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Nationalisation du secteur pétrolier et gazier au Québec


Déchet(s) recommandé(s)

Je lisais aujourd'hui la nouvelle que Pétrolia veut poursuivre la ville de Gaspé pour son règlement de 2012 qui éloigne la distance minimale de forage des sources d'eaux potables (http://quebec.huffin..._n_3148467.html)

Je me suis demandé ensuite s'il existait des études économiques sur le revenu moyen de l'industrie du pétrole dans un système économique libéral, et un socialiste. Dans quel système l'industrie pétrolière produit plus de richesse pour la communauté (en terme uniquement de revenu par habitant (sous forme d'impôt dans l'un, sous forme de profits dans l'autre).

-Depuis que nous savons qu'il existe une quantité considérable de pétrole au Québec, j'ai toujours trouvé bonne l'idée de la nationalisation.

Dans un premier temps, je pense que ce qui se trouve dans le sol appartient à tous les Québécois, d'aujourd'hui comme de demain. Par conséquent, le secteur privé centralise la richesse dans leurs propres mains et en redonne une partie sous forme d'impôts et de redevances aux Québécois, lorsqu'ils ne réussissent pas à en cacher dans des paradis fiscaux. Encore là, il faut redoubler d'efforts pour que l'impôt dû nous revienne.

-Nous ne contrôlons pas ce qui sera fait avec les profits de l'industrie lorsqu'elle est privée. Nous pourrions collectivement décider, par exemple, d'investir les profits dans la dette (qui profite aussi aux générations futures), faire un fond de recherche pour les technologies propres du futur (comme en Arabie Saoudite entre autres) et nous assurer d'être dans les leaders de demain, d'investir dans le transport en commun, dans des startup technologiques, dans l'éducation, etc. Ça peut aussi se faire si l'industrie reste privatisée, mais j'ai bien peur que le politique s'empare des profits et l'utilise à des fins partisanes et électorales, et que ces profits soient toujours investi sur des laps de temps concordants à notre système électoral; donc aucune vision à long terme.

-Personne ne doute aujourd'hui de l'importance d'Hydro-Québec dans le paysage politique et économique québécois.

-Nous avons l'expertise pour exploiter ces ressources nous-même.

-Nous pourrons éviter des situations comme Pétrolia qui se charge des tribunaux pour dénoncer une situation. Non seulement cela amène des coûts pour la province, mais ralenti le processus d'extraction.

-Nous pourrons mettre des règles très strictes d'extraction et de transport de ces ressources, sans toujours devoir surveiller si elles sont respectées avec un organisme externe.

-Ce marché est beaucoup moins volatile que celui minier et nous pouvons nous permettre de prendre quelques années à nationaliser le secteur, sans redouter une baisse des prix des ressources.

-Le fait de nationaliser cette industrie nous donnerait un poids économique certain pour attirer des entreprises privées de différents secteurs de transformation, comme celui que nous avons avec Hydro-Québec.

-C'est un point positif pour les indépendantistes. Un Québec plus souverain économiquement et plus prospère est la dernière marche avant celle de l'indépendance politique.

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Comme vous avez sans doute remarqué, j'ai une vision assez arrêtée de ce que nous devrions faire avec l'industrie pétrolière et gazière (l'exploiter, mais avec le secteur public). Toutefois toutes ces opinions ne tiennent qu'à une seule supposition: le revenu de cette industrie revient en plus grande partie aux contribuables lorsqu'elle est nationalisée.

Si vous avez une étude économique entre les mains, je serais preneur! = )

Je serais curieux aussi de savoir s'il existe une statistique de comparaison de revenu par baril dans privé versus public. On pourrait ensuite facilement calculer si nos réserves sont assez grandes pour couvrir les coûts de la nationalisation.

