MrKill 8 juin 2013 Partager 8 juin 2013 L'attente était longue. Une des sorties majeures de l'année vient d'apparaître dans les bacs, marquant le retour de Josh Homme et sa bande. Durant ces six ans d'absence, notre dépendance à la nouveauté était encrée au projet de la formation Them Crooked Vulture, réunissant le pilier des Queens, le chanteur des Foo Fighters et le bassiste de Led Zeppelin. Queens of the Stone Age m'a toujours accroché jusqu'ici par leur capacité à pouvoir se rénover. Chaque album a sa propre garniture, mais a la fin on reconnaît toujours le goût primaire de leur sauce de Stoner Rock, formule de leur succès. Si certains mélomanes extravertis considèrent que le groupe était à son meilleur sur Songs For The Deaf ou Rated R, le rythme déchaîné et décalé de Era Vulgaris m'avait beaucoup plus impressionné. My God Is The Sun est le premier extrait que l'on a pu obtenir avant la sorti de ...Like Clockwork, promettant un retour aux origines. Après maintes études auditives, c'est bien plus qu'un simple Songs For The Leaf. Plus inquiétante, la plume de Josh met l'ancre sur les ténèbres et démons de la société, un atmosphère lourd qui caresse la peau du diable. Holding on too long is just fear of letting go Because not everything that goes around comes back around you know Moins "radio-friendly", on ne trouvera pas de futurs classiques aussi mémorable que la mythique No One Knows. ...Like Clockwork, c'est un concept musical lourd, un documentaire auditif d'une journée où tout chavire. Si on est peu rassuré avec un début gambadant vers nul part, c'est à partir de la sulfureuse If I Have a Tail que la magie opère graduellement. Un retour en arrière vers l'époque "Lullabies to Paralyze" se fait sentir avec le rythme funky de Smooth Sailing, la meilleur partie de l'album, qui rappelle Skin on Skin par sa guitare percusive. On retrouve la bonne vieille sauce Queens avec I Appear Missing se terminant avec un solo de guitare lent et ébouriffant. On termine avec la renversante pièce titre, une sorte d'hommage aux années 70, rappelant les balades d'Iggy Pop, frappé par la foudre à mi-chemin. Beaucoup de grands noms ont collaboré sur ce disque. Étrangement, on cherche un peu où. Le thème légèrement post-apocalyptique grisâtre peut avoir été influencé par Trent Reznor à la production, par contre j'ai du mal à dire dans quel pièce Elton John est présent et de ressentir l'énergie de Dave Grohl à la batterie. Chaque moment pose son faisceau de lumières, éclaircissant les qualités d'un Queens of the Stone Age peut-être techniquement moins intéressant que ces prédécesseurs, renfermant toutefois une subtilité qui se découvre à chaque écoutes. C'est sale, gras et musclé et présenté avec de la classe. Tout n'est pas parfait, il n'y a rien de mauvais non plus. C'est du Queens of the Stone Age tout craché et ça suffit pour justifier l'attente. 7/10 Pièces préférées: If I have a tail, kalopsia, smooth sailing, I appear missing https://superhipsbro...clockwork-2013/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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