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Premier jet; Recueil de nouvelles


Déchet(s) recommandé(s)

Voilà.

Je compose un recueil de nouvelles sur le thème des 7 péchés capitaux.

Je travaille de façon connexe chaque nouvelle selon le bon vent de mon inspiration. Je viens de terminer la nouvelle sur la colère et je vous la shoot ici.

Honnêtement; j'ai pleuré lors de la conception à cause de mon histoire.

La Colère

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Mathias allait et venait de par les rues assombries avec ses écouteurs gigantesques et sa musique. Sa silhouette se détachait subrepticement en ombre lugubre «longue et lente». C'est de par le ciel que vint--- tel un onomatopée--- un bruit qui consistait en un intense rugissement sec. C'est tout comme si un ballon gigantesque (les ballons qu'on gonfle avec le bec) venait de rendre l'âme pour pouvoir fendre l'air de sa complainte. Les feux d'artifices venaient de commencer et ils n'étaient pas bien-bien loin.

Mathias accéléra le pas. Les rues étaient vides, parsemées d'allées et d'aspérités diverses, mais ce gosse de douze ans n'avait peur de rien. Il se sentait en sécurité en présence de lui-même. De par l'embouchure de son sac-à-dos s'échappait un long tube de bois qui s'avérait être un « bat de baseball ».

Mathias s'animait à détruire des choses. N'importe quoi. Pourvu que cela se fasse sans spectateur; surtout sans spectateur. Il sillonnait donc la nuit en quête de «la proie » idéale; dans un auréole de calme et d'absente humanité.

Réfléchissant plutôt calmement au rythme de ses pas; alors qu'il tournait le coin de la rue, il se fit appréhender par des polices folichonnes.

-Quel âge as-tu?

-13 ans

I leva la tête et par de fait même la lisère de sa casquette pour montrer son petit visage tout innocenté par l'aube de son l'adolescence.

-Pourquoi te promène-tu avec un bâton de baseball?

-Je reviens de jouer au baseball.

Le policier le toisa un instant, pencha légèrement la tête et dit :

-D'accord jeune homme. Ne rentre pas trop tard et fait attention la nuit. On peut te reconduire si tu veux.

-Ho non merci, ça va aller. Vous êtes très gentils.

L'agent de la paix démarra calmement et s'en fût. Il faut toujours être extrêmement poli dans la vie si on veut éviter de s'attirer des ennuis.

Mathias se souvint de la fois où il n'avait pas été poli chez le psychologue. Ça avait été tout un bordel niveau réaction parentale. Tout le monde s'était mis à babiller vivement et de façon colérique; tout le monde sauf le psychologue, évidemment. Calmement il avait retourné la phrase du petit garçon et y avait ajouté une interrogation. Arme fatale des saletés de psychologue. C'était au tour de Mathias de babiller mollement avec la moue de l'infini.

Revenant à ses moutons; il scruta le paysage ambiant à la recherche d'une cible. Une boîte aux lettres? Non trop cliché.

Il portait en lui la douleur de la perte. La mort; seule chose qui échappe à la réalité. Il s'était isolé dans la musique pour éponger ses plaies. Son amie d'enfance s'était pendue lorsqu'elle avait 10 ans. Mathias n'a jamais compris pourquoi et était tout meurtri de l'intérieur par cette blessure inexcusable. Au son de Matthew Good; il vivait son émotion comme un grand.

« When we were young

And hit like hammers

I'd write the nails in your hands »

Il tourna la tête et regarda derrière lui et pris une décision. Direction le parc le plus près. La nuit l'enrobait et le caressait; comme on caresse la tête d'un enfant qui pleure.

Arrivé à destination; il sorti un joint et mit un morceau qui lui faisait pleurer les entrailles. Bien concentré sur sa musique il versa presque une larme (presque) comme blasé par son environnement coupant. La réalité qui brûle et blesse. Celle qui vous porte à vous évader. Il écoutait la version Mad World de Tears for Fear car elle était bien meilleure que celle de Gary Jules; à son avis.

« «All around me are familiar faces

Worn out places, worn out faces

Bright and early for the daily races

Going nowhere, going nowhere

Their tears are filling up their glasses

No expression, no expression

Hide my head I wanna drown my sorrow

No tomorrow, no tomorrow »

Noyé dans le son; il se plaisait à essayer d'être positif au rythme du tempo. Il fumait doucement son joint; le regard fixe et écoutait le cri qui s'égosillait dans sa tête. Comme dans « La Complainte de la Serveuse Automate » : Je suis un néon éteint. Il était éteint; mais animé d'une vive colère causée par la présence de l'injustice.

