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Votre plus grand regret ?


Déchet(s) recommandé(s)

Quand on vieillit, le désir sexuel diminue, mais la romance demeure. La complicité avec une femme devant un lever de soleil, en silence, avec un thé vert, c'est aussi bon à 60 ans qu'à 35 ans. Mais le sexe, non, vraiment non...!

Ben, ça dépend de quel point de vu on se place pour regarder ça.

C'est aussi bon (je dirais même meilleurs), mais c'est différent, c'est sur.

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Et pour répondre au thread: J'ai appris avec le temps qu'il est inutile de regarder en arrière.

On apprend du passé, en regardant vers l'avenir et en vivant au présent.

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Ah common Dantes, je savais que ça viendrait, mais pas si vite et pas de toi.

On les connaient par coeur ces phrastiches positivistes...

De quoi sont fait ces expériences passées qu'il faut conjuguer au futur ?

Faut savoir regretter, ça fait partie.

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Je regrette de ne pas avoir compris vers 17/18 ans à quel point c'est la jungle et de ne pas avoir visé plus haut dans mon choix de première école alors que j'avais les notes pour. Les choses fonctionnent peut-être différemment chez vous mais en Europe, que ce soit en arts ou en sciences, si tu ne sors pas d'une école prestigieuse, t'as beau avoir un doctorat, t'es une m.rde parce que t'as aucun nom de marque à mettre sur ton CV.

Moi j'ai évité les facs de snobs parce que la mentalité me déplaisait et qu'on ne m'a pas élevée avec l'idée d'un classement en tête, j'ai intégré une bonne école malgré tout mais ce n'était pas une des toutes meilleures, ce qui comptait c'était d'apprendre, de vivre ma vie, pas de me la jouer en sortant d'une université de riches. Au final, j'ai perdu pas mal de temps dans des voies de garage. Là grâce à mon entourage actuel, qui m'a appris comment ça marche, je poursuis dans une école reconnue. Le niveau de l'enseignement n'est pas du tout à la hauteur de la réputation de l'établissement et encore moins à celui des frais d'inscription, la seule différence, c'est le réseau et le prestige qui font que j'ai déjà des opportunités que je n'aurais pas eues avant alors que je ne suis pas encore diplômée. Ce système est pourri à l'os et ça me rend vraiment furax de penser à ça et au temps que j'ai perdu.

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plus jeune il y avait cette fille, belle comme un coeur qui, durant un brunch d'été au Bistro l'Accent, m'a regardée droit dans les yeux et demandé si nous avions un avenir ensemble. je ne sais pas encore pourquoi, mais je lui ai dit que nous n'en n'avions pas. le deuil d'amour est passé depuis, mais je reste toujours avec ce regret d'avoir très, très mal agi à son égard. c'est un regret égoïste, fondé sur le fait qu'elle n'a jamais daigné m'accorder son pardon malgré mes nombreuses et ô combien pathétiques supplications. à l'époque, ça me rendais folle d'obsession. aujourd'hui, il ne reste plus qu'une amertume que je traîne comme un petit boulet encombrant et désagréable qui me rend tristounet de temps à autre, et j'aimerais donc m'en départir.

heureusement, le temps fait petit à petit son oeuvre.

pis toé mon beau VaG?

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De quoi sont fait ces expériences passées qu'il faut conjuguer au futur ?

Je n'avais pas l'intention d'en faire une annonce "publique", mais, vu que c'est toi qui me le demande, je vais en parler.

J'ai assisté, impuissant, à la longue agonie de mon père. (pendant 17 ans)

J'ai fais de même avec des parents et des vieux amis.

Je leurs ai offert aide et soutient, à eux et leurs proches. (mais toujours avec ce même sentiment d'impuissance face à l'inévitable)

Et cette fois, c'est ma propre femme qui est aux prise avec un cancer qui va l'emporter dans...(Un ou deux mois...La fin approche)

Ce que j'ai appris du passé: Ça sert à rien de se révolter et de maudire le destin que l'on trouve cruel et injuste.

Comment je l'applique aujourd'hui: J'ai accepté l'inévitable, lorsqu'on a diagnostiqué un cancer inopérable il y a un an, chez ma femme.

Je l'ai épaulé du mieux que j'ai pu. Mais cette fois, avec sérénité, calme et bienveillance.

Je reste optimiste pour l'avenir. J'ai deux enfants qui vont avoir besoin de moi. Et je serai là pour eux, jusqu'au bout.

Mon seul regret, donc, pourrait être: "Si je pouvais retomber à 20 ans, en sachant ce que je sais aujourd'hui."

Mais, c'est impossible. Donc, on va faire avec. Voilà.

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"Si je pouvais retomber à 20 ans, en sachant ce que je sais aujourd'hui."

tu n'aurais pas pu faire grand-chose, surtout s'il s'agit d'un cancer de provenance héréditaire ou génétique.

profite de tes derniers moments avec elle. l'important c'est qu'elle parte en paix.

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Triste nouvelle d'apprendre ça pour ta conjointe. Quelle saloperie le cancer.

Ne me reste à te souhaiter très sincèrement que vous puissiez passer ensemble les difficultés de cette épreuve le plus sereinement possible.

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Je regrette de ne pas avoir demandé d'aide psychologique avant.

Je regrette d'avoir fumé du pot. Ça peut avoir l'air cave, mais j'ai eu de grosses conséquences. J'aurais probablement eu moins de problèmes de crises de panique.

Je regrette de ne pas m'être investie dans une activité physique plus tôt, et d'avoir laissé les chiffres sur la balance monter à ce point.

Je regrette d'avoir traité ma mère comme de la merde si souvent.

Sinon, j'essaie de prendre des leçons du reste. Mais j'peux pas passer à côté de ces regrets qui ne s'effacent pas.

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Mon seul regret, donc, pourrait être: "Si je pouvais retomber à 20 ans, en sachant ce que je sais aujourd'hui."

Mais, c'est impossible. Donc, on va faire avec. Voilà.

Lorsque tu m'as annoncé la maladie de ta femme il y a près d'un an, déjà j'avais perçu dans tes propos que tu semblais le prendre plutôt sereinement. Je présume que tes expériences passées ont grandement contribué à te faire voir la réalité sous un angle moins négatif.

Il n'en reste pas moins que même si tu reculais de 20 ans avec l'expérience que tu as acquise aujourd'hui, on n'est jamais tout à fait préparé à perdre quelqu'un qu'on aime.

Continue de prendre soin de ta douce... mais ne t'oublie pas non plus.

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Continue de prendre soin de ta douce... mais ne t'oublie pas non plus.

L’andropause me fait chier un peu, mais pour le reste, ça va.

Et à tous ceux et celles qui ont répondu à mon post, merci du fond du cœur.

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Ne pas avoir cruisé Evelyne Audet (Call TV, L'attaque à 5, CHOI, Les Canadiens, Evasion, La Presse, L'Impact de Montréal) dans la classe de 6e année.

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