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Taxer les billets pour financer les films ?


Déchet(s) recommandé(s)

ouais, mais ça ne prend qu'une mini-taxe (genre 2%, soit entre 20 et 30 sous du billet) pour faire toute la différence. les gens ne s'en rendraient pas compte.

parce que si t'as les moyens de débourser 16$ pour voir Gravity en 3D, t'as sûrement les moyens de mettre un 25 sous de plus pour promouvoir le cinéma québécois. les pauvres ne se permettent pas de payer le cinéma à plein prix, de toute manière.

le problème, comme tu dis, reste de savoir où ira cet argent.

Je suis parfaitement d'accord que les gens ne seraient pas réellement affectés par une telle taxe, mais je suis pas mal sur qu'on verrait une petite levée de bouclier de la part d'une certaine partie trop vocale de la population et aussi des propriétaires de salle. Bref, chaque fois qu'on taxe, surtout pour promouvoir quelque chose qui est sur de ne pas être rentable, certaines personnes vont chialer et ces personnes-là ont malheureusement un poids médiatique important.

Ceci dit, je suis pour le principe, mais on a tous le même questionnement (teinté du même cynisme): mais où aura réellement cet argent? Dans les poches de Patrick Huard? Dans des productions insides calquées sur le modèle américain? C'est pas mal là que les bonzes de l'industrie seraient tentés de l'envoyer en se disant que, de cette façon, nos "méga-productions" auraient une meilleure chance de compétitioner avec les blockbusters étatsuniens. C'est le risque d'une telle idée et, ironiquement, la façon dont elle passerait sans doute le mieux dans la population. Investir dans des films à vocation artistique pour créer du capital culturel (pour reprendre la brillante explication de néglisse), pas sur que ce soit vendeur.

Mais bon, au final, c'est un enjeu mineur et probablement que ça se passerait assez bien entre les craques du plancher sans que trop de gens s'en rendent compte... le problème étant que tu veux que les gens s'en rendent compte dans la mesure où tu veux faire rayonner les talents d'ici. M'enfin, enjeu complexe.

Parce qu'au final, au bout de cet argent, c'est le processus de sélection qui fait défaut. On cherche la quantité à tout prix au Québec. J'ai pas encore décidé si c'était une bonne ou une mauvaise chose.

Ben, ce que tu dis m'apparaît comme une évidence. Mais bon, je dois être honnête, je ne connais pas assez les rouages du processus de sélection (ni sur les budgets donnés par film) pour me mouiller davantage.

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Je suis parfaitement d'accord que les gens ne seraient pas réellement affectés par une telle taxe, mais je suis pas mal sur qu'on verrait une petite levée de bouclier de la part d'une certaine partie trop vocale de la population et aussi des propriétaires de salle. Bref, chaque fois qu'on taxe, surtout pour promouvoir quelque chose qui est sur de ne pas être rentable, certaines personnes vont chialer et ces personnes-là ont malheureusement un poids médiatique important.

Ceci dit, je suis pour le principe, mais on a tous le même questionnement (teinté du même cynisme): mais où aura réellement cet argent? Dans les poches de Patrick Huard? Dans des productions insides calquées sur le modèle américain? C'est pas mal là que les bonzes de l'industrie seraient tentés de l'envoyer en se disant que, de cette façon, nos "méga-productions" auraient une meilleure chance de compétitioner avec les blockbusters étatsuniens. C'est le risque d'une telle idée et, ironiquement, la façon dont elle passerait sans doute le mieux dans la population. Investir dans des films à vocation artistique pour créer du capital culturel (pour reprendre la brillante explication de néglisse), pas sur que ce soit vendeur.

Mais bon, au final, c'est un enjeu mineur et probablement que ça se passerait assez bien entre les craques du plancher sans que trop de gens s'en rendent compte... le problème étant que tu veux que les gens s'en rendent compte dans la mesure où tu veux faire rayonner les talents d'ici. M'enfin, enjeu complexe.

Ben, ce que tu dis m'apparaît comme une évidence. Mais bon, je dois être honnête, je ne connais pas assez les rouages du processus de sélection (ni sur les budgets donnés par film) pour me mouiller davantage.

En même temps, ça serait vraiment un problème que parfois l'argent irait à des films québecois plus grand public ?