Il se souvenait du visage qui était l'objet de son amour. Son amie. Celle qui l'avait quitté. Ce qui l'attristait le plus c'est que plus le temps avançait; plus ce visage jadis fort connu; s'effaçait dans la pénombre de sa mémoire. Il aurait voulu crier; il aurait voulu tout casser; il aurait voulu mourir à sa place. Dans son imaginaire il recréait constamment le scénario du jeu avec sa tendre amie. La complicité; l'amour naissant qui les unissait par la force des choses. C'était Joe Dassin qui traduisait le plus les caractéristiques de son émotion vibrante.

« Et si tu n'existais pas

Je crois que je l'aurais trouvé

Le secret de la vie, le pourquoi

Simplement pour te créer

Et pour te regarder »

Elle n'existait plus; mais jour après jour; elle orchestrait un spectacle dans l'imaginaire de Mathias. Elle était évanescente et le torrent des jours la rendait insaisissable. Si Mathias avait su; il aurait croqué les moments passés en sa présence. Il aurait peut-être évité de lui lancer des roches ou d'écraser sur elle ses crottes de nez. Mais dit-on; qui aime bien châtie bien.

Dans l'action de son regret il se trouva une balançoire à saboter. Il l'enroula plusieurs fois autour du plus haut poteau dans une fougue stupide. Il s'assit ensuite dans une des balançoire. Il fit l'effort de pousser son ascension pour monter plus près des étoiles qui le regardaient avec envie. Parce qu'il était humain. Malgré la pression de la douleur; Mathias savait s'amuser. Il aimait à se balancer et c'était son troisième plaisir dans la vie; qui venait tout juste derrière les actions de dormir et de fumer du pot.

« When we were young

And hit like hammers

I'd write the nails in your hands »

Quittant le parc il marcha jusqu'à la prochaine cabine téléphonique; non pas dans le but de converser; mais dans celui de saboter. Il frappa avec son bâton de baseball le combiné jusqu'à l'éclatement de celui-ci. C'est dans les mauvaises actions qu'on apprend à vivre; c'est dans celles-ci qu'on se perd et qu'on peine à nettoyer son âme.

Une âme? En avait-il seulement une?

Ses parents avaient mis le grappin sur lui en le mettant au monde. Il était leur objet et l'objet de leurs colères. Il se divisait à être la cible de leurs soucis. La cible parfaite. La rage grondait en lui.

Lorsque maman disait; « Crie moins fort les voisins vont t'entendre »; Mathias fermait les yeux pour recevoir les coups.

Il n'aimait pas ça; mais il ne connaissait rien d'autre. Ces gestes lui donnaient un peu d'attention.

Mathias aimait le rap. C'est avec un certain engouement qu'il écoutait les paroles du défunt Eyedea ; de très sages paroles; d'excellentes paroles pour coller à son émotion lasse.

« But time taught me how to see every second as Heaven even though they're perfectly disguised as Hell

And I refuse to let past bruises cover the light

It ain't all good, but it's all good enough so I know I'm alright

Agony is truth: it's our connection to the living

I accept it as perfection and keep on existing in the now »

Sa propre conception du ciel et de l'enfer était très présente. Elle guidait ses pas. Il avait à la fois vécu l'euphorie des cieux avec sa partenaire de crime; pour ensuite se faire lécher les pieds par les flammes de l'enfer et fouler le sol sec qu'est notre réalité objective. Il croyait qu'ils étaient des états; des modulations de la réalité; des perceptions tragiques qui s'entremêlent. Sa personnalité non-formée s'étendait déjà vers la bizarrerie.

Il avait des variations dans son humeur et était victime des propres personnages qu'il créait. Il avançait dans la pénombre en faisant traîner son bâton. Il était à la fois doux et brutal; rêveur endoctriné. Il aimait rêvasser à ce qui aurait pu être et qui n'était pas. Dans la modulation de ses émotions vivait une chanson qui pour lui était l'éclosion de la vérité. C'est Memphis Reigns qui lui apportait ce réconfort. On sait très bien qu'une fois qu'une chose est mise en mots; c'est l'exutoire des non-dits et le baume qu'est de se sentir compris.

« I got a split personnality that depends on how I'm feeling

My world revolves around the influence of angels and demons »

Parfois Mathias les voyait les démons. Les âmes perdues; les carcasses de la noirceur; l'égérie de l'enfer qui ouvre sa gueule béante sur nos existences factices. Et faibles; fragiles; inconcevablement brèves. Trop brèves. C'est « Lament » de Jacaszek qui ressemblait le plus à notre réalité. Un violon perdu dans la plaine de la connaissance. Dans la plaine de la souffrance iridescente.

Le petit garçon senti une crampe dans son ventre; il sentait le vide qui criait et se démenait comme un diable dans l'eau bénite. C'était l'association de tous les cris qu'il réprimait. Ils voulaient sortir; mais ne savaient pas se faire chemin. C'était ce qu'il détestait le plus; ces mots de ventre agiles et sournois. Il tenait son petit bedon comme si on l'avait ouvert avec un canif. Il titubait dans la lueur des lampadaires.

