Chicken of the infinite 27 septembre 2013 Partager 27 septembre 2013 Je vous livre mon désespoir. ---------------------------------------------------------------------- Mon arsenic Je te nique À chaque bouffée Et l'étouffée Mon arsenic Le pique-nique De l'épopée De mon abysse Arsenique et l'étouffée Hérétique et exposée. ---------------------------------------------------------------------- Silhouette fragile Cardiologie fertile Non pas sans sens Immobile Que croire? Le Loire Larsène le zen Il me dit: aime Sans sanglots Sans sandwich Je tète les tétons De la grébiche J'ai trouvé le trou-vagin Du bon à rien. Les rondeurs scabreuses De la femme chanteuse. Cigale gâte moi de tes seins mûris Que le Bon Dieu cesse la pluie. ---------------------------------------------------------------------- Sinusite confite Cancer délétère On y croit On s'y noie Je tue par expérience Le peuple immense Qui s'écrase Dans l'innocence Prudence! Les orties sont à découvert Six pieds sous terre Ne vous en faites point La croix brûle au loin. ---------------------------------------------------------------------- Quoi de plus beau que de la cendre Dans un monde érigé dans le plastique Regarde-moi, n'est-ce pas fantastique? Honnêtement, il n'y a que peu qui vaille la peine Et je pose mon doigt sur la détente Question de passer des moments de paix. Honnêtement, j'ai cessé de réfléchir bien avant Avant-hier, Avant-après, Avant-pendant, Avant-Arrière Avant-hier, Avant-Arrière, Dans ma tête. Tu me comprends? Avant-après, Avant-pendant, Quelqu'un est mort décidément. ---------------------------------------------------------------------- Fientes échancrées et volubiles, Mystifiez la réalité d'une main habile, Composez votre symphonie puritaine, Gavez nous de sornettes à saveur hautaine. Soyons opulents et gras, Dans les miasmes de la plèbe, Nausée de cachemire et de taffetas, Engraissons la plaie élégamment. Les mouches noires butinent allégrement, L'infection des chairs fraîchement écloses, Où la fête bat son plein sournoisement, Faisons nous les poches, le moment est florissant! Dormons les yeux grands ouverts – délavés, Tandis que s'étend le grotesque empire, Des stupides singes articulés. Puisons sans peur la sève vermeille - tour à tour, Ne vous en faites pas, restez dociles, La fontaine coulera toujours! ---------------------------------------------------------------------- Une bonne femme fait son épicerie Au bras de son obèse de mari Ils rigolent, rythment la peau molle Prennent une livre de beurre ''margarinol'' La bonne femme, excitée, serre son poitrail Un bouton éjecté Une bouteille de vin brisée. Une jeune femelle dans le liquide, glisse Tous se précipitent. Sa culotte en mode visible Déclanche dans le pantalon Du secouriste une érection. ---------------------------------------------------------------------- Ne pas oublier le son Du progrès Qui regrette de ne pas Être allé plus loin un soir Où tout était possible Te souviens-tu Félix? Tu étais là tout près Et moi j'écrivais Un tic nerveux à l'oeil éteint De mes derniers instincts J'oubliais la paix loin derrière, jamais le catharsis du père la gibelotte de la mère un synopsis d'hier un feu de Pierre. ---------------------------------------------------------------------- Un petit garçon Au ventre rond Se targue d'être pion Pour un cornichon Une petite fille Précieuse et gentille Montre son caleçon Pour un cornichon Papa siffle Maman cuisine Le cousin, la cousine Les enturlupinent. ---------------------------------------------------------------------- Entre les mains du silence allongé Beautée édulcorée Entre les murs immenses étoffés Femelle agitée J'ai marché à l'intérieur d'hier Sa prison d'acier Un cri, une injure amère Je me suis coupée ---------------------------------------------------------------------- Symbiose extatique Girl tragique