J'veux dire, il ne faut pas confondre "culture" dans le sens "art de haut niveau qui gagne des prix et qui se démarque par sa créativité" et "culture" dans le sens "ce qui unis un peuple dans une identité commune".

Souvent j'ai l'impression que le milieu artistique s'approprie le sens du mot "culture" comme si c'était équivalent aux pratiques artistiques originales, quand en réalité en général la culture ça inclus aussi le pâté chinois, la poutine et le hockey sur glace. Comme s'ils étaient les défenseurs privilégiés de l'identité, de la "culture".

Personnellement j'ai aucun problème qu'on utilise cet argent là à la fois pour aider un Xavier Dolan à pas à être obligé de faire une vente de garage pour financer son prochain film ainsi que pour financer Bon Cop Bad Cop 2.

Parce qu'un des problème fondamental c'est "l'américanisation" culturelle par le cinéma, et ça passe principalement par la grosse machine hollywoodienne et les films grands public. Ce problème là va être tout aussi criant si on fait juste financer du film d'auteur peu accessible. Les gens iront pas plus les voir.

Avoir à choisir entre ou bien Un cinéma "grand public" québecois en santé et un cinéma "d'auteur" québecois qui se porte mal ou bien un cinéma "grand public" québecois qui se porte mal et un cinéma "d'auteur" québecois qui se porte bien, j'ai malheureusement pas le choix vraiment de préférer la première option.

Évidemment, dans la réalité il s'agit plus d'un compromis où idéalement on espère pouvoir avoir les deux.

Mais bref, personnellement je vais être ben content même si ma taxe permet de faire un film avec Patrick Huard qui va déplacer le monde.

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Ce que ça devient un peu inutile d'instaurer une taxe pour financer plus des films qui sont déjà financés.

Dolan, j'ai beau l'haïr, mais il a besoin de plus de financement que nos films grands publics justement parce qu'il n'attire pas grand monde dans les salles; il ne rapporte pas d'argent. Son travail apporte un certain capital culturel au Québec, qu'on l'aime ou non. Bon Cop, Bad Cap, ça fait un bon box office, mais ça ne transcende pas nos frontières. Pis, on ne se mentira pas, ces films-là, comme je l'ai dit, sont déjà financés. Le but d'une taxe, c'est d'encourager les créateurs d'ici à faire rayonner le Québec à l'international. Nos films grand publics, sauf rare exceptions, ne font pas ça.

Ce qui est sous-financé, c'est le cinéma d'auteur de là la pertinence d'une taxe pour l'encourager. Je vois pas la pertinence d'une taxe pour contribuer à la culture de masse, elle n'en a pas de besoin pour prendre de l'expansion justement parce qu'il y a possibilité de retour sur investissement (et encore là, si le budget est limité parce que le marché aussi l'est. Alors pourquoi mettre plus d'argent pour la perdre pour faire des films qui ne seront au final pas plus divertissants, m'enfin...). La culture avec un grand C, oui.

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Pourquoi le pris des billets de cinéma ne suit-il pas l'offre et la demande, et le coût de production.

Exemple : le gros blockbuster qui a coûté 250 M$ à produire pourrait vendre les billets 15-20$ et le film québécois qui a coûté 1M à produire pourrait vendre les billets 5$. Comme ça, ça aurait du sens. On se sait que le monde veulent plus aller voir le gros film avec Brad Pitt, mais si l'autre film coûte juste 5$, ils seraient peut-être tentés d'aller voir les deux au lieu de choisir. Et les gens qui n'ont pas envie de payer 15$ pour voir le dernier Dolan auraient peut-être envie de payer 5$ par contre...

Je pense sincèrement que ça devrait suivre la demande escomptée et le budget. Surtout le budget. Come on, c'est pas normal de payer 15$ pour voir un film qui a rien couté à produire. Et en plus, ça donnerai la chance aux plus petits films d'avoir un public aussi et en plus, ça attirerait plus de monde au cinéma. Certaines personnes qui ont du budget pour voir juste 1 film, pourraient en avoir pour en voir 2. Tout le monde gagnerait.