Il s'arrêta devant une maison et cibla un nain de jardin. Il lui fit la passe. Rien n'était plus satisfaisant que de détruire. Comme aurait dit un certain personnage de Fight Club (un film qui l'a drôlement impressionné et a stimulé son imaginaire) : J'aime détruire de belles choses. L'auteur de cette histoire; Chuck Palahniuk; était sans aucun doute un grand carencé.

Parlant de carences; c'est avec elles qu'on fait affaire dans la vie. Et quand les pleurs sont monnaie courante on finit par se fermer et devenir froid. Mathias ne pleurait plus; jamais. Mathias était un mur. Mathias était l'aboutissement de la traumatisante expérience de sa propre vie. Il s'était formé en lui le concept de la sociopathie. Rien n'était matière à compassion dans le monde qu'il voyait à travers ses yeux. S'il pouvait blesser il le ferait.

Il se souvint du jour où il avait poignardé le poisson rouge de son meilleur ami. C'était un ami fantoche; du genre avec qui on passe du temps et avec lequel on s'éternise à détruire. Ce qu'il tirait de cette relation était le ternissement du moral de Jacob. Jacob était un enfant assez idéaliste et Mathias n'aimait pas ça. Dès qu'il en avait l'occasion il sabotait les lueurs de Jacob. Ce dernier se défendait mal car il n'en était qu'au prémices de l'école de la vie; se sentait seul et se contentait de ce qu'il avait pu trouver comme ami soit; Mathias. Il ne le comprenait pas et ne lui reprochais jamais ses actes et troubles de comportement; de par son caractère soumis.

Mathias était un gagnant dans sa tête et les autres allaient mordre la poussière. Lorsqu'il serait assez grand pour se venger de sa mère il le ferait et songeait à verser de l'huile dans les marches de l'escalier de celle-ci pour qu'elle se blesse. Il voulait voir la peur et la blessure de sa mère. Il voulait la voir souffrir. Il voulait qu'elle meure; qu'elle disparaisse. Il n'avait pas le cran de rien faire mais méditait ses meurtres imaginaires comme on polie l'argenterie. Et il y trouvait satisfaction.

« Je suis un néon éteint »

Il poursuivit sa route vers un autre parc. Il aimait ces lieux qui le détendait d'une façon très intense. Il revoyait les moments partagés avec son amour perdu. Ce qu'il regardait c'était les fantômes des souvenirs qui s'exerçaient devant lui dans les modules de jeux. Il entendait son rire clair à travers les brumes de « Iris » des « Goo Goo Dolls ».

« And you can't fight the tears that ain't coming

Or the moment of truth in your lies

When everything feels like the movies

Yeah you bleed just to know you're alive »

Mathias était fieffé menteur. Un camoufleur. Un acteur. Un artiste de la frime. Tromper était le commencement de ses buts et les réactions calculées; son aboutissement. Il tenait à provoquer parce que ça le faisait se sentir en vie. Bien allumé; dans l'absence de sa sensibilité à l'égard des autres. « Personne n'a souffert comme je souffre » était sa signature dans l'espace-temps de son esprit débridé.

« J'ai perdu, ils perdront. »

Ce n'était pas un enfant normal puisqu'animé d'une fougue de la destruction. La noirceur de son aura avait tôt fait de le rattraper et de lui rappeler que de toute façon; tout était toujours perdu. L'espoir était mort un jour d'octobre et n'avait rien laissé d'autre que l'absence et la désolation. Des terres brûlées; des terres vidées.

L'amour qu'il portait à sa défunte copine était morbide. Il l'imaginait vêtue de sa plus belle robe sous le joug des rayons d'un soleil éteint. Les mêmes gestes se répétaient. Un sourire; un signe de la main; la coquetterie de retenir ses jupes contre le vent. Il jonglait avec les images pour les parfaire; leur donner un sens particulier; quérir une guérison. Mais la guérison n'était pas au menu et il ne faisait que s'enliser dans un cauchemar capricieux.

« Je l'ai tuée ». « Je ne l'ai pas écoutée ». « Je l'ai mise de côté ». « Je la met encore de côté; j'oublie ». « Tu vivras toujours en moi; tu es vivante; tu es saine; tu es vibrante ». « Tu n'auras cessé d'exister que le jour où j'en aurai décidé ainsi ».

Savait-il seulement aimer ou caressait-ils des idéaux? Brisé, il ne le savait pas lui-même. C'était cette lourde question qui tiraillait ses neurones avec une fougue indescriptible. La brûlure de l'idéal.

Mathias détestait tous les animaux et se plaisait à les torturer. Ce soir-là il battu un chat à mort. Le chat se démenait et criait sottement sous les coups de son bâton. Il le faisait lentement pour en tirer le plus de profit. Le profit c'était de pouvoir enlever la vie de la façon dont il le concevait. Lentement avec une froideur calculée. Dans le cadre de l'idée de jongler avec la vie s'étendait la notion de pouvoir. Tout ce qui lui échappait était résumé dans ses actes commis. Le chat gueulait son agonie sous les coups répétés. Le chat disparaissait et s'éteignait; comme on éteint une lanterne en la jetant dans un ruisseau.

