Purosangue 30 octobre 2013 Partager 30 octobre 2013 (modifié) Faudrait d'abord savoir quel % des recettes d'un film proviennent de la projection au cinéma vs. % des recette provenant des locations, achat DVD,etc. Ultimement faudrait d'abord savoir quel % des vues d'un film proviennent de la projection au cinéma vs. % des vues provenant des locations et achat DVD, etc. Les cinémas c'est dead. ... Dans les 50, les américains allaient voir 20 films par année. Aujourd'hui, ils vont en voir 4. http://fr.wikipedia....A9velopp.C3.A9s Dans un pays futuriste comme le Japon, les gens vont en voir moins d'un par année ! ... De toute façon, l'exploitation salle est responsable de seulement vingt à cinquante pour cent des recettes totales d'un film. Derrière chaque gros films, il y a un comité de production, réunissant plusieurs sociétés : éditeurs de livre, agences de pub, chaînes TV, distributeurs vidéos & films... C'est-à-dire qu'en gros, les films sont des produits réalisés par tout le monde sauf... des gens du monde du cinéma. Les Japonais se retrouvent face à : des promotions intensives aussi bien à la télévision que dans des magazines (propriétés des investisseurs), des produits aseptisés (compromis entre producteurs), un manque d'originalité (adaptations de livres, mangas, jeux vidéo), des films véhicules à idoles (artistes préfabriqués & multitâches - propriétés des producteurs), visant une audience précise (adolescents, femmes). C'est l'efficacité de ce modèle qui, depuis 2006, assure aux films japonais une part de marché supérieur à celle des films étrangers au box-office local. De manière générale, le cinéma reste un loisir cher au Japon. Une place vaut 1.800 yen (soit 13,70€), mais grâce aux diverses réductions mises en place depuis quelques années (étudiants, retraités, prévente, lady’s day …), le tarif moyen tourne plus autour de 1.200 yen (soit 9,10€). Cependant, certains cinémas de luxe n’hésitent pas à vendre des places à 30.000 yen (soit 227,50€) … et a contrario, d’autres salles plus familiales proposent deux films à la suite, en seconde exclusivité, pour 1.000 yen (soit 7,50€). Autrefois, chacun de ces trois studios pratiquait le block booking, et ils ne distribuaient et n’exploitaient que les films qu’ils avaient produits. Autre grande particularité des salles japonaises, elles montraient souvent soit uniquement du cinéma national, soit uniquement du cinéma étranger. Avec l’émergence des multiplexes et surtout la baisse d’intérêt du public pour le cinéma étranger, cette dichotomie tend à s’effacer aujourd’hui. En 2008, sur les 418 films japonais sortis en salles, 18% d’entre eux se sont partagés 84% des recettes, tous produits par les trois majors japonaises. Les films indépendants japonais, bien que très nombreux, marchent très peu au Japon. En effet, les genres à la mode en ce moment sont les mangas et les remakes de séries télé, très populaires auprès des jeunes. Les jeunes japonais considèrent le cinéma comme un divertissement et se désintéressent de plus en plus des films étrangers, notamment à cause de la « contrainte » de lire des sous-titres. Modifié 30 octobre 2013 par Nouveau Projet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Déchet(s) recommandé(s)
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Je veux revenir!