Les prix sont à titre d'exemple. Mais perso, pour le prix que coûte le cinéma c'est pas vrai qu je vais aller voir le film québécois sans effets spéciaux, rien. Je vais le louer plus tard et je m'en fous de le voir sur ma télé de chiotte. Mais le film à gros budget impressionnant en 3D. genre The Hobbit ou Batman, etc, ça vaut la peine de le voir au cinéma sur écran géant.

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Pourquoi le pris des billets de cinéma ne suit-il pas l'offre et la demande, et le coût de production.

Exemple : le gros blockbuster qui a coûté 250 M$ à produire pourrait vendre les billets 15-20$ et le film québécois qui a coûté 1M à produire pourrait vendre les billets 5$. Comme ça, ça aurait du sens.

Non. Va relire mon intervention.

Modifié par Nouveau Projet
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Ce que ça devient un peu inutile d'instaurer une taxe pour financer plus des films qui sont déjà financés.

Dolan, j'ai beau l'haïr, mais il a besoin de plus de financement que nos films grands publics justement parce qu'il n'attire pas grand monde dans les salles; il ne rapporte pas d'argent. Son travail apporte un certain capital culturel au Québec, qu'on l'aime ou non. Bon Cop, Bad Cap, ça fait un bon box office, mais ça ne transcende pas nos frontières. Pis, on ne se mentira pas, ces films-là, comme je l'ai dit, sont déjà financés. Le but d'une taxe, c'est d'encourager les créateurs d'ici à faire rayonner le Québec à l'international. Nos films grand publics, sauf rare exceptions, ne font pas ça.

Ce qui est sous-financé, c'est le cinéma d'auteur de là la pertinence d'une taxe pour l'encourager. Je vois pas la pertinence d'une taxe pour contribuer à la culture de masse, elle n'en a pas de besoin pour prendre de l'expansion justement parce qu'il y a possibilité de retour sur investissement (et encore là, si le budget est limité parce que le marché aussi l'est. Alors pourquoi mettre plus d'argent pour la perdre pour faire des films qui ne seront au final pas plus divertissants, m'enfin...). La culture avec un grand C, oui.

Ok, voyons ça autrement, disons un cinéma un peu entre les deux, un cinéma grand public qui est quand même acceptable.

Je suis d'accord pour dire qu'on a pas nécessairement besoin d'un nouveau "De père en flic".

Cependant il y a moyen aussi d'avoir des films, un peu comme hollywood, qui sont à la fois potentiellement populaire mais qui sont pas insultant pour ton intelligence. La Grande Séduction par exemple, clairement un film grand public mais qui est pas non plus purement un produit pour vendre des vedettes comme "De père en flic".

Mais ton argument "ces films là avec potentiel retour sur investissement sont déjà financés." Oui, mais l'idée c'est de pouvoir se permettre d'en financer plus. Pour faire en sorte que ça soit pas juste un film québecois par année qui va trouver un public. Parce que tant qu'à ça, les films de Dolan aussi trouvent le moyen d'exister déjà.

L'idée c'est aussi de pouvoir faire plus de film "Culture avec un grand C" tout comme aussi d'en faire plus de "Grand Public". Et si le fait d'avoir plus de financement et moins de stress pour toujours faire le maximum de risque, on peut aussi penser à un cinéma grand public qui réussit quand même à prendre certains risque et ne pas juste se fier à des grands personnages historiques (Louis Cyr) ou à simplement un paquet de vedettes (Le Sens de l'Humour, De père en flic, Bon Cop Bad Cop).

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Ça parle juste pas de la même affaire...

J'avoue.

Mais est-ce que l'offre et la demande est énormément élastique dans le domaine des films québécois ?

Les pauvres et les pingres peuvent toujours aller le mardi voir leurs films québécois favoris.

Et je doute qu'un film québécois puisse augmenter substantiellement ses revenus avec ce procédé voir même faire du profit.

Le bassin de cinéphiles québécophiles québécois est limité.

Modifié par Nouveau Projet
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Le mardi, c'est quand même 8.50 ET l'expérience cinéma est à chier parce que justement, tous les gros colons qui vont jamais au cinéma et qui font du bruit, cognent dans les sièges, jouent sur leur cell pendant le film sont la en même temps. Sans compter que la salle est toujours pleine.

Ma solution : prix ajustables selon le budget, et des gens vont aller plus au cinéma et les salles vont pousser....

