basé sur une attirance physique et sexuelle réciproque: ne dit-on pas "faire l'amour" pour désigner la relation sexuelle, l'acte d'amour? Qu'y a-t-il de plus merveilleux que de faire l'amour avec l'être aimé? Aimer quelqu'un, c'est vouloir se "lover", se toucher, se caresser, s'interpénétrer, se fusionner l'espace d'un moment. Mais pour que cette intimité fusionnelle temporaire puisse se vivre, rappelez-vous qu'elle nécessite deux personnes autonomes, entières et différenciées, toutes deux capables de retrouver leur centre identitaire après le lâcher prise nécessaire à la jouissance sexuelle fusionnelle.

L'amoureux ne peut aimer que s'il admire la personne qui l'attire. L'admiration est un sentiment de joie et d'épanouissement devant ce que l'on juge beau et grand. L'admiration invite au respect. J'englobe dans le concept admiration tous les aspects psycho-émotifs et même spirituels de la relation amoureuse. J'admire la personne qui habite ce corps qui m'attire. Mon sexe se met en action, certes, mais sous la direction de mon cœur et de mon cerveau, de mon intelligence émotionnelle. L'admiration implique non seulement le respect, mais aussi la connaissance, la confiance, l'honnêteté, la loyauté, la sincérité, la fidélité et la fiabilité, qualités que l'on retrouve en abondance chez les amoureux à long terme et les couples heureux, mais aussi chez des amis sincères (à la différence que ceux-ci n'ont pas de relations sexuelles). Ces qualités se retrouvent autant chez l'un que chez l'autre. Cette admiration repose sur la réalité de la personne aimée et non sur l'image idéalisée de cette personne. L'illusion n'est pas source d'admiration, mais plutôt de déception, ce que vit un jour ou l'autre le passionné déçu de s'apercevoir que la personne aimée ne correspond pas, ou plus, à son idéal illusoire.

Deux personnes qui s'aiment partagent les mêmes projets, d'où la nécessité de confronter ses projets personnels à ceux de l'autre. Deux personnes qui s'aiment se regardent, mais regardent aussi dans la même direction. S'aimer, c'est planifier ensemble des projets communs. Le passionné est assuré que l'autre voit ce que lui voit, projette ce que lui projette. Les amoureux à long terme font rapidement volte-face s'ils se rendent compte que leurs projets de vie personnels et conjugaux sont incompatibles. La psychologie populaire est souvent paradoxale dans ses dictons. On dit "Les contraires s'attirent", ce qui se vérifie en génie électrique et lors d'étincelles amoureuses, mais la psychopop dit aussi "Ceux qui se ressemblent s'assemblent". La psychologie scientifique confirme que si l'amour est improbable entre deux personnes identiques, les couples heureux à long terme réunissent, non pas un minimum, mais un maximum de compatibilités. On constate même qu'ils deviennent de plus en plus compatibles avec le temps, alors que les fusionnels deviennent de plus en plus divergents.

Les passionnés fusionnels ne prennent pas le temps de vérifier ces compatibilités avant de se mettre en couple. Ce n'est qu'avec le temps qu'ils s'aperçoivent que leurs différences sont insurmontables. Les personnes matures émotionnellement vérifient avant de s'engager si leurs désirs de cohabitation concordent, s'ils veulent le même nombre d'enfants, s'ils possèdent les mêmes principes éducatifs et s'ils partagent les mêmes objectifs pécuniaires (aussi terre-à-terre que cela puisse paraître). Ils ne partent pas du principe qu'ils vont nécessairement être d'accord parce qu'ils s'attirent et s'aiment l'un l'autre. Ils parlent de carrière, de partage des tâches ménagères, de vie sociale. Ils s'invitent à tour de rôle dans leur famille respective, non pas pour faire approuver leur choix, mais parce qu'ils auront à vivre avec deux familles. Et aujourd'hui, beaucoup plus qu'avant, ils s'expérimentent sexuellement et vérifient leur compatibilité libidinale. Dans leurs discussions, ils ne cherchent pas à plaire à l'autre; ils disent ce qu'ils sont. Ils ne croient surtout pas que leur amour amènera l'autre à changer et à partager leurs projets. Impossible, évidemment, que tous ces désirs concordent parfaitement, mais... chez les couples heureux, la différence entre ces désirs ne devient pas source de blocages permanents, mais au contraire source d'épanouissement et de complémentarité, alors que les couples malheureux cherchent, après coup, à établir un consensus sur tous ces points et s'accusent réciproquement de fausse représentation, de mauvaise foi ou de manque d'amour lorsqu'ils n'y parviennent pas.