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(modifié)

La caisse de dépôt a juste à acheter plus d'actions de Pétrolia. Présentement l'action vaut des peanuts. Quand ça va être certain que le sous-sol de l'île d'Anticosti renferme une valeur économique mirobolante eh bien crois moi les grands financiers de New York vont se garocher sur l'action. C'est ça ou on laisse faire à nos jobber de politiciens et leurs vassaux les bureaucrates en cravates

des feuds interminables avec nos éco éco logistes et les barons de la magistrature.

Modifié par Nouveau Projet
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Le secteur public a rien a voir dans le développement des ressources naturelles, lâcher vos vieux fantasmes nationalistes.

*ouvre la porte au Nord du Québec à toute les compagnies d'État chinoises*

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La différence c'est que eux achètent et nous on vend. Le marché de la boulette de fer est assez éloquant de ce point de vue.

Pour que ta mine fonctionne, il faut que tu ailles une fonderie. Pour que tu ailles une fonderie, bah il faut que tu ailles je le sais tu moi ! La seule mine ou bientôt mine appartenant à des intérêts chinois produit du nickel... et compte exporter le minerai en Finlande ! À la base c'était un projet canadien, mais faute de financement... ils ont été racheté. Mais où était la caisse de dépôt ? Ah oui c'est vrai on ne doit mettre nos oeufs dans le même panier !

Modifié par Nouveau Projet
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personnellement, je suis en faveur d'une meilleur redevance, mais nationaliser, je ne suis pas trop pour, surtout qui si l'on commence à nationaliser le minerai et le pétrole, la prochaine étape va être quoi ? nationaliser la forêt priver et les terres agricoles ?

personnellement j'aime le taux de redevance utilisé en Australie qui est si ma mémoire est bonne de 30% de la valeur du produit extrait qui va directement dans les caisses de l'État, ensuite le taux normal d'imposition pour une entreprise et pour tout le reste, amusez-vous !

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l'Arabie Saoudite possède des particularités géologiques qui font en sorte que l'extraction du pétrole est facile, moins coûteuse et moins risquée, sans compter qu'ils en ont à la tonne. ça serait prendre un raccourci que de comparer leur situation à la nôtre. au Québec, nous avons PEUT-ÊTRE un potentiel pétrolier près de l'île d'Anticosti, et le réservoir se trouve à 1000 mètres sous l'eau (genre).

ça me semble également être une erreur de comparer l'exploitation de l'énergie hydroélectrique à celui du pétrole, parce qu'on a affaire à deux industries complètement différentes. l'exploitation du pétrole nécessite des investissements massifs en capital de risque alors que pour l'hydroélectricité, il suffit de trouver un cours d'eau à débit élevé et de développer un projet de construction de barrage hydroélectrique. une fois le projet en place, les revenus sont quasi assurés. dans le domaine pétrolier, il y a un secteur qui monopolise beaucoup de temps et d'argent et c'est celui de l'exploration. la phase exploratoire prend plusieurs années et est extrêment coûteuse et risquée car elle ne garantit pas un résultat en bout de ligne. Hydro-Québec a investi 10 M$ en travaux d'exploration sur l'île d'Anticosti entre 2002 et 2010 pour un résultat nul tandis que Petrolia, étant privée, bénéficie de fonds à la fois public et privés, ce qui la rend plus tolérante au risque et à même de lever plus de fonds pour mener à terme la phase exploratoire.

en passant, Petrolia est une entreprise Rimouskoise dirigée par des Boulanger, des Proulx et des Gagnon et dont l'actionnariat est majoritairement composé de fonds publics (Investissement Québec), de fonds de travailleurs (FTQ) et de fonds d'organismes canadiens (Desjardins, Banque Nationale). parti comme c'est là, l'argent du pétrole d'Anticosti ne s'enligne pas vraiment (pour ne pas dire pas pentoute) pour aboutir en Chine. la Chine est devenu un épouvantail que certains aiment braquer pour faire peur aux gens à chaque fois qu'un débat économique se pointe à l'horizon.

il me semble que ça serait plus simple et moins risqué d'octroyer les permis d'exploitation à des sociétés québécoise/canadiennes qui s'engagent à se munir d'un actionnariat majoritairement composé d'investisseurs québécois/canadien, plutôt que de prendre l'avenue risquée et potentiellement chaotique de la nationalisation.

