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Le PQ coupe dans la recherche


Déchet(s) recommandé(s)

Le PQ coupe dans la recherche, les même qui chialaient quand Harper à coupé.. ironique non? Quand le parti Conservateur fait une chose, le PQ déchire sa chemise, et quelques mois plus tard font la même chose... belle gang d'hypocrite ces péquistes.

http://www2.lactuali...vont-ils-ecoper

Le gouvernement Marois a annoncé jeudi une baisse de 30% du budget du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FQRNT), qui passera de 50,1 millions de dollars en 2012-2013 à 35,2 millions pour 2013-2014.

Le Fonds de recherche en santé (FRSQ) écope aussi avec une baisse annoncée de son budget de 13% (79,8 à 69,8 millions), tout comme le Fonds Société et culture( (49,9 à 42,8 millions).

D’après le dernier rapport du Vérificateur général du Québec (chapitre 3), qui a examiné le processus d’attribution des bourses et subventions par concours, il ne semblait pourtant pas y avoir de gaspillage de fonds publics à cet endroit.

Les trois fonds vont donc se retrouver devant un choix déchirant : soit couper dans les subventions aux chercheurs et équipes de recherche, soit dans les bourses de recherche aux étudiants de 2e et 3e cycles et aux stagiaires postdoctoraux.

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A part Mc Gill en médecine, on ne peut pas dire que la recherche universitaire financée par le public, soit très productive au Québec.

La recherche appliquée est financée par les grandes entreprises.

Je suis d'accord à priori.

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Les pharmaceutiques ont déjà annoncé leur intention de saisir cette occasion.

http://affaires.lapresse.ca/portfolio/industrie-pharmaceutique/201212/07/01-4601739-le-nouveau-message-des-societes.php

...

L'autre jour j'ai entendu un commentateur dire que la stratégie du PQ c'est de faire des move edgy et ensuite reculer rapidement si trop de gens capotent et disent que ça n'a pas de bon sens. J'ai trouvé ça assez juste comme analyse.

Modifié par Martin NaCl
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La recherche est profitable pour les entreprises, pourquoi celles-ci ne font pas leur JUSTE PART ? On a une fiscalité très avantageuse pour les entreprises et pourtant l'investissement privé ne décolle pas !

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Le problème de l'investissement privé dans la recherche universitaire est surtout éthique. Ça serait mal vu d'une entreprise privée de breveté un produit provenant de la recherche universitaire même si celle-ci a investit de l'argent dans la recherche. De l'autre côté, pourquoi une entreprise privé mettrait de l'argent dans le financement de la recherche pour que son compétiteur profite aussi des fruits de la recherche? Les entreprises aiment mieux créer leur propre secteur de R&D et éviter les problèmes.

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La recherche est profitable pour les entreprises, pourquoi celles-ci ne font pas leur JUSTE PART ? On a une fiscalité très avantageuse pour les entreprises et pourtant l'investissement privé ne décolle pas !

une entreprise, à moins d'aller très bien, n'a généralement pas les moyens d'auto-financer ses recherches. elle va normalement se financer chez des investisseurs institutionnels (les banques ou les fonds d'investissement) par voie d'appel public à l'épargne ou d'ententes de financement. il faut savoir que quand on parle de R&D, ça implique des investissements énormes sur le long terme pour un résultat loin d'être assuré. le R&D implique également le recrutement de chercheurs extrêmement talentueux, hors les entreprises préfèrent les trouver dans des bassins plus vaste, i.e les États-Unis. par exemple, Medicago, qui est une entreprise québécoise de biotechnologies, a son siège social à Québec, où elle emploie une quarantaine d'employés. mais son personnel de recherche est basé en Californie.

les entreprises québécoises préfèrent se concentrer dans des secteurs plus sécures, à savoir celui des services. ce n'est pas tellement vrai de dire que la recherche est profitable pour les entreprises. c'est surtout un domaine très risqué qui se termine souvent par un échec.

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la très grosse majorité des recherches universitaires sont fondamentale, elle ne seront jamais rentable et ne font que former des étudiants scientifique et aggrandir la connaissance humaine.

en coupant dans les budget de recherche des universités c'est certain que se sont les projet théorique ou fondamentale qui vont être coupé...pas les projet risquant de pouvant rapporté en vente de brevet aux université, car même si une compagnie investit ou commandite un projet universitaire l'établissement aura une part rentable du brevet ou de sa vente

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Le PQ coupe dans le gras...même si c'est du bon gras riche en oméga 3.

En 2008-2009, les revenus des universités québécoises atteignaient 5,3 milliards.

Ces revenus se divisaient en trois fonds:

immobilisations (0,4 milliard)

recherche (1,3 milliard)

fonctionnement (3,6 milliards)

En 2008-2009, les revenus des universités québécoises totalisaient 27 628$ par étudiant, comparativement à 28 282$ dans le reste du Canada, une différence d'à peine 2%

L'Ontario, la riche Ontario, ne recevait que 25 587$.

