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Les Fleurs du Mal


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Il me semble que, peu importe où l'on souhaiterait parler de poésie, les populaires Fleurs du Mal de Baudelaire sont toujours mentionnées comme faisant partie des grandes œuvres de cet art. Je n'en doute pour ma part pas un instant – quoiqu'en poésie je préfère toujours Wilde, Michaux, voire même Beckett à Baudelaire – depuis que j'ai lu tous ses poèmes mais j'aimerais pouvoir un peu en parler et surtout vous lire à ce sujet. J'estime donc que vous avez lu le recueil. Il n'y a pour ce sujet aucune façon précise de répondre, faites comme bon vous semble. Parlez-moi de l'appréciation que vous en avez tirée, de vos poèmes préférés. Parlez-moi de votre rapport au sublime (qui triomphe de l’œuvre), parlez pour rien dire, écrivez beaucoup sans souci d'accumuler les futilités. Faites-en l'étalage de votre originalité, faites vivre ce sujet et faites surtout couler cette médiocrité qu'est le sujet « random picture ».

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J'avais écrit une préface aux Fleurs du Mal à l'université, pour une revue ou un cours ou je sais pu trop. Je te copie ça si ça t'intéresse:

« Toute l’histoire repose, en dernière instance, sur le corps humain. » Cette citation de Roland Barthes, tirée de son ouvrage de 1954 Michelet par lui-même, résume en quelques mots le passé, le présent et le futur de la littérature, à jamais indissociable du corps, de ce corps qui la produit, de ce corps qu’elle contient, dont elle traite, qui se glisse involontairement entre les lignes et impose sa présence. De Nietzsche à Kundera en passant par Proust, peu d’écrivains n’ont pas, à un moment ou un autre, attaqué directement ou indirectement le corps, dans leurs écrits comme dans leur chair, incapables de le comprendre, de s’expliquer ses mécanismes, désireux d’en faire l’éloge ou de le briser, mais impuissants à en saisir toute l’étendue. Si Flaubert « gueulait » pour s’assurer d’avoir le mot juste, c’est bien parce que toute littérature relève d’un certain rapport avec le corps, qu’elle doit y retourner, qu’elle en dépend, que ce cycle n’est jamais brisé. Au-delà de la lettre se trouve la main qui la trace, et si tantôt Tolstoï décrit avec ardeur la beauté d’Anna Karénine, Bukowski, noyé dans ses déjections, rappelle que le corps est également organisme, guenille, cadavre à ses heures.

Ce serait peut-être une faute de goût que de citer, d’emblée et après une mise en contexte si peu délicate, l’illustre Charogne de Baudelaire ¾ nous parlons bien sûr du poème, non de son auteur ¾ mais n’ayant aucune prétention au bon goût, nous le ferons tout de même. Après avoir longuement observé un cadavre pourrissant au soleil, le narrateur baudelairien lance au visage de sa compagne cette horrible prophétie : « Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces, / Après les derniers sacrements, / Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses, / Moisir parmi les ossements.[1] » Voilà un homme qui sait rendre à sa dame le tribut qui lui convient! Comme dans toute l’œuvre de Baudelaire, et tout particulièrement dans les Fleurs du mal, le corps est un objet sans grande magnificence; nous sommes chair, donc nous sommes pourriture en puissance et personne n’y échappera.

Si ce poème de Baudelaire est parvenu à de tels sommets de popularité, c’est bien parce que son thème est universel. Louis-Ferdinand Céline, presque cent ans après Baudelaire, fera du corps le lieu de toute souffrance, un organisme autodestructif en constante infection. Le corps célinien, comme le corps baudelairien, subit la douleur comme un fardeau inévitable de l’homme qui doit payer parce qu’il vit, sans tenter de se l’expliquer ou d’y changer quoi que ce soit. Mort à crédit déborde de personnages dont le corps est tordu de douleur, qui convulsent d’être emprisonnés dans une enveloppe si sensible. La mère du petit Ferdinand peine à se mouvoir, car symbole de la chute inévitable de l’homme, sa jambe malade l’empêche de se déplacer. Elle trimballe partout sa jambe suintante et couverte de furoncles comme une « charogne » qui lui rappelle constamment ce qui attend le reste de son corps.

