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Power of the Introverts


Déchet(s) recommandé(s)

Ils auraient dû prendre la voix d'un extraverti, ça aurait au moins stimulé mon cerveau jusquà la troisième partie! Le truc avec, disons, une introvertie que je connais, c'est qu'elle aspire à être moins introvertie, mais elle ne le fait pas. Alors que j'aurais certainement l'exemple de d'autres qui ont, après essai, réussi à devenir un peu plus extravertis. Le concept de "lazy" qu'ils apportent, est vrai en un sens, puisqu'on aspire à un changement qu'on ne fait pas.

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Ce sera toujours "cool" de faire pas comme le reste de la gang, d'innover et de se démarquer. Ce qui est triste c'est quand la seule vraie justification des gestes qu'on pose est cette petite gloire, ce petit sentiment d'avoir une personnalité qui nous est propre et nous définit hors de la masse : /

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Ils auraient dû prendre la voix d'un extraverti, ça aurait au moins stimulé mon cerveau jusquà la troisième partie! Le truc avec, disons, une introvertie que je connais, c'est qu'elle aspire à être moins introvertie, mais elle ne le fait pas. Alors que j'aurais certainement l'exemple de d'autres qui ont, après essai, réussi à devenir un peu plus extravertis. Le concept de "lazy" qu'ils apportent, est vrai en un sens, puisqu'on aspire à un changement qu'on ne fait pas.

En effet, on dirais une communication orale bien ficelé...mais que...rendu en avant ça vole pas au niveau du reste. Dommage.

Sinon pour la fille que tu connais. C'est plate, mais le terme lazy semble trop appoprié. Je suis introvertit. Je ne suis pas timide, introvertit. Nuance, grosse nuance. Je n'aspire pas pantoute à être extraverti. Pas que j'aime pas le monde, loin de là. Juste que si j'dois choisir entre lire un documentaire sur un sujet qui me fascine et qui est difficile de trouver de l'information pertinente ou aller prendre un café avec des anciens amis du secondaire que j'ai pas vu depuis 1850, y'a plus de chances que j'aie plus de satisfaction à en retirer du premier exemple. J'pas anti-social, j'ai juste pas le même taux de satisfaction à faire des activités dite sociales que l'inverse.

Tu peux te donner la peine de faire un effort en société sans pour autant être extraverti.

C'est justement là où il est le point: socialiser crée un sentiment qui donne l'impression d'exercer un effort. C'est étrange. C'est comme si parler à du monde c'était forçant, mais juste un petit peu (ou beaucoup, mais là j'doute que ce soit juste de l'introversion). Comme pour un extraverti, faire des activités qui nécessite d'être seul, même si elles semble l'fun, ça devient dérangeant sur une longue période.

Exemple simple: aller à un party est pour un introverti comme jouer à un jeu vidéo pendant un bon moment pour un extraverti. T'as du fun dans les deux cas au début, mais ça risque de te tapper sur les nerfs si on te l'oblige 30 heures par semaine.

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C'est bien dit les introverties dépensent de l'énergie en socialisant alors que les extraverties en gagne. Mais Foulard marque un point, on dirait qu'il y a comme une vague qui tente de définir les introverties comme étant cool. Alors qu'on est plus des party poopers que toutes autres choses.

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Exemple simple: aller à un party est pour un introverti comme jouer à un jeu vidéo pendant un bon moment pour un extraverti. T'as du fun dans les deux cas au début, mais ça risque de te tapper sur les nerfs si on te l'oblige 30 heures par semaine.

Je vois tellement ce que tu veux dire par là! L'effort, je veux dire! C'est fou, moi fin secondaire, début cégep, j'étais extra-extravertie, socialise avec toute la gang, littéralement 6 gangs en même temps, + les études et la famille. Tout ça sans effort! Maintenant j'ai réalisé la différence entre les vraies bonnes amitiés et les autres, et ça a un peu changé ma vision des choses. Puisque les études demandent plus de temps aussi, c'est comme si je priorisais ce qui avait plus de valeur pour moi.