Par contre, si on sépare les trois fonds - immobilisations, recherche et fonctionnement -, le déséquilibre nous saute au visage.

Le Québec se débrouille bien, très bien même, dans la recherche.

Le fonds des immobilisations (projets de construction ou de rénovations majeures) est également bien garni.

Le problème, c'est le fonds de fonctionnement. C'est là que le bât blesse, là que se manifeste le sous-financement.

La CREPUQ a calculé le sous-financement de 620 millions en se basant uniquement sur le fonds de fonctionnement.

http://www.lapresse....ne-question.php

Modifié par Martin NaCl
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La recherche est profitable pour les entreprises, pourquoi celles-ci ne font pas leur JUSTE PART ? On a une fiscalité très avantageuse pour les entreprises et pourtant l'investissement privé ne décolle pas !

Les bons étudiants « carrés rouges » seraient les premiers à crier au scandale et à se mettre en grève si jamais l'entreprise privée prenait une place prépondérante dans la recherche universitaire. En fait, l'ASSE est contre toute forme de contribution du privé en éducation.

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Quand on parle de recherche, la CLASSE est pas mal à côté de ses pompes. Ce billet date un peu, mais c'est un de mes anciens professeurs qui l'a écrit et ça résume assez bien la situation.

La proposition de la CLASSE irréaliste

Martin Brouillette

L'auteur est professeur titulaire au département de génie mécanique de l'Université de Sherbrooke.

Cyberpresse

Mes collègues professeurs-chercheurs des universités québécoises sont probablement perplexes à la suite des dernières propositions étudiantes touchant la recherche universitaire.

Entre autres, la CLASSE suggère de rediriger des sommes importantes, actuellement affectées à la recherche, vers l'enseignement. Ceci est tout simplement impossible. En effet, la grande majorité des fonds de recherche disponibles dans nos universités, et celles du reste du Canada, sont obtenus directement par les chercheurs suite à des concours, la plupart très compétitifs, associés à des projets précis. Ces montants sont octroyés pour faire la recherche proposée et ne peuvent absolument pas être détournés vers d'autres activités, y compris l'enseignement.

Et même si c'était possible, ces sommes servent principalement à payer le salaire du personnel à l'oeuvre sur ces projets de recherche, la plupart étant des étudiants aux cycles supérieurs. L'idée de rediriger ces fonds vers d'autres activités est désavantageuse pour les étudiants, qui perdraient une part du soutien financier dont ils jouissent actuellement.

À propos des méfaits la recherche dite «commercialisable», certaines sciences étant plus appliquées que d'autres, comme le génie ou la médecine, par exemple, il est raisonnable de s'attendre à ce que certains travaux de recherche donnent lieu à l'amélioration ou la création de nouveaux produits, systèmes ou procédés offrant un potentiel de commercialisation. Une vaste majorité de nos technologies modernes, de Google au cellulaire à l'avion réacté à la trithérapie contre le SIDA, sont en effet issues de travaux de recherche universitaires et on ne saurait contester leur importance et leur utilité.

Au sujet des universités qui servent de «sous-traitants aux entreprises pour effectuer de la recherche et du développement», il existe des entreprises, québécoises et d'ailleurs, qui n'ont pas les capacités pour faire la R et D par elles-mêmes ou bien qui désirent s'adjoindre l'expertise unique d'une équipe de recherche universitaire. Ce type de projet de recherche, fondamental ou appliqué, peut offrir de multiples bénéfices, le premier étant d'offrir une expérience de formation complémentaire au milieu purement académique, permettant de bonifier la formation des étudiants. En plus, ceci assure la compétitivité des entreprises québécoises, qui en ont bien grand besoin en cette ère de globalisation. Vouloir éliminer ces activités avec le prétexte de prioriser la formation est donc plutôt contradictoire. Et je n'ai aucun collègue qui sent sa liberté académique touchée par sa participation dans ce type de projet, sinon il ou elle n'y participerait tout simplement pas.

Finalement, à propos des universités qui «donnent» des brevets, en tant qu'inventeur universitaire, je peux vous dire qu'il n'y a pas de négociations plus âpres que celles avec les partenaires qui veulent commercialiser la propriété intellectuelle créée à l'université ! Dans un premier temps, nos universités ont des politiques internes qui assurent aux inventeurs, y compris les étudiants, un partage équitable de la propriété intellectuelle dès sa création. Ensuite, toute exploitation commerciale de cette propriété intellectuelle fait l'objet d'un contrat en bonne et due forme entre le partenaire et l'université. Même en cas de cession, l'université se réserve le droit d'utiliser cette propriété intellectuelle à des fins non commerciales pour ses activités d'enseignement et de recherche.