La stabilité, plutôt que l'intensité, et la conscience, plutôt que l'inconscience, sont les deux caractéristiques d'un véritable engagement amoureux. L'attachement est la conséquence de l'amour. L'amour s'oppose à la passion, laquelle nécessite une nouveauté sans cesse renouvelée. L'intensité passionnelle peut faire souffrir, mais, disent les passionnés, qu'est-ce l'amour sans passion? Nous verrons, en réalité, que la souffrance des passionnés provoquée par l'impossibilité de la satisfaction de leurs désirs fusionnels leur donne, paradoxalement, l'occasion de sortir de l'inconscience, de grandir émotionnellement et d'apprendre à se centrer et apprécier l'autre dans sa différence. Tous, malheureusement, n' y parviennent pas, malgré l'aide de thérapeutes. "

http://www.eveildela.../couple4758.htm

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Je crois personnellement qu'il y a les premiers mois où tout parait beau et magique. Cette période, également appelé la passion ou le coup de foudre, est la phase où ce sont les liquides chimiques du cerveau qui sont en oeuvre. Ça dure un temps et c'est agréable. Mais après ça s’estompe. C'est après ce moment-là que d'autres éléments comme l'admiration, la compréhension mutuelle, le soutien, les objectifs communs, rentrent en ligne de compte.

Je crois donc que l'idéal, lorsqu'on se choisit un(e) partenaire, est de ne pas seulement se baser sur les premières sensations émouvantes, mais aussi sur les valeurs en soi de la personne.

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Réda, on peut être athée, juif, musulman ou chrétien, si on arrive à formuler une opinion argumentée sur les questions de l'amour, je ne vois pas pourquoi la logique qui en découle en serait nécessairement biaisée. Ca n'a rien à voir.

@Medicated

Je pense qu'on vit dans une société qui ne prends pas assez le temps d'étudier ces choses là, on est très consommateurs dans notre vision de l'amour ( selon mon impression) et il est plutôt mal vu d'avoir en face de soi quelqu'un qui a "besoin de temps". Beaucoup, par exemple. Ca parait être une somme de patience.

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Je pense qu'on vit dans une société qui ne prends pas assez le temps d'étudier ces choses là, on est très consommateurs dans notre vision de l'amour ( selon mon impression) et il est plutôt mal vu d'avoir en face de soi quelqu'un qui a "besoin de temps". Beaucoup, par exemple. Ca parait être une somme de patience.

quelqu'un qui se presse de s'embarquer dans une relation et qui trépigne d'impatience lorsqu'on lui demande d'attendre n'est jamais bon signe. c'est un signe qu'elle écoute son coeur, ce qui est correct, mais que son sentiment relève plus de la dépendance affective, ce qui est moins bien. combien d'individus croient avoir trouvé la bonne personne pour la simple raison que "le sexe est bon", "qu'elle/il est belle/beau" ou que "je pense constamment à elle/lui", sans réfléchir davantage sur la personne à qui elle a affaire. ton texte le dit très bien :

"Dans notre propre société, au XIXe siècle, la passion était considérée suspecte. L'augmentation croissante des divorces et des mariages malheureux est directement proportionnelle au fait que l'on veut aujourd'hui se marier par amour passion. Le problème est que la majorité des hommes et des femmes associe l'amour à la passion."