Ses obsessions le définissait. Il était guidé par elles sans trop être conscient des actes qu'il proliférait. Dans sa tête; la réponse était simple. La vie était d'une injustice notoire. Personne ne méritait d'y être exposé. Dans le continuum de sa violence pouvait jaillir le règlement d'un compte avec celle-ci.

« C'est toi ou c'est moi ». Tout simplement.

C'est au son de Fischerspooner qu'il dissimula le corps du chat dans un buisson. La chanson « Happy » excusait la lourdeur de ses actes.

« I'm turning into something

Go all the way to the right

I'm going past, I'm going past, I'm going past the next two lights.

Hit the streets

They talk to me

A fickle beast who's nice today

It's such a waste, another day

Such a waste, But it feels great

But it feels great »

Totalement sûr de son évolution; il chantonnait les paroles dans le silence ouvert de la nuit. Il aimait à prendre de nouvelles formes pour explorer les limites auxquelles le présent nous condamne. Il voulait poignarder une personne et la regarder se vider. Lentement. Dans une douleur sourde et lancinante.

Il n'avait jamais été aimé. Jamais considéré comme une personne à part entière et il en souffrait inconsciemment. Il était stigmatisé par une profonde absence de toucher. De chaleur tactile. La radiance de l'amour.

« never been held in anyone's arms when you've never been moved its really hard to move on »

Il croisa des gens beaucoup plus vieux que lui. Il leur servit un regard menaçant qui les fit frissonner. Le jeune intimidateur se protégeait. Quand on est le plus menaçant on est sûr d'éviter les problèmes. Il tourna au coin de la rue et pila dans une merde. Il émit un blasphème.

Passant à travers le gazon pour nettoyer ses chaussures; il s'alluma une cigarette. Ouais Mathias fumait en cachette malgré son jeune âge. Il trouvait ça bon; ça avait un goût de liberté. Les Mcdonald's Special avaient un petit quelque chose de captivant. On s'y accrochait; elles brûlaient vite et faisait monter rapidement le taux de nicotine dans le sang. Mais je m'égare; Mathias était un petit criss assez bizarre.

Mathias sifflotait :

« I'm not as crazy as I used to be. Hum hum hum. I'm not as crazy as I used to be. »

Mathias se dirigea vers chez lui. Il entra dans la grande maison vide et froide. Il vit toutes les belles choses qui décoraient les murs. Les vases coûteux. Les poteries; les œuvres d'art; la belle cuisine. Tout était là aussi rigide qu'il y a trois heures; à sa place. L'écho du silence se réverbait à travers la panoplie de murs qui existaient en cette foutue baraque. Comme il la détestait. C'est dans le silence sonnant qu'il fit son chemin jusqu'à la cave pour aller s'y terrer. Sa chambre s'y trouvait.

C'est le dos rond qu'il rejoignit son lit pour s'y étendre. Il songea à son amie; puis il songea à l'océan. Il songea à sa mère; il songea aux petits plats qu'elle savait mitonner. Il se tourna et senti la douleur dans son ventre qui se démenait à exister. Il s'endormit calmement en songeant à combien il est difficile d'aimer. Aimer au point de vouloir mourir; aimer pour se tuer. Aimer mourir. Toutes les nuits. Il quitta le présent pour les songes sur une dernière note; Aimer quelqu'un qui n'existe pas.

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Faque t'as appelé ça "premier jet": est-ce que c'est parce que tu travailles encore le texte et tu voulais seulement poster où t'en étais pour faire une comparaison avec plus tard?

Ou est-ce que tu veux une critique de ce texte-ci?

...ou peut-être que c'était seulement une petite diarrhée littéraire qui ne demande rien de plus?

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J'allais dire à Esch qu'il ne sait probablement faire la différence entre une nouvelle et une recette de tarte au sucre s'il trouve ça "très bon", mais il s'est ravisé et parle maintenant de ton travail seulement. Fair enough, t'as aligné pas mal de phrases, mais la vérité c'est que ta nouvelle est faible et mal construite. Ce n'est pas "très bon" du tout.

Maintenant est-ce que tu es vraiment intéressée à savoir pourquoi, et je vais te détailler ça en long et en large, ou tu vas juste balayer ça du revers de la main et t'auto-congratuler quand même, auquel cas je ne passerai même pas 30 secondes sur une réponse?

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J'allais dire à Esch qu'il ne sait probablement faire la différence entre une nouvelle et une recette de tarte au sucre s'il trouve ça "très bon", mais il s'est ravisé et parle maintenant de ton travail seulement. Fair enough, t'as aligné pas mal de phrases, mais la vérité c'est que ta nouvelle est faible et mal construite. Ce n'est pas "très bon" du tout.