Sous le couvert d’un vocabulaire de courtisan (« mon âme », « soleil de ma nature », « reine des grâces », etc.), le narrateur de Baudelaire fait finalement remarquer à sa belle qu’elle n’est qu’une charogne. Ce contre-romantisme trouvera ancrage dans une multitude de poèmes des Fleurs du mal. L’Hymne à la beauté, par exemple, propose un éloge presque dialectique de l’être aimé, oscillant constamment entre le compliment romantique et le réalisme sombre d’un réel plus lugubre : « Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques; / De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant, / Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, / Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.[2] » Nous pensons pouvoir affirmer sans nous tromper que cette Beauté à qui le poème est adressé n’est pas l’épitome de la bonne fréquentation. Pourtant, le narrateur baudelairien, dans un mouvement typique des Fleurs du mal, accepte cet état de fait sans problème : « De Satan ou de Dieu, qu’importe? Ange ou Sirène, / Qu’importe si tu rends, ¾ fée aux yeux de velours, / Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine! ¾ / L’univers moins hideux et les instants moins lourds?[3] » Baudelaire souhaitant, comme l’évoque la formule consacrée, extraire la beauté du mal, il n’est pas surprenant que la structure de ses poésies soit éminemment dualiste.

Le titre même des Fleurs du mal évoque une opposition révélatrice. Le beau y prend racine dans le vice. Il en est, pour ainsi dire, teinté. Les manifestations du beau ne sont jamais homogènes et la représentation « négative » point toujours à l’horizon. Dans son poème La Beauté, Baudelaire place celle-ci sous le signe d’une implacable hostilité : « Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris; / J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes; / Je hais le mouvement qui déplace les lignes, / Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.[4] » La beauté est donc immuable, stagnante, majestueuse comme le sphinx mais toute aussi impassible. Elle n’implique aucune ardeur, aucun échauffement. Elle est telle « un rêve de pierre[5] » où « chacun s’est meurtri tour à tour[6] ». L’amour qu’elle inspire au poète est « éternel et muet[7] ». La beauté ne paraît donc pas tout à fait terrestre; elle tend vers l’infini, vers l’inaccessible, sa figure est presque platonicienne, comme si sa manifestation tangible n’était réellement que le reflet d’une abstraction idéale et inatteignable. Baudelaire, tout en la portant au pinacle, la rend insensible. Sa recherche et sa contemplation inspirent le poète, mais sa grandeur la rend quasi-inaccessible.

Mais n’est-il pas imprimé blanc sur noir sur les sacs d’une foule de jeunes femmes que « le beau est toujours bizarre »? Cette inscription, tirée du texte critique Exposition universelle (1855) et quelque peu galvaudée, prend tout son sens une fois replacée dans son contexte d’origine :

05]
Le beau est toujours bizarre
. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie naïve, non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. C'est son immatriculation, sa caractéristique.[8]

Cette bizarrerie du Beau passe forcément, dans les Fleurs du mal, par sa forme opposée, la laideur, que Baudelaire ne craint pas d’exposer. Laideur du corps, mais aussi laideur du cœur et laideur de l’âme. La vision baudelairienne de l’univers se déploie sinistrement entre les pages. Dans son De profundis clamavi, le cauchemar est à son comble : « J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime, / Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé. / C’est un univers morne à l’horizon plombé, / Où nagent dans la nuit l’horreur et le blasphème[9] ». Nous pourrions également citer en totalité le quatrième Spleen, possiblement le poème le plus sombre et déprimant des Fleurs du mal, où peuvent se lire les vers suivants :

05]Quand la terre est changée en un cachot humide,

05]Où l’Espérance, comme une chauve-souris,

05]S’en va battant les murs de son aile timide

05]Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

05][…]

05]¾ Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,

05]Défilent lentement dans mon âme; l’Espoir,

05]Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,

05]Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.[10]

Le laid n’effraie pas Baudelaire; dans son recueil figurent cadavres, vampires, fantômes, possédés, revenants, squelettes, assassins… Une lecture en diagonale de la table des matières permet de se faire une idée de l’ensemble. La Géante, à sa manière, louange à la fois les « enfants monstrueux[11] » de la Nature et l’accueillante physionomie féminine. Dans ses Aveugles, le poète observe ces « somnambules », ces « mannequins », les trouve « vraiment affreux » et « vaguement ridicules[12] »; mais en définitive, leur regard est toujours porté vers le Ciel, vers un ailleurs inconnu et lointain qu’ils semblent être seuls à pouvoir contempler. Leur irrégularité les rend supérieurs. La force de Baudelaire est d’avoir su donner naissance, au travers d’une fresque aussi macabre, à certaines des plus belles poésies jamais écrites, à des éloges féminines presque attendrissantes; sa force est d’avoir, au travers de la mort, ramener la vie, son énergie, son urgence en avant-plan.