j'ajouterais à cela qu'alors que le divorce était mal vu auparavant et était même interdit à une certaine époque, divorcer ou se séparer aujourd'hui n'est plus vraiment mal percu. ça ne veut pas dire que les unions étaient plus heureuses auparavants qu'elles ne le sont aujourd'hui. seulement, une union malheureuse ou dépouvue d'amour ne finissait pas nécessairement par un divorce ou une séparation. même aujourd'hui, il y a une tonne de couples durables où l'on s'aperçoit que clairement, l'amour n'y est plus du tout et qu'ils sont ensemble par intérêt économique, pour les enfants ou par dépendance affective.

comme tu le dis aussi, il y a une "éducation amoureuse" qui est lacunaire, que ce soit du côté des parents ou de l'école. à l'ère des parents divorcés, des mères/pères monoparentaux et des familles reconstituées, beaucoup auraient à gagner à ouvrir un petit livre sur la psychologie amoureuse ou sur la croissance personnelle. on trouve ces livres idiots, mais je pense qu'ils nous permettent de trouver nos propres balises et repères lorsqu'on a manqué de bons exemples dans notre enfance. aimer est un apprentissage, et je crois qu'il y a des bonnes et des mauvaises façons d'aimer.

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Vos propos sont lucides et réalistes. C'est de plus en plus intéressant. Je crois que Vicks sera de mon avis.

Pourquoi Vicks? Ben nous sommes les seuls séniors du forum.

Enfin, il me semble...

EDIT: Ok. Je vous met sur une piste. (ça vaut c'que ça vaut...)

J'ai déjà posé cette question à ma fille, accompagnée de ses amies: Pourquoi commencez vous toujours par la fin?

Devinez ce qu'elles m'ont répondu...

EDIT2:

"comme tu le dis aussi, il y a une "éducation amoureuse" qui est lacunaire, que ce soit du côté des parents ou de l'école."

Alors, si les parents et l'école ne vous ont rien appris: Où avez vous appris dans ce cas?

ATTENTION: Champ de mines.

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Qu'est-ce qu'elles ont bien pu te répondre...

"Parce qu'elle veulent en profiter le plus possible et qu'elles sont trop jeunes pour "prendre le temps" ?"

Dans ces eaux là, je pense

L'éducation dont Minh Vy parle est plus générale et sociétale, je pense. Les parents ne t'apprennent pas forcément comment aimer ta futur moitié, à part en proposant eux même un modèle de couple structuré. Je pense (tu me dis si je me trompe Minh ) qu'elle parle plutôt d'une attitude généralisée chez les jeunes.

Mon webmaster, le jeune que je fréquente depuis maintenant 6 mois, m'a fait prendre conscience de ma propre rapidité "d’exécution" en amour. J'ai tendance a être spontanée, sans aller dans la fusion, je dirais que je suis quand même quelqu'un d'assez passionné de nature. Ce garçon est en train de me faire évoluer cela. La frustration des débuts à laissé place à une réelle affection stable. Ce qui est drôle, c'est de constater qu'on devient plus fort comme cela. Plus indépendant, plus libre et donc plus à même d'aimer "correctement". Comme tu le disais si bien Minh Vy, on sort surtout de la dépendance affective qui est a mon avis une attitude infantile.

Tout porte à croire que cette relation va durer longtemps étant donné le temps qu'on prends pour la construire ( oui c'est bel et bien sur les rails là).

Je m'apprête donc à expérimenter le couple sous cet angle, et il me tarde de voir ce que cela donnera dans la durée (et le changement à terme que cela opérera sur moi).

Je pense pas officialiser cela avant cet été, ce qui me laisse encore énormément de temps pour construire "l'avant".

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Vos propos sont lucides et réalistes. C'est de plus en plus intéressant. Je crois que Vicks sera de mon avis.

Présentement, difficile de dire si je partage ton avis ou non, je n'ai aucune câlisse d'idée où tu t'en vas avec tes paraboles!?!

