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J'suis tombé sur cet article du Huffington Post à propos des secrets et le stress qu'ils peuvent causer, puis j'me suis dit que ça pourrait faire un sujet intéressant.

How Much Stressful Secret-Keeping Is Worth the Trouble?

But this all raises another question: If the act of keeping a secret takes such a toll on our minds and bodies, and the act of revealing one is so freeing, is it truly healthy to keep secrets at all? I'm not talking about white lies, really -- we've all found ourselves in situations where the whole truth won't do as much good as the truth tilted at a more attractive angle. What I mean is, could all this self-reinforcing secret-keeping stress be evolution's way of telling us to let the truth out for our own good -- and for the good of the tribe?

This is, presumably, one reason why many religious traditions emphasize truth-telling as a central virtue -- and why self-help texts for Christians and atheists alike both emphasize not only a search for truth, but also a mandate -- whether from God or from one's own ideals -- to share the truths we learn with others. But even the most truth-obsessed authors recognize that there must be limits to this kind of sharing, and so they return to the same questions: How can we know when the time is right to reveal a secret? How much of the truth is helpful to reveal, and how much may damage a relationship?

'Incognito': What's Hiding In The Unconscious Mind

Your brain doesn't like to keep secrets. Studies at the University of Texas, Austin, have shown that writing down secrets in a journal or telling a doctor your secrets actually decreases the level of stress hormones in your body. Keeping a secret, meanwhile, does the opposite.

Your brain also doesn't like stress hormones. So when you have a secret to tell, the part of your brain that wants to tell the secret is constantly fighting with the part of your brain that wants to keep the information hidden, says neuroscientist David Eagleman.

Êtes-vous du genre à conserver beaucoup de secrets? Sur vous ou sur les gens qui vous entourent? Quel genre de choses êtes vous du genre à vouloir cacher aux autres?

Personnellement j'ai pas grand dirt à cacher, en terme d'actions ou de paroles que je pourraient regretter, mais j'ai longtemps été du style à ne pas trop parler de mes problèmes quand j'avais le moral bas.

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J'ai une façon déplaisante, mais très efficace à l'endroit des secrets. C'est de me faire à l'idée que quelque chose qui doit rester sous silence ne possède catégoriquement aucune importance. Je garde donc un secret sans problème, mais me détache également d'une personne qui sent le besoin de s'exhiber l'âme avec le regret (parce que s'en est un) de l'avoir fait. Il va sans dire que la personne qui s'affaire à me confier un secret fait fausse route, et il s'agit fort bien d'un système de défense de ma part, pour ne pas m'investir inutilement dans des relations enfantines.

Les enfants font des secrets pour une raison très simple, parce que ça libère du stress lié à la honte. Dans le monde adulte, me faire à l'idée comme j'ai mentionné, c'est aussi admettre que ce n'est pas le rôle d'un ami(e) ou d'un proche de s'approprier la honte des autres, sous peine d'être indigne de leur confiance.

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J'ai une façon déplaisante, mais très efficace à l'endroit des secrets. C'est de me faire à l'idée que quelque chose qui doit rester sous silence ne possède catégoriquement aucune importance. Je garde donc un secret sans problème, mais me détache également d'une personne qui sent le besoin de s'exhiber l'âme avec le regret (parce que s'en est un) de l'avoir fait. Il va sans dire que la personne qui s'affaire à me confier un secret fait fausse route, et il s'agit fort bien d'un système de défense de ma part, pour ne pas m'investir inutilement dans des relations enfantines.

Les enfants font des secrets pour une raison très simple, parce que ça libère du stress lié à la honte. Dans le monde adulte, me faire à l'idée comme j'ai mentionné, c'est aussi admettre que ce n'est pas le rôle d'un ami(e) ou d'un proche de s'approprier la honte des autres, sous peine d'être indigne de leur confiance.

fais-tu référence à un secret ou une situation bien précise? parce que ce que tu dis ne fait pas beaucoup de sens dans ma tête.

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J'ai une façon déplaisante, mais très efficace à l'endroit des secrets. C'est de me faire à l'idée que quelque chose qui doit rester sous silence ne possède catégoriquement aucune importance. Je garde donc un secret sans problème, mais me détache également d'une personne qui sent le besoin de s'exhiber l'âme avec le regret (parce que s'en est un) de l'avoir fait. Il va sans dire que la personne qui s'affaire à me confier un secret fait fausse route, et il s'agit fort bien d'un système de défense de ma part, pour ne pas m'investir inutilement dans des relations enfantines.

Les enfants font des secrets pour une raison très simple, parce que ça libère du stress lié à la honte. Dans le monde adulte, me faire à l'idée comme j'ai mentionné, c'est aussi admettre que ce n'est pas le rôle d'un ami(e) ou d'un proche de s'approprier la honte des autres, sous peine d'être indigne de leur confiance.