Trauma éthylique Calme l'alcoolique Calme l'hystérique Calme l'histrionique Qui Bang Boum Dans les endroits publics Qui Whack Wham Les étrangers ludiques Pour deux sous, un peu de fric. T'aime le silence, la patience T'aime pas le fracas Du Bang Boum qui Wang Dans le parc qui shlingue. Le chien est mort Il était fort, son corps Il a bu, remords, mord, mort Vécu encore. Make me moan more. T'es là pour me décrire L'ivresse, la fesse Dessiner ton pénis Je n'ai pas mal , j'ai pitié Criss. ---------------------------------------------------------------------- Merci pour les fleurs Elle font un malheur Dans mon chouette coeur Je les balance dans un fossé Je pars avec un crotté. ---------------------------------------------------------------------- En 1980, il y avait un train Le train bleu de l’entrain On l’appelait, reste que ce n’est rien Un peu de zèle, un peu de fiel. On y traficotait des choses Drôles par associations clichées N’importe quoi qu’on aurait pu imaginer. Voyez la dame était là, dansant Sur sa vieille table pleine, d’encens. Il y avait le conducteur érotisé À la vue éblouissante du soleil doré. Et puis, il y avait moi MOI MOI NU Avec un dildo dans le cul! ---------------------------------------------------------------------- Afin d’expulser systématiquement Toutes les particules de mon indifférence Les désagréments de mon inertie La calomnie de mes certitudes L’inaptitude à prier pitoyablement D’obtenir la certitude Sur mon ignorance adipeuse Sur mes traits fondants Sur mes idées confites. Marcher sur la tête De ceux qui ne savent pas marchander Le prix de leur victoire ou la plaie de leur défaite Dans une progression exquise Dans toute sa forme incongrue Floue, contrastante, dénudée… Avides de pouvoir s’agripper À la chair morte de leurs prédécesseurs Dénudés, digérés, expulsés En un millier de particules étiolées. ---------------------------------------------------------------------- Une fillette se promène Au pourtour de la ville Elle fixe une enseigne Enseignant les débiles. Faut croire qu'elle en a marre Elle expire toute qu'une tare On a barré les catastrophes On castre les polymorphes. Polytoxico, ça en fait trop Pluralité de qui-procos Elle joue de sa petite guitare Une sornette en hymne à la gloire. Gloire de quoi? Gloire de rien? On titube, on montre ses seins. Foire de foutre Foutre rien Ferme ta gueule et prend ma main. ---------------------------------------------------------------------- Je suis une gamine Je joue Au soleil, à genoux Dans la mousse Dans la brousse Je farandole Point ne m'étiole Je suis une gamine J'ai bonne mine. Une gomme a collée Sous mon soulier. J'ai trouvé un dollar Sur le trottoir. ---------------------------------------------------------------------- Vestons verts Cravates chères "Donnez-nous de l'argent" "Q'on dé-pense de travers" En bureaucratie faux-sourires Fausses-pubs mièvres Alignons les pluriels Que pleuve sur nous le ciel Les dons Que les insurgés sortent de leurs gonds Réussissons à nous sauver Nous sommes les nouveaux prophètes De tous les conscientisés De la planète! ---------------------------------------------------------------------- C'est qu'on a pas fini d'immigrer Sur mon perron pour m'emmerder Soyez balèzes Aucun malaise. J'veux bien être clémente Moi, la noyée, l'innocente Confondue mais savante Une humaine lyrique Syracuse sympathique quand cesse l'éthique Une floppée d'hystériques Ho! Paroxysme du ridicule! Comme-je-t'encule! Tel Gambit, je tire mon As de pique Q'on me pique, je suis ludique. ---------------------------------------------------------------------- C'était une histoire bê-bête, Une histoire acerbe, Elle se prenait la tête! À chaque instant c'était la gerbe! L'inutilité d'une histoire tue, On rigole, on porte des tutus, C'est plaisant son joli minois, Rien qu'un cortège sournois. Elle est