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Accro à internet?


Déchet(s) recommandé(s)

hum, c'est assez complexe à résumer, je m'y perds moi-même et ne sait trop par où commencer...

je m'inscris évidemment dans l'esprit du texte que j'ai posé plus tôt et je m'intéresse beaucoup à la psychanalyse

pour faire court, je considère que le virtuel s'offre comme une réponse à la difficulté qu'a l'individu contemporain à entrer en relation avec l'Autre.

ici, c'est tout un courant de la sociologie, qui voit le passage de la tradition à la modernité comme la perte de repères communs, de rôles précis, ce qui laisserait l'individu libre (du moins on le croit parfois) mais incertain.

aussi, aujourd'hui, l'individu aurait de la misère à s'offrir une quelconque valeur, son estime de soi serait plutôt fragile, vacillante.

ce serait ici la source dun rapport à l'autre profondément contradictoire; l'individu contemporain a tout aussi cruellement besoin de la reconnaissance de l'autre qu'il le redoute, la moindre critique pourrait le détruire.

le virtuel viendrait alors permettre un rapport à l'autre basé sur l'évitement et le contrôle.

ce qui m'intéresse surtout, c'est de comprendre ce qui, dans le virtuel, permettrait un tel rapport.

et mon intuition (quoiqu'elle m'appartient pas vraiment...) est qu'il s'agit de la question du corps; de sa non-présence sur le web.

car c'est peut-être ça la seule spécificité du web, le fait qu'il crée la possibilité de socialiser sans la présence corporelle des autres? (un peu comme le bouqin d'Asimov, The naked sun, si ça vous dit quelque chose...?)

aussi, je vais fouiller plus profondément cette question: en quoi la présence de notre corps et du corps de l'autre est déterminante dans notre rapport à l'autre.

et, à l'inverse, que permet sa disparition?

je sais pas si c'est clair, ou si ça sonne juste comme de la branlette intellectuelle incompréhensible...

si c'est le cas, tu m'en excuseras, mais bon... moi ça m'allume faut croire.

si ça t'intéresse également, ces réflexions proviennent, entre autre, d'un excellent ouvrage que j'ai lu quelques fois. je ne saurais le recommander suffisamment; je trouve qu'il est vraiment vulgarisé et accessible:

http://www.livresquebecois.com/livre.asp?id=isdugjupeyugju&/le-monde-sans-fin-des-jeux-video/maxime-coulombe

en version plus courte et, surtout, plus disponible, l'auteur avait réalisé une excellente entrevue avec le zine Chronicart il y a quelques années:

http://www.chronicart.com/Accueil/Bienvenue/Categorie/webmag-7.sls?id=1635#!Article/Entree/Categorie/webmag/Id/maxime_coulombe___le_grand_autre_virtuel-12296.sls

voilà

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  • 5 semaines plus tard...

J'ai fait 42... :loser:

Augmente ton temps de connexion pour atteindre 50 !

(un peu comme le bouqin d'Asimov, The naked sun, si ça vous dit quelque chose...?)

Tient, je l'avais complètement oublier ce Asimov, j'avais un peu lu sur lui quand je me suis intéressé à la littérature Cyberpunk, je commencerai par ce livre, à moins que tu en ai un autre à me conseiller en premier?

Pour le test, j'ai rien compris.

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J'ai un score de 52 et je passe facilement 15h par jours sur l'ordinateur, que ce sois internet, jeux en ligne ou le travail. Pour ma part, la tendance de dire qu'il existe une "cyberdépendance", c'est seulement qu'une utilisation fréquente est tabou. Une personne qui lit beaucoup ou qui pratique d'autres loisirs, peuvent entrainer les mêmes conséquences, sois la perte de temps pour les taches ménagères, les études ou le rendement au travail, ne sont pas souvent considérer comme une "dépendance" aussi grave que celle d'internet. Oui, je trouve que même en 2014, la technologie est un sujet tabou.

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  • 2 semaines plus tard...

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