Ça me fait prendre conscience que ça m'est rarement arrivé que quelqu'un me confie de gros secrets, du genre qui peut avoir beaucoup de conséquences si l'info ressort au grand jour. Je sais pas si c'est parce que j'en ai moi même partagés très peu que le monde de mon entourage ne m'en confie pas, mais au final ça ne me dérange pas du tout. Des fois j'ai l'impression que les gens se servent des secrets comme une monnaie d'échange, ce que je trouve excessivement malsain.

J'ai toujours eu comme philosophie de seulement dire aux autres ce que je me sentirais à l'aise de dire à pratiquement n'importe qui. Ça implique que je garde pas mal de trucs pour moi finalement...

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fais-tu référence à un secret ou une situation bien précise? parce que ce que tu dis ne fait pas beaucoup de sens dans ma tête.

Je n'ai pas mentionné de situation ou d'exemple. Je crois que la définition d'un secret est la suivante; confidence qui doit demeurer cachée. Mon attitude face au secret est de questionner la motivation d'un(e) confident(e), et par le fait même, juger du bienfait d'une telle situation qui influence nécessairement une relation.

Mais tu peux amener des exemples si tu le souhaite, il se peut que le standard que je porte pour le secret soit vraiment outre-mesure.

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Tous les secrets que j'ai confiés ont presque totalement été divulgués. Alors, comme DreD, je ne confie maintenant que ce dont je me sens à l'aise de confier et que si ça se sait... je m'en fous.

J'ai réalisé ça quand ma copine qui avait un petit gars de 3 ans essayait de lui expliquer le concept d'un *secret*. Elle était assise avec lui et tentait de lui expliquer ce concept. En voulant lui donner un exemple, elle lui a dit: Je vais te dire un secret...

Il venait de péter, alors elle s'est penchée à son oreille et lui a dit: Ça sent le pet!

Son fil a ri. Mais par la suite, il disait à ses proches qu'il voulait leur dire un secret et leur chuchotait à l'oreille: Ça sent le pet. Parce que pour lui, c'était ça un secret... il ne concevait pas qu'il pouvait y en avoir d'autres. Avec le recul, je me suis dit qu'il y a bien des gens qui pensent qu'un secret c'est ça: Ça sent le pet! hihi

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Je n'ai pas mentionné de situation ou d'exemple. Je crois que la définition d'un secret est la suivante; confidence qui doit demeurer cachée. Mon attitude face au secret est de questionner la motivation d'un(e) confident(e), et par le fait même, juger du bienfait d'une telle situation qui influence nécessairement une relation.

Mais tu peux amener des exemples si tu le souhaite, il se peut que le standard que je porte pour le secret soit vraiment outre-mesure.

well, je t'accorde que c'est plus souvent qu'autrement la honte ou la peur qui motive le secret. mais ça n'a pas nécessairement un aspect enfantin ou d'immaturité, et ça n'a pas non plus toujours un lien avec quelque chose que la personne a fait. ça peut être quelque chose qui a été ou qui est "subi".

là où je te perds, c'est quand tu dis que ce n'est pas le rôle d'un ami de s'approprier la honte des autres. confier un secret n'a pas pour but de "transférer sa honte" sur l'autre. souvent, quelqu'un te confie un secret parce qu'elle se soucie suffisamment de toi pour vouloir que tu saches qui elle est véritablement, ce qu'elle vit ou a vécu, ce qui la rend vulnérable, ses états d'âme et ce qui, en quelque sorte, la définit. la personne qui reçoit un secret (ex: cancer d'un ami) peut ressentir une lourdeur du fait de le porter. mais selon moi, partager un secret est beaucoup plus difficile que d'en recevoir un. et c'est avant tout une démonstration de la confiance, de l'affection et du soucis qu'une personne a envers l'autre.

c'est pour ça que je me demandais si tu faisais référence à une situation précise.

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well, je t'accorde que c'est plus souvent qu'autrement la honte ou la peur qui motive le secret. mais ça n'a pas nécessairement un aspect enfantin ou d'immaturité, et ça n'a pas non plus toujours un lien avec quelque chose que la personne a fait. ça peut être quelque chose qui a été ou qui est "subi".

là où je te perds, c'est quand tu dis que ce n'est pas le rôle d'un ami de s'approprier la honte des autres. confier un secret n'a pas pour but de "transférer sa honte" sur l'autre. souvent, quelqu'un te confie un secret parce qu'elle se soucie suffisamment de toi pour vouloir que tu saches qui elle est véritablement, ce qu'elle vit ou a vécu, ce qui la rend vulnérable, ses états d'âme et ce qui, en quelque sorte, la définit.

L'exemple que tu as apporté est bon (le cancer), puisqu'il amène le récepteur dans un état de choc en plus de constituer une information difficile à porter. Je crois que pour comprendre mon point de vue, il faut aussi voir l'importance et la manière dont une telle information peut être transmise.