partie au loin. Elle échappe à tout soin. On en fait quoi? On en fait rien. Cette plaie, cette croix, on la soutient? ---------------------------------------------------------------------- Isabelle, 24 ans déjà charrue, j'te reconnaîtrais pas sur la rue, Même si oxygénée superflue, J'te mangerais la chatte sale prévenue. Devant le tribunal s'hisse ma langue, Qui pourrait faire jouir toutes tes glandes. Ho Isabelle soit ma déferlante, Faisons l'amour de manière lente. ---------------------------------------------------------------------- C'est beau mentir Quand tu regardes quelqu'un dans les yeux Sans ciller Des mots derrière la cravate (qui sort de l'ordinaire) Des mots qui n'en ont rien à battre Ton visage dans un cratère Tu sues du désespoir Pour être honnête Question d'être sage J'arracherais ton visage. ---------------------------------------------------------------------- Mouche d'hiver Petite cachotière Mouche d'hiver Mouche d'hier Quel éteignoir? Le mouchoir. ---------------------------------------------------------------------- Mourir pour des idées Je vis dans un demi-sommeil Parsemé d’hibernation Je n’ai point d’opinion Je coupe des orteils. Mon estomac pense Il a l’agonie dans l’âme Ainsi que de la viande rance Qui grouille et qui se pâme. Je suis un homme solitaire Je n’ai pas de liberté Je ne redoute point l’enfer Qui me prendra par pitié. Je ne fume pas la folie C’est elle qui me consume Avec dégoût et mépris Je préfère quand elle m’allume. Je n’ai point de valeurs Je crache sur la révolte Mes organes en sang et en pleurs Je passe mes journées devant ma porte. Je ne paie pas l’espérance Pour qu’elle me rende visite Mais il y a des rats par chance Dans mon feu qui crépite. Je hais la marginalité J’arrache mes ongles brutalement Sans douleur, sans fierté Je suis un roi ainsi qu’un enfant. Je suis un faible sans défense Que la mort viendra chercher Lorsque je m’ouvrirai la panse Pour reprendre la nourriture que j’aurai mangé. ---------------------------------------------------------------------- La racaille que l'on aime Où es-tu que l'on t'aime? Et par racaille on soutient Bonne racaille qui se tient. On a perdu dans l'heure dorée Des papillons sucrés. ---------------------------------------------------------------------- Une journée avec papa Mon coeur est content Nous allons à la taverne Papa joue à l'argent J'en ai huit Pas dix-huit Papa roule vite et crie Il ouvre ma portière, je supplie Il me fait très peur J'ai mal à mon coeur J'ai huit ans J'ai vingt ans Maman n'est pas en accord Avec où papa me sort On va quand même au bar Il me laisse dehors J'ai huit ans J'ai trente ans Roule-moi une cigarette Roule toutes mes cigarettes Va me chercher une bière Là bas, dans le frigidaire J'ai huit ans J'ai cent ans Il me dit que sa blonde c'est moi Et moi je le crois J'ai huit ans Indéfiniment ---------------------------------------------------------------------- Maman ne me parle pas Je n'ai pas d'amis Je parle toute seule en bas Elle ne joue jamais avec moi Je lui ai donné un cadeau Elle ne l'a pas trouvé beau Elle l'a jeté à la poubelle Je ne suis pas belle Le soleil se couche Maman va se transformer Maman va me pincer J'ai peur qu'elle me touche Maman me dit que je suis laide Elle est le monstre de mes cauchemars Elle ne me croit pas quand je suis malade Jusqu'à ce que je sois près de la mort Maman enlève sa ceinture Je cours me cacher Elle me cherche Maman a voulu jouer. ---------------------------------------------------------------------- Je suis un pe-tit bon-homme Qui ai-me man-ger les hommes Je pré-fè-re les mol-lets Ils sont plus ten-drou-li-nets. J'aime aus-si les mar-gue-rites Mais sur-tout les plus pe-tites Qui font pa-ta-pon-ron-ron Comme un pe-tit mai-gri-chon. J'ai une car-te de ho-ckey Qui vaut tout un tas de blé Je la sors quand je m'en-nui Dou-ce-ment