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Mon webmaster, le jeune que je fréquente depuis maintenant 6 mois, m'a fait prendre conscience de ma propre rapidité "d’exécution" en amour. J'ai tendance a être spontanée, sans aller dans la fusion, je dirais que je suis quand même quelqu'un d'assez passionné de nature. Ce garçon est en train de me faire évoluer cela. La frustration des débuts à laissé place à une réelle affection stable. Ce qui est drôle, c'est de constater qu'on devient plus fort comme cela. Plus indépendant, plus libre et donc plus à même d'aimer "correctement". Comme tu le disais si bien Minh Vy, on sort surtout de la dépendance affective qui est a mon avis une attitude infantile.

sans connaître les détails de ta relation, il faudrait éviter d'avoir affaire à quelqu'un qui est indécis ou qui se joue de toi (se faire niaiser, en bon québécois). dépendamment des messages qu'il t'envoie directement ou indirectement par ses gestes ou ses paroles, ça peut être sain d'attendre comme ça peut être totalement toxique. ça dépend toujours du contexte particulier à chaque situation. c'est là que ton jugement entre en jeu. et dans ce contexte, je crois que le "feeling" peut beaucoup aider et te parler. si tu as l'impression que la personne est malsaine avec toi, que votre relation est malsaine (la relation est source d'angoisses, la personne se contredit, semble cacher des choses, est affectueuse pour ensuite brusquement devenir évitante, etc) c'est probablement parce que tu as affaire à une relation toxique. et si tu as un bon feeling envers elle et votre relation (la personne est cohérente dans ses propos, stable dans sa façon d'être avec toi, etc), c'est sûrement que vous êtes dans la bonne voie d'entamer quelque chose de bien.

Alors, si les parents et l'école ne vous ont rien appris: Où avez vous appris dans ce cas?

mes expériences et mes erreurs du passé m'ont pas mal appris. et comme je l'ai dit, lire sur le sujet peut aussi aider à mieux se répérer dans tout ça.

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Présentement, difficile de dire si je partage ton avis ou non, je n'ai aucune câlisse d'idée où tu t'en vas avec tes paraboles!?!

T'as ben raison Vicks, désolé. :D

Qu'est-ce qu'elles ont bien pu te répondre...

"Parce qu'elle veulent en profiter le plus possible et qu'elles sont trop jeunes pour "prendre le temps" ?"

Dans ces eaux là, je pense

C'était encore plus simple que ça:

"Si il est beau, on couche avec, that's all."

Souvent, c'était la première fois ils se voyaient. Elles ne connaissaient que son prénom. La consommation prend tout son sens ici.

L'éducation dont Minh Vy parle est plus générale et sociétale, je pense. Les parents ne t'apprennent pas forcément comment aimer ta futur moitié, à part en proposant eux même un modèle de couple structuré. Je pense (tu me dis si je me trompe Minh ) qu'elle parle plutôt d'une attitude généralisée chez les jeunes.

En fait, le même phénomène se reproduit d'une génération à l'autre. Cet éducation ne s'enseigne, ni à l'école, ni à la maison mais bien par le biais des médias.

Cette génération est issue du WEB, donc elle a été très fortement influencée par la porn hard core. À notre époque ça été les films, les romans, les rares émissions de télé sur le sujet et quelques revues du style PLAYBOY. (très soft comparé au contenu diffusé aujourd'hui sur le WEB)

Et on copie (enfin, on essaie) les modes, les attitudes et les comportements que l'on retrouve dans ces médias. Nous, on étaient romantiques parsque c'est la romance qui primait. Aujourd'hui, c'est le sexe et en quelque pars on ne peut pas vous le reprocher puisque NOUS avons créé cet environnement pour la future éducation de nos jeunes.

Donc, Minh Vy a raison. Nous sommes responsables de cet hécatombe et n'en sommes pas très fiers. Tout le rituel de l'amour a disparu: Le premier regard, les premiers mots échangés, les premières sorties, le premier baisé, ect... Tout ça se résume à : "on baise" aujourd'hui. À notre grand désespoir. Comment ramener tout ça comme c'était avant.