Sauf que:

La vie était plus belle sans effort avec ma naïveté !

Ma personnalité à moi est généralement curieuse et jasante, sauf que j'aime bien me centrer sur moi quand c'est nécessaire (études), pis même quand ça l'est pas.

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Non, je suis bien donc j'y reste!

Je vois tellement ce que tu veux dire par là! L'effort, je veux dire! C'est fou, moi fin secondaire, début cégep, j'étais extra-extravertie, socialise avec toute la gang, littéralement 6 gangs en même temps, + les études et la famille. Tout ça sans effort! Maintenant j'ai réalisé la différence entre les vraies bonnes amitiés et les autres, et ça a un peu changé ma vision des choses. Puisque les études demandent plus de temps aussi, c'est comme si je priorisais ce qui avait plus de valeur pour moi.

Sauf que:

La vie était plus belle sans effort avec ma naïveté !

Ma personnalité à moi est généralement curieuse et jasante, sauf que j'aime bien me centrer sur moi quand c'est nécessaire (études), pis même quand ça l'est pas.

Moi au secondaire, c'était la période la plus bizzare de ma vie: j'étais nerd, vraiment nerd, très très nerd. J'arrivais à l'école avec des costumes steam punk (sauf que y'étaient beaux, donc le monde me regardaient avec des gros yeux a place de rire de moi, ahah, losers) pis j'étais maniaque de science fiction, bande dessinées, etc. Rien pour être populaire. Rien. Juste une chose: mes amis d'enfance étaient devenu les king de l'école. Donc grace à ça, les nerds c'étaient gagné une pseudo protection avec le temps, vu que les liens entre moi et ces rois de l'alphathéisme en millieu scolaire étaient tight.

On m'a écoeuré une fois, au primaire (tout le monde se chie dessus au primaire, compte pas) et deux semaines au secondaire jusqu'à ce que...oops, des losers ne peuvent pas chier sur la crème sans se le faire redire. Après, étrangement, le monde étaient devenu assez meek, comme on n'approche pas, pas pour être ami, pas pour être enemi. Stay away. Trop cool. J'pouvais faire tout ce que je voulais: lire, écrire, dessiner, etc, sans que des gens laids assoifés de pouvoir s'essaie en m'intimidant. C'était assez cocasse.

Dans le fond, je n'ai jamais eu à payer le prix pour mon introversion due à de la bien grosse chance sociale.

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Je pense que tu te donnes pas assez de crédit, si les autres décident que t'es "cool", clairifions qu'on est au niveau du primaire, c'est peut-être parce que tu as une présence qui montre que t'es pas pire. Une real.

BREF.

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Qu'est-ce qui fait en sorte qu'on est extraverti ou introverti, est-ce vraiment un point de la personnalité ou une conséquence de quelque chose? La peur du rejet, le rejet passé, le temps passé à juger les autres et à les mépriser... Et puis, y a-t-il un bon et un mauvais? Le vidéo semble prendre le parti des introvertis, en caricaturant les extravertis avec des abats-jours sur la tête et les introvertis en grands penseurs.

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S'exprimer irl c'est tellement devenu mal vu....

Faut plus rien dire irl sinon t'es un vantard ou une grande gueule. Ou autre....

Faut juste le dire sur des blogs anonymes.

Checkez la quantité de ''inserer le nom d'une place'' spotted sur fb.

Tout ce monde qui se retienne de dire ou de faire irl. Des choses bonnes pour eux, des choses qui devraient être simple.

J'en fais crissement parti. Mais je me demande si ca toujours été ou c'est un malaise social.

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Qu'est-ce qui fait en sorte qu'on est extraverti ou introverti, est-ce vraiment un point de la personnalité ou une conséquence de quelque chose? La peur du rejet, le rejet passé, le temps passé à juger les autres et à les mépriser... Et puis, y a-t-il un bon et un mauvais? Le vidéo semble prendre le parti des introvertis, en caricaturant les extravertis avec des abats-jours sur la tête et les introvertis en grands penseurs.