sans qu'elle se plie. Je suis un pe-tit bon-homme Qui ai-me les phé-ro-mones Mais sur-tout celles qui ac-tionnent Son pe-tit du-o-dé-num! ---------------------------------------------------------------------- Je verse une larme Sur la forêt de pièges Qui est partie sans moi Derrière moi, partie de moi Sourdine de liège Attendre La prochaine cigarette Devant le néon éteint De l'espoir "La paix viendra" M'a t'on dit? Fais ton lavage En cachette, usant du sobriquet le plus agile Un briquet, une flamme d'argile La flemme partira d'elle-même Promesse d'Hermès! Le postier Ce matin malandrin N'est pas passé. ---------------------------------------------------------------------- Il y a ceux Ils sont trop nombreux Qui m'exaspèrent, Qui ne sont pas ingénieux. Et puis, il y a ceux, qui feraient bien de rire, Et il y a moi qui expire Dans un silence douteux. Mais est-ce une carence? Un manque de savoir-vivre? Ou bien être trop ivre? On s'en fout carrément. Je me prosterne devant le silence. Son insouciance. Son dilemne. Son poème. ---------------------------------------------------------------------- Re-regarde encore et encore Triste, expire ton pouvoir Mal-léché, crispe ton ivoire Affiche ta bouille au corridor. T'es pas un symbole typique Mange tes rognons extasiques Si tu meurs, on s'en balance On s'en calisse de ta potence! Arrête pitié de respirer T'as mal au cul, t'es tout pogné T'as deux doigts dans le fion, enfoncés Veux-tu bien tous nous épargner? Relaxe. T'es tout petit, rikiki T'es flasque Un potage de marasmes Bordel, laisse-nous une place! ---------------------------------------------------------------------- Une soliste de travers Qui ne comprenait pas On clanche sur les nerfs Ce qu'on ne saisit pas. Une armure sans frontières Qui ne répond pas N'a pas de manière Avec c'qu'elle n'aime pas. Une horloge mal remontée Ne donne pas la bonne heure Des questions sans réponse Des hurlements sans son Un silence qui murmure: Où es ta raison? ---------------------------------------------------------------------- Rigole, gondole, étiole Ma tronche, la fange, le viol Simpliste, minable, comptable Calcule à quel point je suis potable. T'as foncé dans un mur Matelassé, tu es tout dur Calcule-moi un silence énorme On va courir, se mettre en forme T'as deux balles dans le crâne T'as deux cents balles et pas d'âme Je me divise devant l'infâme Des racines narquoises qui se pâment. Il y a des raisons à tout En tout et pour tout T'as rien gâché dans le mou La tâche est image de remous. ---------------------------------------------------------------------- Souris le soleil Vermeil Que je te boive Sans entrave La danse m'enlace Pile ou face? J'aime le bruit Fortuit Qui passe Goûte mes lèvres de miel Que je t'enlace Pour compliquer le deuil Le cercueil Du temps qui passe. ---------------------------------------------------------------------- Ils jacassent, ils croassent, ils font claquer leurs mâchoires Je suis assise dans l'indifférence Assimilant des bribes de la fanfare Et je te regarde Toi qui pourris sous mon regard De porte close Alors moi je souris bêtement comme un torchon Que l'on peut torde Mais ne nous égarons pas Les torchons ne sourient pas. Gonflée de silence à en crever, La bouche ouverte, les yeux fermés. ---------------------------------------------------------------------- Elles arrivent, Les victimes oubliées, obstacles du décor, qui prônent l’irrésistible folie, pourries de l’intérieur, personnages qui nuisent à nos limites. Bonjour leçon de stratégie, Dernière valse de nos rêves concurrents, Spectre de jeux de guerre, Troublants fantômes du passé, Éviter la mort à tout prix, Attirer le décès, Obtenir le décès, Victime de la propreté, Sensation de prison cutanée. Es-tu vendu? Es-tu innnocent? Tu peux toujours crever. ---------------------------------------------------------------------- Au