Il y a un travail colossal qui nous attend dans les années à venir. La romance a son rôle à jouer en amour. Il faut la redécouvrir et en apprécier toutes les subtilités, le plaisir et l'ivresse qu'elle engendre. Tout ça a été perdu au fil des 30 dernières années. Le sexe, c'est bien, mais ce n'est pas TOUT. Ça fait partit d'un ensemble beaucoup plus complexe et si on ignore tout ce bout là on cour droit à l'échec. C'est sur.

Le débat est lancé. Parlons en, maintenant. C'est d'une importance CAPITALE pour l'avenir de tous. Nous (les parents) avons fait notre "mea culpa". Maintenant essayons ensemble de trouver des moyens pour réparer nos erreurs. Ça ne sera pas facile, mais il n'est pas trop tard pour remettre ce train sur ses rails pour qu'il roule vers un avenir meilleurs.

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T'as vision des jeunes semblent pas mal influencée par ce que tu vois dans les média aussi, Dantes.

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Pensez-vous que plus on attends avant de se mettre en couple avec quelqu'un, plus les probabilités que ce couple dure sont grandes ?

C'est quoi se mettre en couple avec quelqu'un ? Vivre ensemble ? Dire "je t'aime" ? Présentations aux parents ? Quand on décide d'être exclusif à l'autre ?

Personnellement, je crois que l'on commence par fréquenter, et que la transition au couple "stable" est graduelle et n'est pas déterminée par une date ou un événement en particulier. Si après 6 mois, tu ne te considères pas en couple, c'est sur la base de quel(s) critère(s) ?

Qu'on le veuille ou non, ça prendre toujours plusieurs semaines, quelques mois, pour se conforter dans son choix.

Modifié par MrSandMan
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sans connaître les détails de ta relation, il faudrait éviter d'avoir affaire à quelqu'un qui est indécis ou qui se joue de toi (se faire niaiser, en bon québécois). dépendamment des messages qu'il t'envoie directement ou indirectement par ses gestes ou ses paroles, ça peut être sain d'attendre comme ça peut être totalement toxique. ça dépend toujours du contexte particulier à chaque situation. c'est là que ton jugement entre en jeu. et dans ce contexte, je crois que le "feeling" peut beaucoup aider et te parler. si tu as l'impression que la personne est malsaine avec toi, que votre relation est malsaine (la relation est source d'angoisses, la personne se contredit, semble cacher des choses, est affectueuse pour ensuite brusquement devenir évitante, etc) c'est probablement parce que tu as affaire à une relation toxique. et si tu as un bon feeling envers elle et votre relation (la personne est cohérente dans ses propos, stable dans sa façon d'être avec toi, etc), c'est sûrement que vous êtes dans la bonne voie d'entamer quelque chose de bien.

J'ai un bon feeling, j'ai appris à apprivoiser l'animal.

Il est secret, pudique, honnête et loyal. Mais il est jeune et mal assuré de ce qu'il fait (il a souvent peur que je ne le juge). Très sérieux, très travailleur, très lié à ses amis. Très tendre aussi, quand il est avec moi (; Il a une psychologie assez complexe qui fait qu'il faut du temps avant d'arriver à le décrypter. Il apparait très froid et a besoin de temps pour se sentir safe avec quelqu'un. J'étais prévenue dès le début. Cette relation m'aide à grandir: je prends patience, je suis plus stable, j'ai plus de distance vis à vis de tout ça (alors qu'au début j'étais à fond) tout en restant très attachée à lui. Et désormais je n'ai pas à attendre longtemps avant qu'il se fasse remarquer. J'ai un rendez vous demain, et je sais que l'effet sur moi va me durer un mois tellement l'occasion est "belle". Aussi étrange que ce soit, nous n'avons pas encore couché ensemble et je ne suis pas pressée de le faire. J'ai envie de romantisme, justement (; Je sais pertinemment qu'il ne va pas s'envoler.

T'as vision des jeunes semblent pas mal influencée par ce que tu vois dans les média aussi, Dantes.