Maintenant est-ce que tu es vraiment intéressée à savoir pourquoi, et je vais te détailler ça en long et en large, ou tu vas juste balayer ça du revers de la main et t'auto-congratuler quand même, auquel cas je ne passerai même pas 30 secondes sur une réponse?

J'aimerais ça que tu développes sur "pourquoi c'est mauvais".

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J'allais dire à Esch qu'il ne sait probablement faire la différence entre une nouvelle et une recette de tarte au sucre s'il trouve ça "très bon", mais il s'est ravisé et parle maintenant de ton travail seulement. Fair enough, t'as aligné pas mal de phrases, mais la vérité c'est que ta nouvelle est faible et mal construite. Ce n'est pas "très bon" du tout.

Maintenant est-ce que tu es vraiment intéressée à savoir pourquoi, et je vais te détailler ça en long et en large, ou tu vas juste balayer ça du revers de la main et t'auto-congratuler quand même, auquel cas je ne passerai même pas 30 secondes sur une réponse?

Je suis surtout content qu'il se soit ravisé sur l'attitude, parce que c'est définitivement pas la bonne chose à faire que d'envoyer paître tous ceux qui critiquent. Du moins, pas lorsqu'ils le font de bonne foi. Ceux qui bashent pour basher, bah là, tu perds pas ton temps, c'est clair.

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Je suis surtout content qu'il se soit ravisé sur l'attitude, parce que c'est définitivement pas la bonne chose à faire que d'envoyer paître tous ceux qui critiquent. Du moins, pas lorsqu'ils le font de bonne foi. Ceux qui bashent pour basher, bah là, tu perds pas ton temps, c'est clair.

J'ai jamais envoyé paître personne Matt.

Sérieux là; je n'ai fait que défendre mes travaux comme toute bonne personne a intérêt à le faire.

J'veux dire; j'ai expliqué; réexpliqué. Encore et encore. J'ai rien fait de mal.

Nous sommes ici en ce monde pour militer pour nos propres idées et les faire avancer.

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Ouan, pas nécessairement "envoyer paître", mais tu ignores complètement ce que l'on dit justement pour DÉFENDRE ce que tu produis. C'est pas en te fermant ainsi à toute critique que tu vas évoluer. Pourquoi défendre à tout prix? Tu peux discuter de ton oeuvre, dire en quoi tu considères que X choix est bon, ça, je suis d'accord, mais défendre la qualité, c'est inutile à ce stade, à mon sens. Mais t'es libre de le faire si tu veux, je pense juste que c'est te tirer dans le pied.

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J'allais dire à Esch qu'il ne sait probablement faire la différence entre une nouvelle et une recette de tarte au sucre s'il trouve ça "très bon", mais il s'est ravisé et parle maintenant de ton travail seulement. Fair enough, t'as aligné pas mal de phrases, mais la vérité c'est que ta nouvelle est faible et mal construite. Ce n'est pas "très bon" du tout.

Tu es profondément stupide. J'ai lu sans nul doute beaucoup plus de nouvelles que toi et ça nous suffit tous à penser que la valeur de mon appréciation a priorité sur la tienne à ce sujet. Je ne la compare pas aux plus grands auteurs. C'est très bon en ce sens qu'elle a bien progressé. J'avais aussi sans doute à cœur de l'encourager à poursuivre avec le même zèle qui l'anime présentement en dépit des critiques personnelles à peine voilées qui allaient pleuvoir sur elle.

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Le problème dans ton allégation c'est que j'ai lu ce que vous avez écrit et ça ne se résumait qu'à:

blablabla c'est de la marde.

Personne et je dis bien PERSONNE ne m'a offert des idées qui valaient la peine de ne pas juste se dire:

-Bien ces gens sont pleins de colère et à moitié fous.

À part Carlos, qui a dit "bla, bla, bla c'est de la marde"? Perso, j'ai juste précisé la critique de Carlos et j'ai parlé d'avoir une intention de communication et d'y travailler. Tu dis en avoir une, je dis que ça passe pas dans les vidéos et que t'utilises aucun référent commun qui pourrait aider le spectateur à décoder ton intention.

Si ton but n'est pas de communiquer quelque chose de précis, et j'en doute vu tes textes de présentation, c'est bien correct ainsi et je ne critiquerai pas davantage parce que ce genre de démarche, ou de ce que je vois comme une absence de démarche, ne m'intéresse guère si ce n'est que pour m'y "opposer" (si on peut réellement parler d'opposition ici). Si tu veux communiquer le message que tu évoques dans tes textes de présentation, tu échoues parce que tu ne tiens pas compte du récepteur dans tes vidéos. C'est ça mon opinion et ce l'est depuis le début, ça ne se limite pas à bla bla bla c'est poche. Si c'est tout ce que tu y vois, c'est que, comme je le disais, tu t'enfermes dans la certitude que ce que tu as fait est DÉJÀ valable. Je ne dis pas que ce soit nécessairement archi-nul, je dis simplement que c'est tellement éclaté qu'il est bien difficile d'y trouver un fil conducteur outre la répétition, à mon sens assez aléatoire, de certains effets mal maîtrisés - cependant, et je te l'ai déjà dit, tu es habile techniquement, mais pas nécessairement conceptuellement (à mon sens, t'as une grande difficulté à créer du sens), du moins, pas encore.