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J'avoue.

Mais est-ce que l'offre et la demande est énormément élastique dans le domaine des films québécois ?

Les pauvres et les pingres peuvent toujours aller le mardi voir leurs films québécois favoris.

Et je doute qu'un film québécois puisse augmenter substantiellement ses revenus avec ce procédé voir même faire du profit.

Le bassin de cinéphiles québécophiles québécois est limité.

C'est le prix qui fait peur pour vrai. J'aime le cinéma québécois, mais je vais jamais voir un film québécois au cinéma. J'ai juste pas envie de payer 12.50 pour ça. Mais à 6-7$ j'irais clairement plus. J'ai découvert le Clap qui charge 6.50$ pour les étudiants, mais les salles sont tellement petites donc c'est poche un peu.

Je connais un paquet de monde qui iraient voir des films québécois si ça coutait pas 12.50$. Come on, pas d'effets spéciaux, ç'a rien couté à produire, mais on va payer le même pris qu'un film de 300M$? Ça n'a juste pas de sens. Tant qu'à dépenser 13$ on va choisir le plus rentable.

C'est comme si je te demande si pour 20K$ tu va acheter une civic 2003 ben normale ou si tu préfère n'importe quel modèle neuf?

Ma comparaison est bizarre, mais c'est pareil. Les gens en veulent pour leur argent.

C'est plate à dire, mais pour 15$ on en a pour notre argent avec un film de 2h30 en 3D genre Gravity qui se passe dans l'espace, mais pour le même prix, j'en ai pas pour mon argent de voir Omerta(ou Hot Dog que j'ai pas vu), que j'ai vu au cinéma et que c'était le PIRE WASTE OF MONEY EVER(mais ça compte pas, c'était juste trop poche ce film là).

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C'est le prix qui fait peur pour vrai. J'aime le cinéma québécois, mais je vais jamais voir un film québécois au cinéma. J'ai juste pas envie de payer 12.50 pour ça. Mais à 6-7$ j'irais clairement plus. J'ai découvert le Clap qui charge 6.50$ pour les étudiants, mais les salles sont tellement petites donc c'est poche un peu.

Je connais un paquet de monde qui iraient voir des films québécois si ça coutait pas 12.50$. Come on, pas d'effets spéciaux, ç'a rien couté à produire, mais on va payer le même pris qu'un film de 300M$? Ça n'a juste pas de sens. Tant qu'à dépenser 13$ on va choisir le plus rentable.

C'est comme si je te demande si pour 20K$ tu va acheter une civic 2003 ben normale ou si tu préfère n'importe quel modèle neuf?

Ma comparaison est bizarre, mais c'est pareil. Les gens en veulent pour leur argent.

C'est plate à dire, mais pour 15$ on en a pour notre argent avec un film de 2h30 en 3D genre Gravity qui se passe dans l'espace, mais pour le même prix, j'en ai pas pour mon argent de voir Omerta(ou Hot Dog que j'ai pas vu), que j'ai vu au cinéma et que c'était le PIRE WASTE OF MONEY EVER(mais ça compte pas, c'était juste trop poche ce film là).

Écoute, je t'aime bien, c'est vraiment pas pour te rabaisser, mais ce que tu viens de dire est juste pas très brillant. Est-ce qu'on peut vraiment considérer qu'une expérience cinématographique est plus "rentable" parce qu'on se fait bombarder d'effets spéciaux pour camoufler (bien souvent) une histoire niaise et dénuée d'intérêt?

Si un film à petit budget m'offre une expérience enrichissante, je vais être bien plus heureux d'avoir payé 12$ que pour un gros film de robots en 3D. En plus tu compares deux marchés complètement différents: le cinéma québécois et le mainstream américain. Pas vraiment le même fonctionnement ni les mêmes ressources...

Et ta comparaison avec les chars, c'est juste épais. C'est comme un colon à ma job qui me demande pourquoi je regarde des vieux films quand y'en a des nouveaux en 3D. C'est vraiment avoir une vision extrêmement limitée du cinéma.

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ouais mais en même temps pour la majorité du monde c'est un calcul qui est fait.