Transmettre l'information en y incluant l'interdiction de la retransmettre est un manque de considération de l'autre et c'est sur quoi le secret repose. Trimballer un secret et agir (effort) comme si de rien n'était face au proches du transmetteur causerait inévitablement l'effet abordé par l'article du thread. On a probablement tous le besoin de se vider le coeur de temps à autre, mais faire souffrir son entourage, même pour une raison extrême telle que le cancer relève du domaine infantile (sous sa forme non péjorative) - où l'enfant ne possède pas encore le recul sur ses expériences pour en comprendre les effets, ou ne calibre tout simplement pas l'amplitude de ses gestes.

Dans cette optique, plus le secret est lourd - plus il reflète l'étendue du confident. Ça ne veut pas dire de mépriser ceux qui se confient, mais bien de comprendre où ils en sont dans leur cheminement. Une information primordiale pour offrir une aide efficace.

la personne qui reçoit un secret peut ressentir une lourdeur du fait de le porter. mais selon moi, partager un secret est beaucoup plus difficile que d'en recevoir un. et c'est avant tout une démonstration de la confiance, de l'affection et du soucis qu'une personne a envers l'autre.

Cette affirmation tend à comparer les fardeaux, et où ces notions en gras se glissent tout bonnement à l'intérieur du secret, se cache également l'essence de la motivation du transmetteur, que je qualifierais de manipulation affective.

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Tous les secrets que j'ai confiés ont presque totalement été divulgués. Alors, comme DreD, je ne confie maintenant que ce dont je me sens à l'aise de confier et que si ça se sait... je m'en fous.

J'ai réalisé ça quand ma copine qui avait un petit gars de 3 ans essayait de lui expliquer le concept d'un *secret*. Elle était assise avec lui et tentait de lui expliquer ce concept. En voulant lui donner un exemple, elle lui a dit: Je vais te dire un secret...

Il venait de péter, alors elle s'est penchée à son oreille et lui a dit: Ça sent le pet!

Son fil a ri. Mais par la suite, il disait à ses proches qu'il voulait leur dire un secret et leur chuchotait à l'oreille: Ça sent le pet. Parce que pour lui, c'était ça un secret... il ne concevait pas qu'il pouvait y en avoir d'autres. Avec le recul, je me suis dit qu'il y a bien des gens qui pensent qu'un secret c'est ça: Ça sent le pet! hihi

L'art de faire compliqué quand on peut faire simple. Ta copine n'a vraiment pas usé du meilleur exemple pour son p'tit gars de trois ans. Elle aurait pu simplement lui expliquer qu'un secret est quelque chose qu'on dit à quelqu'un et qu'on ne veut pas que ce soit divulgué. Son histoire de pet est complètement tordu, parce qu'on s'entend que si ça sent l'pet, ce n'est plus un secret pour personne. =)

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Pourquoi devoir absolument théoriser dans un galimatias intelligible l'analyse de tes expériences personnelles en lien avec le sujet?

Si tu veux te faire comprendre le moindrement, il faut d'abord apporter des exemples concrets, il faut nous faire part de tes observations, il faut que tu nous fasses partir, comme toi, du point A pour aboutir notre réflexion à quelque chose.

Du gras autour de la viande autour de l'os.

J'évite de tomber dans le cas par cas au sujet du secret parce que ça n'expliquerait pas le phénomène.

Je n'ai pas la prétention de pouvoir l'expliquer, mais dans cette veine, il y a plus à retirer dans l'équation du secret en lien avec son transmetteur, que dans l'analyse des témoignages ou observations précises en lien avec des "secrets transmis". Il s'agit là bien sûr de mon propre favoritisme (le secret et non son état "transmis") vers l'information et j'ai même encouragé Ecce Homo à ajouter une variante concrète, ce qu'elle a fait.

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Son histoire de pet est complètement tordu, parce qu'on s'entend que si ça sent l'pet, ce n'est plus un secret pour personne. =)

Oui mais quand quelqu'un fait un pet silencieux et nauséabond personne ne veut se vanter de l'avoir produit. On met notre pouce sur le front et on espère que ça va rester secret.

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Je reçois des secrets, j'en partage.

Ne faut-il pas avoir au moins une ou un confident à qui on dit tout? Partager un secret est quelque chose de très liant. Justement parce que ça soulage d'un fardeau et est donc un événement agréable. Si ce secret est une problématique, il convient souvent d'en discuter les solutions. Mais ce confident doit être dissocié de la situation (puisque ce n'est pas à lui qu'on veut garder le secret). C'est ma manière d'alléger mon fardeau!

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Je reçois des secrets, j'en partage.

Ne faut-il pas avoir au moins une ou un confident à qui on dit tout? Partager un secret est quelque chose de très liant. Justement parce que ça soulage d'un fardeau et est donc un événement agréable. Si ce secret est une problématique, il convient souvent d'en discuter les solutions. Mais ce confident doit être dissocié de la situation (puisque ce n'est pas à lui qu'on veut garder le secret). C'est ma manière d'alléger mon fardeau!

Est-ce que à chaque fois que tu utilises une formule du genre:

je vais te confier un secret et tu doit le révéler à personne ?

Ou bien c'est implicite que ce que tu confies est intime et fait partie du petit cabanon dans ton jardin secret !

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