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La célébration du vide


Déchet(s) recommandé(s)

Vous autres, de l'autre côté de l'ocean, n'avez sans doute pas découvert quelles nouvelles pintades ont fait le buzz après le lancinant Harlem Shake, simplement pour les raisons suivantes: on s'en fout complètement, au fond. L'information ressemble désormais à peu près à cela: des caves disent des énormités à la télé, tout le monde en parle et ça tourne partout sur les réseaux comme une gangrène infernale.

Nabilla

Nabilla est une pétasse avec des obus en silicones qui n'a absolument, mais absolument rien à apporter à ce vaste monde. Et pourtant, sa vidéo buzz "Allo t'as pas de shampooing" a été tellement vue et parodiée qu'elle a finit par déposer la phrase comme "sa" citation afin de pouvoir s'en servir pour des contrats commerciaux. Il y a peu on la recevait dans le Grand Journal, qui reçoit pourtant de vraies personnalités médiatiques - d'habitude.

Voici un article qui parle de ces personnalités creuses qui font "l'information". Ou va le monde ? Chez nous c'est réel, les gens se fichent de tout et ne s'intéressent qu'à ce genre de cave. Je vois que Jérome le puceau de 19 ans vient de repoper dans les up. Je me demande ce qu'il a nous apporter dans notre monde. Plus les gens veulent passer à la télé, plus ils deviennent misérables.

Il fût un temps où les téléréalités avaient d'autres ambitions que de faire rêver des mongols sur l'argent et la célébrité, on avaient des êtres banals qui avaient un talent et qui cherchaient à en faire quelque chose. Aujourd'hui, on a ça.

http://www.youtube.com/watch?v=rVoAvCfAfJI

"Au-delà, cela pose la question de notre responsabilité, nous, tweetos, citoyens. Pourquoi continuons-nous à donner écho à une telle médiocrité ? Pourquoi oublions-nous de réfléchir ? Sommes-nous tous prisonniers de ces jeux du cirque médiatique quotidiens ?"

http://leplus.nouvel...on-du-vide.html

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Faudrait éviter de prendre deux choses pour acquise. Est-ce que les gens avaient davantage à être plus responsable avec leur gestion de l'information? Est-ce que "donner écho à une telle médiocrité" exclue véritablement le partage d'information vraiment pertinente? Je ne crois pas. Peut-être que les gens ne sont pas moins responsable et qu'en fait c'est simplement l'exposition à une information de plus en plus dense et confuse qui augmente. C'est le contexte qui change.

Et puis, lire les tweetos d'Angelina Jolie ne m'empêche pas de consacrer des heures de mon temps à regarder de quoi de plus constructif (Met Art par exemple).

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OMG mais OU S'EN VA LE MONNNNDE.

ps: désolé, mais tu ''participes'' a la ''célébration du vide'' que tu fustiges en ... la fustigeant.

Je te suggère de lire ''acide sulfurique'' d'amélie nothomb pour comprendre comment(a quel point) le phénomène de la télé-réalité se nourrit de la controverse qu'elle suscite. La meilleure manière de la combattre est donc de ne pas en parler. D'ailleurs, ça devrait pas être difficile si vraiment ce qui s'y passe ne t'intéresse pas et que tu trouves l'apport qu'elle a pour l'humanité nul.

Allez on se pratique:

''C'EST SCANDALEUX VOYONS LA TÉLÉRÉALITÉ, PIS LES BOOBS DE AGISHA''

Réponse: ''ouin, hey tu as vu l'écureuil!''

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Je vois pas comment, j'ai peur qu'il m'agresse. C'est la deuxième fois que ça m'arrive. Va falloir que j'aille recueillir le corps en putréfaction avant l'arrivée de la chaleur...

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C'est un peu effrayant! Je l'entends gratter dans les murs.

Je comprends pas comment ils font pour se fouttre dans un tel merdier.

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ps: désolé, mais tu ''participes'' a la ''célébration du vide'' que tu fustiges en ... la fustigeant.

Je te suggère de lire ''acide sulfurique'' d'amélie nothomb pour comprendre comment(a quel point) le phénomène de la télé-réalité se nourrit de la controverse qu'elle suscite. La meilleure manière de la combattre est donc de ne pas en parler. D'ailleurs, ça devrait pas être difficile si vraiment ce qui s'y passe ne t'intéresse pas et que tu trouves l'apport qu'elle a pour l'humanité nul.

J'avais simplement envie d'évoquer le sujet suite à ma lecture de l'article.

Je pense qu'on a assez d'exemples de ce que donnent les buzz pour savoir que le phénomène est archi pourri culturellement parlant, sans vraiment se bloquer sur les pouffes de téléréalités. Sans parler de la personne-produit qui va en être le sujet, on peut quand même admirer à quel point les gens se focalisent dessus en dépit de faits médiatiques plus importants. Le harlem shake est un exemple plus significatif pour moi, dans le sens où l'ampleur du buzz médiatique a clairement montré que les gens se passionnent pour des "délires" relativement stériles- ce qui au fond n'est ni bien ou mal, c'est juste l'ampleur que cela prends pour la valeur du produit. Le rapport au divertissement nous pousse vers certains retranchements, à tel point que l'opinion publique finit par amener sur le devant de la scène des êtres misérables qui nous divertissent par leur décrépitude morale, physique ou intellectuelle.

Même la croix rouge en avait fait une video, plutôt très "réaliste" quand à elle. L'effet a pour but de "relativiser" et vite.

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Faudrait éviter de prendre deux choses pour acquise. Est-ce que les gens avaient davantage à être plus responsable avec leur gestion de l'information? Est-ce que "donner écho à une telle médiocrité" exclue véritablement le partage d'information vraiment pertinente? Je ne crois pas. Peut-être que les gens ne sont pas moins responsable et qu'en fait c'est simplement l'exposition à une information de plus en plus dense et confuse qui augmente. C'est le contexte qui change.

Et puis, lire les tweetos d'Angelina Jolie ne m'empêche pas de consacrer des heures de mon temps à regarder de quoi de plus constructif (Met Art par exemple).

C'est vrai ce que tu dis. Je distingue clairement qu'il existe pour des tas de gens cette capacité à séparer l'information du divertissement, le réel du virtuel, le faux du vrai. Et pourtant. Dans une société où l'image prime, l'information est tellement dense comme tu dis qu'elle se multiplie au travers de ses sources, et de ses interprétations, de sa viabilité et aussi de son intérêt. C'est un effet à double tranchant, surtout étant donné l'importance qu'on peut accorder aujourd'hui aux échanges de réseaux sociaux, surtout par la suprématie actuelle de facebook, youtube ou twitter dans la culture populaire. La télévision était déjà un reflet de la conscience collective jusqu'à présent, mais Internet et la culture web, sa logique du buzz et son effet de la consommation visuelle ( magazines, publicités, consommation et relation à l'image) font que les cultes et les idôles sont de nos jours soit des êtres "misérabilisés", soit des êtres plastiques, soit des stars-produits d'un jour ou d'une année, représentatifs de cette société et de ses codes nouveaux.

Je ne dramatise pas réellement, sinon les mauvais trolls.

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