Comment les maîtriser? En sachant ce que l'on veut communiquer, ça aide déjà à choisir la facture esthétique de notre oeuvre. Ceci dit, si le but est simplement de jeter sur pellicule (ou sur n'importe quel support, vraiment) des émotions et des sentiments personnels, bah là, je t'encourage à continuer, mais ne t'attends pas à une critique de ma part parce que je n'ai rien à dire là-dessus ou rien que je ne juge pertinent de dire d'autre que ce que j'ai déjà dit. L'esthétique pure ne m'intéresse pas vraiment et, soyons honnêtes, c'est, avec nos impressions toutes personnelles, tout ce qui finit par ressortir de ce genre de trucs. Et encore là, l'esthétique, c'est quelque chose de codifié qu'on analyse avec une certaine base. En gros, ce que je dis, c'est: apprends à maîtriser les codes, ensuite, tu pourras les transcender. Du moins, tu seras les décomposer puis les utiliser de manière à communiquer l'impression que tu veux communiquer. Ça restera tout aussi libérateur et authentique, mais ça aura beaucoup plus de portée. Du moins, à mon avis.

Pour ce qui est de ta nouvelle, ça m'interpelle pas, mais je n'ai aucune critique à formuler parce que, hell, j'y connais quoi en littérature ?

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Bon d'abord, pour les petits ahuris de la place, j'aimerais commencer par préciser que ce n'est pas ma mesquinerie que je vais offrir ici, mais plutôt un simple commentaire que je pense tout sérieusement. Pas de malhonnêteté. Donc je vais t'en dire quelques mots, fais-en ce que tu en veux.

A priori, faire d'une émotion aussi inexprimable que la colère me paraissait être une idée plutôt invitante pour un tel exercice, voire même un bon défi qu'on se livre à soi-même. L'histoire que tu as choisie de raconter s'y rattache bien : le petit pré-pubère troublé par un manque ainsi que les incompréhensions de son existence et qui dépense tout ça par la violence. Donc comme je dis la colère se fait bien comprendre.

Malheureusement -- et comme je l'ai déjà dit d'avance, je n'accoucherai pas de propos malintentionnés rien que pour mon petit malsain plaisir, et que je vais réellement critiquer toutes les tares que j'ai trouvées à ton texte --, tout est un ti-peu rebutant et la cohérence manque beaucoup. La première constitue en fait ton personnage et tout ce que tu lui attribues comme pensées, comme vécu. Son amie s'est suicidée à 10 ans ?! Par pendaison en plus de cela ? Je ne dis pas que c'est impossible, mais c'est de peine et de misère que ton lectorat va se résoudre à croire à cela. Ensuite, ton petit Mathias me semble beaucoup trop être un nihiliste convaincu (grand fan de Fight Club) pour son jeune âge. À un moment dans le texte tu lui donnes des pensées bien définies, puis ailleurs c'est un bambin innocent. Tu maîtrises mal sa psychologie, ça transparaît que t'en es l'auteure : ce sont toutes tes idées. Évidemment, ça devient peu crédible vu que t'es une femme dans la mi-vingtaine, avec beaucoup plus de vécu que lui. D'ailleurs, quand on est véritablement en colère et que celle-ci nous pousse à frapper partout, on va le faire sans censure. On ne se privera pas de frapper contre la boîte aux lettres parce qu'elle est « trop clichée ». Et ça empêchera pas non plus un jeune enfant d'insulter des policiers, qui constituent normalement et surtout à cet âge, un symbole d'autorité à l'antithèse de la soif de rébellion qui émane de ton garçon. On la ressent justement partout ailleurs (les cigarettes, entre autres). Ah et j'aimerais te voir élaborer là-dessus, et pas nécessairement en faisant référence à Mathias : « C'est dans les mauvaises actions qu'on apprend à vivre; c'est dans celles-ci qu'on se perd et qu'on peine à nettoyer son âme. »

Ensuite, faut dire que j'aime décidément pas ta plume. Maladroite et scrupuleuse comme je les déteste. Y a beaucoup de mots qui m'ont parus mal choisis pour leur contexte, et surtout des figures de style niaises. Tu utilises beaucoup la comparaison, en voici justement une qui m'a fait rire : « Le chat gueulait son agonie sous les coups répétés. Le chat disparaissait et s'éteignait; comme on éteint une lanterne en la jetant dans un ruisseau. » Finalement, la mort du chat, avait-elle été succincte ou lente et douloureuse ? (c'est une question rhétorique) D'ailleurs, qui est-ce qui éteint sa lampe en la jetant à l'eau ? Et je ne me mettrai pas à relever toutes les phrases que j'ai trouvées mal écrites, mais au moins ce sera dit.