Mais Baudelaire, de son propre aveu, a toujours été fasciné par la mort. Dans ses plans et projets, il écrit: «Le goût de la mort a toujours régné en moi conjointement avec le goût de la vie. J'ai joui de la vie avec amertume.[13] » Le 30 juin 1845, à Ancelle, il passera, semble-t-il, près de commettre l’irréparable : « Je me tue parce que je ne puis plus vivre, que la fatigue de m'endormir et la fatigue de me réveiller me sont insupportables. Je me tue parce que je suis inutile aux autres — et dangereux à moi-même. Je me tue parce que je me crois immortel, et que j'espère.[14] » Si nous savons qu’il ne passera pas à l’acte, nous ignorons la raison de cet avortement; ce que nous n’ignorons cependant pas est l’importance de la Mort, avec un grand « m », dans les Fleurs du mal, la mort que le poète paraît presque vénérer.

Mais s’il espère, qu’espère-t-il exactement? Trouver dans la mort un réconfort que la vie n’a pas su lui apporter? Transcender l’existence par l’immortalité? Dans son Mort joyeux, Baudelaire se montre impavide : « Je hais les testaments et je hais les tombeaux; / Plutôt que d’implorer une larme du monde, / Vivant, j’aimerais mieux inviter les corbeaux / À saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.[15] » Dans l’avant dernier tercet, il prétend même à la félicité : « Ô vers! noirs compagnons sans oreille et sans yeux, / Voyez venir à vous un mort libre et joyeux[16] » En définitive, pour Baudelaire, la mort est souhaitée en tant qu'elle abolit la souffrance et qu'elle remédie aux imperfections de la vie, elle est appréhendée en tant qu'elle signifie l'abandon de toute intention, l'incertitude et l'insécurité en face de l’inconnu.[17]

En considérant la fascination que le poète nourrissait à l’égard de la mort, personne ne s’étonne qu’il ait baptisé de son nom la dernière section de son recueil. Conclusion inéluctable de l’existence, il est logique qu’elle clôture également l’œuvre qui occupa une si grande partie de celle de Baudelaire. La mort des pauvres, deuxième poème de cette portion finale, se présente même comme une manière de louange du dernier sommeil : « C’est la mort qui console, hélas! et qui fait vivre; / C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir[18] ». Puis, plus loin : « C’est un Ange qui tient, dans ses doigts magnétiques / Le sommeil et le don des rêves extatiques[19] ». Pouvons-nous, ici, évoquer le célèbre aphorisme de Nietzsche : « La pensée du suicide est une puissante consolation, elle aide à passer plus d'une mauvaise nuit[20] »? Car il y a bien, chez Baudelaire, une vision réconfortante de la mort, qui peut se lire partout dans ses Fleurs du mal. Dans le Léthé, poème censuré et publié dans les Épaves, elle apporte la détente, le sommeil : « Je veux dormir! dormir plutôt que vivre! / Dans un sommeil aussi doux que la mort[21] ». Dans Remords posthume, elle est la confidente, l’amie du poète : « Car le tombeau toujours comprendra le poëte[22] ». Dans la Mort des artistes, cette dernière apporte la plénitude des idées : « C’est que la mort, planant comme un soleil nouveau, / Fera s’épanouir les fleurs de leur cerveau![23] » Accuser Baudelaire d’être morbide c’est donc, en somme, lui faire un compliment.

À l’époque de la publication originale de son recueil, Baudelaire reçut l’honneur d’être vilipendé par une certaine élite bien-pensante, puis subséquemment censuré. Il semble qu’on ne puisse adéquatement préfacer les Fleurs du mal sans rappeler brièvement la chaotique histoire de sa publication. Les premiers extraits du recueil paraissent en 1855 dans la Revue des Deux Mondes, dix-huit poèmes au total. Environ un an et demi plus tard, en février 1857, Auguste Poulet-Malassis, que Baudelaire appelait affectueusement son « Coco Mal-Perché », prend connaissance du manuscrit qui lui est remis par le poète. La première édition des Fleurs du mal paraît en juin de la même année. La critique est pour le moins mitigée, mais déjà en juillet Baudelaire et son éditeur doivent subir un procès : on les accuse d’« outrage à la morale publique, ainsi que d’« outrage à la morale religieuse ». Ils sont condamnés à quelques centaines de francs d’amende chacun, mais c’est le recueil qui écope le plus des suites de ce jugement : six poèmes devront être retranchés de l’œuvre pour « délit d’outrage à la morale publique » ¾ pour ce que cela peut bien vouloir signifier, et dans la mesure où la moralité du public parisien puisse être considérée comme un exemple de vertu.