démérite de la pudeur Clame l'incroyable lourdeur D'un oubli de soi De soie tisse le mensonge Pour entreprendre le viol De l'incroyable songe. ---------------------------------------------------------------------- Salade de bruit (C'est une série en elle-même) Tympan tyran Ne joue-tu pas assez fort Le remords de mon incrédulité-désespoir Qui se tord de rire Devant ton nez moche Sans anicroche Je te ne me hais pas dans ma poche Porte-feuillus sans histoire Un visage Une mémoire ------------------------------------------------------- Silence dans la clique De la stupidité On tique Silence dans le bar Dans le noir Accessoire J'ai perdu mon soulier. ------------------------------------------------------- J'ai ouïe dire que tu Qu'il y a plu hier Dans le désert d'une grenade De passion tu tornades J'ai ouïe dire que tu Ton sceptre tendu tartine de bête têtue Tyrannise la nudité sans J'ai ouïe dire que tu étais sans chagrin Un nabot éteint ---------------------------------------------- T'as pas croque-note depuis trois jours le pâté de mes trois cochons de lait trois seins refaits le bruit d'un tambour trop mou. ---------------------------------------------- Calomnie de moi De rien De toi au rein d'une belle prunelle-jument au vagin béant. De toi De moi De rien J'ai glissé sur L'ESPOIR d'une caresse sang raideurs sans la ride éteinte étreinte d'une froideur de saxophone mou. ---------------------------------------------------------------------- Salade de fruits (autre série) Femme fatale trouble L'encéphale double Doublement Douloureux Doucereux Un diamant dionysiaque Un calmant aphrodisiaque Une pomme Une poire Une matraque -------------------------- Immersion totale Dans un cubicule Au rivage Du ridicule J'évolue sans peine Non pas sans misère Procession malsaine Ivresse délétère J'ai perdu le temps Échappé un moment J'ai perdu une feuille Effleuré un mouvement Je glisse sur le deuil De mes plus jeunes tourments Innocents. ------------------------------ Insidieusement sans tact Tu me dévisages Viol focal au détour Dans un mirage J'ai ouvert la porte Dégagé l'aorte L'étranger passe Le copain trépasse ------------------------------ Il est étrange de constater Tâter un con est étrange Il est formellement inutile D'halluciner le firmament Soit-il beau? Soit-il grand? Est-il utile allégrement? Futilement et ridicule Quand cesse le geste Dénigrement ------------------------------------ J'oserais m'imaginer Enracinée dans le silence Une nuée d'images Fascinées par l'absence D'une moitié Franchement inexistante Il est inutile désormais De s'y étendre. ---------------------------------------------------------------------- Salade de rien (dernière série) Les fusils Sans tétons Les nichons Sont sans trombones Sans charbon Pour le premier pasteur Sans soutane sans parure On s'en sacre. --------------------------------------- Une petite fleur Fugace sans malheur Se masse sans pudeur Pour un sous rond Quelle horreur! Un garçon au marché Son billet a échappé Sa culotte a montré Devant le marchand d'à côté! Donnez-moi votre jeunesse Que je m'en paresse De long en large En allégresse Je suis un clébard J'ai pour toi un huard. --------------------------------------- Petit sacripant Ne prend pas de gants pour toucher les géants. Petit avorton N'est pas champion Les yeux trop ronds. Petite marguerite Se demande foutrement Ce qu'elle fout sur le moment Avec ces deux glands. ET ET ET que de surprises... mon seul poème sur le sujet de l'amour qui se lit au son de Rachmaninov. Cette version précise: Combien de fois ai-je imaginé Ce visage candide Au passé Au présent j'ai oublié De t'oublier Combien de fois me suis-je repassé Ta solitude? T'ai-je aimé? Ne suis-je pas le souffre douleur De ton souvenir Que j'ai gâté? Au futur caustique oblitérée. FIN 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Messie 27 septembre 2013 Partager 27 septembre 2013 Coudonc vas-tu nous partager ton testament bientôt ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 27 septembre 2013 Auteur Partager 27 septembre 2013 J'vais mourir Messie.Viens me chercher.: ( 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 5 novembre 2013 Auteur Partager 5 novembre 2013 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 14 avril 2019 Auteur Partager 14 avril 2019 Je réécoute des vieilles affaires. Meilleur poème ever. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 14 avril 2019 Auteur Partager 14 avril 2019 Je réalise que j'suis morte à l'intérieur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 14 avril 2019 Auteur Partager 14 avril 2019 Avant je faisais ça et maintenant plus rien. Ça doit être parce que j'ai plus de muse et que je suis heureuse. Le bonheur est uh tel malheur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Esch 14 avril 2019 Partager 14 avril 2019 Le 2013-09-27 à 03:16, Chicken of the infinite a dit : Maman ne me parle pas Je n'ai pas d'amis Je parle toute seule en bas Elle ne joue jamais avec moi Je lui ai donné un cadeau Elle ne l'a pas trouvé beau Elle l'a jeté à la poubelle Je ne suis pas belle Le soleil se couche Maman va se transformer Maman va me pincer J'ai peur qu'elle me touche Maman me dit que je suis laide Elle est le monstre de mes cauchemars Elle ne me croit pas quand je suis malade Jusqu'à ce que je sois près de la mort Maman enlève sa ceinture Je cours me cacher Elle me cherche Maman a voulu jouer. Moi j'ai pris la peine de les survoler. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 3 février Auteur Partager 3 février Je ne parle plus à mon père. Il ne m'a pas élevée et était majoritairement absent. Mes géniteurs ont divorcé dans le plus grand des chaos et conflits EVER. Paraît que ma mère a ruiné mon père lors du divorce.. Bref: J'ai appris à le connaître plus amplement à l'âge adulte ---- suite à l'été où j'étais SDF pour finalement atterrir à Portage au lac Echo (pur cauchemar)--- je l'ai apellé en panique de dernier recours: "VIENS ME SORTIR D'ICI ET AMÈNE-MOI DES CIGARETTES!". Lors de ce voyage en voiture très long (le lac Echo est un trou perdu au milieu des Laurentides et notre destination était Verdun-Montréal où mon père vivait dans l'appartement d'un mec qui lui avait avec grand tort mis entre les mains le contrat de rénover son appartement... Appartement qu'il a au final complètement démoli parce qu'il est complètement cinglé..😐) nous avons discuté et avons découvert qu'on avait énormément de points en commun dont: Écrire de la poésie. [Je n'ai pas été élevée par lui, mais lorsqu'il avait ma garde il me faisait un lot de fausses promesses, me faisait vivre des traumatismes et m'exploitait. Il m'a tout de même à travers tout cela transmis de belles passions et surtout fait de beaux cadeaux. Il savait où m'emmener en aventure. Plus que ma mère il connaissait mes goûts, mon coeur et mes intérêts et allait dans ce sens et les respectaient. Ce que ma mère n'a jamais fait. Donc, c'est complexe. Pas uniquement une shitload de marde.] Donc, lors du voyage en voiture... Je lui ai lu quelques-uns de mes poèmes et lui -- très surpris et ému -- a affirmé qu'il écrivait lui aussi des poèmes et que nous avions à peu près la même plume. Il m'a offert son oeuvre poétique entière dans une valise rouge. L'oeuvre a été tappée intégralement à la machine à écrire. J'ai encore la valise. Un jour, je vais l'ouvrir et tout lire. En survolant ses écrits --la seule fois où j'ai ouvert cette satanée valise-- un poème en particulier m'a profondément touchée et émue. Je vous le partage aujourd'hui, car je viens de le retrouver. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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