Et en bout de ligne on finit finalement par se poser la question : Mathias, y'est-tu véritablement en colère ou c'est rien que le parfait modèle d'un sociopathe ? Parce qu'il en a tous les symptômes et lorsqu'on le réalise, le thème initial de ta nouvelle vient de perdre beaucoup de son essence. Enfin, je t'encourage tout de même à continuer d'écrire, c'est une merveilleuse activité. Seulement, et c'est d'ailleurs le point le plus faible de ta nouvelle, essaie de penser davantage au comportement de ton personnage. Tente de mieux comprendre sa psyché et ça aidera beaucoup à sa vraisemblance.

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Ça donne un style particulier ce mélange d'expressions populaires et d'expressions érudites/ampoulés. Par contre je ne pourrai te dire qu'est-ce que tu dois changer pour rendre ton style plus disons fluide. Une mise en page plus dynamique ?

Ses parents avaient mis le grappin sur lui en le mettant au monde.

WTF ?

Modifié par Nouveau Projet
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Alors. Je dois dire que Matt et Carlos ont tous les deux formulé d’excellents points qui rejoignent totalement ce que je pensais. Ils ont fait la moitié de la job et je ne vais que repasser brièvement sur ce qu’ils ont dit parce que peu de choses peuvent être ajoutées sur leur apport.

La communication dont Matt parle (avec ton lecteur dans ce cas-ci) est absolument essentielle et elle fait grandement défaut dans ton texte. Si ce n’est pas un message direct, une nouvelle a quand même un but : diriger le lecteur vers un dénouement inattendu, un « plot twist » qui va le laisser songeur et idéalement lui apporter matière à réflexion. C’est un récit lisse, court, travaillé, concentré, sans aucun mot inutile et aucune phrase de décoration qui amène inévitablement le lecteur vers la chute de ton récit. Vois ça comme une glissade d’eau : le lecteur suit le fil de tes mots et se fait promener à gauche et à droite pour finalement sortir du tunnel et finir dans le choc de la piscine/de ta finale. Cette structure, ce but, ne sont pas là du tout dans ton texte et quand on lit la dernière phrase on ne peut faire autrement que se dire « ok… mais encore? »

L’un des résultats de cette absence de plan narratif a été identifié par Carlos : ton texte n’a pas de cohérence. Il n’y a aucun lien entre les épisodes de ton récit et ça ne mène nulle part. Rien n’est inutile dans une nouvelle, et, pour te donner un exemple, j’essaie encore de trouver le but de la rencontre avec les policiers. Ils apportent quoi à ton histoire? « pourquoi t’as un bat? », « parce que je reviens de jouer au baseball », « ah ok, bye… » À part alourdir ton texte et ennuyer ton lecteur parce qu’il pense que quelque chose lui échappe dans cet épisode, qu’il ne parvient pas à saisir ce que tu voulais en faire de ces policiers, ton récit a gagné quoi avec cet épisode? Rien. Et c’est le défaut majeur de tout ton texte : tu passes d’un événement à l'autre, sans but narratif réel, et tout tombe à plat quand ton petit gars va se coucher et qu’il ne s’est rien passé finalement. Tu ne communiques pas avec ton lecteur, tu l’inondes de mots « qui font beau » et il ne comprend pas où tu t’en vas avec ça.

Maintenant au sujet de ces mots. Il t’en faut beaucoup plus, tu as besoin de développer tes capacités à décrire les choses parce que comme Carlos l’a mentionné, les comparaisons, c’est non. Rien n’est mieux que l’imagination de ton lecteur pour créer une scène, entendre un bruit, ou sentir une odeur. Ta job c’est de stimuler son imagination(!) en utilisant les mots appropriés, pas de le nourrir à la petite cuillère avec des phrases qui n’ont pas une chance en mille ans de produire un effet comparable. Parle-moi pas de quelque chose qui serait « chaud comme une journée d’été », décris-moi la chaleur, la sécheresse dans les yeux qui les garde mi-clos, de la sueur qui ne perle déjà plus sur la peau, du pouls qui s’accélère parce que le sang est rendu épais, du sentiment d’oppression qui en découle. Fais-moi ressentir cette chaleur! Fais-moi me lever parce que j’ai soif à te lire et ça me prend un verre d’eau! Les comparaisons c’est extrêmement boiteux parce que d’abord tu prends ton lecteur pour un con pas capable d’imaginer quoi que ce soit, ce qui est pourtant le but premier de ton récit, et secondo t’es jamais sûr de l’interprétation qu’on peut en faire. Combien de personnes, tu penses, ont jeté une lanterne dans un ruisseau dans leur vie?! Combien de personne, tu penses, se sont dit par contre « une lanterne dans un ruisseau?! C’est quoi c’t’histoire-là?! » Probablement la majorité de ceux qui ont lu ta nouvelle. Et par le fait même elles ont décroché de ton histoire et tu les as perdus.