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Pourquoi est-ce qu'une compagnie privée serait plus tolérante au risque qu'une compagnie para-publique? À première vue c'est contre-intuitif, non?

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C'est l'invention de la fracturation hydraulique qui a relancé l'exploration sur l'île. Au lieu de chercher le pétrole dans une roche réservoir avec une maturité thermique trop avancée on cherche plus profondément dans la roche mère pour voir s'il reste de quoi. Hydro-Québec a cessé d'explorer juste avant cette percée technologique. C'est quoi la nationalisation? Tu prends un paquet d'hommes d'affaires qui savent où il s'en vont et pis tu les remplaces par un dude qui est une nomination partisane et qui est la marionnette des politiciens.

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Pourquoi est-ce qu'une compagnie privée serait plus tolérante au risque qu'une compagnie para-publique? À première vue c'est contre-intuitif, non?

il n'existe pas de compagnie parapublique, mais j'imagine que tu faisais plutôt référence aux sociétés d'État? et je ne vois pas trop ce que tu veux dire par contre-intuitif.

je dis que les compagnies privées sont plus tolérantes au risque dans la mesure où elles bénéficient d'un financement diversifié. la "beauté" des sociétés privées, c'est qu'elles ont la possibilité d'entrer en bourse et de lever énormément de fonds pour mener à bien des projets. c'est la raison pour laquelle ce type d'entreprise est un véhicule de choix pour mener à terme un projet à haut risque, ceux-là même qui nécessitent des investissements massifs en recherche et développement (les pharmaceutiques ou technologiques) ou en exploration (les ressources naturelles). ce sont les actionnaires de l'entreprise qui supportent les risques inhérents à l'entreprise. le revers de la médaille est que ces sociétés appartiennent à un actionnariat composé d'organismes et de sociétés de divers horizons et que l'État n'a de contrôle sur eux que dans la mesure des lois qu'il met en place.

les sociétés d'État sont des créatures qui dépendent exclusivement de leur propre fonds, d'où sa moins grande tolérance au risque.

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Je disais contre-intuitif, parce que intuitivement, la première chose que je me dis sur une compagnie d'État, c'est qu'elle peut probablement absorber plus facilement les coûts engendré par le risque parce qu'elle est basé sur les fonds public. Donc elle est peut-être moins vulnérable à la faillite.

Non?

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si on a en tête la situation fictive et fort improbable qu'une société d'État comme Hydro-Québec a le loisir de se financer indéfiniment à même les fonds publics, alors oui, j'imagine qu'on peut dire qu'elle a une grande tolérance au risque. mais en réalité, les sociétés d'État sont des entités autonomes qui possèdent une enveloppe budgétaire d'un montant déterminé et c'est de cette manière qu'il faut analyser le risque. si elle investi 1 M$ en exploration et que ça ne donne rien, c'est 1 M$ qu'elle doit absorber dans ses pertes. elle ne peut pas se permettre de financer à elle seule l'entièreté des projets d'exploration, le risque supporté est trop grand pour elle seule.

tandis que pour une société cotée en bourse, elle peut se permettre de consacrer entièrement ses ressources dans l'exploration car ce sont ses centaines d'actionnaires qui supportent le risque de perte. si elle perd 1 M$, c'est une perte qui sera divisée parmi son actionnariat. sans compter qu'elle a le loisir de se refinancer encore et encore, tant qu'il y aura des personnes qui croiront en son potentiel de rentabilité, comme c'est actuellement le cas pour Petrolia.

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Je comprend. Donc au final, 1M$ en perte est plus grave pour une société d'État qu'une société à action, dépendamment du contexte?

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Mac1qc, je crois que tu confonds minerai et pétrole.

non je ne les confonds pas, je les mets dans le même bateau, car c'est ce que finira probablement par faire le gouvernement, s'ils nationalisent le pétrole, ils pourraient après nationaliser les minerais et ainsi de suite.