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C'est quoi se mettre en couple avec quelqu'un ? Vivre ensemble ? Dire "je t'aime" ? Présentations aux parents ? Quand on décide d'être exclusif à l'autre ?

Personnellement, je crois que l'on commence par fréquenter, et que la transition au couple "stable" est graduelle et n'est pas déterminée par une date ou un événement en particulier. Si après 6 mois, tu ne te considères pas en couple, c'est sur la base de quel(s) critère(s) ?

Qu'on le veuille ou non, ça prendre toujours plusieurs semaines, quelques mois, pour se conforter dans son choix.

Ta nature doit forcément t'amener à dire ceci et maintenant: tu n'es pas un gars d'un soir qui va te lancer dans n'importe quoi.

Si tu rencontres et t'intéresse à une femme, toi, Sandman, je suis sure que ce n'est pas avant tout pour son sex appeal. Je suis convaincue que tu fais partie de ces hommes qui naturellement, ont tendance à prendre le temps de se lier avec quelqu'un et qui savent graduer cela crescendo. Mais ce n'est clairement pas le cas de gens plus axés sur la culture populaire, celle que dénonce Dantes et qui nous tient un peu tous en "grande majorité". Je dis ça selon mon avis subjectif des choses.

C'est comme tous ces gens (j'en ai fait partie), qui abandonnent leurs amis une fois qu'ils se sont trouvé un partenaire de haute prestige; que ça dure ou pas, l'amour peut agir en fusion sur les êtres, et les faire se couper du monde amical. Souvent cela arrive, et cela à pour conséquence d'isoler les gens des autres. Eux se retrouvent confrontés à leur solitude une fois leur union consommée et consumée. J'imagine qu'une vie amicale qui ne se désemplit pas au contact d'une histoire d'amour sincère est signe d'une meilleure aptitude à "aimer" que celle des fusionnels.

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C'est comme tous ces gens (j'en ai fait partie), qui abandonnent leurs amis une fois qu'ils se sont trouvé un partenaire de haute prestige; que ça dure ou pas, l'amour peut agir en fusion sur les êtres, et les faire se couper du monde amical. Souvent cela arrive, et cela à pour conséquence d'isoler les gens des autres. Eux se retrouvent confrontés à leur solitude une fois leur union consommée et consumée. J'imagine qu'une vie amicale qui ne se désemplit pas au contact d'une histoire d'amour sincère est signe d'une meilleure aptitude à "aimer" que celle des fusionnels.

Une vie sociale n'est absolument pas incompatible avec une histoire d'amour. Elle est non seulement souhaitable, mais j'irais même jusqu'à dire nécessaire à votre équilibre.

Si un (une) partenaire exige l'exclusivité absolue et tente de vous isoler de vos amis, refusez, et si il (elle) n'en démord pas, quittez le (la) tout simplement.

Selon ce que j'en ai vu depuis le temps; Tous ceux et celles que j'ai connu ayant ce genre d'exigence, étaient presque tous des névrosés (es), des insécures ou tout simplement de fins manipulateurs (trices). Ça donne 9 fois sur 10 des relations tordues et plutôt malsaines dans le genre. Un (une) partenaire ne nous appartient pas.

Ça n'est pas un bien de consommation. Et tous ceux et celles qui vous considèreront comme tel ne vous mérite pas, tout simplement.

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Non mais disons que pour beaucoup de jeunes couples en pleine découverte l'un l'autre, c'est une réelle tentation, un vrai péché de gloutonnerie: on veut manger du gateau jusqu'à overdose. Quand l'amour et le sexe sont bon, et que tout est frais beau et nouveau, c'est une tentation à laquelle on est tous susceptible de succomber (:

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Non mais disons que pour beaucoup de jeunes couples en pleine découverte l'un l'autre, c'est une réelle tentation, un vrai péché de gloutonnerie: on veut manger du gateau jusqu'à overdose. Quand l'amour et le sexe sont bon, et que tout est frais beau et nouveau, c'est une tentation à laquelle on est tous susceptible de succomber (:

Trois jours, c'est normal. Trois mois, c'est autre chose. ; )

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