Le cinéma est rendu très (trop?) cher, tu paye pour chaque personne, tu vas payer 5$ pour avoir de l'eau froide durant ton film, ensuite dans la salle elle-même t'a toujours un peu peur de vivre une expérience de marde comparée à d'autre.

En fait, faut se demander à quel point c'est vraiment essentiel de remplir des salles de cinéma quand aujourd'hui pas mal tout le monde a une télé hd et un lecteur blu-ray/dvd ou bien une connexion internet. (en fait, celui qui a pas les moyens de ça, a clairement pas les moyens d'aller au cinéma en partant).

On peut diffuser autrement, mais on continue de vouloir toujours remplir les salles avec tous les genre de films. Les gens font effectivement le calcul : j'vais attendre pour le voir chez moi pis ça va me couter tellement moins cher et honnêtement l'expérience se vaut aujourd'hui tout autant.

Donc oui c'est pas juste une question d'être douchebag. C'est juste que c'est vrai que le cinéma coute fucking cher et que je vais surtout aller voir les films qui me procure un élément "expérience" qui mérite le grand écran, sinon si je juge que j'aurai un expérience équivalente sur une TV HD, pourquoi je payerais 2-3 fois le prix pour le voir maintenant. (et encore plus si tu considère plusieurs personnes).

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Ok, peut-être bien, mais c'est quoi le rapport avec une taxe sur le cinéma ou surtout avec la suggestion d'Aradia? Tant qu'à ça, avec ma télé haut-de-gamme pis mon système de son, j'ai une expérience comparable au cinoche même avec des films à effets spéciaux... J'vois pas c'est quoi ton point.

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La valeur (globale) d'un film a juste pas de lien avec l'ampleur de son budget.

Mais dans un monde où le cinéma, l'endroit de diffusion, est "brandé" comme un lieu de spectacle sons et lumières, peut-on vraiment en vouloir aux gens de penser que l'expérience de la salle devrait être proportionnelle à l'utilisation de ses "outils" (son surround, 3D, "qualité" de l'image, etc.).

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La valeur (globale) d'un film a juste pas de lien avec l'ampleur de son budget.

Mais dans un monde où le cinéma, l'endroit de diffusion, est "brandé" comme un lieu de spectacle sons et lumières, peut-on vraiment en vouloir aux gens de penser que l'expérience de la salle devrait être proportionnelle à l'utilisation de ses "outils" (son surround, 3D, "qualité" de l'image, etc.).

Non, on ne peut pas blâmer le consommateur de penser comme ça. Or, ça n'a juste aucun maudit rapport avec ce qui était proposé ici. On parlait d'une taxe à la consommation qui permettrait de financer le cinéma québécois (d'auteur ou otherwise). L'idée d'Aradia de charger moins pour un film québécois, ça ne règle pas le problème, parce qu'il faudrait tripler les entrées, et ça n'arriverait pas, simplement pour faire les mêmes recettes. On ne créerait pas de revenus à réinjecter dans l'industrie.

Je ne comprends pas pourquoi la discussion a dévié sur l'expérience en salle.

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Ben c'est quand même une composante sur la justification du prix d'entrée. Mais oui, l'idée d'Aradia c'est juste pas viable pour la raison que tu mentionnes, j'apportais juste une raison disons...philosophique.

Bien honnêtement, la taxe sur le billet je trouve ça vraiment laid. Remplir le pot commun et le redistribuer sur les productions annuelles du Québec ne changerait probablement pas grand chose. Surtout s'ils y vraiment autant de production dont ils se targuent (une centaine?) Peut-être là où Aradia a une genre de piste c'est l'intérêt pour le cinéma Québécois. Plus d'argent pour faire plus de films pour faire autant d'entrée?

De quoi aurait l'air le paysage ciné du Québec s'ils y avaient moins de productions? En serait-on vraiment perdant? Parce que la question c'est pourquoi est-ce qu'on veut plus d'argent? Est-ce vraiment un facteur de qualité?

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Surtout s'ils y vraiment autant de production dont ils se targuent (une centaine?) Peut-être là où Aradia a une genre de piste c'est l'intérêt pour le cinéma Québécois. Plus d'argent pour faire plus de films pour faire autant d'entrée?

Plutôt une quarantaine de longs métrages

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Qui ont généré une quinzaine de million dans les salles de cinéma

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