Je suis assez introvertie, pas parce que j'ai peur du rejet ou que j'ai mépriser d'autres personnes. ça me tente juste pas. Je te le jure c'est forcant pour moi faire du gros social. Je ne me gêne pas pour dire ce que je pense. Parce que je trouve ça important ( pas juste pour moi )

Pas que je suis paresseuse non plus... Le social ne m'interesse tout simplement pas. J'ai des amis. Une ''gang''. C'est toujours eux que je vais voir la plupart du temps. Je suis on dirait mal à l'aise avec les gens nouveaux ( Crises d'anxiété fréquentes en public )ça me stresse. Je ne sais pas comment agir avec tout le monde. Je dois toujours me répéter un texte 5x dans ma tête avant de parler avec des gens inconnus.

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"Les seuls gens vraiment intéressants au lycée sont les perdants et les ratés, car dès qu'on a quitté le lycée tout le monde se transforme en perdant, alors au moins ceux là sont mieux préparés que les autres. Ca paraît dur de dire ça, mais même à 30 ans on finit toujours par déjeuner seul et le téléphone ne sonne pas le samedi soir. La vie est affaire de solitude."

School spirit. Douglas Coupland, Pierre Huyghe.

Pour revenir au sujet de cette video, très joliment animée mais légèrement soporifique en terme de voix off,( je rejoins Popsita sur ce point) on trouve une claire et nette revalorisation de l'introversion en défaveur de l'extraversion.

Je suis quelqu'un d'extravertie et je n'ai jamais demandé à l'être. Je m'exprime facilement, dégage une impression de confiance personnelle, je me nourris beaucoup en me sociabilisant avec les autres et en échangeant des idées diverses à l'oral ou à l'écrit.

Et si je regarde les choses en face, cela comporte son lot de positif et de négatif. Bien qu'au lycée j'ai pu me constituer une plus grande plage d'amitiés, je finissais toujours par jouer les nomades sociales et essayer de me trouver un nid de sensibilité que je n'ai jamais trouvé qu'auprès de gens plus introvertis et en groupes plus restreint de personnes.

La solitude m'a longtemps fait peur et j'ai souvent beaucoup de problèmes à réprimer mes sentiments. Tout est assez spontané et passionné dans mon tempérament, un peu comme une pile qui se charge ou se décharge au contact des autres et de leur "vibe". Parfois c'est très angoissant; les gens vraiment extravertis comme les artistes ont beaucoup d'angoisses qui leur monopolisent l'esprit, ils peuvent se créer une multitudes de blocages et d'anxiétés par manque de savoir "refouler". J'ai toujours beaucoup de mal à me retenir de m'exprimer par la parole ou les larmes quand je suis surchargée, c'est pénible parce que ça peut me donner une image de personne trop axée sur "l'affect" dans mes relations professionnelles.

Ce que je veux dire c'est qu'extraverti ne veut pas dire: heureux, et vraiment bien dans sa peau.

J'ai été elevée dans un cadre où tout le monde pouvait s'exprimer, où la liberté et la parole étaient rois. Dehors, dedans. On criait, on riait, on se disait les choses et même si j'ai pris des baffes par mes parents jamais on ne me disait de me taire. Cela n'a pas empêché mon frère jumeau d'être quand à lui très introverti, malgré son impulsivité et son lâcher de paroles en cas de conflit.

Avec le temps j'ai compris que c'était assez différent de la manière dont les gens sont souvent elevés: pour beaucoup, on leur a appris à se canalyser, à se taire, à se construire un jardin intérieur pour cacher ses émotions aux yeux des autres de manière instinctive. Moi on m'a jamais appris à me contenir vraiment pour ne pas me laisser déborder et apprécier mon calme intérieur. Mais heureusement, tout se travaille et se change avec du courage et de bonnes remises en questions.

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