Une seconde édition des Fleurs du mal paraît en 1861, augmentée de trente-deux nouveaux poèmes; les pièces censurées y sont toutefois retranchées. C’est en majeure partie cette édition qui fera école, aussi est-ce celle que nous proposons dans le présent volume. En 1866, Auguste Poulet-Malassis, exilé en Belgique, publie les Épaves, vingt-trois poésies supplémentaires de Baudelaire, dont les six précédemment éliminées dans l’édition de 1861 : nous offrons ces poèmes en annexe. On le condamne de nouveau pour son audace. Après la mort de Baudelaire en 1867, les droits de ses œuvres complètes reviennent, dans une farce cynique du destin, à sa très chère mère, avec qui le poète entretenait une relation pour le moins houleuse. Décidés à ne pas laisser Baudelaire sombrer dans l’oubli, ses amis Théodore de Banville et Charles Asselineau réussissent à acquérir les droits de son œuvre et les cèdent à l’éditeur Michel Lévy, qui se propose de faire paraître les œuvres complètes de Baudelaire en plusieurs volumes, allant de sa poésie à ses textes en prose, en passant par ses traductions diverses et ses critiques d’art.

En 1868, le premier volume, contenant les Fleurs du mal, est terminé. Il comprend tous les poèmes de l’édition de 1861, ainsi que les Épaves, desquelles furent cependant exclues les six pièces censurées qui demeuraient interdites de publication en sol français. Bien qu’exhaustive, cette troisième édition du recueil fait aujourd’hui plus ou moins l’unanimité négative. Les poèmes intégrés par Banville et Asselineau ¾ dont, amusamment, l’antithétique À Théodore de Banville, peut-être glissé en douce par souci de postérité ¾ sont parfois en rupture de ton avec le reste du recueil, qui perd un peu de sa cohésion thématique. Ce n’est qu’en 1949 que l’ouvrage sera réhabilité de façon définitive, presque cent ans après sa première parution! Il est pour le moins naturel de se demander ce qui, dans ces Fleurs du mal, a rendu les censeurs si frileux. Comparée à nos standards modernes en matière de débauche et de dissolution, l’œuvre fait presque tapisserie. Autre époque, autres mœurs?

Ceci nous amène forcément, et en particulier quand il s’agit d’offrir, pour la centième fois, une édition nouvelle des Fleurs du mal, à nous questionner sur la valeur, ou plutôt sur l’impact que peut avoir le recueil sur un public contemporain. Il contient certainement tout ce qui fait grand tapage dans notre société actuelle : le sexe, éternelle source de scandale, les valeurs décadentes, le mal de vivre… Il y a dans ces pages quelque chose d’étouffant, mais de profondément vrai. Aucune œuvre peut-être ne s’est aussi profondément ancrée dans notre société. Baudelaire peut être lu aujourd’hui comme l’auteur d’un certain bréviaire des maux de la modernité. Le poète, encore jeune homme de dix-sept ans, écrivait à sa mère les mots suivants : « Je n’ai lu qu’ouvrages modernes; mais de ces ouvrages dont on parle partout, qui ont une réputation, que tout le monde lit, enfin ce qu’il y a de meilleur; eh bien, tout cela est faux, exagéré, extravagant, boursouflé! […] Je suis complètement dégoûté de la littérature.[24] »

Le lecteur contemporain fait étrangement face au même problème. Dans une société où les livres de cuisine, de psychologie populaire, les guides de toutes sortes, les comment faire, les romans de divertissement, souvent mal traduits de l’américain, occupent une place sans cesse grandissante, où le scabreux est devenu un mode d’expression conventionnel, la recherche d’une modernité audacieuse et novatrice est devenue décourageante. Mais le lecteur, toujours, pourra retourner aux Fleurs du mal et y trouver quelque chose de plus, qui aurait échappé à une lecture précédente. Baudelaire, au final, aura parfaitement réussi son projet, énoncé succinctement dans les deux derniers vers de son recueil :

05]Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte!

05]Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,

05]Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe?

05]Au fond de l’Inconnu pour trouver du
nouveau
![25]

Et c’est avec plaisir que nous descendrons avec lui, une fois de plus, au fond des Fleurs du mal, peut-être pour n’en jamais revenir!

BIBLIOGRAPHIE

BAUDELAIRE, Charles, Les Fleurs du mal, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 1996.

BAUDELAIRE, Charles, « Exposition universelle ». In Litteratura. Critiques. Charles Baudelaire – Sa vie, son œuvre : Le poète maudit – Litteratura.com, [En ligne]. http://baudelaire.li...universelle.php (Page consultée le 18 avril 2011).

BAUDELAIRE, Charles, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1961.

BAUDELAIRE, Charles, Correspondance générale, Paris, Conard, 1947-1953, p. 70-71

EIGELDINGER, Marc, « Baudelaire et la conscience de la mort », Études littéraires, Volume 1, numéro 1, avril 1968.

NIETZSCHE, Friedrich, Par-delà bien et mal, Barcelone, Hachette, coll. « Pluriel », 1948.

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