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  • 9 mois plus tard...

Dans le programme du PQ:

d) Évaluera la possibilité d’ouvrir la voie à l’exploration sécuritaire et au développement durable des réserves potentielles de pétrole ou de gaz naturel dans le golfe du Saint-Laurent et sur la terre ferme, dans une perspective de respect de la souveraineté territoriale du Québec et de ses écosystèmes

e) Prendra, si un ou des gisements d’hydrocarbures sont découverts, une participation dans les entreprises de production de façon à assurer l’adoption des règles environnementales et sociales les plus strictes et pour répondre aux besoins résiduels d’hydrocarbures au Québec;

h) Gaz de schiste :

1. mettra en place immédiatement un moratoire sur l’exploration et l’exploitation jusqu’à ce que la nouvelle réglementation soit en place;

4. s’il y a exploitation, s’assurera d’un retour des retombées économiques d’au moins 60 %;

5. s’il y a exploitation, s’assurera de compenser les nouvelles émissions de gaz à effet de serre.

http://pq.org/programme/#c-5-3

...

Le projet de loi 37 portant sur un moratoire dans les basses terres

du Saint-Laurent a été rejeté le 27 novembre 2013

http://www.assnat.qc...oi-37-40-1.html

Le gouvernement Marois fait un premier pas vers l'exploitation pétrolière à l'île d'Anticosti en investissant 115 millions $ dans deux projets visant à confirmer le potentiel estimé à quelque 46 barils milliards de barils.

Dans un mémoire présenté mercredi à la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, qui siège à Montréal cette semaine, M. Durand a calculé que seulement 1 à 2 % des quelque 46 milliards de barils présents dans l'île sont récupérables et qu'il faudrait investir 120 milliards $ (soit 12 000 puits à 10 millions $ pièce) pour extraire une marchandise ne valant que 50 milliards $. Il y aurait donc entre 0,5 et 1 milliards de barils.

Assez fascinant ce vidéo

Les risques et enjeux de l'exploitation du pétrole de roche-mère d'Anticosti

Règlement sur l'eau potable: Pétrolia gagne sa cause contre Gaspé

Le potentiel pétrolier de la formation Forillon, sur la propriété de Galt, a été évalué par la firme texane Netherland, Sewell Associates (NSAI). Dans son rapport, NSAI établit à 260,2 millions de barils sa meilleure estimation du pétrole initialement en place. À terme, les revenus potentiels du projet Galt sont estimés à 2 milliards de dollars.

http://www.lepharill...se-contre-gaspe

http://www.ledevoir....ion-hydraulique

Pétrolia pèse près de 63 millions de dollars en Bourse et possède des intérêts sur environ 71% du territoire sous permis pour lequel il existe un potentiel pétrolier terrestre au Québec. Junex pèse près de la moitié de Pétrolia à la bourse.

http://affaires.lapr...t-en-bourse.php

Il y a déjà un moratoire pour l'exploration dans le golfe du Saint-Laurent depuis 1998, mais le gisement Old Harry est située à la frontière du Québec et de Terre-Neuve... Il recèlerait jusqu'à deux milliards de barils de pétrole exploitables ou 5000 milliards mètres cubes de gaz naturel. Québec estimait pouvoir récolter un total de 9 milliards $ de redevances.

http://www.lapresse....e-deux-feux.php

En Alberta, les redevances ça tourne autour de 10 milliards par année.

http://www.energy.al...out_Us/2564.asp

La firme Netherland, Sewell & Associates inc a démontré que le Shale d’Utica présent dans les basses-terres du Saint-Laurent pourrait contenir une quantité totale de gaz récupérable pouvant s’élever jusqu’à 400 milliards mètres cubes de gaz naturel.

http://www.bape.gouv...cuments/PR3.pdf

...

message précédant::

Modifié par Nouveau Projet
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