Il n'y a donc pas d'actuel «danger d'avoir des entreprises qui vont payer des étudiants à la maîtrise et au doctorat pour faire en sorte que les brevets ne soient utilisables que par elles». Si les inventeurs sont consentants à se faire payer un prix librement négocié pour vendre leurs inventions, comme c'est le cas actuellement, il s'agit donc d'une transaction acceptable.

Autant dire que ce n'est pas à partir de ces propositions que nous sommes près d'assurer la gratuité scolaire ou même un gel des droits de scolarité.

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Les bons étudiants « carrés rouges » seraient les premiers à crier au scandale et à se mettre en grève si jamais l'entreprise privée prenait une place prépondérante dans la recherche universitaire. En fait, l'ASSE est contre toute forme de contribution du privé en éducation.

Moi je parlais simplement de la fiscalité des entreprises qui est très base. Celles-ci vont bénéficier jusqu'à un certain point de la recherche fondamentale, alors je crois qu'il serait juste de demander à ce qu'ils contribuent un peu plus au système d'éducation, par les impôts par exemple.

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Premièrement, l'article est pourri au niveau journalistique et biaisé : il ne faut pas voir un tel article comme une source d'information. Quand l'auteur donne un ton d'un côté, c'est une opinion. Baser son opinion sur un article "d'un bord", c'est pas bon. Deuxièmement, c'est dans le budget de recherche de santé qu'il y a les principales coupure. La santé avait 75% du budget de recherche. C'est important à considérer. Je dis pas si c'est bon ou non comme coupure (j'ai besoin de plus d'informations), mais cet article est un article de propagande.

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Moi je parlais simplement de la fiscalité des entreprises qui est très base. Celles-ci vont bénéficier jusqu'à un certain point de la recherche fondamentale, alors je crois qu'il serait juste de demander à ce qu'ils contribuent un peu plus au système d'éducation, par les impôts par exemple.

C'est ce qu'ils font maintenant.

Premièrement, l'article est pourri au niveau journalistique et biaisé : il ne faut pas voir un tel article comme une source d'information. Quand l'auteur donne un ton d'un côté, c'est une opinion. Baser son opinion sur un article "d'un bord", c'est pas bon. Deuxièmement, c'est dans le budget de recherche de santé qu'il y a les principales coupure. La santé avait 75% du budget de recherche. C'est important à considérer. Je dis pas si c'est bon ou non comme coupure (j'ai besoin de plus d'informations), mais cet article est un article de propagande.

Pi toi tu ne viens pas donner aucune information plus ou moins pertinente non plus.

Je crois qu'une bonne partie des lecteurs ici ne prennent pas à lettre tous les articles publiés.

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Ils pourraient faire un peu plus encore.

http://www.ledevoir....tissement-prive

C'est un débat ridiculement large, sérieusement. J'essaierai de l'étaler au mieux de mes connaissances sur quelques lignes, puisque ce n'est pas spécifié de qui on parle dans ton article sauf du 'Privé' avec un grand P. Dans le contexte du lien, il ne fait mention que de grandes entreprises privées travaillant pour le domaine publique civile.

Il y a une énorme marge entre les types d'entreprises privées. Une petite entreprise et une grande corporation ont plus souvent qu'autrement les mêmes devoirs fiscaux en pourcentage pour une vaste de closes. Soit : imposition sur le revenu, puis imposition la paye ouvrière (patron inclus, sinon on appelle ça blanchir de l'argent). Dans le système actuel, ce sont habituellement les grandes entreprises qui auront droit à des prix fixes (suite à des contrat extérieurs), qui leurs seront avantageux. Avantageux économiquement pour l'entreprise et de façon ergonomique (pas nécessairement rentable) pour l'état. Bref, un beau petit mélange entre privé et état du concept de consommation, un peu comme un Costco; t'as une réduction puisque tu consommes plus.

Ce peut sembler hors sujet, mais ce ne l'est pas puisque économiquement les frais étatiques (impôts, etc.) ne sont pas du tout répartis équitablement selon le modèle d'entreprise privée (PME vs Corporation internationale). Inutile de mettre l'entreprise privée en blâme, mais plutôt la gestion entre publique et privée. Anyway, ce semble être un enjeu de ton lien.

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Je répondais en partie à ton premier post où j,ai mis -1, puis à celui que j'ai cité.

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C'est ce qu'ils font maintenant.

Pi toi tu ne viens pas donner aucune information plus ou moins pertinente non plus.

Je crois qu'une bonne partie des lecteurs ici ne prennent pas à lettre tous les articles publiés.

C'est ce qu'ils font maintenant.

Pi toi tu ne viens pas donner aucune information plus ou moins pertinente non plus.

Je crois qu'une bonne partie des lecteurs ici ne prennent pas à lettre tous les articles publiés.

Je connais pas vraiment le sujet, donc j'ai pas d'infos à donner, mais il est toujours bon de critiquer la propagande. On se dit souvent que les gens font la part des choses, mais on se fait souvent influencer, moi y compris.

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