Tout comme tu en as certainement perdu pas mal avec tes références constantes à la musique. Les comparaisons et la musique c’est deux béquilles qui n’ont pas leur place dans une nouvelle. Joe Dassin traduit l’émotion que tu tentes de passer POUR TOI. Qu’est-ce qui te prouve que je pense la même chose? Que la majorité pense comme toi? Qu’est-ce que tu fais de ceux qui se crissent de Joe Dassin et qui le méprisent? Tu les perds. Comme tu perds ceux qui ne connaissent pas la chanson. Ça ne sert à rien dans ton récit de mettre les paroles : t’essaies de passer une émotion parce que tu n’as pas les outils littéraires pour le faire par des mots, et si on ne connait pas la chanson, l’émotion est inexistante, paroles ou pas. Et après la quatrième chanson on se dit déjà que c’est redondant et que cette nouvelle-là ne s’en va nulle part.

Il faut que t’apprennes à écrire, Chicken, il faut que t’apprennes les codes et les règles avant de les transgresser comme disait Matt. Si tu décides d’avoir un narrateur omniscient comme c’était le cas au départ, vient pas fucker l’histoire en te pointant la face pour nous parler de tes impressions sur les McDonald’s Special et « t’égarer » : on s’en crisse qu’elles soient captivantes et qu’elles brûlent vite, ça n’a rien à voir dans le récit, et t’es qui toi anyway?!?! T’es pas Mathias, t’es pas le narrateur, t’es pas un protagoniste, c’est qui ça « je »?! Comme lecteur j’ai juste envie de te dire de décâlisser de mon histoire, tu me ralentis et ça va déjà pas vite en partant! Et il faut aussi que t’apprennes la concordance des temps et la règle béton de ne jamais mélanger les styles : la narration se fait ordinairement dans un style soutenu, tes personnages peuvent parler le niveau approprié à leur condition, mais ne mélange pas un français soutenu au passé simple et un sacre dans une même phrase. N’utilise pas de français colloquial dans ta narration comme « police », et encore moins de tandem nom-adjectif qui ne font aucun criss de sens comme « polices folichonnes ». C’est pas beau, c’est pas poétique, ça n’a aucun effet comique (ton récit ne devrait pas être comique anyways) alors c’est quoi le but du mot folichon? Ça tue ton récit. Rien n’est laissé au hasard, aucun mot inutile.

Carlos a dit l’essentiel du reste qui me venait en tête : psychologie inappropriée pour des jeunes (probablement une projection de toi, excellente critique externe, Carlos), une fillette qui se pend? Vraiment? Les hommes se pendent et se tirent dans la tête, les femmes ingèrent des médicaments et s’ouvrent les veines. Et à 10 ans probablement rien de tout ça. Et la colère, elle est où la colère? La colère dans le cadre des 7 péchés capitaux c’est une passion, un sentiment qui t’inonde et qui t’emporte, c’est fluide et ça te possède. Ton petit Mathias, comme Carlos le dit, il n’est pas en colère, c’est l’exemple parfait issu d’un manuel de psychologie 101 d’un tueur en série qui commence sa carrière en tuant des animaux. Baudelaire disait « Si la première phrase de la nouvelle n’est pas écrite en vue de préparer l’impression finale, le texte est manqué dès le début »

T’as même pas écrit ta nouvelle en fonction de ton titre, imagine…

Donc je ne vais pas t’inonder non plus, et il y a quand même deux ou trois belles tournures, mais ça ne sauve pas ta nouvelle qui n’en est pas une au final : il n’y a pas de plan, il n’y a pas de chute, on ne va nulle part et on ne ressent rien en particulier, la narration est incohérente et dans un français inapproprié, tes personnages sont difficilement crédibles, et on cherche encore la colère dans tout ça. Bref, on n’achète rien de ta proposition.

Je te suggère de relire les commentaires de Mattisgod et de Carlos Crasseux, et effectivment revenir avec la version 2?

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bla bla je me ridiculise en parlant à travers mon chapeau...

Tu l'as pas aidée ou supportée fuck all, t'as juste bavé le petit filet de salive de ton opinion vide et sans intérêt et t'as été obligé d'essayer de péter de la broue pour de te donner un peu de crédibilité par après, comme si t'avais la moindre idée de qui je suis ou de ce que j'ai fait de plus ou de moins que toi.

Rends-toi donc service et profites-en donc pour relire les posts de Mattisgod et de Carlos Crasseux en plus du mien, toi aussi, histoire de t'éduquer un peu et de t'empêcher d'avoir l'air d'un p'tit criss de débutant la prochaine fois que tu dis que quelque chose est bon.

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